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Le 2020-09-05 à 06:20, Dominic723 a dit :

Je parlais plus de centre-sud en général, juste le IGA au métro Frontenac) ou le Métro au métro Papineau, qui ne sont pas les épiceries les plus abordables.

Le Centre Sud va de St-Hubert au chemin de fer du CP et du fleuve à la rue Sherbrooke. Dans cette zone on retrouve le Metro, les deux IGA (Frontenac et Berri-UQAM), le Rachelle-Béry, le Super C ainsi qu'une multitude de petites épiceries. Il y a aussi la Poissonnerie La Mer au coin Papineau/René-Lévesque et d'autres établissements (boucherie, boulangerie, fromagerie, etc.) sur Ontario. Il y a aussi un Metro au coin de Lorimier et Gauthier, un peu plus au nord.

C'est vrai que c'est pas mal concentré dans l'ouest du Centre-Sud, sauf que le Maxi ne changera pas grand chose à ça. J'avais dans l'idée qu'il y aurait surement quelque chose dans l'Esplanade Cartier, c'est déjà un peu plus à l'est. 

À voir ce qui arrivera dans le coin des Faubourgs.

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Comme @steve_36 l a  dit dans le fil sur l'ascenseur pour le pont Jacques-Cartier. Il est possible que Métro décide de vendre leur grand terrain de 5k m2.  Si cela arrive, ils pourront déménager dans le projet de Esplanade Cartier et conserver leur part de marché.

 

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On 2020-07-13 at 1:35 PM, Rocco said:

Il faut tolérer les vendeurs de crack, comme les junkies, comme les prostitué(e)s, comme les sans-abris, sinon c'est de la discrimination, ils ont tous eu un moment difficile dans la vie etc etc... Ce coin doit rester ce qu'il est, sinon c'est déplacer le problème, etc.... Il faut demander aux marketeux de condos de les inclure dans les images prospectives de leurs condo à vendre car ils sont là et les masquer serait nier la réalité, une réalité inclusive, sans discrimation où la tolérance règne et où tout le monde est le bienvenu. 

Bien que ce que tu dises soit archi-caricatural (et tordant à cet égard!), ça touche à un fond de vérité (vraiment pas tordant, mais plutôt inquiétant sur le plan de l'équilibre social)...

Le postulat politiquement correct d'accepter (qui revient parfois à ignorer) cette faune urbaine socio-économiquement défavorisée semble oublier sciemment le sous-investissement provincial chronique en santé (notamment en "santé communautaire") depuis la vaste désinstitutionnalisation des années '80... Une critique approfondie semble s'être perdue en cours d'urbanisation, comme si l'emploi devrait être la solution...

D'ailleurs, nombre de cas de troubles mentaux et/ou de toxicomanie (les 2 se conjuguent souvent, et la criminalité peut traîner dans leur sillage) sont plus ou moins directement liés au fossé abyssal se creusant entre les classes bien nanties et la classe moyenne de plus en plus précarisée sur les plans de l'emploi et du coût de l'habitation. (J'ajouterais le plan des transports, en raison de l'étalement urbain qui carbure à l'appauvrissement relatif de la classe moyenne, voire l'expansion de l'itinérance vers la périphérie...)

Comme l'on peut constater dans tant de métropoles occidentales, ce n'est pas demain que cette marginalité va disparaître, bien au contraire...

On 2020-09-04 at 8:34 PM, IluvMTL said:

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Je n'ai pas trouvé d'info en zieutant rapidement les (6 X 2) pages de ce doc quant à l'emplacement du quai de chargement... Je crois me souvenir vaguement que cette info avait été discutée dans le fil de la ph. 1, non? 😑

J'espère vraiment que son accès ne sera pas situé sur la rue Cartier: l'image d'un 45 ou 53 pieds en train d'y reculer puis bloquant 1-2 bus ou exigeant qu'un bus se déplace pour compléter la manoeuvre me rebute sérieusement...

