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Montréal métropole culturelle : le privé monte à bord


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  • Administrateur

Montréal métropole culturelle : le privé monte à bord

Mario Cloutier

La Presse

La grande roue de la culture a commencé à tourner à Montréal, provoquant peu à peu l'adhésion des gens d'affaires. Trois cadres de grandes compagnies participeront dorénavant à la mise en oeuvre du plan d'action découlant du Rendez-vous 2007: Montréal, métropole culturelle.

 

Il s'agit de Diane Giard, première vice-présidente au Québec de la Banque Scotia, de Jacques Parisien, président d'Astral-Media Radio, et de Javier San Juan, PDG de L'Oréal Canada.

 

«Je suis énormément impressionné par cette rencontre où tous les acteurs de la société civile sont présents, a expliqué M. San Juan en marge de la deuxième rencontre de suivi du Rendez-Vous 2007. On y trouve aussi les trois ordres de gouvernement et on m'a expliqué que ce n'était pas toujours facile. Tout le monde travaille au service d'une idée qui a une chance de succès et de faire l'histoire.»

 

Il compte contribuer en partageant son expérience internationale en «branding» et en gestion, et, «à un moment donné», a-t-il dit, d'un point de vue financier.

 

 

L'exemple torontois

 

 

La présidente de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Isabelle Hudon, croit que l'avantage culturel torontois, pour le moment, vient du fait que c'est la société civile qui a pris le projet culturel en main.

 

«Les banques, par exemple, veulent agrandir leur clientèle, et donnent à la culture à Toronto pour cette raison. Mais Diane Giard m'a expliqué qu'elle n'aurait plus aucune difficulté aujourd'hui à aller à Toronto expliquer pourquoi l'avenue à soutenir à Montréal, c'est la culture», confie Mme Hudon.

 

La ministre de la Culture, Christine St-Pierre, est aussi d'avis que le message a commencé à percer le mur d'incompréhension entre les arts et le privé au Québec.

 

«Maintenant, les gens d'affaires sentent qu'il y a un intérêt à s'associer à Montréal, métropole culturelle internationale. Avec eux, on pourra faire le rattrapage qu'on doit faire, parce qu'on est en retard au Québec. On n'a pas de temps à perdre», estime-t-elle.

 

Le président de Culture Montréal et du comité de suivi de Rendez-Vous 2007, Simon Brault, ajoute que les projets avancent grâce à la mobilisation de tous, dont les machines gouvernementales, tant à Québec et à Ottawa.

 

«Six mois après le Rendez-vous, il y a eu des avancées significatives sur tous les morceaux du plan d'action. On a constaté à quel point les projets avancent. La métropole culturelle est de moins en moins un slogan et de plus en plus une vision partagée», pense-t-il.

 

En l'absence de la ministre du Patrimoine canadien, le ministre fédéral des Travaux publics Michael Fortier s'est dit persuadé que le projet est «sur une belle lancée». «On sent la pression de livrer. On a promis de le faire parce que Montréal continue d'être une ville très importante, non seulement au Canada, mais en Amérique du Nord, un incontournable pour la culture.»

 

http://www.cyberpresse.ca/article/20080526/CPARTS/805260774/5360/CPARTS

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Montréal métropole culturelle : le privé monte à bord

Mario Cloutier

La Presse

La grande roue de la culture a commencé à tourner à Montréal, provoquant peu à peu l'adhésion des gens d'affaires. Trois cadres de grandes compagnies participeront dorénavant à la mise en oeuvre du plan d'action découlant du Rendez-vous 2007: Montréal, métropole culturelle.

 

Il s'agit de Diane Giard, première vice-présidente au Québec de la Banque Scotia, de Jacques Parisien, président d'Astral-Media Radio, et de Javier San Juan, PDG de L'Oréal Canada.

 

«Je suis énormément impressionné par cette rencontre où tous les acteurs de la société civile sont présents, a expliqué M. San Juan en marge de la deuxième rencontre de suivi du Rendez-Vous 2007. On y trouve aussi les trois ordres de gouvernement et on m'a expliqué que ce n'était pas toujours facile. Tout le monde travaille au service d'une idée qui a une chance de succès et de faire l'histoire.»

