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Conversion de l'ancien Hôpital chinois de Villeray


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Conversion de l'hôpital chinois de Villeray

Projet de logements sociaux dans l'ancien hôpital chinois de Villeray.

Actualités:

Citation

https://www.ledevoir.com/politique/montreal/539298/montreal-achetera-l-ancien-hopital-chinois-de-villeray

Des logements sociaux dans l’ancien hôpital chinois de Villeray

L'ancien hôpital est situé dans un des trois arrondissements montréalais où les besoins en matière de logements sociaux sont les plus criants.
Photo: Capture d'écran Google Maps L'ancien hôpital est situé dans un des trois arrondissements montréalais où les besoins en matière de logements sociaux sont les plus criants.

Jeanne Corriveau

18 octobre 2018

Montréal entend faire l’acquisition de l’ancien hôpital chinois situé dans Villeray afin de le convertir en logements sociaux. La Ville versera 3,6 millions de dollars pour l’immeuble laissé vacant depuis près de 20 ans.

Le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal tente depuis des années de vendre l’immeuble, jugé excédentaire. Lors du lancement d’un appel public de propositions en 2014, les autorités avaient reconnu que les acheteurs ne se bousculaient pas pour mettre la main sur l’immeuble compte tenu des frais liés à sa mise à niveau.

Ces coûts étaient alors estimés à plus de 7 millions.

En avril dernier, Montréal a cependant manifesté son intérêt pour l’immeuble et déposé une lettre d’intention d’acquisition, indiquent des documents de la Ville que Le Devoir a pu consulter.

Le site représente « une rare opportunité » par sa localisation et sa superficie, peut-on lire dans ces documents. Situé au 7500 de la rue Saint-Denis, à l’angle de la rue Faillon, l’immeuble a une superficie de 1800 mètres carrés. Il se trouve dans un des trois arrondissements montréalais où les besoins en matière de logements sociaux sont les plus criants.

La Ville estime que le bâtiment pourrait accueillir entre 35 et 55 logements sociaux et communautaires. Elle entend toutefois revendre l’immeuble à un organisme sans but lucratif en habitation — dont l’identité n’est pas encore connue — qui se chargera de la réalisation d’un projet de logements. D’ici cette vente, la Ville assumera les coûts de maintien et de sécurisation de l’immeuble, ce qui représente un montant de 156 000 $ par année.

L’immeuble sera vendu à la Ville sans caution judiciaire, bien que les dépenses que la Ville assumera pour sa décontamination se limiteront à 150 000 $. Toute dépense excédentaire sera soustraite du prix de la transaction. Les documents de la Ville ne donnent pas de détails sur l’état du bâtiment.

Au rôle foncier, la valeur de la propriété atteint 4,15 millions, mais, selon la Ville, sa valeur marchande est plutôt de 3,5 et 3,9 millions. Un bail lie l’hôpital à un locataire, TM Mobile Inc., mais la Ville souhaite que cette entente soit résiliée avant de conclure la transaction.

La controverse de 2010

L’hôpital de la rue Saint-Denis avait été construit dans les années 1960 afin de mieux desservir les patients d’origine chinoise, qui se trouvaient trop à l’étroit dans leur bâtiment situé au centre-ville. Dans les années 1980, les autorités ont toutefois jugé que l’hôpital était trop loin de sa clientèle vieillissante. Celui-ci a donc de nouveau été relocalisé, cette fois sur l’avenue Viger.

En 2010, la Régie régionale de la santéet des services sociaux du Nunavik (RRSSSN) avait entrepris des démarches afin d’aménager un centre d’hébergement dans l’ancien hôpital inutilisé depuis 1999.

Ce service devait accueillir les Inuits venus à Montréal pour recevoir des soins spécialisés. Mais l’opposition avait été vive de la part de certains résidents qui redoutaient des problèmes de toxicomanie et de criminalité dans le quartier. Des tracts avaient même été distribués.

De son côté, la mairesse d’arrondissement de l’époque, Anie Samson, avait remis en question le choix du site, disant craindre des incivilités. La controverse avait finalement incité la RRSSSN à renoncer à son projet.

Objectif 12 000 logements

Depuis son élection l’an dernier, la mairesse Valérie Plante insiste sur l’importance de réaliser des logements sociaux et abordables. Lors de la campagne électorale, elle avait d’ailleurs promis la construction de 12 000 logements sociaux et abordables au cours de son mandat de quatre ans.

Depuis l’adoption de la loi sur le statut de métropole, Montréal détient davantage de pouvoirs en matière d’habitation.

 

 

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Il y a quelques mois j'ai vu un reportage à Radio-Canada qui rapportait que cet édifice était resté inhabité depuis nombre d'années (20 ans d'après l'article!) et que son avenir paraissait plus que jamais incertain. Je suis donc ravis d'apprendre qu'il aura une seconde vie.

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il y a 9 minutes, Normand Hamel a dit :

Il y a quelques mois j'ai vu un reportage à Radio-Canada qui rapportait que cet édifice était resté inhabité depuis nombre d'années (20 ans d'après l'article!) et que son avenir paraissait plus que jamais incertain. Je suis donc ravis d'apprendre qu'il aura une seconde vie.

le reportage en question
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1081922/societe-urbanisme-montreal-hopital-chinois

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  • 1 année plus tard...

