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Les Inrocks - Fresques géantes, surf et street food : Montréal en été


Laurentia

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Quand les températures redeviennent positives, la ville sort de son cocon. De nombreuses initiatives naissent dans les rues, les murs se parent de leurs plus beaux atours et les festivals envahissent la place. Pendant plusieurs mois, Montréal devient la ville idéale. Visite guidée.

Il est édifiant. A en filer le vertige. Haut de vingt-un étages, l'homme domine de tout son long la rue Crescent. Sous son légendaire couvre chef, il semble veiller sur sa ville de cœur. Né à Montréal, l'artiste Leonard Cohen (décédé en 2016) a passé une grande partie de sa vie dans ce quartier proche du centre. Pour lui rendre hommage, la ville a commandé à deux artistes - l'américain El Mac et le Montréalais Gene Pendon (surnommé Starship) -, une fresque murale à l'effigie de celui qui a étudié à l'université voisine McGill avant de devenir internationalement reconnu. "Je n'avais qu'une seule consigne : que la fresque soit visible à distance, depuis le belvédère du Mont-Royal, la colline surplombant Montréal. Un vrai challenge, c’est au moins trois fois plus grand que ce que je fais d’habitude", raconte Gene Pendon.

A l'origine, la peinture devait se trouver à quelques encablures de là. Dans le quartier frenchie du Plateau, sur le bâtiment Cooper, un édifice de neuf étages, à l'angle de la rue Napoléon et du boulevard Saint Laurent, à deux pas de la petite maison face au parc du Portugal de Leonard Cohen. C'est finalement le muraliste canadien Kevin Ledo qui a été désigné pour lui rendre hommage dans cette partie de la ville. Via une oeuvre majeure qu'il a entièrement réalisée à la craie et à l'aérosol, perché sur une nacelle à plusieurs dizaines de mètres du sol. Un exercice périlleux digne d'une haute voltige vu les intempéries de la saison.

 

img_5893-1.jpg La fresque de Leonard Cohen à Montréal (photo Mural)

L'art urbain sous toutes ses formes

L’art possède le pouvoir de transformer nos souvenirs en créations esthétiques. Et cette peinture XXL réalisée en 2017, lors de la 5e édition du festival MURAL illustre toute la ferveur autour de ce monstre sacré. Créé en 2013, par un collectif de quatre garçons dans le vent (André Bathalon, Yan Cordeau, Alexis Froissart et Nicolas Munn Rico), le Festival MURAL s'est imposé comme un pionnier mondial en matière de street art. Cette année, en même temps que les Francofolies, s'est tenue la 6e édition de ce festival international d'art public et le motto n'a pas changé : faire éclater l'art urbain sous toutes ses formes.

Pendant dix jours, une centaine de fresques murales peintes durant les six dernières années prennent vie dans les rues de Montréal donnant au visiteur l'impression de se trouver dans une galerie d'art en plein air. Dont l'autoportrait de l'américaine Sara Erenthal ou la fresque en N&B de l'artiste canadien "Le Monstr". Et l'ambition est croissante. "J'aimerais qu'on dessine sur les nuages", confie André Bathalon.

Il est midi, le soleil brûle le goudron du boulevard Saint Laurent, l'artère la plus vivante de Montréal, aussi appelé Main. Dix jours par an, elle se transforme en un centre d'art urbain à ciel ouvert. Axe symbolique marquant le point de rencontre des communautés anglophones et immigrantes avec la communauté francophone, ce boulevard est le reflet du multiculturalisme montréalais. Les commerces descendent dans la rue et les stands de streetfood investissent les trottoirs. Les passants sont happés par le fumet des saucisses grillées. A deux pas, un groupe de femmes nous hèle pour nous vendre une limonade maison. Un disquaire a déménagé son shop dans la rue.

Le meilleur pastrami est chez Schwartz's

"On constate une diminution de 50% du taux d’inoccupation commerciale sur Saint-Laurent depuis le lancement du festival, en plus d’une hausse de la valeur foncière", indique André Bathalon. A l'heure du déjeuner, la queue s'allonge devant une petite enseigne. "Schwartz's, charcuterie hébraïque de Montréal" indique le panneau. "On y déguste le meilleur pastrami de la ville", confie Geneviève Archambault de l'office du Tourisme de Montréal. Info immédiatement vérifiée dans de maousses sandwiches façon deli new-yorkais. Mais pour goûter au meilleur de la streetfood locale, rendez-vous plus à l'ouest au food market Jean Talon. C'est le plus vieux marché alimentaire de la ville et surement le plus vaste. D'un côté, les producteurs locaux de fruits et de légumes colorés – goûter absolument aux fraises du Québec, elles sont sucrées et juteuses – les bouchers, boulangers, … De l'autre, les stands de streetfood fumants.

Et quand les températures n'avoisinent pas les -20 degrés, Montréal est bel et bien une ville "outdoor". Les scooters électriques envahissent les avenues – d'ailleurs le festival se parcourt aisément en deux roues – et l'on peut même surfer la vague. Oui, car si beaucoup l'oublient, Montréal est une île, sanglée au sud par le fleuve Saint Laurent. Résultat d’une configuration particulière du lit du fleuve, la vague est créée par le mouvement rapide de l'eau qui va frapper les rochers sous l'eau. Plus en amont sur le fleuve, les rapides de Lachine possèdent deux autres vagues de deux mètres : la vague à Guy à LaSalle et une autre près de Lachine, as know as "Big Joe". Du surf à l’infini, un paradis pour les aficionados de la glisse. Downtown, il n'est pas impossible de croiser un surfeur traverser les grandes avenues, planche à la main, le cheveux humide. Une scène cocasse. Et c'est toute la magie de Montréal.

A partir de 370 € le vol A/R Paris - Montréal en classe économique avec Air transat. Chambre double à partir de 97€ en basse saison et de 122€ en haute saison. Plus d’informations sur le site de Tourisme Montréal.

https://www.lesinrocks.com/2018/07/11/style/fresques-geantes-surf-et-street-food-montreal-en-ete-111104006/

Modifié par ydg
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Merci du partage, même s'il y a quelques erreurs et des trucs un peu poussé.

De un, la murale dont il est question dans le texte, celle sur Crescent, n'est pas celle qui apparait sur l'image associée au texte (l'image montre celle sur St-Laurent).

De deux, je ne suis pas certain que la Main soit l'artère la plus vivante de Montréal (en tout cas, plus maintenant).

De trois, ça vous est déjà arrivé? : "Downtown, il n'est pas impossible de croiser un surfeur traverser les grandes avenues, planche à la main, le cheveux humide. Une scène cocasse. Et c'est toute la magie de Montréal." 

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Il y a 2 heures, Gabmtl a dit :

Merci du partage, même s'il y a quelques erreurs et des trucs un peu poussé.

De un, la murale dont il est question dans le texte, celle sur Crescent, n'est pas celle qui apparait sur l'image associée au texte (l'image montre celle sur St-Laurent).

De deux, je ne suis pas certain que la Main soit l'artère la plus vivante de Montréal (en tout cas, plus maintenant).

De trois, ça vous est déjà arrivé? : "Downtown, il n'est pas impossible de croiser un surfeur traverser les grandes avenues, planche à la main, le cheveux humide. Une scène cocasse. Et c'est toute la magie de Montréal." 

En effet, et comme tous les articles français, c'est truffé d'inexactitudes, d'exagérations et de mots anglais inutiles, du genre "food market Jean Talon"... ?

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