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Démographie de Montréal, sa région et du Québec


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Le Québec accueillera un record de plus de 100 000 immigrants en 2022

Environ 70 000 immigrants permanents seront reçus au Québec en 2022, une hausse de plus de 50 % par rapport à 2021.

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Gérald Fillion (accéder à la page de l'auteur)Gérald Fillion

à 4 h 00

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1882723/record-100-000-immigrants-quebec-2022-gerald-fillion-immigration

Le Québec va accueillir plus de 100 000 immigrants permanents, irréguliers et temporaires en 2022, un nombre record. De ce nombre, environ 70 000 immigrants permanents seront reçus, une hausse de plus de 50 % par rapport à 2021 en raison du rattrapage que le gouvernement Legault effectue pour compenser la baisse du nombre d’immigrants durant la pandémie.

Aux 70 000 immigrants réguliers accueillis cette année, Québec permet également l’accueil d’un nombre grandissant de travailleurs étrangers temporaires. Depuis 2017, ce nombre est en hausse d’environ 80 %. On est passé de près de 18 000 travailleurs étrangers temporaires en 2017 à environ 33 000 qui ont été autorisés en 2019 et 2020, avec une tendance semblable en 2021 et 2022.

À ces arrivées régulières et encadrées s’ajoutent aussi les demandeurs d’asile. Au cours des trois premiers mois de 2022, on signale plus de 7000 interceptions à la frontière québécoise, au chemin Roxham de Saint-Bernard-de-Lacolle, de personnes qui passent la frontière de façon irrégulière et qui demandent refuge.

Le gouvernement Legault s’attend, au rythme actuel, à l’arrivée de 30 000 à 35 000 personnes par le chemin Roxham cette année. 

Fermer le chemin Roxham : une image simpliste

Québec demande au gouvernement fédéral de « fermer le chemin Roxham ». C’est une image simpliste, que les politiciens aiment bien utiliser pour tenter de frapper l’imaginaire dans la population. Dans les faits, la demande est beaucoup plus complexe et implique à la fois le gouvernement Trudeau à Ottawa et l’administration Biden à Washington.

Québec s’attend, au rythme actuel, à l’arrivée de 30 000 à 35 000 personnes par le chemin Roxham en 2022.

Photo : Radio-Canada / Romain Schué

Ce qui est en cause, c’est l’entente sur les tiers pays sûrs entre le Canada et les États-Unis, qui se reconnaissent mutuellement comme étant des pays d’accueil, de refuge, où les gens peuvent demander l’asile et la protection. Donc, une personne qui est en sol américain et qui veut demander l’asile au Canada ne peut pas emprunter un chemin régulier, celui de la douane. Elle doit passer par un chemin irrégulier et demander refuge auprès des autorités.

C’est ainsi que s’est formé, avec le temps, un passage informel qui est celui du chemin Roxham, facile d’accès entre l’État de New York et le Québec. Avec le temps, et le nombre de personnes qui empruntaient ce chemin, la GRC y a installé un poste pour formaliser l’accueil et encadrer ce mouvement migratoire.

Alors, vous comprenez que l’image qui est celle de fermer physiquement le chemin Roxham, d’y installer une clôture comme l’évoquait l’ancien chef du Parti québécois Jean-François Lisée en 2018 est particulièrement simpliste. Fermer un chemin, c’est en ouvrir des milliers d’autres. Autrement, il faudrait appeler, comme Donald Trump, à la construction d’un mur, immense, d’un bout à l’autre du pays.

C’est l’entente entre le Canada et les États-Unis qui doit être revue et le gouvernement Trudeau dit être en train de négocier cela avec l’administration américaine.

En attendant, la proposition du ministre Jean Boulet d’assurer un transfert ailleurs au Canada de personnes qui passent de façon irrégulière au chemin Roxham est probablement la plus appropriée dans les circonstances.

Les passages irréguliers se font pratiquement tous au chemin Roxham alors que les demandeurs d’asile se trouvent pour la plupart dans l’est des États-Unis, surtout à New York ou en Floride. L’accès à la frontière entre l’État de New York et le Québec est facile, en plusieurs endroits.

À lire aussi :

Analyse/Vieillissement et pénurie de main-d’œuvre : la solution de l’immigration

Analyse/Le Québec, en désavantage numérique

Québec dépense 50 M$ pour loger les demandeurs d’asile passant par Roxham

Des immigrants pour atténuer la pénurie de main-d’œuvre

Le gouvernement de François Legault semble comprendre que le Québec a besoin d’immigrants. Dans les débats en Chambre, le premier ministre accuse les libéraux de ne compter que sur l’immigration pour atténuer la pénurie de main-d’œuvre, sans tenir compte de leur intégration et de leur connaissance du français.

