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Des start-ups d’ici sur le point de valoir un milliard$


Normand Hamel

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Des start-ups d’ici sur le point de valoir un milliard$

Le Québec est sur le point de mettre au monde ses premières « licornes », comme sont nommées aux États-Unis ces start-ups faisant partie du club sélect des entreprises valant plus d’un milliard $.

FRANCIS HALIN - Le Journal de Montréal

« Sans dire que 2019 sera l’année des licornes au Québec, parce que tout est une question de marché, je pense que quelques entreprises d’ici sont à un cheveu d’en devenir », affirme le grand responsable des technos de PwC, Michael Dingle.

Selon lui, l’année 2018 prouve que le Québec a la recette de la Silicon Valley. Les talents technos en vente et en marketing sont là, comme le capital de risque. Sans parler de l’Institut québécois d’intelligence artificielle (MILA) qui attire les cerveaux, ou de la Déclaration de Montréal sur l’IA qui impose sa réflexion éthique.

« De toute ma carrière, il n’y a jamais eu de meilleur moment pour aller chercher du capital de risque », ajoute Michael Dingle. Mieux encore, les têtes dirigeantes des multinationales viennent ici.

Géants québécois

Lightspeed a recruté en novembre deux anciens hauts dirigeants de Google, l’ex-chef de sa direction financière, Patrick Pichette, et l’ex-directrice générale de Google Québec, Marie-Josée Lamothe.

« Lightspeed, Element AI, Landr et Frank And Oak pourraient bien être les prochaines licornes parce qu’elles peuvent croître à l’international », note le directeur exécutif et de l’accompagnement entrepreneurial à HEC Montréal, Manaf Bouchentouf.

Plusgrade, Breather, Element AI et même un Transit jouent aussi dans la cour des grands dans le monde.

Premier au pays

Depuis le début de 2018, le Québec est premier au pays en capital de risque, selon Réseau Capital. Plus de trois transactions sur quatre ont été conclues ici.

Au troisième trimestre, 34 transactions s’élevant à plus de 237 millions $ se sont déroulées chez nous, dont plus de 129 millions $ dans la vedette montante Hopper, toujours selon l’association.

Coveo a marqué un grand coup en mettant la main sur un chèque de 100 millions $ US de la firme de la Silicon Valley Elliott Management, en échange de 27 % de sa société.

Les centres de données eStruxture (180 millions $) et les satellites NorStar Space (52 millions $, dont 13 millions $ de Québec) ont aussi eu leur part du gâteau.

« On a des problèmes, les Québécois, à dire qu’on est bons, mais là, on est bons », conclut le PDG d’Anges Québec, François Gilbert.

Plusgrade

Plusgrade a reçu 200 millions $ de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) en novembre. La start-up permet aux compagnies aériennes d’écouler leurs sièges invendus. « On veut amener notre magie dans d’autres industries », résume son PDG, Ken Harris, qui a les croisières et les hôtels dans son collimateur.

Breather

La start-up de location d’espaces de travail Breather a eu 60 millions $ d’une ronde menée par la CDPQ pour s’imposer dans l’immobilier commercial. « On peut maintenant louer 1000 pieds carrés pendant un mois. On va commencer à voir ça dans tous les marchés », prédit son PDG Julien Smith, qui est à la tête de 250 employés.

Transit

Transit, qui propose un cocktail de transports en commun, a obtenu près de 24 millions $ de Renault, Nissan, Mitsubishi, Jaguar et Land Rover pour être prête quand ils mettront leur flotte en location, comme des taxis. « On veut être la plateforme qui permettra l’utilisation de ces services-là pour que les gens arrêtent d’avoir un véhicule », dit son PDG Sam Vermette.

Hopper

Hopper a mis la main sur 129 millions $ lors d’une ronde dirigée par OMERS Ventures, comprenant la CDPQ et Investissement Québec. Téléchargée plus de 30 millions de fois, l’application capable de prédire le meilleur moment pour acheter son billet d’avion a le vent dans les voiles.

Element AI

Element AI, cofondée par l’expert en intelligence artificielle Yoshua Bengio, fait toujours autant parler d’elle. Son PDG, Jean-François Gagné, vient d’ouvrir un bureau à Singapour en présence de Justin Trudeau. La start-up a aussi fait couler beaucoup d’encre en s’associant à Amnistie internationale pour mesurer l’ampleur des insultes faites aux femmes sur Twitter.

https://www.journaldemontreal.com/2018/12/28/des-start-ups-dici-sur-le-point-de-valoir-un-milliard

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  • 2 mois plus tard...

