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Le Québec rattrape peu à peu l'Ontario


LindbergMTL

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Une forte dette peux aussi etre la cause des nombreux investissements au Québec du fait de la bonne santé de l'économie.

 

Pas au point ou nous en sommes rendu. Ça nous coute environs 8 à 9 milliards pas année juste pour financer cette dette massive. Imaginez! 8 à 9 milliards$.

 

Je ne dis pas qu'on devrait faire comme l'Alberta (ce serait impossible pour le Québec) mais au moins réduire cette dette à un niveau plus acceptable. (Entre 75 et 95 milliards$)

 

En passant nous sommes rendus à plus de 125 milliards$ en dette. Bientôt nous auront une dette plus grosse que L'Ontario (ils sont à 140-145 milliards$)

 

On ne peut pas continuer à "faire notre épicerie et tout mettre sur la marge de crédit". Ça va revenir nous hanter cette affaire là. Je vous le garantie. Les Baby boomers d,aujourd'hui s'en foute, mais attention à ceux qui ont 18-25 ans...dans 40 ans vous aurez une belle surprise!

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Membres prolifiques

La dette du Québec a peut être grossie en valeur absolue mais ce n'est pas très grave. Il faut voir un renversement de tendance majeure depuis le début des années 2000. La valeur relative de la dette (en % du PIB québécois) a baissé, et conséquemment notre capacité à l'honorer (ce qui se traduit par une amélioration de notre côte de crédit = moins cher d'emprunter). De plus, les finances publiques sont beaucoup mieux gérées car l'argent que nous empruntons sert à financer des infrastuctures qui sont payantes pour l'économie du Québec à long terme et non à financer des déficits gouvernementaux comme c'était le cas dans les années 80-90. Bref, la dette peut aussi être un "levier" de croissance lorsqu'elle est bien utilisée.

 

Actuellement, la dette est programmée pour ce stabiliser à 25% du PIB d'ici 20020 je crois, ce qui est un objectif raisonnable.

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C'est bien beau tout cela, mais imagine si nous pourions rembourser une partie de notre dette. Imagine si au lieu que ça nous coute 8.5 milliards par année juste pour financer cette dette, que ça nous coute 6.5 milliards.

 

2 milliards de plus par année dans nos poche à dépenser sur le système de sante ou sur les infrastructures.

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C'est bien beau tout cela, mais imagine si nous pourions rembourser une partie de notre dette. Imagine si au lieu que ça nous coute 8.5 milliards par année juste pour financer cette dette, que ça nous coute 6.5 milliards.

 

2 milliards de plus par année dans nos poche à dépenser sur le système de sante ou sur les infrastructures.

 

Il faut voir si les bénéfices apportés par ces nouvelles infrastuctures sont supérieurs à ces deux milliards. On a besoin d'investir dans ces infrastructures maintenant autrement ça coutera beaucoup plus cher à réparer dans dix ans. La raison est qu'un deficit de maintenance implique une augmentation exponentielle des coûts.

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Il faut voir si les bénéfices apportés par ces nouvelles infrastuctures sont supérieurs à ces deux milliards. On a besoin d'investir dans ces infrastructures maintenant autrement ça coutera beaucoup plus cher à réparer dans dix ans. La raison est qu'un deficit de maintenance implique une augmentation exponentielle des coûts.

 

On a pas besoins d'inestir cet argent dans les infrastructures seulemetn. Comme que j'ai dis plus tôt, on pourrais investir dans la santé. Avec la quantité de Baby boomers qui vieillissent, ça va nous outer cher en maudit dans les 10-20 prochaines années. Ce serait de l'Argent bien dépensé!

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  • Administrateur

La face cachée de la dette publique

[/url]Claude Picher

La Presse

mardi 6 mai 2008

 

 

 

Tous les ministres des Finances fédéraux, depuis Paul Martin, alignent les superlatifs pour vanter la performance du Canada en matière de finances publiques. Ils n’ont pas tort. Il y a à peine 10 ans, en 1997, la dette du gouvernement fédéral atteignait un record de 609 milliards ; chaque année, il fallait créer de nouveaux déficits, et donc s’endetter davantage, uniquement pour payer les intérêts. Avec l’élimination des déficits, la dette a arrêté de gonfler, et Ottawa utilise maintenant ses surplus pour effectuer des remboursements. Au 31 mars 2008, selon la plus récente mise à jour du ministère des Finances, la dette fédérale se situait à 511 milliards. La dette a donc diminué de 98 milliards depuis le retour à l’équilibre financier.

 

L’amélioration saute aux yeux, surtout quand on compare la dette à la taille de l’économie. Il y a 10 ans, la dette fédérale représentait 69% du produit intérieur brut (PIB). Aujourd’hui, cette proportion est juste au-dessous de 30%, et le Ministère s’attend à la ramener au niveau confortable de 25% d’ici trois ans.

 

Mais derrière ces chiffres encourageants se profilent de sombres nuages.

Pendant que tout le monde avait les yeux rivés sur la dette fédérale, les provinces continuaient de s’endetter. Le fédéral, on vient de le voir, a diminué sa dette de 98 milliards en 10 ans. Pendant la même période, les provinces ont augmenté les leurs de 79 milliards !

 

Et cette somme ne dit pas tout, puisqu’elle inclut les énormes surplus engrangés par l’Alberta. Cela mérite une courte explication.