Mais, dans les faits, le gouvernement Legault a décidé d’accueillir un nombre record d’immigrants sur le territoire du Québec en 2022. Ces immigrants font partie des nombreuses solutions à mettre en œuvre pour tenter de réduire la pression économique que cause le manque de main-d’œuvre.

D’abord, Québec a décidé de rattraper le manque à gagner provoqué par la pandémie, qui est venue ralentir les mouvements de population. Le Québec a accueilli un peu plus de 40 000 immigrants en 2019, puis 25 000 en 2020, avant de remonter à plus de 40 000 en 2021.

En 2022, le Québec accueillera un nombre record d’environ 70 000 immigrants.

Par ailleurs, après avoir abaissé la cible d’accueil à 40 000 immigrants à son arrivée au pouvoir, François Legault a annoncé qu’il allait porter ce nombre à 50 000 par année, une hausse de 20 à 25 %. Il a indiqué qu’il voulait plafonner ce nombre à 50 000.

Le gouvernement de François Legault a aussi choisi d’augmenter de façon marquée le nombre de travailleurs immigrants étrangers temporaires en sol québécois. Au rythme actuel, le Québec en accueillera plus de 30 000 cette année, s’approchant ou dépassant, on verra bien, le record établi dans les dernières années.

Fin 2021, une entente a été conclue avec le gouvernement fédéral pour faire venir plus d’immigrants temporaires dans des emplois à plus bas salaire. De plus, les entreprises peuvent embaucher autant qu’elles le souhaitent des travailleurs temporaires pour des professions peu spécialisées. Et il y a davantage de professions qui n’ont plus besoin de passer par un affichage.

 

Gérald Fillion (accéder à la page de l'auteur)

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  • 2 semaines plus tard...

Voici quelques figures tirées des projections démographiques 2021 de l'Institut de la statistique du Québec.

D'abord, les projections pour la population totale ont été revues à la hausse depuis 2019. On parle maintenant de 9 millions en 2027, puis 10 millions en 2066.

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L'accroissement naturel de la population (sans tenir compte de l'immigration) devrait devenir négatif à partir de 2031.

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En regardant les pyramides des âges, ont voit bien qu'une bonne partie de l'augmentation de la population est attribuable aux personnes âgées, mais remarquez qu'à l'exception des 55-69 ans, tous les autres groupes d'âges sont en augmentation.

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Au niveau des projections régionales, Sherbrooke serait la RMR avec la plus grande augmentation de population totale d'ici 2041 (+ 17,4 %), mais aussi la plus grande augmentation chez les 20-64 ans (+ 7 %), alors que Saguenay aurait le pire score dans les deux catégories (– 4,7 % et – 15 %). Ça va dans le même sens pour les 0-19 ans, avec + 10 % pour Sherbrooke et – 11 % pour Saguenay.

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Mise à jour 2021 des perspectives démographiques du Québec et des régions, 2020-2066

 

Par rapport aux projections de 2019, on voit vraiment l'impact de la pandémie. Les populations prévues pour 2041 ont été revues à la hausse pour plusieurs régions (surtout Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (+ 5,9 % par rapport aux chiffres de 2019), Estrie (+ 4,6 %), Laurentides (+ 4,5 %), Lanaudière (+ 4,4 %), Mauricie (+ 4,3 %) et Montérégie (+ 3,7 %)), et à la baisse à Montréal (– 2,3 %) et Laval (– 1,4 %).

Cependant, c'est vraiment en comparant les projections de 2021 avec celles de 2003 qu'on réalise l'ampleur du chemin parcouru. À l'époque, on prévoyait que la population du Québec plafonnerait à 8,1 millions en 2031 avant de décliner, et même que l'accroissement naturel deviendrait négatif dès 2021. On parlait de vieillissement très rapide de la population et du fait qu'il y aurait de moins en moins de jeunes (en nombres absolus). Bref, c'est assez satisfaisant de constater que l'évolution réelle des vingt dernières années et ce qui est dorénavant prévu pour les quarante prochaines est finalement mieux que le plus optimiste des scénarios de l'époque.

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Perspectives démographiques, Québec et régions, 2001-2051

 

EDIT: Pour ceux que ça intéresserait, une animation de la pyramide des âges historique et projetée de 1971 à 2066 est disponible ici.

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  • Administrateur

Donc on passe de 4.3M en 2020 à 4.87M en 2041 de population dans la RMR... pendant ce temps Toronto attends un peu plus d'un million dans les prochains 10 ans.

