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Métro achalandage et actualités


acpnc

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il y a une heure, urbanophile a dit :

En effet, et j'ai l'impression qu'avec des wagons toujours pleins comme c'est le cas actuellement, des usagers vont se tourner vers l'auto. On n'est pas sorti de l'auberge.

Avec la situation encore plus importante de la congestion routière j'en douterais ... On risque d'entendre simplement beaucoup plus sacrer dans le métro le matin ;) Il y a un certain positivisme la dedans par contre. Plus d'usagers vont critiquer la situation, plus les médias vont la couvrir -- plus les médias les couvre, plus la population risque d'y voir un réel problème -- plus la population y voit un problème, plus il y a de chances que les gouvernements s'y attaque davantage ! Ça ne sera pas dans les 5 prochaines années qu'on va réussir à corriger le tir, mais restons positif ! 

C'est dommage parce qu'aux dernières élections municipales, la majorité ont vastement critiqué le projet de ligne rose de Valérie Plante, sans y voir la réflexion en arrière quant au sur-achalandage de la ligne orange qui n'allait que grimper en importance. Aujourd'hui, tout le monde se réveille :) 

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Dans un sens, nous entrons dans une période où la saturation sera telle qu'aucun gouvernement ne pourra ignorer l,appel d'une expansion importante de réseau de TEC montréalais, incluant le métro.

Un mal pour un bien, du moins j'espère.

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Le plus gros problème est que la GRANDE majorité des politiciens en place à Québec ne prennent pas le métro et donc n'ont absolument aucune idée de l'ampleur du problème.

Et puisque la majorité des élus ne vivent pas sur l'Ile de Montréal, ils n'ont absolument rien à gagner auprès de leurs électeurs avec le développement des TEC à Montréal.

C'est triste, parce qu'il s'agit d'un problème purement politique. Si le gros bon sens était présent à la fête, ça ferait longtemps que quelqu'un aurait allumé sur le fait qu'il faut sérieusement investir en TEC sur l'Île et en périphérie. Il s'agit de la santé économique de toute la région, ce qui n'a rien avoir avec la politique.

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il y a 48 minutes, Megafolie a dit :

Le plus gros problème est que la GRANDE majorité des politiciens en place à Québec ne prennent pas le métro et donc n'ont absolument aucune idée de l'ampleur du problème.

Et puisque la majorité des élus ne vivent pas sur l'Ile de Montréal, ils n'ont absolument rien à gagner auprès de leurs électeurs avec le développement des TEC à Montréal.

C'est triste, parce qu'il s'agit d'un problème purement politique. Si le gros bon sens était présent à la fête, ça ferait longtemps que quelqu'un aurait allumé sur le fait qu'il faut sérieusement investir en TEC sur l'Île et en périphérie. Il s'agit de la santé économique de toute la région, ce qui n'a rien avoir avec la politique.

Je pense qu'un premier pas est déjà fait et que les politiciens reconnaissent maintenant l'importance du TC pour le Grand Montréal.

La prochaine étape sera de redistribuer des sommes vouées aux infrastructures routières vers le TC et là, comme tu dis, tant que la population en général va rester "pro-auto", on observera pas un changement d'idéologie politique quant au financement du transport at large. 

Dans un autre sujet, des utilisateurs proposaient de dépolitiser le transport au Québec. Cette solution réglerait probablement une bonne partie des problèmes que l'on observe ... pour la faisabilité, c'est autre chose ...

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Le 2019-01-16 à 10:43, AGLTC a dit :

La prochaine étape sera de redistribuer des sommes vouées aux infrastructures routières vers le TC et là, comme tu dis, tant que la population en général va rester "pro-auto", on observera pas un changement d'idéologie politique quant au financement du transport at large. 

Dans un autre sujet, des utilisateurs proposaient de dépolitiser le transport au Québec. Cette solution réglerait probablement une bonne partie des problèmes que l'on observe ... pour la faisabilité, c'est autre chose ...

