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Densification : La région montréalaise bonne élève


Nameless_1

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2 hours ago, p_xavier said:

Cet article me fait penser comment les urbanistes sont ceux qui empêchent la densification. 

http://urbankchoze.blogspot.com/2014/04/euclidian-zoning.html

 

Oui mais il y a des lois qui les empêchent de faire plus denses... exemple, le 3M entre les immeubles est pour permettre d'avoir des fenêtres sur les côtés. Dans le code civil, il est interdit d'avoir une fenêtre à moins de 1.5m de la médiane. C'est une question de vie privé en somme. SVP quelqu'un corrigez moi si j'ai tord, j'écris ça de mémoire.

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il y a 32 minutes, Malek a dit :

Oui mais il y a des lois qui les empêchent de faire plus denses... exemple, le 3M entre les immeubles est pour permettre d'avoir des fenêtres sur les côtés. Dans le code civil, il est interdit d'avoir une fenêtre à moins de 1.5m de la médiane. C'est une question de vie privé en somme. SVP quelqu'un corrigez moi si j'ai tord, j'écris ça de mémoire.

C'est exact, cependant c'est possible d'y déroger par servitude et en autant que la ville l'accepte.

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Voici d'abord ce qui devrait être une évidence: ce ne sont pas uniquement les usages résidentiels qui exigent de l'espace.  À une augmentation de la population doit correspondre une augmentation conséquente des lieux d'emplois et de loisirs, ainsi que des voies consacrées aux déplacements, qui ne seront pas toutes souterraines ou aériennes.

Deuxièmement, il faudrait mieux faire la distinction entre deux  unités de mesure: la densité de population par unité de surface, et le coefficient d'occupation du sol.  Ainsi, un secteur peut être construit "mur-à-mur" i.e. pas d'espaces vacants, tout en ayant une densité de population faible si les bâtiments sont de faible hauteur, ou encore si la plupart des sites servent à des usages commerciaux ou industriels. De plus, pour les immeubles résidentiels, il faut considérer l'intensité de l'occupation des logements; par exemple c'est ainsi que s'explique le fait que des quartiers péricentraux de la ville sont aujourd'hui nettement moins peuplés qu'en 1951 malgré que le nombre de logements n'a pas diminué: c'est simplement parce que des logements qui abritaient cinq, six, sept personnes ou plus n'en abritent maintenant plus que deux ou trois, voire une seule.

Dans le centre de Montréal en particulier, de nombreux sites qui avaient une vocation industrielle ont été convertis ou reconstruits avec une vocation principalement résidentielle: le nombre d'habitants par unité de surface a naturellement augmenté, mais ça ne veut pas dire que l'espace est plus densément occupé.

Si on prévoit que la population totale de la région urbaine augmentera par exemple de 400,000 habitants d'ici x années,  on ne peut pas faire un calcul simpliste concluant qu'on dispose de suffisamment d'espace pour les accueillir dans un périmètre donné.  Les sites vacants "disponibles" ne sont pas nécessairement les mieux situés en fonction des destinations (emplois etc.) des futurs occupants  --à moins de prétendre qu'on puisse dicter la localisation des futures destinations, et qu'on puisse également prévoir les futurs modes de déplacements de tous les habitants (et pas seulement ceux des nouveaux occupants). 

Rien dans tout ce qui précède ne doit toutefois  mener à la conclusion que la planification urbaine est impuissante: elle est essentielle, parce qu'elle  guidera des décisions d'aménagement (par exemple dans les transports) qui seront déterminantes pour la forme future de l'agglomération.  Mais elle ne doit pas être dogmatique, figée dans le temps présent à partir duquel des "visions" s'élaborent: celles-ci devront être constamment mises à jour.  Qui voudra en 2039 être contraint par une vision élaborée en 2019?  Qui aujourd'hui trouverait sensé d'être guidé par une vision datant des années 1960!    

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  • 2 semaines plus tard...

Une discussion intéressante sur la densification des villes ce matin à l'émission Médium Large

Pour l'écouter https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/medium-large/segments/chronique/115175/pareil-pas-densification-urbaine-canada-frederic-choiniere

La densification urbaine, ou comment le Canada lutte contre l’étalement urbain

PUBLIÉ LE MERCREDI 24 AVRIL 2019

mlarge-granville-vancouver.jpg
La ville de Vancouver serait un modèle à suivre en matière de densification urbaine.   Photo : Radio-Canada / Philippe Moulier

Pendant que Montréal mise sur les duplex, triplex et quadruplex pour remplacer les propriétés unifamiliales, la ville d'Abbotsford, en Colombie-Britannique, étudie l'option des pavillons-jardins pour densifier doucement son territoire. Toronto, elle, opte pour la densification verticale, les ruelles et la multiplication de petits centres-villes pour répartir l'activité qui l'anime. Frédéric Choinière explique à Catherine Perrin pourquoi Vancouver est un modèle en matière de densification urbaine.

Une discussion en lien avec une conférence de l'organisme Vivre en ville qui aura lieu demain https://vivreenville.org/notre-travail/evenements/2019/4e-rendez-vous-collectivites-viables.aspx

Pour les amateurs, Janette Sadik-Khan sera là pour une conférence en fin de journée! (https://ouidansmacour.quebec/magazine/articles/comment-janette-sadik-khan-a-change-le-visage-de-new-york/)

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