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il y a 38 minutes, mtlurb a dit :

Donc on passe de 4.3M en 2020 à 4.87M en 2041 de population dans la RMR... pendant ce temps Toronto attends un peu plus d'un million dans les prochains 10 ans.

C'est vraisemblable selon les tendances actuelles, et il y peu de raisons que ça change dans l'horizon considéré.  Cependant, la croissance plus rapide de Toronto (RMR), à partir d'une base déjà sensiblement plus élevée, ayant pour effet d'accroître encore plus l'écart démographique absolu entre les deux régions urbaines, n'est pas nécessairement une mauvaise nouvelle pour Montréal. 

Une croissance forte (Toronto) amène son lot de problèmes et de défis (logement, transport, impact environnemental, etc.).  La croissance prévue pour la RMR de Montréal, quoique plus modeste, demeure tout à fait saine et respectable. Une croissance comparativement moins rapide laisse plus de temps pour effectuer les rattrapages nécessaires, notamment dans les services publics et le logement.  Une croissance trop rapide fait en sorte que les efforts déployés pour résoudre les problèmes les plus criants sont presque toujours en retard par rapport à l'augmentation des besoins.   

Montréal ne sera pas plus "dominée" par Toronto quand l'écart de population sera plus grand,  Les forces vives de Montréal se déploient à l'échelle internationale, et pas particulièrement (et de moins en moins) à l'échelle canadienne où Toronto assume son rôle incontesté de métropole -- avec tous les attributs qui y sont associés.  Pour Montréal, ce n'est pas tant de devenir plus grosse qui compte, mais de devenir plus performante et plus prospère.  

 

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On 2022-05-22 at 11:14 PM, mtlurb said:

Donc on passe de 4.3M en 2020 à 4.87M en 2041 de population dans la RMR... pendant ce temps Toronto attends un peu plus d'un million dans les prochains 10 ans.

Il faut quand même dire que le modèle prend pour acquis une immigration internationale stable à 55 000/année de 2026 à 2066, ce qui me semble extrêmement conservateur. À moins d'une catastrophe, je pense que c'est réaliste d'espérer que le seuil soit rehaussé quelque part d'ici 2066, peut-être même très bientôt.

Boulet juge « raisonnable » d’accueillir 58 000 immigrants par année

Au moins 70 000 immigrants par année, propose Anglade

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Il y a 15 heures, Lake a dit :

Il faut quand même dire que le modèle prend pour acquis une immigration internationale stable à 55 000/année de 2026 à 2066, ce qui me semble extrêmement conservateur. À moins d'une catastrophe, je pense que c'est réaliste d'espérer que le seuil soit rehaussé quelque part d'ici 2066, peut-être même très bientôt.

Réaliste d'espérer?  -- Bien sûr, car la hausse en question n'est pas disproportionnée: on ne multiplierait pas par deux, trois ou quatre.  Et surtout, ce n'est pas une question qui doit être définitivement réglée maintenant en 2022.  Des ajustements ultérieurs "quelque part d'ici 2066" pourraient entretemps devenir souhaitables aux yeux de la population et du gouvernement.  

Je ne crois toutefois pas que les seuils d'immigration doivent être fixés expressément dans le but de stimuler la croissance démographique de la RMR de Montréal.  On vise d'abord à maintenir le taux de dépendance démographique à un niveau viable, et à assurer une offre suffisante de main d'oeuvre dans les groupes d'occupation cruciaux ou stratégiques. On ne devrait pas tenter vainement de combler toutes les pénuries de main d'oeuvre dans des secteurs qui sont de moins en moins concurrentiels. 

Aussi, la répartition géographique future des nouveaux immigrants ne suivra pas nécessairement le modèle observé jusqu'à récemment.     

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Le 2022-05-23 à 00:25, Né entre les rapides a dit :

Pour Montréal, ce n'est pas tant de devenir plus grosse qui compte, mais de devenir plus performante et plus prospère.  

Et puis-je ajouter: Plus agréable, plus intéressante et surtout, et surtout, de conserver un meilleur équilibre entre la qualité de vie et la prospérité.

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il y a 17 minutes, steve_36 a dit :

Et puis-je ajouter: Plus agréable, plus intéressante et surtout, et surtout, de conserver un meilleur équilibre entre la qualité de vie et la prospérité.

