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Aviation - Actualités générales ​ ​


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Commande d’Air Canada Des vols commerciaux à bord d’un avion électrique d’ici quelques années au Canada

 

PHOTO FOURNIE PAR AIR CANADA

L’avion ES-30 construit par Heart Aerospace doit entrer en service en 2028.

Des passagers à bord d’un avion alimenté à l’électricité… Le scénario pourrait se concrétiser d’ici quelques années. Air Canada vient de commander 30 appareils hybrides électriques d’une entreprise de démarrage suédoise.

Publié à 10h36

https://www.lapresse.ca/affaires/2022-09-15/commande-d-air-canada/des-vols-commerciaux-a-bord-d-un-avion-electrique-d-ici-quelques-annees-au-canada.php

Julien Arsenault La Presse

Il y a encore beaucoup d’étapes à franchir, mais l’aéronef ES-30 conçu par Heart Aerospace devrait entrer en service en 2028. Le plus important transporteur aérien au pays a confirmé ses intentions, jeudi, en plus d’allonger 5 millions US afin de prendre une participation dans l’entreprise.

Air Canada n’a pas fourni beaucoup de détails, mais l’avion alimenté par des batteries lithium-ion devrait lui permettre d’offrir à ses clients des « liaisons régionales » et des « services de navettes ». La mise en service de l’appareil est prévue pour 2028.

« Nous renforçons notre engagement en investissant dans la technologie révolutionnaire des avions électriques, à la fois en tant qu’acheteur et comme partenaire financier de Heart Aerospace », a souligné le président et chef de la direction du transporteur aérien, Michael Rousseau, dans un communiqué.

L’avion ES-30 peut transporter jusqu’à 30 passagers. En utilisant uniquement l’énergie stockée dans les batteries, le rayon d’action de l’avion est estimé à 200 kilomètres. L’autonomie peut atteindre 400 km avec la contribution de générateurs au carburant. Elle passe à 800 kilomètres avec 25 passagers à bord.

« Nous croyons que cette commande renforce l’intention d’Air Canada d’effectuer des investissements pour optimiser sa flotte, ce qui nous semble favorable à plus long terme pour les marges », estime l’analyste Chris Murray, d’ATB Capital, dans une note envoyée à ses clients.

Air Canada n’est pas le premier transporteur à commander l’appareil. United Airlines et Mesa Air Group ont déjà l’intention d’acheter 200 ES-30.

Jeudi avant-midi, à la Bourse de Toronto, l’action d’Air Canada gagnait 51 cents, ou 2,72 %, pour coter à 19,23 $.

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Une touche québécoise dans l’avion électrique de Heart Aerospace

 

PHOTO FOURNIE PAR AIR CANADA

Sans tambour ni trompette, Groupe MSB tisse des liens avec l’entreprise en démarrage suédoise depuis environ deux ans.

Le poids des batteries constitue le principal frein au déploiement à grande échelle des avions à propulsion électrique. Pour offrir un régime minceur à la cabine de son appareil, Heart Aerospace s’est tourné vers le savoir-faire québécois.

Publié à 6h00

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2022-09-16/une-touche-quebecoise-dans-l-avion-electrique-de-heart-aerospace.php

Julien Arsenault La Presse

Sans tambour ni trompette, le Groupe MSB tisse des liens avec l’entreprise en démarrage suédoise depuis environ deux ans. C’est la filiale du groupe français Sogeclair qui a été retenue pour fournir les pièces de la cabine.

« Chaque livre compte, explique Billy Darveau, directeur de l’ingénierie chez MSB, en entrevue téléphonique. Une livre de plus dans l’avion, cela veut dire une livre de moins pour un passager ou des bagages. C’est critique. »

L’entreprise avait un double mandat pour répondre aux exigences de Heat Aerospace : trouver des solutions pour alléger la cabine, sans toutefois « pousser trop loin » et pour retarder le programme, souligne M. Darveau.

« Il faut faire attention de ne pas trop pousser parce que la production doit débuter rapidement, dit-il. Nous avons donc privilégié certains matériaux plutôt que d’autres. On peut donner comme exemple des matières thermoplastiques. »

Au Québec, le Groupe MSB fait déjà des affaires avec d’importants donneurs d’ouvrage, comme Bombardier et Airbus. Même si la jeune pousse suédoise n’est pas son plus important client, le projet de l’aéronef ES-30 revêt un caractère particulier, dit M. Darveau.