 

Il compte contribuer en partageant son expérience internationale en «branding» et en gestion, et, «à un moment donné», a-t-il dit, d'un point de vue financier.

 

 

L'exemple torontois

 

 

La présidente de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Isabelle Hudon, croit que l'avantage culturel torontois, pour le moment, vient du fait que c'est la société civile qui a pris le projet culturel en main.

 

«Les banques, par exemple, veulent agrandir leur clientèle, et donnent à la culture à Toronto pour cette raison. Mais Diane Giard m'a expliqué qu'elle n'aurait plus aucune difficulté aujourd'hui à aller à Toronto expliquer pourquoi l'avenue à soutenir à Montréal, c'est la culture», confie Mme Hudon.

 

La ministre de la Culture, Christine St-Pierre, est aussi d'avis que le message a commencé à percer le mur d'incompréhension entre les arts et le privé au Québec.

 

«Maintenant, les gens d'affaires sentent qu'il y a un intérêt à s'associer à Montréal, métropole culturelle internationale. Avec eux, on pourra faire le rattrapage qu'on doit faire, parce qu'on est en retard au Québec. On n'a pas de temps à perdre», estime-t-elle.

 

Le président de Culture Montréal et du comité de suivi de Rendez-Vous 2007, Simon Brault, ajoute que les projets avancent grâce à la mobilisation de tous, dont les machines gouvernementales, tant à Québec et à Ottawa.

 

«Six mois après le Rendez-vous, il y a eu des avancées significatives sur tous les morceaux du plan d'action. On a constaté à quel point les projets avancent. La métropole culturelle est de moins en moins un slogan et de plus en plus une vision partagée», pense-t-il.

 

En l'absence de la ministre du Patrimoine canadien, le ministre fédéral des Travaux publics Michael Fortier s'est dit persuadé que le projet est «sur une belle lancée».[/COLOR] «On sent la pression de livrer. On a promis de le faire parce que Montréal continue d'être une ville très importante, non seulement au Canada, mais en Amérique du Nord, un incontournable pour la culture.»

 

http://www.cyberpresse.ca/article/20080526/CPARTS/805260774/5360/CPARTS

 

C'est à se demander qui est le véritable ministre du patrimoine en ce moment... Il y en a une qui dort sur la switch....

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C'est vrai que à Toronto, c'est le secteur privé qui fait la difference. Montréal n'est pas au même calibre que la ville reine en termes d'economique, mais il y'a quand même un secteur privé.

 

Lire cet article du semain passé dand le Toronto Star. C'est en anglais, mais ca vous donnerez un idée de quoi se passe à Toronto.

http://www.thestar.com/comment/columnists/article/423216

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The so-called Cultural Renaissance, for example, happened with little or no help from the city. Beyond the fact the city was too poor to assist financially, it also refused to reduce various fees and taxes that added millions to the cost of the projects. The work got done anyway and now the whole city will benefit from the cultural sector's leadership.

 

Torontonians should thank their business community. They have some really nice buildings that were built in the last 3-4 years (museums, cultural centres, opera house etc..) thanks to the businesses located in their city!

 

I wish our busines community was as involved in our city!

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I also wish they would have as much money as Toronto's business community....

 

Vrai qu'ils n'ont peut être pas autant d'argent que la communautée d'Affaire de Toronto, mais ils dépensent seulement 10% de ce que la communautée d'Affaire dépenses dans la ville Reine. Je veux bien croire qu'ils sont moins riches que leurs confrère dans la ville Reine, mais de là à dépenser seulement 10% de ce qu'ils dépensent à Toronto, c'est pathétique!

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C'est ce que je crois aussi, il ne faut pas exagérer le PIB/habitant du québec est 80 % de celui de l'ontario, pas 20%. Le vrai problème, ça a été le désintéré de la communauté d'affaire pour la culture faute de programme clair du gouvernement.

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