Bien d'accord, choisir la prospérité au dépens de la qualité de vie, c'est en quelque sorte traiter la ville "prospère" comme une vache à lait d'où on tire sa richesse qu'on va ensuite dépenser ailleurs là où c'est plus beau, plus agréable.  Mais de nos jours il y a plus encore:  les villes qui offrent une qualité de vie supérieure sont celles qui attirent les personnes talentueuses génératrices de richesse, ce qui revient à dire qu'il n'y a pas nécessairement de contradiction ou d'opposition entre la qualité de vie et la prospérité.  Il faut savoir choisir les activités qu'on veut attirer ou maintenir. 

 

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  • 3 semaines plus tard...

Vu, lu, vérifié

Un exode de 600 000 Québécois anglophones au fil des ans, est-ce possible ?

La colère de nombreux anglophones après la réforme caquiste de la loi 101, ce printemps, a remis à l’actualité la question de l’exode des anglophones au fil des ans. Le chiffre de 600 000, entre 1971 entre 2015, a circulé. Possible ? 

LOUISE LEDUC - LA PRESSE

Ce chiffre fait en fait référence à un rapport de 2016 de l’Institut Fraser selon lequel 600 000 Québécois seraient partis du Québec entre 1971 et 2015. Mais il ne s’agit pas nécessairement d’anglophones. 

Alors, à combien se chiffre l’exode de cette communauté précisément ? La confrérie des historiens a été appelée en renfort pour répondre à cette question beaucoup plus compliquée qu’il n’y paraît. 

Dans La condition québécoise – Une histoire dépaysante, ouvrage publié en 2020, l’historien Jocelyn Létourneau écrit qu’entre 1966 et 1986, environ 300 000 anglophones – la plupart provenant de la région de Montréal – quittent le Québec. 

Deux migrants sur trois affirmant partir à cause du choc ressenti par l’élection du Parti québécois en 1976 et par l’adoption une année plus tard de la loi 101. - L’historien Jocelyn Létourneau, dans son ouvrage

« Sans mettre en doute la parole des intéressés, force est de reconnaître que Toronto, à la même époque, draine de partout au pays et du monde entier des dizaines de milliers d’hommes et de femmes attirés par l’extraordinaire croissance de la ville, qui s’élève alors sans concurrence au rang de métropole canadienne. » 

Au téléphone, il persiste et signe. Il souligne à quel point, dès les années 1950, Toronto a été un pôle pour les personnes de toutes origines. « Les anglophones qui y ont déménagé l’ont fait d’abord pour des raisons économiques – pour améliorer leur situation financière –, mais aussi, dans certains cas, oui, pour des raisons culturelles. » 

Autres hypothèses

Dans « L’exode de la communauté anglo-québécoise : la nécessaire responsabilisation » (texte paru dans le livre Réplique aux détracteurs de la souveraineté du Québec, sous la direction d’Alain-G Gagnon et de François Rocher), Josée Legault et Gary Caldwell disent, eux, que 131 500 anglophones ont quitté le Québec entre 1976 et 1981, contre 94 000 de 1971 à 1976. 

En 1983, dans l’article scientifique « L’émigration des anglophones québécois », le démographe Robert Maheu écrivait pour sa part qu’entre 1976 et 1981, « le taux de départ des anglophones a été de 17,5 % contre seulement 1 % pour les francophones. Pour les périodes 1966 et 1971, 1971-1976 et 1976-1981, la propension des anglophones à quitter le Québec fut respectivement 13, 15 et 17,5 % plus élevée que celle des francophones ».

L’examen de données historiques provenant des recensements canadiens montre que la propension des anglophones à quitter le Québec a toujours été plus élevée que celle des francophones. - Le démographe Robert Maheu, dans son article

« Un fichier administratif, celui des allocations familiales, a permis de reconstituer les départs du Québec depuis 1974. Si le nombre d’anglophones et leur proportion parmi les partants furent effectivement plus élevés que la normale entre 1977 et 1979, durant les quatre années suivantes la situation est redevenue comparable à celle observée dans le passé, même si la loi 101 est toujours en vigueur », écrivait M. Maheu.

Comme le souligne Jonathan Livernois, professeur de littérature détenteur d’un doctorat sur l’histoire des idées, il est de plus en plus difficile d’attribuer les départs du Québec à une cause précise. « Les néo-Québécois ont souvent tendance à entrer au Canada par le Québec pour s’établir ensuite à Toronto. » 

L’Institut de la statistique du Québec nous a orientée vers Statistique Canada, qui ne nous a pas recontactée.

https://www.lapresse.ca/actualites/2022-06-18/vu-lu-verifie/un-exode-de-600-000-quebecois-anglophones-au-fil-des-ans-est-ce-possible.php

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