 

PHOTO TIRÉE DE LINKEDIN

Billy Darveau, directeur de l’ingénierie du Groupe MSB

« Comme entreprise, participer à l’émergence d’un nouveau programme d’avion, c’est rare, souligne-t-il. Ce que Heart Aerospace a aimé de MSB, c’est que nous avons l’habitude de travailler avec de grands acteurs tout en demeurant flexibles. On peut virer sur un dix cennes. »

Le volume de travail est appelé à augmenter au cours des prochains mois au sein de la filiale de Sogeclair. Même si le prototype ES-30 n’a toujours pas effectué de vols d’essai, les pièces doivent être prêtes. Il y a encore du travail d’ingénierie à accomplir.

Même si la chaîne de montage sera en Suède, ce sont les installations montréalaises du Groupe MSB qui bénéficieront des retombées économiques du contrat. Toutes les pièces seront fabriquées dans les installations québécoises de l'entreprise, assure M. Darveau.

« Nous allons leur envoyer un kit qui pourra être installé là-bas à l’intérieur de la cabine », précise-t-il.

Ce dernier considère l’entente avec Heart Aerospace comme une carte de visite auprès des autres promoteurs d’aéronefs électriques. Lorsque viendra le temps de « concevoir des intérieurs d’avions électriques, on aura une longueur d’avance sur les autres », croit M. Darveau.

En savoir plus

300

Effectif de Groupe MSB au Québec

GROUPE MSB

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Volaria Une grande fête de l’aviation à Mirabel

 

PHOTO FOURNIE PAR VOLARIA

Le pilote canadien Pete McLeod, champion des Red Bull Air Races

Durement frappé par la pandémie, le domaine de l’aviation relève lentement la tête. Signe que l’avenir est porteur, l’aéroport de Mirabel accueille ce week-end Volaria, un premier festival aérien en plus de 25 ans qui promet d’en mettre plein la vue.

Publié à 9h45

https://www.lapresse.ca/voyage/2022-09-23/volaria/une-grande-fete-de-l-aviation-a-mirabel.php

Pierre-Marc Durivage La Presse

Les habitués des festivals aériens seront sans doute étonnés de savoir que le clou de l’évènement se déroulera samedi en soirée, car on assistera à un spectacle de haute voltige qui combine feux d’artifice, effets pyrotechniques, musique et projections vidéo. « Le vétéran Mamfred Radius, qui a presque 80 ans, installe des éléments pyrotechniques au bout des ailes de son planeur », explique Maude Paquet, directrice générale de Volaria.

« De son côté, Nathan Hammond, alias Ghost Writer, projette de la pyrotechnie de son avion, qui est illuminé à l’aide de diodes électroluminescentes. On va bonifier ça au sol avec d’autres éléments pyrotechniques à proximité d’une scène de 300 pieds où sont installés trois écrans géants, tout ça accompagné de la musique de DJ Kleancut. Il s’agit d’une chorégraphie finement planifiée qui est adaptée pour chacun des sites de spectacle. »

 

PHOTO JENNI ALDERMAN, FOURNIE PAR VOLARIA

Nathan Hammond, à bord de son appareil équipé de diodes électroluminescentes, présentera un spectacle nocturne haut en couleur.

Malheureusement, on attendait aussi les fameux Snowbirds, mais ils sont, depuis un atterrissage forcé survenu au début du mois d’août en Colombie-Britannique, cloués au sol le temps de bien analyser les causes de l’évènement. Qu’à cela ne tienne, il y aura sur place plusieurs pilotes québécois de haute voltige, dont le duo Yak Attack composé de Daniel Fortin et de Mario Hamel. « On pourra aussi voir à l’œuvre Pete McLeod, champion canadien des Red Bull Air Races, alors que les forces armées américaines seront représentées par Amy Fiedler aux commandes de son F16 Viper », enchaîne Mme Paquet. « Les connaisseurs vont aussi être très contents d’apprendre qu’ils vont pouvoir assister au vol d’un Mustang P51, légende de la Seconde Guerre mondiale, dont le son est vraiment impressionnant ! »

 

PHOTO HÉLÈNE LAVIGNE, FOURNIE PAR VOLARIA

Martin Hivon, un des pilotes acrobatiques les plus reconnus au Canada, sera de la fête pour faire tourner les têtes.

Par ailleurs, l’escadron américain Aeroshell Aerobatic Team, composé de quatre avions datant des années 1930, s’exécutera pour sa seule visite au Canada cette année à l’occasion d’un spectacle à la brunante samedi, ainsi qu’en après-midi dimanche. Enfin, les visiteurs pourront voir l’équipe de parachutistes acrobatiques Skyhawks des Forces armées canadiennes, de même que Martin Hivon, le pilote de haute voltige le plus impressionnant au pays. Pour les absents, les prouesses de tout ce beau monde pourront aussi être suivies à la télévision, le festival Volaria prêtant son nom à une émission diffusée sur TVA Sports.