Oui ce serait l'idéal mais il faut quand même entretenir le réseau routier. Par contre de l'argent pour agrandir, élargir ou construire des autoroutes, ca devrait aller dans les transports en commun.

Le but de l'ARTM est de dépolitiser le transport à Montréal et elle le réussi. Il reste cependant le problème du financement, où selon moi, elle devrait exiger de l'argent du gouvernement plutôt qu'en demander.

Le plan stratégique de développement du transport collectif pourrait faire changer (bouger) les choses, il me semble qu'il devrait apparaître cette année. J'espère que l'ARTM porposera un grand plan, comme le Big Move de Metrolinx à Toronto. Pour GO seulement : électrification significative du réseau, service aux 15 minutes et nouvelles gares. Sans oublier les nombreux LRT. On parle de 200 projets et 16 milliards!

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160M pour 8 stations ET l'ajout de trains en 1978... On est rendu à 6 milliard pour 5 stations en 2018.. Me semble que c'est pas mal plus que l'inflation sur 40 ans.. y'a kek chose qui tourne pas rond.. 

Modifié par Rocco
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Il y a 1 heure, FollowTheLeader a dit :

Le milieu de construction ne suit pas l'inflation normale..les couts montent beaucoup plus vite a chaque annee 

Oui, parce que "l'inflation normale'" n'est qu'une façon de parler.   On sait bien que l'indice des prix à la consommation (IPC) est un indice synthétique, formé  à partir d'un "panier" censé être représentatif de la consommation des ménages.  Il ne s'agit pas de renier l'IPC, car il est très utile pour d'autres fins.  Mais on ne peut pas s'attendre à ce que les prix des biens et services inclus dans le panier évoluent tous en parallèle; et on comprendra aussi que les coûts (et donc, dans une large mesure les prix) des composantes des produits issus des activités de construction  ne sont pas soumis aux mêmes facteurs que la moyenne pondérée des biens et services.

Dans notre panier, il y a des éléments dont les prix ont baissé (en valeur absolue) depuis l'année de référence, d'autres qui ont monté mais à un rythme moins élevé que la moyenne,  puis ceux qui se situent dans la moyenne et finalement ceux qui se sont accrus plus rapidement.

Les facteurs qui contribuent (dans un sens ou l'autre) aux variations de prix incluent les progrès technologiques,  l'intensification de la concurrence (notamment de l'international) ainsi que l'apparition de rareté relative de certains intrants de base.

Pour l'industrie de la construction, il faut bien voir quels sont les principaux intrants, et l'évolution des prix de ces derniers.  Il faut voir également que la composante "main-d'oeuvre locale"  occupe une place plus importante que pour de nombreux  autres biens qui sont importés et/ou  produits  par des moyens/méthodes plus efficaces que naguère.

Il me semble qu'au Québec, les coûts de construction ont évolué à un rythme comparable à ce qu'on observe dans le reste du Canada et aux USA.  Des comparaisons  avec le reste du monde seraient plus hasardeuses.  Même en Europe de l'ouest, qui nous ressemble de bien des façons,  l'ouverture des frontières à des pays d'Europe de l'est a fourni un apport de main-d'oeuvre beaucoup moins bien rémunérée (et pas toujours légale), ce qui se répercute sur les coûts moyens. 

En passant, je dois souligner  une distinction importante: les coûts de construction et les prix de l'immobilier sont deux choses très différentes.  Vancouver est beaucoup plus cher que Montréal, Montréal est plus cher que la banlieue, New york et San Francisco sont plus chers que Pittsburgh ou Saint-Louis,  Paris et Londres sont très chers,  etc.  Ce qui varie encore beaucoup plus que les coûts de construction, ce sont les prix des terrains.

Dans l'avenir, mon espoir est que le développement et l'introduction de techniques et de méthodes plus efficaces ralentisse ou même abaisse les coûts de construction.  Le défi est techno, mais aussi réglementaire.  Certains métiers pourraient disparaître, ce qui n'arrive pas sans frictions.

 

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