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Transports en commun - Discussion générale


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il y a 31 minutes, andre md a dit :

C'est comme la ligne TGV Madrid Barcelona qui passe directement sous le sols d'une ville archi dense comme Barcelona. 

 

Haute densité résidentielle comme à Barcelone et forêt de gratte-ciel comme à Manhattan ne sont pas équivalents quand il s'agit de passer des infrastructures de transport dans le sous-sol.  Mais l'axe Jean-Talon à Montréal n'est ni un ni l'autre.  Idem pour l'axe de la ligne rose sur la plus grande partie de son tracé à l'extérieur du centre des affaires.

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30 minutes ago, Né entre les rapides said:

Haute densité résidentielle comme à Barcelone et forêt de gratte-ciel comme à Manhattan ne sont pas équivalents quand il s'agit de passer des infrastructures de transport dans le sous-sol.  Mais l'axe Jean-Talon à Montréal n'est ni un ni l'autre.  Idem pour l'axe de la ligne rose sur la plus grande partie de son tracé à l'extérieur du centre des affaires.

Je n ai pas parler de manhattan.

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Intéressant éditorial de Paul Journet, ce matin dans La Presse.  On y parle des différents projets de TEC dans la grande région de Montréal à l'étude, suite au dépôt du budget 2020-2021 hier, et on s'interroge sur le fait que le prolongement de la branche ouest de la ligne Orange jusqu'à Bois-Franc n'y apparaît pas...

Budget du Québec: vert… sur papier
À regarder la carte du Grand Montréal dans le budget caquiste, il y a de quoi rêver.

Publié le 11 mars 2020 à 5h00  |  PAUL JOURNET  |  LA PRESSE

Elle est quadrillée de nouveaux projets de transports collectifs : de possibles prolongements du REM et du métro ou de nouveaux tramways à Montréal, Laval et Longueuil. Mais, justement… Pour l’instant, ce n’est qu’un rêve. Ces projets n’existent que sur papier.

Certes, il faut saluer le chemin parcouru. Dans l’opposition, la Coalition avenir Québec parlait peu d’environnement. Avec son nouveau budget, c’est le contraire. L’environnement est le seul sujet qui fait l’objet d’un cahier spécial. Les caquistes ciblent le transport en priorité pour réduire les gaz à effet de serre. Ils proposent sept nouveaux projets structurants : trois à Montréal (axes sud-ouest, nord-est et est), un à Laval (tronçon du REM est-ouest), deux à Longueuil (axe du boulevard Taschereau et prolongement de la ligne jaune) et un pour relier le REM à Chambly.

Reste que ces projets sont seulement inscrits « à l’étude ». Soit la première étape, avant celles de la planification puis de la réalisation. Dans le passé, de beaux projets sont longtemps restés ainsi à l’étude avant d’être finalement abandonnés.

Pourtant, les caquistes ont déjà procédé plus rapidement. À titre de comparaison, pour le troisième lien routier entre Lévis et Québec, ils ont sauté l’étape de l’étude pour passer immédiatement à la planification. Pourquoi ne pas avoir manifesté cet empressement, par exemple, pour prolonger la ligne orange de deux stations à Côte-Vertu afin de la raccorder au REM ?

Bien sûr, il fallait commencer quelque part. En lançant tous ces projets, le gouvernement Legault se met lui-même de la pression.

Il en met aussi sur l’Autorité régionale de transport métropolitain, qui devra préciser les projets à réaliser et dans quel ordre les faire.

En plus de donner un élan, les caquistes ajoutent aussi leur couleur. C’est positif quand ils veulent desservir l’est de Montréal où ils projettent de décontaminer les terrains industriels afin d’y attirer des entreprises. Mais cela laisse songeur quand ils veulent prolonger le REM vers Chambly, ce qui risquerait surtout d’accélérer l’étalement urbain.