Cap sur l’avenir

« C’est destiné à tous ceux qui s’intéressent à l’aviation, mais on a aussi transformé ça en une fête familiale », nous dit de son côté Paul Houde, porte-parole de l’évènement et grand passionné d’aviation devant l’Éternel. « Je crois bien que les démonstrations de vol iront chercher les enfants. Quand j’étais jeune, ma grand-mère habitait à deux kilomètres de la piste 24 gauche de l’aéroport de Dorval et ma récompense était d’aller voir les avions atterrir en bout de piste. Ils passaient toutes les deux minutes en approche finale, je les voyais de très près. Mon plaisir, c’était de les reconnaître ; je m’installais avec une chaise longue pour les voir passer et j’essayais même de les reconnaître par le son ! »

 

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

L’animateur Paul Houde, porte-parole de l’évènement

Au contact d’avions comme l’immense Globemaster III, l’un des plus gros aéronefs au monde (il sera possible de le visiter), M. Houde est convaincu que certains pourraient se découvrir une passion. Justement, les principales écoles d’aéronautique et la plupart des employeurs de l’industrie seront aussi sur place : « Pour les jeunes qui se cherchent une orientation d’études, le Québec est l’endroit rêvé », soutient le populaire animateur. « Évidemment, la pandémie aura amené des questionnements, mais il faudra combler la demande qui va exploser d’ici la fin de la décennie, notamment parce que l’aviation va voir sa flotte prépandémique vieillir. La demande d’emploi va être extrêmement forte, les jeunes pourront donc trouver des réponses à leurs questions. »

Tout cela dans un milieu appelé à être transformé en raison des défis environnementaux, question abordée de front dans le Quartier du futur Volaria, zone consacrée à l’avenir de l’aviation où l’on pourra observer l’hydravion électrique eDravion de Québec Aéronature, un prototype de taxi aérien électrique, de même qu’une maquette de l’Ecojet, modèle hybride de Bombardier. L’entreprise québécoise a aussi contribué à rendre le festival entièrement carboneutre en achetant des crédits carbone de l’organisme Carboneutre Québec. « Il y a 40 ans, plus ça faisait de fumée, plus c’était spectaculaire, nous dit en riant Paul Houde. Mais l’aviation va être obligée de prendre note que la lutte contre les changements climatiques passe par elle aussi. »

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  • 3 semaines plus tard...

Toussaint (vacances d'automne): les 10 destinations les plus recherchées sur Opodo.

 

Top 10 des destinations les plus recherchées

(sur Opodo, pour la période du 22 octobre au 6 novembre 2022)

New York

Marrakech

Bangkok

Saint Denis (La Réunion)

Istanbul

Rome

Londres

Lisbonne

Montréal

Dubaï

https://www.lechotouristique.com/article/toussaint-les-10-destinations-les-plus-recherchees-sur-opodo

 

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Il semblerait que Edelweiss Air va remplacer Swiss sur ZRH-YUL l'été prochain. C'est une réduction de fréquence également, mais le nombre de sièges par semaine reste plus ou moins identique.

Ce changement suit la démarche de LH, qui remplace YYZ et YVR cet hiver avec Eurowings Discover.

YYC et YHZ sont deja Eurowings Discover l'été seulement.

https://www.aeroroutes.com/eng/221021-lxns23inc

Quote

Zurich – Montreal eff 08MAY23 Edelweiss Air A340-300 replaces A330-300. Reduce from 7 weekly to following:


08MAY23 – 06JUL23 4 weekly
07JUL23 – 27OCT23 5 weekly

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  • 3 semaines plus tard...

Héroux-Devtek au 2e trimestre Nouveau contrat avec Embraer et des résultats qui dépassent les attentes

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PHOTO HUGO-SEBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Martin Brassard, président et chef de la direction de Héroux-Devtek

Héroux-Devtek élargit sa relation d’affaires avec Embraer grâce à un nouveau contrat dans le créneau du cargo, une entente qui tombe à point et qui contrebalance des reculs observés dans le secteur de la défense. Le spécialiste des trains d’atterrissage et des composantes d’aéronautique a aussi dépassé les attentes au deuxième trimestre, ce qui fait grimper le cours de son action.

Julien Arsenault
Julien Arsenault La Presse

L’entreprise de Longueuil sera responsable de la conception, le développement et la fabrication du système d’actionnement du pont principal — l’endroit qui accueille la marchandise — pour le programme de conversion des avions-cargos E190F et E195F d’Embraer.

