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Projet immobilier d'envergure pour l'est de Montréal - ?? étages


eastender85

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La Société de développement Angus lance un vaste projet pour transformer des terrains d’anciennes raffineries de l’est de Montréal en quartier résidentiel et commercial. TVA Nouvelles a appris que le promoteur immobilier, notamment à l'origine des Shops Angus, entend revitaliser un secteur abandonné et négligé de la métropole.

«Ici, c'est des terrains, d'anciennes raffineries, ça fait 25, 30 ans que c'est fermé, affirme Christian Yaccarini, président de la Société de développement Angus. C'est là, mais il ne se passe rien. On le voit, le potentiel brut de développement, il existe.»

Avec ce projet, qu’il veut développer sur un horizon de 20 à 25 ans, M. Yaccarini veut en quelque sorte reproduire ce qu'il a développé avec les Shops Angus il y a 20 ans.

«C'était un terrain contaminé avec des conteneurs, et surtout une désolation», explique le promoteur, en parlant du projet qu’il a développé dans l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie.

Aujourd'hui, de jeunes familles y ont élu domicile, tout comme une soixantaine d'entreprises.

«Il y a 25 ans, je faisais venir des développeurs immobiliers sur Angus, et ils me disaient d'oublier ça, souligne Christian Yaccarini. Qu'il n’y avait rien à faire.»

Les Shops Angus sont donc un modèle pour son projet de développement dans l'est de Montréal. Le promoteur interpelle désormais les partis en campagne électorale.

«L'ouest de Montréal a obtenu l'échangeur Turcot, le pont Champlain, le REM, fait-il remarquer. On a besoin de l'équivalent dans l'est de Montréal.»

Christian Yaccarini et son équipe ont identifié plusieurs terrains vagues potentiels. Depuis un an, ils sont en pourparler avec les arrondissements pour finaliser ce vaste projet de développement.

 

https://www.tvanouvelles.ca/2018/09/05/un-projet-immobilier-denvergure-dans-lest-de-montreal

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Fort de son expérience et du succès du projet Angus, Yaccarini souhaite récidiver en proposant un développement important pour l'est. On ne peut qu'être d'accord avec lui, car cette ancienne zone industrielle, une fois les sols dépollués, offrirait des espaces de premier choix pour justement faire concurrence à l'étalement urbain. J'ose donc espérer que les gouvernements et la Ville faciliteront l'aménagement du territoire pour qu'il soit vraiment propre au développement résidentiel et commercial.

On pourrait dire que ce secteur est en quelque sorte un trou de beigne, un peu comme le site de BB à l'ouest. À eux deux ce sont pourtant des dizaines de milliers de nouveaux résidents potentiels qui pourraient prendre la direction de la ville plutôt que la banlieue, réduisant d'autant l'expansion de l'étalement urbain.

Je verrais donc les différents paliers offrir des incitatifs financiers pour encourager prioritairement les développements résidentiels sur l'ile. La Ville pourrait se joindre à son tour par des incitatifs fiscaux (congé de taxe ou autre) pour compenser les coûts plus élevés de l'habitation par rapport aux couronnes nord et sud.

Québec de son côté offre déjà une subvention à l'achat d'une voiture électrique. Pourquoi alors ne pas faire la même chose pour une habitation dans des zones choisies d'avance de concert avec Montréal, afin de faciliter le développement accéléré de nouveaux quartiers dans la ville-centre, comme ceux mentionnés plus haut?

Nous savons qu'il est impératif d'améliorer notre bilan carbone par des actions concertées. Alors on n'a plus le choix que d'occuper les espaces centraux laissés vacant par un changement de vocation (industriel ou autre) et favoriser du coup la densité résidentielle. En agissant ainsi on consolide l'économie de la ville et des arrondissements, on procure plus de revenus à la municipalité et on ralentit l'étalement et la perte des meilleures terres du Québec.

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Il y a 6 heures, steve_36 a dit :
Il y a 18 heures, acpnc a dit :

Fort de son expérience et du succès du projet Angus, Yaccarini souhaite récidiver en proposant un développement important pour l'est. On ne peut qu'être d'accord avec lui, car cette ancienne zone industrielle, une fois les sols dépollués, offrirait des espaces de premier choix pour justement faire concurrence à l'étalement urbain. J'ose donc espérer que les gouvernements et la Ville faciliteront l'aménagement du territoire pour qu'il soit vraiment propre au développement résidentiel et commercial.

On pourrait dire que ce secteur est en quelque sorte un trou de beigne, un peu comme le site de BB à l'ouest. À eux deux ce sont pourtant des dizaines de milliers de nouveaux résidents potentiels qui pourraient prendre la direction de la ville plutôt que la banlieue, réduisant d'autant l'expansion de l'étalement urbain.

