ville-marie Maestria - 57, 61 étages

[KOOL]

Drone.

[Arn_DC]

il y a 21 minutes, KOOL a dit :

Ressentir les effets pendants plusieurs années ? 2008 avait été terrible et tout ce qui avait été perdu sur les marchés boursiers avait été récupéré en moins de deux ans. 

De un le choc actuel est bien pire pour l’instant que la crise de 2008. De deux, le marché boursier n’est pas un reflet exact de l’économie. Le Canada a été aussi relativement épargné par la crise de 2008 comparé à l’Europe et aux États-Unis. Le Canada est loin d’être épargné en ce moment. On prévoit une chute de 7% du PIB canadien et québécois sur l’année. C’est du presque du jamais vu. En 2008 le PIB avait à peine baissé en comparaison. Aussi, ça fait des années qu’on s’inquiète d’une bulle immobilière. Une bulle, c’est facile à faire sauter, entrainant une foule d’effets négatifs en cascade. Au moins le gouvernement du Québec est entré là-dedans avec une position financière enviable. C’est déjà ça.

Modifié 22 mai 2020 par Arn_DC

[Fortier]

il y a 41 minutes, Arn_DC a dit :

De un le choc actuel est bien pire pour l’instant que la crise de 2008. De deux, le marché boursier n’est pas un reflet exact de l’économie. Le Canada a été aussi relativement épargné par la crise de 2008 comparé à l’Europe et aux États-Unis. Le Canada est loin d’être épargné en ce moment. On prévoit une chute de 7% du PIB canadien et québécois sur l’année. C’est du presque du jamais vu. En 2008 le PIB avait à peine baissé en comparaison. Aussi, ça fait des années qu’on s’inquiète d’une bulle immobilière. Une bulle, c’est facile à faire sauter, entrainant une foule d’effets négatifs en cascade. Au moins le gouvernement du Québec est entré là-dedans avec une position financière enviable. C’est déjà ça.

Bon, pour te rassurer, un chose est certaine : à Montréal il n'y a pas de bulle.

Sinon : il ne faut pas oublier que Montréal est dans une pénurie de logement, donc même si la demande devait arrêter de s'accélérer (baisse de l'immigration/étudiants étrangers et contraction des ménages en raison de la crise économique), il faudrait encore construire au même rythme pendant 1 an ou 2 pour rattraper le retard. Sois donc rassurer, il va continuer à y avoir des mises en chantier dans les prochains mois.

Si l'augmentation des prix risque surement de décélérer, je doute fortement qu'il y ait des baisses de prix. Dans tous les cas, même si les prix baissaient légèrement, il sera encore avantageux de construire avec le faible prix du pétrole et les faibles taux d'intérêt. 

[Arn_DC]

il y a 13 minutes, Fortier a dit :

Bon, pour te rassurer, un chose est certaine : à Montréal il n'y a pas de bulle.

Sinon : il ne faut pas oublier que Montréal est dans une pénurie de logement, donc même si la demande devait arrêter de s'accélérer (baisse de l'immigration/étudiants étrangers et contraction des ménages en raison de la crise économique), il faudrait encore construire au même rythme pendant 1 an ou 2 pour rattraper le retard. Sois donc rassurer, il va continuer à y avoir des mises en chantier dans les prochains mois.

Si l'augmentation des prix risque surement de décélérer, je doute fortement qu'il y ait des baisses de prix. Dans tous les cas, même si les prix baissaient légèrement, il sera encore avantageux de construire avec le faible prix du pétrole et les faibles taux d'intérêt. 

Je suis respectueusement en désaccord avec vous, mais bon, on verra bien. De manière très générale, je vois très mal comment une récession sévère pourrait avoir un effet si faible sur le marché immobilier et ne pas arrêter l’élan de construction dans un contexte où l’économie perd près de 10% de sa taille (chose, je le répète, qui ne s’est pas vu depuis plus de 70 ans si ce n’est pas depuis la grande dépression). Même avec une forte reprise, les effets de cette correction seront majeurs. Je vous trouve beaucoup trop optimiste.

[monctezuma]

il y a une heure, Fortier a dit :

Bon, pour te rassurer, un chose est certaine : à Montréal il n'y a pas de bulle.

Sinon : il ne faut pas oublier que Montréal est dans une pénurie de logement, donc même si la demande devait arrêter de s'accélérer (baisse de l'immigration/étudiants étrangers et contraction des ménages en raison de la crise économique), il faudrait encore construire au même rythme pendant 1 an ou 2 pour rattraper le retard. Sois donc rassurer, il va continuer à y avoir des mises en chantier dans les prochains mois.