Ce contrat prévoit aussi la livraison de pièces de rechange.

« L’entente contrebalance la réduction des ventes pour certains programmes militaires avec Airbus (division défense et espace), a expliqué le président et chef de la direction chez Héroux-Devtek, Martin Brassard, vendredi, en conférence téléphonique avec les analystes. C’est une bonne porte d’entrée avec Embraer pour leur montrer ce que nous savons faire. »

 

On ignore les modalités financières du contrat, mais il aura des retombées positives à plus long terme, estime Cameron Doerksen, de la Financière Banque Nationale. Dans une note, l’analyste estime que l’entreprise de Longueuil démontre qu’elle peut attirer de nouveaux clients dans le créneau de l’actionnement, ce qui risque de paver la voie à de nouvelles ententes.

La multinationale québécoise compte déjà Embraer parmi ses clients. Elle fabrique le train d’atterrissage de l’avion militaire KC-390 du constructeur brésilien.

Au cours de la période de trois mois ayant pris fin le 30 septembre, Héroux-Devtek a affiché une légère croissance de ses revenus (1,3 %), qui se sont établis à 132,7 millions. Son résultat net s’est cependant contracté de 36 %, à 4,8 millions, ou 14 cents par action. Héroux-Devtek a attribué cette performance, notamment, aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement.

« Ces problèmes se sont poursuivis au deuxième trimestre, mais ils n’ont pas été aussi sévères qu’au trimestre précédent, estime M. Doerksen. Les plus grands défis consistent à s’assurer d’un approvisionnement régulier auprès des fournisseurs de pièces et de matières premières. »

Le profit ajusté a été de 3,6 millions, ou 10 cents par action, tandis qu’il avait été de 7,5 millions, ou 21 cents par action, au deuxième trimestre l’an dernier.

Cette performance a néanmoins dépassé les attentes des analystes sondés par la firme Refinitiv, qui tablaient sur un chiffre d’affaires de 124 millions ainsi qu’un profit ajusté par action de 9 cents.

Sur le parquet de Bay Street, les investisseurs réagissaient favorablement, vendredi. En avant-midi, l’action de Héroux-Devtek prenait 58 cents, ou 4,64 %, pour se négocier à 13,07 $.

Les ventes générées par le secteur de l’aviation civile ont grimpé de 10,7 %, à 131 millions. Le portrait est différent du côté de la défense, où les revenus se sont contractés de 2,8 %, à 91 millions.

« Nous estimons être en bonne position pour améliorer notre performance en deuxième moitié d’année, estime M. Brassard. Notre situation financière nous permet de naviguer adéquatement à travers les turbulences actuelles et de saisir de nouvelles occasions d’affaires, que ce soit par de la croissance interne ou des acquisitions. »

L’analyste de la Financière Banque Nationale est du même avis. M. Doerksen croit que le « pire est derrière la compagnie » en ce qui a trait aux difficultés d’approvisionnement. Il est également optimiste à l’égard du secteur de la défense, puisque les dépenses militaires sont appelées à croître à travers le monde pour encore « plusieurs années ».

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  • 15
    Usines exploitées par Héroux-Devtek dans quatre pays, dont le Canada.
    Héroux-Devtek
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  • 2 semaines plus tard...
  • 3 semaines plus tard...

Pénurie de main-d’œuvre Le chaos guette les aéroports, alertent les contrôleurs aériens

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PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

Les voyageurs canadiens pourraient devoir composer de nouveau avec de longues files d’attente ou des vols en retard ou annulés d’ici quelques mois.

(Ottawa) Le chaos guette à nouveau les aéroports du pays d’ici quelques mois, avertit l’Association canadienne du contrôle du trafic aérien (ACCTA). La raison : il y a un nombre insuffisant de contrôleurs du trafic aérien à l’heure actuelle et les efforts déployés pour recruter et former de nouveaux contrôleurs sont inadéquats.

Résultat : les contrôleurs en poste à travers le pays doivent effectuer de nombreuses heures supplémentaires pour répondre à la demande. Mais cette option n’est plus viable à court terme en raison de la pénurie de main-d’œuvre et du départ inévitable à la retraite de certains employés, estime le président de l’Association canadienne du contrôle du trafic aérien (ACCTA), Nick von Schoenberg, dans une entrevue accordée à La Presse.

La pénurie de main-d’œuvre a déjà forcé la tour de contrôle de l’aéroport de Hamilton à cesser ses activités pendant huit heures l’été dernier. Et ce scénario pourrait se répéter ailleurs si rien n’est fait pour corriger la situation, a soutenu M. von Schoenberg.

