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350, rue Sherbrooke Ouest - 24 étages


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Again, I worry about gutted heritage, interiors  and renderings that look a lot better than what will actually be built. Though I don’t know for sure, this project with its curves smells. And to add oil to the fire, I have a hunch that Montagne Verte will not be as bad as all that; context alone says it fills an expressway offramp, so hey! Build often and tall, but protect the heritage we have. Ca différenciés Montreal des autres villes NA.

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il y a 2 minutes, Jollysnork a dit :

Again, I worry about gutted heritage, interiors  and renderings that look a lot better than what will actually be built. Though I don’t know for sure, this project with its curves smells. And to add oil to the fire, I have a hunch that Montagne Verte will not be as bad as all that; context alone says it fills an expressway offramp, so hey! Build often and tall, but protect the heritage we have. Ca différenciés Montreal des autres villes NA.

Pour ce projet, il ne reste presque rien d'origine dans les petites maisons de pierres sur Sherbrooke, et le promoteur va ''garder'' les volumes en divisant les espaces intérieurs avec les murs d'origines.

Pour la COOP de la Montagne Verte, elle ne recouvre malheureusement la bretelle de sortie, elle sera construite sur un coin de terrain adjacent à la sortie qui mène à Jean-D'Estré

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1 hour ago, steve said:

Providing an opportunity to a landlord to destroy a historic bldg caused by neglect should not be upheld.

 

At that stage, what would be a reasonable alternative?

These victorians have changed hands and designation over and over again through the years. New owners/tenants will renovate and after consecutive renovations the historic value inside is all but gone.

In most cases, the developer purchased the buildings in that state. Refusing landlords the ability to redevelop neglected buildings will just lead to further neglect.

I believe that it is ideal that someone with deep pockets purchases the buildings and then save the parts worth saving (usually just the facades), which in turn stabilizes them. We have seen some excellent efforts recently, like at YUL and Le Brickfield. I look forward to seeing what Enticy does, either way I am sure it won't be worse than the cheap Indian buffet that use to be in those buildings.

Ideally the city would regulate the preservation of interiors, but then on the flipside this is an expense that not all owners can afford.

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Rares sont les immeubles anciens qui n'ont pas subi d'altérations majeures dans leur longue chaine de propriétaires. Encore plus du côté des petits immeubles au centre-ville, dont la vocation changeait pratiquement à chaque transaction. On ne parle donc plus de véritable patrimoine, mais plutôt d'une apparence d'authenticité appauvrie avec les années d'usage. On ne se surprendra pas alors qu'on en conserve dans la moyenne des cas que les façades, seules témoins qui identifient encore grosso-modo leur époque. 

Heureusement dans les quartiers centraux principalement résidentiels, la réalité est moins accablante, aussi parce que la pression immobilière est moins intense et que les arrondissements veillent davantage au grain.

Comme on l'a déjà dit, ces façades préservées sont un compromis que je trouve acceptable (à défaut de trouver mieux) au niveau du paysage urbain, parce que généralement elles font le lien entre le présent et le passé. Dans un monde idéal on pourrait faire plus, mais la rentabilité d'un projet pourrait être mise à mal, voire impossible dans certains cas.

J'y vois ici par analogie, quand je regarde ces façades intégrées à de nouveaux complexes, un peu comme des photos de famille qu'on aurait mises en évidence sur un meuble neuf. Un rappel bien imparfait du passé j'en conviens, mais qui fait foi à tout le moins d'album souvenir pour la postérité.

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Il y a 1 heure, acpnc a dit :

Rares sont les immeubles anciens qui n'ont pas subi d'altérations majeures dans leur longue chaine de propriétaires. Encore plus du côté des petits immeubles au centre-ville, dont la vocation changeait pratiquement à chaque transaction. On ne parle donc plus de véritable patrimoine, mais plutôt d'une apparence d'authenticité appauvrie avec les années d'usage. On ne se surprendra pas alors qu'on en conserve dans la moyenne des cas que les façades, seules témoins qui identifient encore grosso-modo leur époque. 

