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loulou123

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L'industrie touristique, qui souffre déjà depuis que le dollar canadien prend de la valeur, va essuyer un autre coup dur à compter du 1er avril. Le gouvernement Harper va abolir le programme de remboursement de la taxe pour les visiteurs étrangers.

L'Association de l'industrie touristique du Canada considère que son industrie emploie, directement et indirectement, 1,6 million de Canadiens et que l'abolition du remboursement de la taxe pour les touristes internationaux fera perdre des millions de dollars à cette industrie déjà fragile, et craint que des milliers d'emplois soient perdus partout au pays.

 

Le programme fédéral en question permet aux visiteurs étrangers de se faire rembourser, entre autres, la taxe qu'ils paient sur l'hébergement et sur les dépenses engagées lors de congrès au Canada.

 

L'industrie touristique et particulièrement celle des congrès en est une extrêmement concurrentielle. Québec et les grandes villes canadiennes doivent compétitionner avec l'Australie, l'Europe, les États-Unis et même la Turquie, des endroits où les gouvernements font des pieds et des mains pour attirer une clientèle internationale, alors qu'ici, le gouvernement semble vouloir mettre des bâtons dans les roues d'une des plus importantes industries au pays.

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1 mars 2007 - Le Canada se classe au septième rang des destinations touristiques selon une nouvelle étude du Forum économique mondial (FEM), publiée jeudi, mais il pourrait faire mieux.

 

Des 124 pays étudiés par le FEM dans le cadre de son premier rapport sur le tourisme, le Canada a terminé à égalité avec Singapour et le Luxembourg, devant le Royaume-Uni, le Danemark, la France, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. La Suisse vient en tête de classement, suivie de l'Autriche, de l'Allemagne, de l'Islande, des Etats-Unis et de Hong Kong.

 

L'étude a porté sur trois points: les règles entourant le tourisme dans les pays visés, leurs infrastructures touristiques ainsi que les ressources naturelles, culturelles et humaines se rattachant au tourisme.

 

Le Canada marque beaucoup de points pour ses infrastructures en transport, qui se classent au deuxième rang, et pour le support Internet à la réservation de billets d'avion, de chambres, de voitures et autres forfaits, qui vient au quatrième rang.

 

Toutefois, il aurait intérêt à travailler sur le coût de la vie - 120e sur 124 - la réduction des taxes sur les billets d'avion et sur son accueil, qui pourrait être plus chaleureux envers les visiteurs, selon ce rapport qui place le Canada au 76e rang à ce chapitre.

 

Le FEM mène des études afin de comprendre pourquoi l'économie de certains pays est en essor tandis que celle de certains autres pays stagne. Il tient également une rencontre annuelle, à Davos, en Suisse, où les principaux leaders économiques et politiques du monde discutent de stratégies et d'idées pour faire rouler l'économie.

 

Le tourisme est devenu un secteur clé de l'économie, et un important vecteur économique pour certains pays du globe. Entre 1950 et 2004, les facteurs reliées au tourisme sont passées de 2,1 milliards $US à 622,7 milliards $US dans le monde, selon le FEM.

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2 mars 2007

- A l'approche du budget fédéral, les intervenants du milieu touristique demandent à Ottawa de revenir sur sa décision d'abolir le remboursement de la TPS aux visiteurs internationaux.

 

Les voyageurs qui viennent d'autres pays peuvent en effet se faire rembourser la TPS sur tous leurs achats au Canada, incluant les factures d'hôtel, lorsqu'ils quittent le Canada.

 

La grande majorité des voyageurs qui viennent faire du tourisme d'agrément ne réclament pas cet argent mais la mesure est prisée des grossistes et organisateurs de voyage d'affaires qui obtiennent un rabais de 6 pour cent, soit l'équivalent de la TPS, lorsqu'ils achètent des forfaits pour leurs clients.

 

L'industrie touristique fait valoir que plusieurs pays de l'OCDE et tous ceux de l'Union européenne ont une politique semblable et que la compétitivité du Canada sera menacée si le programme est aboli.

 

Les représentants du secteur rappellent que le tourisme a beaucoup souffert à la suite du 11 septembre 2001, de la crise du SRAS, de la montée du dollar canadien et demandent à Ottawa de ne pas ajouter un nouvel irritant alors que, pour une fois, il a le pouvoir d'agir.

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  • 2 semaines plus tard...

Les Canadiens pourraient devoir se procurer un visa pour aller en France, au Royaume-Uni ou en Italie.

 

L'Union européenne (UE) menace en effet d'exiger un visa des Canadiens pour visiter un de ses 27 pays membres si Ottawa ne renonce pas à son obligation d'en exiger un des citoyens de 10 pays admis récemment dans l'organisation, rapporte vendredi La Presse.

 

Un haut responsable de la délégation de l'UE à Ottawa a confirmé au quotidien montréalais que l'avertissement avait été transmis aux autorités canadiennes.

 

La question des visas est devenue un sujet de discorde entre l'UE et Ottawa depuis l'entrée de 12 nouveaux pays dans le groupe européen, en mai 2004. À leur entrée dans l'UE, les pays qui exigeaient un visa des Canadiens pour entrer sur leur territoire ont tous cessé de le faire pour se conformer à la politique des visas de l'organisation.

 

Or, le Canada exige toujours des visas pour 10 des pays qui se sont récemment joints à l'Union européenne, soit la République tchèque, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Slovaquie, la Slovénie, la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie et l'Estonie. Seuls les Hongrois, en 2005, et les Estoniens, en septembre 2006, se sont vu dispenser de cette exigence.

 

Ces concessions sont cependant loin d'avoir satisfait l'Union européenne qui continue de faire pression sur le gouvernement canadien pour qu'il cesse cette pratique, sinon elle pourrait mettre sa menace à exécution.

 

Dans un document de novembre 2006 à l'intention du ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration, obtenu par le quotidien montréalais en vertu de la Loi sur l'accès à l'information, il est écrit que: « la Commission européenne et les nouveaux pays membres continuent à faire pression sur le Canada pour qu'il renonce à exiger le visa et pourraient lui imposer des sanctions, en vertu desquelles les diplomates canadiens et les autres titulaires de passeports officiels du Canada pourraient se voir tenus d'obtenir un visa pour entrer dans tout pays de l'Union européenne. »

 

Depuis 2004, les négociations sur la question se sont avérées infructueuses. Ottawa maintient que sa politique des visas ne repose pas sur le principe de réciprocité, mais plutôt sur la nécessité de protéger la santé des Canadiens et de gérer l'accès au pays.

 

Le gouvernement ajoute que les visas ne sont pas accordés en fonction de l'appartenance à un groupe ou organisation comme l'UE ou l'OTAN et que les dispenses de visas sont étudiées individuellement.

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