Si l'augmentation des prix risque surement de décélérer, je doute fortement qu'il y ait des baisses de prix. Dans tous les cas, même si les prix baissaient légèrement, il sera encore avantageux de construire avec le faible prix du pétrole et les faibles taux d'intérêt. 

Montréal est en pénurie de logement, mais la session d'automne pour les université sera strictement virtuelle, c'est beaucoup beaucoup d'étudiants qui n'auront pas besoin de se loger !

[Rocco]

Le Nasdaq est pratiquement au niveau pré-pandémie et Google, Amazon et cie valent actuellement plus cher qu'avant la pandémie. C'est une véritable reprise en V fulgurante. Bref, cette affaire là sera un blip, une goutte d'eau dans le long terme de l'histoire de la Bourse. Ceux qui ont pu en profiter en mars ont pu profiter du deal d'une génération. 

[ToxiK]

J'ai l'impression qu'on verra une reprise un symbole de racine carrée aplatie mais avec la ligne horizontale après le crochet en diagonale montante.  En gros on va reprendre une bonne partie du terrain perdu assez rapidement mais ce sera plus long pour les derniers miles.  

Plusieurs entreprises ferment à chaque année, c'est le cycle de la vie (des entreprises...).  Le coronavirus va précipiter la fermeture de plusieurs entreprises plus faibles dont un plusieurs auraient probablement fermé de toutes façons au cours des prochaines années.  Ces fermetures arriveront plus rapidement et en même temps.  C'est là qu'il y aura, je crois, le manque à gagner.

N'oublions pas que l'économie était propulsée à plein régime et qu'il y avait une pénurie de main-d'oeuvre.  Cette pause nous laissera le temps de former les employés dont nous aurons besoin au cours des prochaines années.  C'est une opportunité d'investir en éducation pour le moyen terme et en infrastructures (surtout de transport en commun) pour soutenir l'économie à court terme.  Pour le long terme, je crois qu'on devrait implanter à Montréal un institut de recherche médicale contre les maladies infectieuses (vaccins, médicaments, antibiotiques, prévention, etc).  On a les universités pour faire ça.  Les microbes nous ont déclaré la guerre et il est temps d'arrêter de jouer uniquement en défensive (traitement des maladies) et de passer à l'attaque (faire disparaître des maladies comme on l'a fait pour la variole).

Nous sommes en guerre, oui, mais contrairement aux guerres humaines, les structures seront encore là après et nous pourrons revenir plus fort plus rapidement.  Au lieu de relancer l'économie en reconstruisant les infrastructures qui ont été détruites, nous aurons la possibilité de bâtir de nouvelles infrastructures dont nous avons besoin de toutes façons.  Au Québec, par exemple, c'est une opportunité de nous affranchir du pétrole en développement massivement le TEC et les infrastructures pour la voiture électrique ce qui nous permettra de ne plus importer des milliards de $ chaque année en pétrole.

 

(je viens de voir que nous sommes dans le fil de Maestria.  Un modérateur pourrait-il déplacer les derniers messages dans un autre fil ?)

[Faitlemou]

Il y a 6 heures, Rocco a dit :

Le Nasdaq est pratiquement au niveau pré-pandémie et Google, Amazon et cie valent actuellement plus cher qu'avant la pandémie. C'est une véritable reprise en V fulgurante. Bref, cette affaire là sera un blip, une goutte d'eau dans le long terme de l'histoire de la Bourse. Ceux qui ont pu en profiter en mars ont pu profiter du deal d'une génération. 

La santé de la bourse ne veut pas dire la santé économique.

[Arn_DC]

Il y a 8 heures, Rocco a dit :

Le Nasdaq est pratiquement au niveau pré-pandémie et Google, Amazon et cie valent actuellement plus cher qu'avant la pandémie. C'est une véritable reprise en V fulgurante. Bref, cette affaire là sera un blip, une goutte d'eau dans le long terme de l'histoire de la Bourse. Ceux qui ont pu en profiter en mars ont pu profiter du deal d'une génération. 

La bourse n’est pas l’économie. 

[3dimensions]

Il y a 5 heures, Faitlemou a dit :

La santé de la bourse ne veut pas dire la santé économique.

 

Il y a 3 heures, Arn_DC a dit :

La bourse n’est pas l’économie. 

Tout n'est pas interrelié ? On m'aurait donc menti !