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350, rue Sherbrooke Ouest - 24 étages


mtlurb

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I actually really like the proposal.  It was only a matter of time this lot/site was built on.  Hotel is an obvious one too given the QdS... I agree that the demo of the grey stone is unfortunate and that they could probably just alter one facade to create a nice hotel entrance.  But overall, the glassy overhang above doesn't squash the town homes and looks to be set-back enough to let them breath.  

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Il y a 9 heures, MtlMan a dit :

C'est pas toi dit tout le temps d'attendre avent de se prononcer? Tout ce qu'on a, c'est une maquette assez approx.

Et il n'y a rien de mal à construire au-dessus de victoriennes. En plus, bonne occasion de les nettoyer à fond et leur redonner une cure de jouvence.

Etk, on verra ce que ça donne. Je suis d'accord qu'il faut être prudent. Mais de là à brasser du noir.....

Pas mal d'accord avec toi, MtlMan. Pas de mal à construire au-dessus des victoriennes. Si c'est fait comme le montre la maquette, je n'ai pas de problème avec le projet. Ce qui me gêne c'est qu'on démolisse l'une des victoriennes. Mais attendons d'avoir plus de détails avant de crier au loup !

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Il y a 1 heure, santana99 a dit :

Pas mal d'accord avec toi, MtlMan. Pas de mal à construire au-dessus des victoriennes. Si c'est fait comme le montre la maquette, je n'ai pas de problème avec le projet. Ce qui me gêne c'est qu'on démolisse l'une des victoriennes. Mais attendons d'avoir plus de détails avant de crier au loup !

Dans un monde idéal on n'aurait pas à altérer ces alignements d'immeubles anciens, afin de rentabiliser les lots sur lesquels la pression immobilière a jeté son dévolu. Malheureusement il n'y a pas beaucoup d'options qui s'offrent aux promoteurs pour des sites aussi stratégiques en ville. C'est alors la démolition pure et simple, ou une intégration de façades ou un compromis comme on le voit ici, c'est-à-dire la conservation des volumes anciens derrière lesquels on construit du neuf en hauteur.

Je l'ai déjà dit je ne suis pas un fan de ce genre de développement, mais parfois c'est la seule solution qui permet de sauver les meubles. Bien sûr il faut juger au cas par cas. Ici notamment c'est très différent de l'alignement de Ste-Catherine et Jeanne-Mance en face de la Place des Festivals.

Là nous aurions une occasion de créer une place publique de classe mondiale bordée par un complexe immobilier de prestige, qui imposerait sur le plan visuel la disparition des petites maisons existantes.

Par contre la problématique sur Sherbrooke est tout à fait différente. On récupère la majorité des bâtisses existantes en les intégrant à un ensemble plus élevé. On a déjà d'ailleurs plusieurs exemples de ce type de développement (plus ou moins réussis selon les goûts) sur la même rue et ailleurs au centre-ville.

Alors qu'on le veuille ou pas la ville est condamnée à se renouveler, du moins au centre-ville par un changement d'échelle. Un phénomène qui a clairement débuté à la fin des années 50 et qui se poursuit encore aujourd'hui avec l'expansion des affaires. Entendu que ce quartier était au départ un quartier principalement résidentiel et qui peu à peu à fait place aux immeubles modernes que l'on connait maintenant. 

Disons en terminant que la plupart des villes d'importances qui ont de l'histoire, ont souvent à faire ces mêmes choix déchirants si elles veulent poursuivre leur croissance intra-muros. Avant on ne se posait même pas la question, on démolissait purement et simplement. Aujourd'hui au moins on tente des compromis qui donnent un résultat hybride peut-être pas toujours idéal, mais qui a au moins l'avantage de préserver un tant soit peu l'apparence d'origine des lieux au niveau de la rue.

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5 hours ago, ydg said:

Est-ce qu'on pourra alors parler d'un immeuble "Elizabeth II" lorsqu'on parlera d'un immeuble construit depuis 1953 jusqu'à aujourd'hui? ? 

Hehe. Cela dit, chercher des caractéristiques stylistiques communes entre plusieurs styles de l'époque victorienne reviendrait aujourd'hui à essayer d'attribuer une caractéristique commune à des styles aussi diverses que le déconstructivisme ou le postmodernisme en nommant tout ça ''architecture contemporaine''. 