Je verrais donc les différents paliers offrir des incitatifs financiers pour encourager prioritairement les développements résidentiels sur l'ile. La Ville pourrait se joindre à son tour par des incitatifs fiscaux (congé de taxe ou autre) pour compenser les coûts plus élevés de l'habitation par rapport aux couronnes nord et sud.

Québec de son côté offre déjà une subvention à l'achat d'une voiture électrique. Pourquoi alors ne pas faire la même chose pour une habitation dans des zones choisies d'avance de concert avec Montréal, afin de faciliter le développement accéléré de nouveaux quartiers dans la ville-centre, comme ceux mentionnés plus haut?

Nous savons qu'il est impératif d'améliorer notre bilan carbone par des actions concertées. Alors on n'a plus le choix que d'occuper les espaces centraux laissés vacant par un changement de vocation (industriel ou autre) et favoriser du coup la densité résidentielle. En agissant ainsi on consolide l'économie de la ville et des arrondissements, on procure plus de revenus à la municipalité et on ralentit l'étalement et la perte des meilleures terres du Québec.

Voici un excellent point. Un gouvernement qui offre une subvention pour l'achat de voiture électrique dans le but de réduire le nombre de voiture ''polluant'' afin d'atteindre des objectifs de réduction des  émissions de gaz à effet de serre.  Objectif noble.

Alors il serait normal de continuer dans le même sense et d'offrir une subvention pour l'achat d'une propriété en zone urbaine afin de contrer l'étalement urbain qui en soit est une cause d'augmentation d'émission de gaz à effet de serre.

Il fallait y penser.....

 

Pour la colonisation de l'Abitibi-Témiscamingue, l'état a financer le transport des migrants, subventionner la construction de maisons, et offert des primes de déplacement... c'était un mauvais choix alors, car l'Abitibi n'a simplement jamais été un pôle urbain durable, ni une région assez stable et diversifié économiquement, même au siècle dernier.

Ici le coup serait plus rentable tant pour les développeurs, les instances gouvernementales, les éventuels résidents et les commerçants.

Modifié par mk.ndrsn
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J'avais mis un fil sur ce sujet mercredi dans la section Visions, car il n'y a pas encore une proposition concrète avec un site déjà déterminé. Il faudrait peut-être combiner les deux fils.

 

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C'est un excellent projet. Mais la carrière Lafarge et son dynamitage semble être une embuche à un développement résidentiel dans le secteur. Bon, il y a des secteurs résidentiels qui se sont récemment construit en bordure de la carrière, donc rien n'est impossible.  

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il y a 26 minutes, fmfranck a dit :

C'est un excellent projet. Mais la carrière Lafarge et son dynamitage semble être une embuche à un développement résidentiel dans le secteur. Bon, il y a des secteurs résidentiels qui se sont récemment construit en bordure de la carrière, donc rien n'est impossible.  

Si on regarde Google Satellite https://www.google.com/maps/@45.6231231,-73.5268112,2699m/data=!3m1!1e3 on voit bien les zones urbaines à l'ouest qui voisinent la carrière Lafarge. Voici d'ailleurs le site http://lafargemontrealest.ca/la-carriere-de-montreal-est/ qui donne une idée des activités de cette entreprise.

Je suis porté à croire que la carrière a encore de bonnes années devant elle et qu'elle n'empêchera pas le développement urbain à l'est. Peut-être faudra-t-il quelques mesures de mitigation pour atténuer certains inconvénients, comme l'établissement d'une zone tampon (boisée ou une zone industrielle légère ou une zone commerciale) le long du site dans le sens nord-sud? 

Autrement ces terrains de grande surface en plein coeur de l'ile pourraient trouver une vocation résidentielle, en contribuant au développement économique diversifié de l'Est.

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  • 3 semaines plus tard...
 
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Le développement économique de l’est de Montréal, une priorité

 

raffinerie-montreal-est-9337.jpg?w=618&h Chantal Levesque La modernisation du secteur industriel est un enjeu de taille dans l'est de Montréal.

Au-delà de la joute partisane, les candidats qui tentent de séduire les électeurs de l’est de Montréal qui se rendront aux urnes le 1er octobre prochain admettent volontiers que le territoire jouit d’un potentiel qui n’est pas exploité à sa pleine hauteur. Son développement économique s’impose comme un enjeu clé de la campagne électorale provinciale.

Renouveau démographique, modernisation de ses secteurs industriels : l’est de Montréal est à l’aube d’un nouvel essor, selon plusieurs acteurs influents du domaine économique. Les défis restent toutefois nombreux.