« Cela fait des années que l’on dit qu’il manque de contrôleurs aériens. Il en faudrait au moins 200 de plus en ce moment. Mais on tarde à former de nouveaux contrôleurs », a expliqué M. von Schoenberg.

Négociations imminentes

L’ACCTA représente 1800 contrôleurs du trafic aérien dans l’ensemble du pays qui sont employés par Nav Canada. Les deux parties doivent entreprendre ce mois-ci des négociations visant à renouveler la convention collective. Les contrôleurs du trafic aérien sont considérés comme des travailleurs essentiels et ils n’ont donc pas le droit de grève. Leur contrat de travail vient à échéance au printemps 2023.

M. von Schoenberg a fait valoir que les voyageurs canadiens pourraient devoir composer de nouveau avec de longues files d’attente ou des vols en retard ou annulés d’ici quelques mois si la direction de Nav Can ne réussit pas à recruter de nouveaux employés.

À titre d’exemple, il a indiqué que la tour de contrôle de l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau à Montréal devrait normalement compter sur une équipe de 36 contrôleurs, mais que seulement 25 contrôleurs sont en poste.

Le même genre de situation prévaut à Ottawa, à Toronto et à Vancouver. Dans les aéroports régionaux du Québec, il y a aussi un manque d’employés. Les contrôleurs doivent travailler de très longues heures et souvent, ils sont seuls. C’est une pratique avec laquelle nous sommes totalement en désaccord.

Nick von Schoenberg, président de l’Association canadienne du contrôle du trafic aérien

M. von Schoenberg se défend d’être alarmiste. Mais il invite la direction de Nav Can à se doter d’un plan pour éviter d’être prise au dépourvu, comme l’a été le gouvernement fédéral lorsque les aéroports ont été pris d’assaut par les voyageurs l’été dernier après deux ans de pandémie. Il a indiqué que son organisation souhaitait travailler de concert avec Nav Canada pour éviter une crise dans ce secteur.

« Il y avait déjà, avant la pandémie, une pénurie de contrôleurs du trafic aérien, et le ralentissement marqué dans l’industrie durant la pandémie a contribué à réduire le nombre de contrôleurs aériens et a entraîné l’arrêt de toutes les activités de formation. Le rythme et la vigueur de la reprise dans le secteur de l’aviation signifient que le Canada est maintenant aux prises avec un manque criant de contrôleurs du trafic aérien », a-t-il déploré.

Faible taux de réussite à l’examen

Il a souligné que la durée totale de la formation est d’environ deux ans ou plus, mais que le taux de réussite chez les candidats s’est toujours situé uniquement entre 30 et 40 %.

« Cette situation, conjuguée à la pénurie générale de main-d’œuvre et au vieillissement de la main-d’œuvre, signifie qu’atteindre le nombre nécessaire de contrôleurs du trafic aérien sera très difficile dans l’avenir », a-t-il fait valoir.

Dans une déclaration à La Presse, Nav Canada affirme déployer les efforts qui s’imposent pour former et embaucher de nouveaux employés.

Plus de 300 personnes suivent actuellement une formation, et plus de 500 personnes devraient se joindre aux programmes de formation au cours des deux prochaines années.

« Nos prévisions actuelles montrent que le taux de personnel nouvellement qualifié dépassera le taux d’attrition », a indiqué Vanessa Adams, porte-parole de Nav Canada.

« La pénurie de main-d’œuvre est un problème complexe auquel est confronté non seulement le secteur des transports, mais aussi une grande partie de l’économie canadienne et mondiale. Il est important de souligner qu’en raison d’absences et de congés de maladie imprévus (congés liés à la COVID-19 ou aux virus en circulation, ou congés supplémentaires accordés aux employeurs sous réglementation fédérale), le personnel fait l’objet d’une forte pression, y compris aux emplacements où les niveaux de dotation sont aux niveaux cibles. »

Elle a ajouté que dans l’ensemble, le manque de personnel n’a eu qu’une faible incidence sur les services offerts jusqu’ici.

Dans la version précédente de ce texte, il était écrit que l’’ACCTA représente 18 000 contrôleurs du trafic aérien dans l’ensemble du pays. Cette organisation représente en fait 1800 employés.

 
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3 hours ago, bxlmontreal said:

Frankfurt – Montreal 26MAR23 – 30APR23 Reduce from 7 to 4 weekly, A340-300

Munich – Montreal 26MAR23 – 31MAY23 293-seater A350-900XWB replaces 318-seater

https://www.aeroroutes.com/eng/221215-lhns23inc

Seems to be a pretty generalized reduction across a number of North American routes.

  • D'accord 1
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