Lightspeed ne se spécialise pas dans l'IA par contre. Elle produit des POS et des solutions de commerce en ligne. Je trouve ça encourageant en soit parce que ça veut dire que le secteur technologique de Montréal se développe au parallèle de l'AI et de l'apprentissage machine.

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Il y a 3 heures, paulwillyjean a dit :

Lightspeed ne se spécialise pas dans l'IA par contre.

C'est exact et tu fais bien de le préciser. La première licorne en IA pourrait bien être Element AI qui elle évolue exclusivement dans le domaine de l'intelligence artificielle. Elle est déjà la start-up avec la plus haute capitalisation de l'histoire. Si elle va en bourse, ce qui semble être la volonté de ses dirigeants, elle pourrait aller chercher ce qui lui manque pour devenir une licorne. La compagnie est née en 2016 et avant la fin de 2018 elle employait déjà au moins 526 personnes.

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Le spécialiste des applications mobiles mTrip rejoint le groupe MisterFly.

La pépite technologique québécoise mTrip propose des applications mobiles dédiées à l’univers du voyage.  D’abord lancée sur le marché B2C (plus de 3 millions de téléchargements), mTrip s’est ensuite ouvert au B2B dès 2014, avec une offre novatrice d’applications en marque blanche spécialement développées pour répondre aux agences de voyages loisirs et affaires et aux tour-opérateurs. mTrip compte des clients dans plus de 35 pays. Ses solutions mobiles sont disponibles en 10 langues.

Pour mTrip, ce rapprochement vise à accélérer sa croissance, renforcer les ressources et échanges technologiques et déployer plus  rapidement ses offres sur de nouveaux marchés. Pour MisterFly, cette expansion permet d’enrichir les services différenciants apportés à ses clients et c’est également une première implantation sur le marché nord-américain.

« Nous sommes heureux d’accueillir mTrip au sein du groupe MisterFly. Dans le cadre de nos projets de développement, nous souhaitions étendre la gamme de services proposés à l’ensemble des clients MisterFly. Pour ces innovations, nous avons choisi de nous adjoindre le savoir-faire de professionnels maitrisant cette expertise. Les solutions mobiles sur-mesure de mTrip sont adaptées aux besoins spécifiques des segments B2B, B2C et B2B2C. Nous proposerons prochainement une expérience client enrichie et personnalisée avec un accompagnement tout au long du parcours voyageur, notamment entre la réservation et le départ mais aussi pendant le séjour. Collaborer avec les équipes de mTrip renforcera également notre veille sur l’évolution des usages

et technologies et nous permettra d’accroître notre différence face à la concurrence » précise Nicolas Brumelot, président de MisterFly.

Selon Fréderic De Pardieu, CEO de mTrip : « mTrip accélère son développement sur le marché européen, une opération win-win, en adéquation avec l’ADN de nos deux structures. Nous sommes ravis de rejoindre la MisterFly Family, passée de 15 team members en 2015 à 250 aujourd’hui. Nous avons été séduits par sa success story vertigineuse avec un million de passagers en 2 ans, le trophée Tech5 Europe en 2017 et le Pass French Tech qui booste cette année 2018. MisterFly a su s’imposer sur un marché concurrentiel avec la reconnaissance de ses pairs et du grand public, et nous accompagnerons la croissance du groupe avec force conviction ».

MisterFly intègre mTrip à 100%, ses fondateurs rejoignent l’équipe de management. Avec mTrip, MisterFly renforce encore le savoir-faire technologique du groupe, bénéficie désormais d’une base pour se déployer outre-Atlantique et prévoit le développement de son offre de produits et services à destination des voyageurs d’affaires, notamment les PME-TPE. À travers Koedia, SSII spécialisée dans les systèmes d’information dédiés à l’industrie du tourisme, MisterFly compte déjà parmi ses clients des spécialistes du voyage d’affaires tels que Appart’City, CDS Groupe, Havas Voyages, HCorpo et IAlbatros.

 

http://www.quotidiendutourisme.com/tech-web/le-specialiste-des-applications-mobiles-mtrip-rejoint-le-groupe-misterfly/171410

https://www.misterfly.com/

 

 

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