«Dans l’Est, quand on parle d’économie, systématiquement, on commence en parlant de transport », affirme d’emblée Christine Fréchette, présidente-directrice générale de la Chambre de commerce de l’est de Montréal (CCEM).

 

En période de pénurie de main-d’œuvre, la plus grande préoccupation des entreprises lorsqu’elles désirent s’implanter est d’avoir accès à une main-d’œuvre qualifiée. Le manque de transport en commun limite le bassin de personnes intéressées à aller dans l’entreprise, et rend  la rétention plus difficile, « une problématique particulièrement importante auprès de la jeune génération, qui accorde moins d’importance à la possession d’une voiture », précise-t-elle.

Maintien du prolongement de la ligne bleue, déploiement dans l’Est d’une part importante des 300 nouveaux autobus prévus par la Société de Transport de Montréal, retour de la navette fluviale : les demandes à court terme sont nombreuses.

« À d’autres niveaux, le transport peut ici être un avantage concurrentiel, ajoute Annie Bourgoin, directrice générale de PME MTL Est-de-l’île. Peu de territoires ont accès à la fois aux voies ferroviaires et portuaires, ainsi qu’aux grands axes autoroutiers. »

Mme Bourgoin souligne le grand potentiel de l’est de Montréal, où se situe 41% de la superficie à développer de l’agglomération, mais estime que d’importants investissements en matière d’infrastructures seront nécessaires pour rendre ces terrains attrayants.

« Quand il n’y a pas de service d’eau, pas de routes, pas de traitement des eaux fluviales, pour le promoteur, c’est une pente à monter importante. » Elle appelle les décideurs publics à rapidement concrétiser les projets planifiés au cours des années.

La décontamination, un passage obligé

Cette superficie à développer est toutefois en grande partie contaminée. Anciennes raffineries, anciennes carrières remblayées par des remblais de toutes natures; Montréal compte 20% de tous les terrains contaminés de la province.

Selon la Ville de Montréal, dans l’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles seulement, environ 219 000 mètres carrés sont à décontaminer. La Ville de Montréal-Est en compte de son côté un peu plus de 1,8 million.

« Un des éléments qui bloquent la décontamination, c’est qu’on demande que la décontamination soit associée à un projet économique, explique  Christine Fréchette. Mais si la décontamination prend 3-4 ans de travail, le promoteur n’attendra pas. »

La PDG de la CCEM estime qu’il faudrait décontaminer des terrains du simple fait qu’ils soient stratégiques et que leurs emplacements font en sorte qu’ils devraient être convoités. « Présentement, les promoteurs vont davantage vers les couronnes.  La lutte à l’étalement urbain passe notamment par la densification de l’est de l’île. »

En mars 2018, le gouvernement du Québec a annoncé une somme de 75M$ supplémentaires sur quatre ans à la Ville de Montréal pour décontaminer ses terrains, une somme qui sera gérée par la Ville.

Un plafond de 1M$ pouvait alors être associé à un terrain. La CCEM souhaite qu’il n’y ait pas de plafond, ou du moins un plafond plus élevé, de manière à ce que des terrains de taille importante puissent être décontaminés à parti de ce fond.

Christine Fréchette s’attend aussi  à ce que Québec renfloue le fonds une fois le 75 M$ écoulé. « Parce qu’on est très loin du compte, on parle de plusieurs centaines de millions dans Montréal, dont une grande partie dans l’Est. »

Pointe-aux-Trembles est par ailleurs le lieu du plus grand projet de phytoremédiation au Canada. Trois hectares de terrains y sont réhabilités grâce à des saules. Les matières sont alors dégradées par les bactéries et les champignons près des racines, et les métaux lourds se retrouvent dans les tiges et les feuilles de l’arbre. L’initiative, lancée en 2016, donne déjà des résultats encourageants.

Un secteur industriel en pleine redéfinition             
Outre la décontamination des sols, la dynamisation des activités économiques de l’est de Montréal passe par le renforcement de l’écologie industrielle, selon l’Association industrielle de l’Est de Montréal (AIEM). La vision s’appuie notamment sur les résultats d’une étude réalisée par l’École Polytechnique de Montréal en 2013-2014 pour le compte de l’AEIM, qui avait évalué plus d’une soixantaine de nouvelles technologies, et étudié comment ces technologies pouvaient s’intégrer dans le tissu industriel de l’est de Montréal.

« L’est de Montréal souffre d’une perception qui demeure négative, et il faut changer ce constat, lance Dimitri Tsinkagis, directeur général de l’AIEM. Nous avons pris un virage il y a quelques années pour se tourner vers l’avenir. »

L’ingénieur de formation se dit convaincu que l’est peut être un pôle d’excellence en économie circulaire, avec la valorisation des flux de matières résiduelles.