* * *

P.S.: @IluvMTL, j'apprécie énormément tes publications assidues de docs d'arrondissement, mais je t'invite constructivement à ne publier qu'une seule fois chaque fichier image, en ne cliquant pas sur les symboles "+" en bas à gauche des fichiers que tu télécharges. (Ou sinon, puisque l'OS du forum comporte une lacune à cet égard, il faut revenir éditer nos commentaires puis cliquer sur chaque image en doublon et ensuite cliquer sur la touche "delete / effacer".)

Voilà qui facilite la lecture des fils. ;)

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@FrancSoisDpour faire écho à ton intervention sur l'itinérance plus haut dans ce fil, je dirais comme toi que c'est un phénomène mondial vécu par toutes les grandes villes de la planète. Chacune tente avec plus ou moins de succès, d'y remédier selon ses moyens et les budgets de leurs gouvernements supérieurs. Au Canada toute proportion gardée, Vancouver fait face à un problème nettement plus grave que Montréal, situation qui devient exacerbée par la spéculation et l'importante inflation des couts immobiliers dans cette province.

Avec la Covid19 le problème, ici comme ailleurs, est aussi devenu plus visible, car beaucoup de gens perdent leur emploi et pour certains leur capacité de payer leurs obligations. Il faut aussi comprendre que la clientèle itinérante n'est pas monolithique, mais très variée et pour un bon pourcentage des gens elle n'est que temporaire. Elle fluctue donc dans une certaine proportion elle aussi selon les cycles économiques.

Cela dit on n'arrêtera pas de construire de bons logements, même dans les secteurs plus pauvres afin de rehausser la qualité de vie des quartiers par un apport de nouveaux résidents. Ces derniers à leur tour attireront de nouveaux commerces et services. C'est en fait une question d'équilibre et de mixité sociale.

S'il est justifié de construire des logements sociaux dans des quartiers neufs, la corollaire est aussi vrai pour les arrondissements plus pauvres, qui doivent à leur tour accepter des condos pour des gens plus aisés, afin d'éviter justement la création de ghettos dans un sens ou dans l'autre.

C'est pour cela que j'encourage tous les projets de développement dans l'est, parce que justement on devait faire une mise à niveau par rapport au reste de la ville. Le projet Champlain arrive donc à point et représente une avancée dans cette partie de la ville qui bien qu'étant bien desservie par les TEC, n'arrivait pas à suivre la cadence en comparaison des autres quartiers de la métropole.

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Le 2020-09-12 à 11:13, FrancSoisD a dit :

Bien que ce que tu dises soit archi-caricatural (et tordant à cet égard!), ça touche à un fond de vérité (vraiment pas tordant, mais plutôt inquiétant sur le plan de l'équilibre social)...

Le postulat politiquement correct d'accepter (qui revient parfois à ignorer) cette faune urbaine socio-économiquement défavorisée semble oublier sciemment le sous-investissement provincial chronique en santé (notamment en "santé communautaire") depuis la vaste désinstitutionnalisation des années '80... Une critique approfondie semble s'être perdue en cours d'urbanisation, comme si l'emploi devrait être la solution...

D'ailleurs, nombre de cas de troubles mentaux et/ou de toxicomanie (les 2 se conjuguent souvent, et la criminalité peut traîner dans leur sillage) sont plus ou moins directement liés au fossé abyssal se creusant entre les classes bien nanties et la classe moyenne de plus en plus précarisée sur les plans de l'emploi et du coût de l'habitation. (J'ajouterais le plan des transports, en raison de l'étalement urbain qui carbure à l'appauvrissement relatif de la classe moyenne, voire l'expansion de l'itinérance vers la périphérie...)

Comme l'on peut constater dans tant de métropoles occidentales, ce n'est pas demain que cette marginalité va disparaître, bien au contraire...

Vous soulevez des points valides, et des solutions doivent être trouvées. Mes réactions sur ce forum visent plus le dégoût de certains internautes à l'égard de ces personnes marginalisées. Comme si, en étant la, elles enlaidissent un quartier et qu'il faudrait les faire disparaître de notre vue pour créer une illusion de cohésion.