 

L’Alberta, qui avait une dette de 13 milliards en 1994, déclare des surplus budgétaires depuis 1995. Entre 1995 et 2001, le gouvernement s’est servi de ces surplus pour effacer complètement sa dette. Depuis ce temps, la province continue de dégager des surplus, mais elle ne peut faire comme Ottawa et les canaliser vers la dette, puisqu’elle n’a plus de dette. Elle place donc cet argent, et comptabilise ces surplus dans la colonne de l’actif. Aujourd’hui, la cagnotte albertaine s’élève à 33 milliards. Le gouvernement albertain est le seul gouvernement créancier au Canada. Cet actif n’a rien à voir avec le Heritage Fund de 16 milliards, alimenté avec les redevances pétrolières. Les 33 milliards en question proviennent essentiellement de l’accumulation des surplus budgétaires.

 

Globalement, les provinces ont donc augmenté leur endettement de 79 milliards en 10 ans, mais ce chiffre tient compte du bas de laine albertain. Autrement dit, les dettes des 9 autres provinces ont augmenté de 112 milliards en 10 ans.

 

Au total, cela signifie que les dettes combinées du fédéral et des provinces, qui se situaient à 840 milliards en 1997, atteignent aujourd’hui 821 milliards. Le progrès est mince.

 

Certes, exprimées en pourcentage du PIB, ces dettes se situent à 48% maintenant contre 93% il y a dix ans. Mais cette amélioration doit être interprétée avec prudence : elle est due pour l’essentiel à l’effort fédéral de réduction de la dette et à l’excellente performance financière de l’Alberta. Dans les autres provinces, l’endettement explose. Toujours entre 1997 et 2008, la dette de l’Ontario est passée de 109 à 143 milliards ; celle du Québec, de 65 à 123 milliards ; en Colombie-Britannqiue, de 12 à 29 milliards, pour ne citer que ces exemples.

 

La tentation serait grande, devant de tels chiffres, d’accuser les provinces de mauvaise gestion.

 

Ce serait aller un peu vite en affaires.

 

La période que nous venons de voir a été marquée par d’importantes compressions dans les transferts fédéraux aux provinces. Pendant qu’Ottawa se tirait d’affaire par cet inélégant tour de passe-passe, les provinces victimes du "pelletage de déficit" (pour reprendre la célèbre expression de Gérard D. Levesque) devaient se débrouiller avec les moyens du bord. Il est quand même remarquable que plusieurs d’entre elles (dont le Québec, avec Bernard Landry aux Finances) aient réussi à atteindre le déficit zéro dans ces conditions.

 

Aujourd’hui, les transferts fédéraux ont été rétablis à leur niveau d’avant les compressions. N’empêche : les résultats financiers des provinces reflètent encore cette période difficile.

 

Mais il y a encore plus grave. Les provinces doivent faire face à l’explosion des dépenses de santé. Les chiffres à ce sujet sont effarants. Toujours pour la même période de 10 ans, les dépenses de santé des administrations provinciales ont pratiquement doublé : de 13 à 24 milliards au Québec, de 19 à 38 milliards en Ontario, de 4 à 8 milliards dans les provinces de l’Atlantique, de 15 à 34 milliards dans l’Ouest. C’est partout pareil, et cela crée une tension considérable sur les finances publiques des provinces.

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Il est clair que le gouvernement fédéral a amélioré sa situation financière sur le dos des provinces. Je ne dis pas qu'Ottawa aurait du ne rien faire mais qu'au moins ils reconnaissent ce fait. Je ne suis pas contre que le fédéral diminue sa dette, c'est même une bonne chose. Il faut cependant souligner que la dette du Canada est celle qui coûte la moins cher puisque le Canada a une meilleure cote de crédit que les provinces (excepté l'Alberta).

 

Des fois, j'ai l'impression que certains fonctionnaires et politiciens fédéraux adoreraient que les provinces fassent "faillite" et que le Canada deviennent un état unitaire entièrement géré depuis Ottawa (et Toronto, évidemment!). Ils resterait bien les municipalités et peut être des gouvernements de coquilles vides pour les provinces à la merci complète d'Ottawa. Mais les vraies décisions et les vrais budgets seraient contrôlés entièrement par le Gouvernement Canadien.

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Comment a-t-on plus DOUBLER notre dette en 10 ans ???

 

Je peux me tromper mais je crois qu'il y a eu des changements comptables dans les années 90 sur la dette. On aurait "consolidé" plusieurs dettes en une seule pour faciliter la lecture. Je ne suis cependant pas sur de celà, ça fait déjà plusieurs années.

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Toujours entre 1997 et 2008, la dette de l’Ontario est passée de 109 à 143 milliards ; celle du Québec, de 65 à 123 milliards ; en Colombie-Britannqiue, de 12 à 29 milliards, pour ne citer que ces exemples.

 

Comprenez vous un peu plus a quel point nous sommes dans la merde! En 10 ans, nous avons doubler notre dette provincial (sans doubler la population).

 

Une Province qui compte 5 millions d'habitants de plus que nous, a une dette de seulement 20 milliards de plus. Même la C-B qui a une population de 4.2 millions(environs 3.5 millions d'habitants de moins) a une dette 4 fois moins élevée.

 

Si nous ne faisons rien pour réduire notre niveau d'endettement à un niveau plus raisonnable (75 à 90 milliards) nous allons fesser un mur d'ici 15 ou 20 années!

 

ON dépense et on dépense avec de l'argent que nous n'avons pas et on continue de s'endetter. C'est malsain après un certain temps. Ça va nous rattrapper à la longue!

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