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1391976/villeray-montreal-logements-sociaux-plante

L’Hôpital chinois de Villeray sera transformé en logements sociaux

societe-urbanisme-hopital-chinois.jpg
Le bâtiment de l'ancien Hôpital chinois, évalué à plus de 4 millions de dollars, est inoccupé depuis 1999.
PHOTO : RADIO-CANADA

Romain Schué
Publié à 15 h 41

Montréal deviendra propriétaire du bâtiment qui accueillait jadis l'Hôpital chinois, à Villeray, lundi. Les élus, qui avaient déjà fait part de leur intérêt pour l'immeuble il y a près d’un an, approuveront alors la transaction de près de 4 millions de dollars, puis la ministre de la Santé et des services sociaux, Danielle McCann, devra l'approuver à son tour.

L’objectif de la métropole est simple : utiliser ce bâtiment laissé vacant depuis une vingtaine d’années par le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal pour y construire des logements sociaux et communautaires, dans un quartier où la demande est criante.

Selon la Ville, qui s’apprête à débourser 3,5 millions de dollars plus taxes, il s'agit d’« une rare opportunité », selon des documents qu'a pu consulter Radio-Canada.

Cette somme est bien inférieure à la valeur de la propriété selon le dernier rôle d’évaluation foncière, où elle est évaluée à 4,4 millions.

Situé au 7500 rue Saint-Denis, non loin du parc Jarry, dans le secteur de Villeray, cet immeuble pourrait accueillir entre 35 et 55 logements. L’idéal, explique la conseillère municipale Rosannie Filato, serait de construire « de grands logements familiaux ».

« C’est une volonté de la communauté, précise-t-elle. Ça fait longtemps que les citoyens avaient demandé à la ville et à l’arrondissement de faire quelque chose. Pour nous, c’est un lieu idéal, en fonction de son emplacement et de sa superficie [1801 m2]. »

C’est exactement le type de projets qu’on doit viser pour construire des logements sociaux. Dès qu’on a pu le faire, on a commencé les négociations pour acheter ce bâtiment.

— Rosannie Filato, conseillère de Villeray et membre du comité exécutif

Des besoins « urgents » pour des logements sociaux familiaux

Alors que la mairesse Valérie Plante a promis de construire 12 000 logements sociaux et abordables au cours de son mandat, cette décision ravit l’Association des locataires de Villeray.

« Ce n’était pas un long fleuve tranquille, mais on est très content », assure Geneviève Breault, organisatrice communautaire, qui espère une inauguration des lieux en 2023.

Les besoins, reprend-elle, sont « urgents » dans cet arrondissement qui compte à peine 0,1 % de logements de trois chambres et plus disponibles, selon les dernières données de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

« Il y a actuellement des gens qui doivent payer des prix absurdes ou accepter de s’entasser dans des logements insalubres ou trop petits. Il faut vraiment des 4 ½, 5 ½ et 6 ½ », soutient-elle.

La Ville de Montréal ne compte cependant pas rester propriétaire de cet immeuble durant de longues années. Dans un délai de deux ans, l’administration compte revendre le futur bâtiment à un organisme à but non lucratif qui sera alors en charge de ces logements sociaux et communautaires.

Rénovations ou démolition?

La décision n’a pas encore été prise concernant une éventuelle démolition du bâtiment actuel, avant une nouvelle construction, ou une complète rénovation de cette infrastructure. « On va voir le niveau de toxicité », indique Rosannie Filato. Une partie des coûts de décontamination et de réhabilitation des sols – budgétés à 416 000 dollars - est d’ailleurs incluse dans cette transaction.

Un bâtiment créé en 1965

Cet Hôpital chinois a vu le jour en 1965. Il comprenait une capacité de 64 lits et la plupart des bénéficiaires y recevaient des soins de longue durée, selon les archives du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal.

Près de 20 ans plus tard, les autorités de l’hôpital ont déposé un projet d’agrandissement et de déménagement, mais dans le quartier chinois.

Cette nouvelle infrastructure a été inaugurée en 1999, laissant, depuis, ce bâtiment de la rue Saint-Denis vacant.

Un projet de transformation de cet espace en centre d’hébergement pour patients autochtones avait été étudié, avant d’être abandonné en 2010.

La mairesse de l’arrondissement de l’époque, Anie Samson, avait notamment fait part de ses craintes, en évoquant de possibles incivilités qui pourraient excéder les résidents du quartier.

 

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Excellente nouvelle! Je suis né dans Villeray et y ait toujours habité, c'est avec grand bonheur que j'accueille cette nouvelle. Je suis incertain de quel choix faire entre rénovations ou démolition : le bâtiment n'est pas un bijou architectural, mais si la reconversion n'est pas trop complexe, ça éviterait probablement des coûts et des délais. Et puis je n'hais pas les tuiles rouges et les motifs de briques (vitres?),

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Démolition please !! Pour avoir eu une formation pour être ''employé'' durant les élections de 2012, ça faisait pitier a l'intérieur. C'est vieux, glauques, drôle divisé. Un nouveau bâtiment apportera grandement au coin de rue, et permettra de réaliser des logements abordables beaucoup plus facilement et moins chers. Car c'est une ancien ''hôpital'' donc c'est sur que c'est remplis de surprise dans les murs (plomb? amiante?) et j'en passe. De plus, reconfigurer des espaces exigus c'est toujours complexes à remettre aux normes.

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Démolition-reconstruction serait à mon avis plus efficace, moins risqué et sûrement moins couteux. Rénover prend plus de temps et réserve souvent de mauvaises surprises qui finissent par grever les budgets. En plus la rénovation dans ce cas limiterait grandement les possibilités d'aménagement intérieur, en se limitant au cadre déjà bâti de la structure. D'où la difficulté de répondre adéquatement aux besoins plus pointus de logements sociaux spécifiques, c'est-à-dire un certain type d'habitation (ici on perle de plus grands logements) destinée aux familles.

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