« On a déjà des acteurs qui sont dans ce secteur, affirme-t-il, et l’on voit de plus en plus de nouveaux joueurs qui viennent s’installer ici. Le projet de Synergie Montréal en est un exemple concret. »

Synergie Montréal est porté par PME MTL Est-de-l’île, et sa directrice Annie Bourgoin. « L’idée de l’économie circulaire, c’est d’analyser les extrants d’une entreprise et d’essayer de chercher localement une entreprise voisine qui peut les utiliser comme intrants »

Elle cite en exemple l’entreprise  Courchesne Larose, basée à Anjou, un réseau de distribution de fruits et légumes, qui faisait le constat que des tonnes de produits partaient à l’enfouissement.  Une équipe d’entrepreneurs a alors fondé Jus Loop, qui récupère ses légumes et en fait des jus pressés à froid, avant de redonner la pulpe résiduelle à une entreprise de croquettes pour chien.

Synergie Montréal a eu d’importants impacts environnementaux : selon le dernier bilan annuel publié en décembre dernier, 1283 tonnes de matières furent détournées de l’enfouissement, l’équivalent 163 camions d’ordures, chez les 53 entreprises participant au projet pilote.

« On a aussi comptabilisé 125 000$ d’économie annuelle, se réjouit, Mme Bourgoin, en plus d’emmener des entreprises vers davantage d’innovation. Le pôle émerge, nous sommes à la naissance d’un élan nouveau. »

Les plus petites entreprises de proximité auront également besoin de diversification et d’aide, estime de son côté Joanne Paiement, porte-parole de l’Association des commerçants de professionnels du Vieux Pointe-aux-Trembles (ACPVPAT).

« Il y a un essoufflement au niveau des marchands, et c’est dur quand la corbeille qu’on a à offrir est vide : manque de transport en commun, locaux vides non attrayants, une rue Notre-Dame en mauvais état » se désole-t-elle.

Bien qu’elle dise sentir un nouvel essor économique, la porte-parole estime que le sentiment est moins répandu chez ses collègues.

« Pourtant, le Vieux-Pointe-aux-Trembles est magnifique, il y a un grand potentiel à réaliser ». Elle en tient pour témoin le grand nombre de clients supplémentaires qui ont visité les marchands du quartier lors du projet de navette fluviale.

« Pourquoi la navette n’est-elle pas déjà en service? C’est la clé pour notre essor, pour aller chercher des gens de l’extérieur et leur faire découvrir notre plage, notre Place du Village. »

L’aube d’un élan nouveau, mais encore de grands défis à relever.

 

L’économie en campagne électorale

L’Avenir de l’Est vous propose un survol non exhaustif des engagements liés à l’économie et le transport dans l’Est de Montréal qui figurent sur les différentes plates-formes électorales.

Québec Solidaire

– Aménager un tram-train entre le centre-ville et Pointe-aux-Trembles
– Prolonger la ligne bleue
– Construire la ligne rose
– Rendre permanente la navette fluviale entre Pointe-aux-Trembles et le centre-Ville, et créer de nouvelles lignes de transport fluvial, qui seraient intégrées au réseau public

 

Coalition Avenir Québec

– Créer un fonds de 200 millions réservé à la décontamination des sols pour l’est de Montréal
– Revitaliser la rue Notre-Dame pour en faire un boulevard urbain
– Aménager un tramway qui relierait la pointe de l’île au centre-ville de Montréal, et la station de métro Radisson au Collège Marie-Victorin
-Garantir le prolongement de la ligne bleue
-Développer de secteurs technologiques de pointe grâce à la création de zones d’innovation

 

Parti libéral du Québec

– Prolonger la ligne bleue;
-Mettre en place une ligne de transport rapide entre Repentigny et le centre-ville
-Poursuivre les travaux pour le SRB Pie IX
-Appuyer la ligne rose

 

Parti québécois

– Créer une société de développement dédiée à l’est de Montréal avec un fonds d’initiative et faire de l’Est un lieu d’innovation;
– Mettre en service un tramway qui relie la pointe de l’ile au réseau du métro Radisson puis au métro Anjou et augmenter la capacité et la fréquence du train de l’est;
-Finaliser l’étude de faisabilité pour la navette fluviale;
-Garantir le prolongement de la ligne bleue
– Mettre en œuvre le projet de modernisation de la rue Notre-Dame pour en faire un boulevard urbain;
– Miser sur la décontamination des sols pour la construction de nouveaux logements sociaux et favoriser la rénovation dans les secteurs résidentiels existants.

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