Si les ressources pour aider ces personnes ne se trouvaient pas dans le Village, ces gens la iraient ailleurs, et ce serait la même histoire encore. C'est donc dire qu'on se doit de trouver de nouvelles solutions, comme une prise en charge plus robuste des cas de santé mentale et des dépendances, une décriminalisation de certaines activités marginalisantes telles que la prostitution et la possession de drogues et, d'un point de vue plus macro, une sérieuse réflexion sur les inégalités sociales et économiques au Québec.

Entre temps, on doit accepter de voir ces personnes la dans notre quartier, et on leur doit au moins le respect d'affirmer qu'elles sont vues.

 

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On 2020-09-13 at 9:27 AM, acpnc said:

@FrancSoisDpour faire écho à ton intervention sur l'itinérance plus haut dans ce fil, je dirais comme toi que c'est un phénomène mondial vécu par toutes les grandes villes de la planète. Chacune tente avec plus ou moins de succès, d'y remédier selon ses moyens et les budgets de leurs gouvernements supérieurs. Au Canada toute proportion gardée, Vancouver fait face à un problème nettement plus grave que Montréal, situation qui devient exacerbée par la spéculation et l'importante inflation des couts immobiliers dans cette province.

Avec la Covid19 le problème, ici comme ailleurs, est aussi devenu plus visible, car beaucoup de gens perdent leur emploi et pour certains leur capacité de payer leurs obligations. Il faut aussi comprendre que la clientèle itinérante n'est pas monolithique, mais très variée et pour un bon pourcentage des gens elle n'est que temporaire. Elle fluctue donc dans une certaine proportion elle aussi selon les cycles économiques.

Cela dit on n'arrêtera pas de construire de bons logements, même dans les secteurs plus pauvres afin de rehausser la qualité de vie des quartiers par un apport de nouveaux résidents. Ces derniers à leur tour attireront de nouveaux commerces et services. C'est en fait une question d'équilibre et de mixité sociale.

S'il est justifié de construire des logements sociaux dans des quartiers neufs, la corollaire est aussi vrai pour les arrondissements plus pauvres, qui doivent à leur tour accepter des condos pour des gens plus aisés, afin d'éviter justement la création de ghettos dans un sens ou dans l'autre.

C'est pour cela que j'encourage tous les projets de développement dans l'est, parce que justement on devait faire une mise à niveau par rapport au reste de la ville. Le projet Champlain arrive donc à point et représente une avancée dans cette partie de la ville qui bien qu'étant bien desservie par les TEC, n'arrivait pas à suivre la cadence en comparaison des autres quartiers de la métropole.

 

On 2020-09-14 at 11:07 AM, ERJ-Boy said:

Vous soulevez des points valides, et des solutions doivent être trouvées. Mes réactions sur ce forum visent plus le dégoût de certains internautes à l'égard de ces personnes marginalisées. Comme si, en étant la, elles enlaidissent un quartier et qu'il faudrait les faire disparaître de notre vue pour créer une illusion de cohésion.

Si les ressources pour aider ces personnes ne se trouvaient pas dans le Village, ces gens la iraient ailleurs, et ce serait la même histoire encore. C'est donc dire qu'on se doit de trouver de nouvelles solutions, comme une prise en charge plus robuste des cas de santé mentale et des dépendances, une décriminalisation de certaines activités marginalisantes telles que la prostitution et la possession de drogues et, d'un point de vue plus macro, une sérieuse réflexion sur les inégalités sociales et économiques au Québec.

Entre temps, on doit accepter de voir ces personnes la dans notre quartier, et on leur doit au moins le respect d'affirmer qu'elles sont vues.

Je vous dis tous 2 "amen" pour avoir fait en bonne partie le tour de cette question urbaine!

Elle est toutefois complexe et trop souvent mal comprise, même par les édiles municipaux...

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