Heureusement dans les quartiers centraux principalement résidentiels, la réalité est moins accablante, aussi parce que la pression immobilière est moins intense et que les arrondissements veillent davantage au grain.

Comme on l'a déjà dit, ces façades préservées sont un compromis que je trouve acceptable (à défaut de trouver mieux) au niveau du paysage urbain, parce que généralement elles font le lien entre le présent et le passé. Dans un monde idéal on pourrait faire plus, mais la rentabilité d'un projet pourrait être mise à mal, voire impossible dans certains cas.

J'y vois ici par analogie, quand je regarde ces façades intégrées à de nouveaux complexes, un peu comme des photos de famille qu'on aurait mises en évidence sur un meuble neuf. Un rappel bien imparfait du passé j'en conviens, mais qui fait foi à tout le moins d'album souvenir pour la postérité.

Je suis d'accord avec la plupart du propos, j'ajouterais que 1- La rentabilité n'y serait tout simplement pas. En fait, pour construire des projets rentables de grande-hauteur, il faut impérativement jouer en sous-oeuvre, et donc charcuter en grande partie le bâtiment existant. Il pourrait être obligatoire de reconstituer le bâtiment avec ses cloisons d'origine par la suite, mais obliger une conservation des cloisons originales tel quel coûterait une fortune compte tenu des travaux à y faire passer, tant sur le plan de la structure, de la mécanique que des système de prévention d'incendie aussi, tous désuets ou insuffisants dans le bâtiment original. 

Ensuite, 2, je ne crois pas qu'il s'agisse que de photos de famille sur un meuble neuf : c'est davantage à mon sens l'utilisation de portes antiques sur un meuble à la structure sous-jacente neuve. L'effet est beaucoup plus important. Dans le cas de ces bâtiments de faible hauteur, ce qu'on préserve, c'est littéralement le visage historique de la ville à hauteur de piétons et l'interface extérieur-intérieur à l'échelle de la vie urbaine réelle (puisque tout ce qui se passe à hauteur de drone n'est pas le reflet d'une vie urbaine réelle et vécue). Donc la préservation des façades est un rappel imparfait, mais quand même extrêmement intéressant, puisque c'est ce que l'ont voit de proche, c'est ce que nos yeux sont amenés naturellement à regarder. 

De toute façon, dans une ville aux bâtiments mitoyens comme Montréal, les façades ont une réalité distincte de l'intérieur des bâtiments et de leur arrière. L'arrière est beaucoup plus sobre et informel, l'intérieur fonctionnel et privé, personnalisé, et la façade, le visage noble, l'image qu'on projette sur la ville, sans avoir de lien nécessaire avec la réalité socio-économique des habitants qui vivent derrière les portes. Un peu comme Denise Scott Brown et Robert Venturi ont exprimé dans Learning from Las Vegas avec leur concept de decorated shed, l'enfilade de bâtiments mitoyens d'une rue nord-américaine historique présente à l'espace public une réalité qui souvent ne parle pas de son intérieur ni de l'arrière, disjoints, en rupture en raison de leur distance, en raison des perceptions trop éloignées des uns et des autres. Comme un décor de cinéma de far-west, les façades pouraient toutes être de minces pans artificiels pour encadrer le film qui se déroule dans l'espace public. Ce qui change souvent dans l'expression des façades, c'est le traitement distinct pour certains éléments programmatiques. Et ça, c'est un élément intéressant à conserver - par exemple, de s'assurer qu'une façade résidentielle demeure résidentielle. 

D'ailleurs, la ville de Montréal, peu importe les arrondissements, donne une très grande liberté créatrice dans les ruelles et à l'intérieur, puisque la façade ruelle n'est pas jugée importante sur le plan des unités de paysage. C'est la rue qui compte, c'est ça qui donne l'image de la ville - pour le moment. De la même manière, on permet à n'importe quel propriétaire de refaire l'intérieur du bâtiment sans se poser de question. 