Mais pour être honnête, je suis le premier à appeler ces maisons ''victoriennes'' et on sait tous à quoi nous faisons référence en utilisant ce terme !

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Il y a 14 heures, Rocco a dit :

On en est rendu à sauver les 'grenailles' qui restent d'une époque grandiose révolue. Les plus gros bijoux se sont malheureusement trouvés sur le chemin des pics de démolisseurs. Je braille la nuit quand je pense à l'ancien bureau de poste sur St-Jacques à côté de la BMO.

025-199.jpg

On a tout de même ici un bon exemple que la destruction d'édifices remarquables n'est pas un phénomène nouveau. Il serait quand même intéressant de savoir dans quel contexte cette décision a été prise et par qui? A ce propos il y a plein d'édifices de qualité architecturale qui sont disparus à Montréal, comme ailleurs dans le monde. Malheureusement on n'y peut pas grand chose puisqu'on ne peut pas retourner en arrière. 

Raison de plus pour protéger le patrimoine qui nous reste, sans pour autant tomber dans la sensiblerie. Il faut aussi se mettre dans le contexte de l'époque, où l'ancien n'était pas perçu comme une rareté et qu'on construisait encore avec beaucoup de raffinement. La preuve: la quantité et la beauté d'une majorité de bâtiments érigés dans la métropole, dans la première moitié du 20è siècle.

Finalement contrairement à l'Europe, en Amérique on a vite adopté une autre échelle de développement qui visait toujours plus haut et plus gros. Donc au lieu d'essayer d'intégrer harmonieusement le bâti avec le nouveau, on faisait table rase et on recommençait avec des volumes toujours plus imposants.

Maintenant on tente une nouvelle approche, qui sans être parfaite a au moins le mérite de sauver quelques beaux exemples hérités du passé. Néanmoins on ne peut pas transformer une ville en musée sans en tuer le dynamisme. Il faut donc doser et agir au cas par cas, parce que chaque situation est particulière. En l'occurrence on dépend grandement de la bonne volonté du propriétaire foncier et aussi des autorités qui ont cependant peu de moyens pour forcer quiconque à protéger son bien.

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il y a une heure, acpnc a dit :

As-tu un lien pour cette photo pour que l'on puisse peut-être en connaitre davantage sur l'histoire de cet immeuble?

On a tout de même ici un bon exemple que la destruction d'édifices remarquables n'est pas un phénomène nouveau. Il serait quand même intéressant de savoir dans quel contexte cette décision a été prise et par qui? A ce propos il y a plein d'édifices de qualité architecturale qui sont disparus à Montréal, comme ailleurs dans le monde. Malheureusement on n'y peut pas grand chose puisqu'on ne peut pas retourner en arrière. 

Raison de plus pour protéger le patrimoine qui nous reste, sans pour autant tomber dans la sensiblerie. Il faut aussi se mettre dans le contexte de l'époque où l'ancien n'était pas perçu comme une rareté et qu'on construisait encore avec beaucoup de raffinement. La preuve: la quantité et la beauté d'une majorité de bâtiments érigés dans la métropole, dans la première moitié du 20è siècle.

Finalement contrairement à l'Europe, en Amérique on a vite adopté une autre échelle de développement qui visait toujours plus haut et plus gros. Donc au lieu d'essayer d'intégrer harmonieusement le bâti avec le nouveau, on faisait table rase et on recommençait avec des volumes toujours plus imposants.

Maintenant on tente une nouvelle approche, qui sans être parfaite a au moins le mérite de sauver quelques beaux exemples hérités du passé. Néanmoins on ne peut pas transformer une ville en musée sans en tuer le dynamisme. Il faut donc doser et agir au cas par cas, parce que chaque situation est particulière et dépend aussi grandement de la bonne volonté du propriétaire foncier.

Les informations sont rares à propos de cet immeuble, il en est mention dans le livre de Marc H. Choko « Les grandes place publiques de Montréal » paru en 1987 aux éditions du Méridien.

ISBN 2-920417-20-7

Sa construction a débuté en 1873 et inauguré en 1876, ses architectes sont Henri-Maurice Perreault et Albert Ménard.

Ancien bureau de poste de la Place d'Armes .jpg

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Merci pour tous ces détails qui nous font véritablement regretter cette perte irremplaçable. Disparition d'autant plus triste que l'immeuble était dans le périmètre du Vieux-Montréal et voisin de la Place d'Armes. :sorry:

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