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26 mars (vaut mieux tard que jamais!)

Bien hâte de voir ce chantier prendre forme. Évidemment, j'ai surtout hâte de voir l'emprise de l'immeuble sur le lot, mais connaissant Canvar, je m'attends à ce que ce soit "trottoir-à-trottoir"... Et je crains que le CCU prenne le règlement d'urbanisme de Ville-Marie trop à la lettre, notamment en matière d'alignement de la trame bâtie...

Ce serait génial si cet immeuble, faisant face au futur parc qui sera aménagé dans la continuité du parterre du QdS, était en léger retrait de Maisonneuve ET de P-K, histoire d'y aménager une allée de grands arbres de chaque côté de l'immeuble, et pourquoi pas une terrasse pour mettre de la vie sur dM!

J'avoue que j'adorais le petit oasis urbain qu'était l'arboretum Domtar, et qu'en matière de canopée urbain j'en souhaite toujours plus! 🌳 🌳 🌳

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Il y a 19 heures, Coruscant a dit :

"N'essayez pas d'hybrider maladroitement deux ou trois ou même quatre approches d'enveloppe extérieure déjà peu conciliables"

Pour un projet mixte qui comprend des appartements, un hotel (et présumément des espaces conférence et un restaurant dans le basiliaire) et une station de métro, il faut s'attendre à une certaine différenciation des façades en fonction des usages, non?  

Pas nécessairement, un beau design aux lignes épurées est tout aussi viable, puisque l'enveloppe d'un bâtiment ne détermine pas automatiquement son usage intérieur.

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Pour ma part -et si je me fie à la seule évocation disponible (ce que je ne fais jamais mais là j'ai envie de faire une exception)- j'aime ce que je vois et c'est de tous les projets de Canvar celui qui me plait le plus. 

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il y a 2 minutes, yarabundi a dit :

Pour ma part -et si je me fie à la seule évocation disponible (ce que je ne fais jamais mais là j'ai envie de faire une exception)- j'aime ce que je vois et c'est de tous les projets de Canvar celui qui me plait le plus. 

En matière de goût nous avons tous raison.

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Je suis relativement optimiste pour ce projet qui me semble tombé dans la veine supérieure de Canvar, comparable au Marriot Courtyard sur René-Lévesque. Du point de vue de la densité, c’est un ajout vraiment positif pour le secteur. 

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Il y a 3 heures, MtlMan a dit :

On en a perdu des trésors au courant du 20e siècle....:(

C'est vrai. Parfois parce que les immeubles ne répondaient plus aux besoins ou à un nouvel usage; parce qu'ils avaient été mal entretenus et devenus dangereux ou irrécupérables; parce qu'ils ont été incendiés ou endommagés par les éléments; ne répondent plus au code du bâtiment et aux normes de sécurité; pour rentabiliser un site qui n'aurait pas pu l'être autrement ou par pure spéculation.

Dans tous les cas c'est le propre des villes d'évoluer et de s'adapter aux réalités de leur temps. Avant, la notion de patrimoine était plutôt floue et on utilisait souvent péjorativement le terme vieux pour justifier le désintérêt. Ainsi seuls les édifices emblématiques (et encore) retenaient vraiment l'attention, le reste était soumis au bon vouloir des propriétaires. 

On peut donc dire que dans le cas de Montréal, c'est la disparition rapide et étendue de nombreux bâtiments anciens qui a conduit à cet éveil relativement brutal, suivi de l'instauration de règles de protection et d'entretien des édifices d'intérêt.

En l'occurrence nous devons beaucoup à Héritage Montréal et à Dinu Bumbaru (et aussi à bien d'autres) pour l'arrêt de cet hécatombe, tout comme le sauvetage de certains bijoux architecturaux. En fait le danger est toujours présent et c'est malheureusement une bataille sans fin.  

Quant aux trésors perdus, je crois que la meilleure façon de réparer l'outrage serait d'en bâtir de nouveaux. Or le meilleur moyen de multiplier les trésors, c'est l'application sérieuse d'une véritable politique de qualité architecturale et d'incitatifs efficaces pour sa matérialisation à l'échelle du Québec.

Il faut retrouver ce goût du beau et le réintégrer dans les moeurs de l'industrie de la construction (et la population en général). Parce que la beauté sera toujours une valeur ajoutée qui vaut l'investissement. Il contribue de surcroit à un enrichissement durable, non seulement pour le privé, mais pour toute la collectivité. Parce que le beau sera toujours vendeur.  

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