«Heureusement dans les quartiers centraux principalement résidentiels, la réalité est moins accablante» En fait, la réalité est tout aussi accablante dans les quartiers centraux, Plateau, Rosemont, Villeray, Hochelaga, Outremont, Sud-Ouest compris : combien de fois voit-on, à travers les fenêtres de ce qui apparaît être un plex tout simplement bien entretenu, des aires ouvertes et des pièces immaculées, des mezzanine et des aires communicantes, de nouveaux puits de lumière, des spots innombrables au plafond, des cuisine plus modernes les unes que les autres, des escaliers aériens et hyper contemporains aux garde-corps de verre ou d'acier? Les pièces ont été grandement modifiées, certains ont conservé des boiseries certes mais clairement pas tous. Il n'y a qu'à regarder les projets de NatureHumaine, la Shed, Tom Balaban, Pelletier de Fontenay, tous ces architectes excellents, prisés, qui font des petites merveilles contemporaines : bien peu de plex touchés par eux voient leur réalité intérieure intouchée et préservée, et leur façade sur ruelle finit bien souvent complètement modifiée et offerte en statement architectural. Seule la façade est réellement la même, à quelques éléments près. Est-ce qu'on s'en offusque comme on s'offusque du façadisme au centre-ville, lorsqu'une tour de 30 étages vient au-dessus? Non. Or, c'est, à une toute autre échelle, et sans la tour de 30 étages, ce qu'ils font quand même un peu. Cependant, les fonctions demeurent les mêmes. Les arrondissements exigent souvent la préservation voire le retour à l'origine des façades, mais n'ont cure de ce qui se passe derrière, sauf si ça mène à la perte de logements ou à l'éviction de locataires, ce qui n'a aucun rapport avec le bâti comme tel.  

Clair qu'il faille garder des témoins du passé, qu'il faille avoir des exemples intouchés de chaque époque, pour pouvoir apprécier les techniques, le vécu, l'histoire, mais c'est bien irréaliste de penser qu'on puisse tout conserver et même qu'il faille le faire. C'est limite hypocrite, en fait, et ça ne sert personne. Le façadisme est une solution qui est là pour rester, tant au centre-ville que dans les quartiers, et je suis très à l'aise de vivre avec, lorsque c'est bien fait et bien mis en valeur et pas complètement dénaturé quant à l'usage, par exemple. 

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I guess that is the whole point Mondo Grosso! Who decides what to keep and what to junk. I hear many claims about the interiors not having much worth keeping. How do we know for sure and who makes the decision - not just the regulatory decision, but moreover cultural et heritage?

Another major point I don’t pretend to solve here but can certainly address: What makes a project “rentables” ? Time horizon, the cost of money, supply and demand, sure. Each one is a variable within a decision matrix. However, there is a menu of incentives for developers that turn their projects into less free market, more public subsidy. Si on croit sincerement a notre heritage et  patrimoine, il faut qu’on leur donne plus d’incitations finaciere. In other words, shift the curve! It may not the most profitable option in the near term, but nor was protecting Mont Royal from development.

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Sometimes a house is just a house, eh? My mom used to make me stop channel-surfing every time she saw an old, black-and-white film on, and every time, I had to remind her that just because a movie is old, that doesn’t make it good. Indeed, the studios used to crank out waaay more schlock than masterpieces, even more than today.

The same can be said for architecture: we can’t keep throwing around terms like “heritage” just because something is old, otherwise there would never be any progress.

A hundred years from now when some Bronfman descendant wants to knock down any of the nondescript boxes that line the north bank of the Lachine Canal in order to build something larger or more modern, will there be half a forum, half a council, half a city crying “but heritage!”?

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