Contrairement à la promesse électorale, les investissements en routes dépassent encore ceux en transports collectifs. À la décharge du gouvernement Legault, la majorité des sommes prévues pour les routes sont en travaux d’entretien et certains ajouts de tronçons sont en région comme sur la Côte-Nord, où ils sont nécessaires. Si on ne regarde que les nouveaux projets, il y en a plus pour le collectif que pour le routier.

La CAQ n’a tout de même pas perdu ses vieux réflexes – elle étudie aussi des prolongements ou des élargissements d’autoroutes comme pour l’A13 et l’A30.

Historiquement, un des gros problèmes en transports collectifs est l’extrême lenteur de la réalisation des projets. Les caquistes promettent de réviser la gestion des projets pour les accélérer. On ne demande qu’à le voir !

Toutefois, le gouvernement Legault aurait pu aussi régler un autre problème structurel : les villes payent toutes les dépenses de fonctionnement des transports collectifs alors qu’elles ne payent rien pour les autoroutes. Elles ont donc davantage tendance à réclamer des routes « gratuites » au lieu de payer des autobus.

Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et désengorger les routes, le gouvernement caquiste pose maintenant le bon diagnostic et il ne manque pas d’ambition. Il ne reste plus qu’à passer à la prochaine étape. Avec la faiblesse des taux d’intérêt et la menace d’un ralentissement économique, c’est le moment d’investir.

https://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/202003/10/01-5264088-budget-du-quebec-vert-sur-papier.php

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Misère... 🙄

J'espère qu'on a pas ce genre de projet dans la région de Montréal... 

https://www.lapresse.ca/actualites/regional/202003/11/01-5264158-le-troisieme-lien-de-quebec-paye-avec-largent-du-transport-collectif.php

Le troisième lien de Québec payé avec l’argent du transport collectif

(Québec) Le gouvernement du Québec veut payer la moitié du troisième lien avec des fonds dédiés au transport collectif, puisque le tunnel de plusieurs milliards entre Québec et Lévis doit accueillir des autobus.

Publié le 11 mars 2020 à 11h35
GABRIEL BÉLAND
LA PRESSE

Le président du Conseil du trésor, Christian Dubé, l’a affirmé mercredi matin. Le gouvernement s’est engagé à terme à investir autant d’argent dans le réseau routier que dans projets les transports en commun.

Pour y arriver, Québec entend comptabiliser la moitié des fonds injecter dans le troisième lien comme une dépense en transport collectif.

Le prix du tunnel sera pris dans les deux enveloppes, à « moitié, moitié », a précisé M.  Dubé.

Rappelons que le gouvernement n’a toujours pas annoncé le coût estimé du projet. Il privilégie désormais un tracé entre les centres-villes des deux villes.

Québec a toutefois donné quelques détails sur l’offre de transport collectif : des autobus doivent circuler entre Québec et Lévis par le tunnel, et les utilisateurs pourront descendre dans des stations aménagées dans le Vieux et le centre-ville de Québec.

La suggestion de payer le troisième lien à moitié avec l’argent dédié au transport collectif chicote Étienne Grandmont, directeur général du groupe Accès transports viables.

« Si c’est juste des voies réservées, trois heures en heure de pointe le matin, trois heures le soir, est-ce que ça représente la moitié du projet ? », se demande-t-il.

« Si la moitié de leur budget vient du transport collectif, est-ce que la moitié des utilisateurs seront en transport collectif ? On ne sait pas. Il doit y avoir une espèce de corrélation. »

Ottawa invité à payer 40 %

Ottawa sera aussi sollicité par Québec. Le ministre des Transports a expliqué mercredi avoir rencontré deux ministres du gouvernement Trudeau il y a deux semaines pour leur parler du troisième lien.

« J’ai rencontré Catherine McKenna et Jean-Yves Duclos à Ottawa voilà deux semaines déjà, a expliqué François Bonnardel. Je leur ai présenté la carte du nouveau tracé, je leur ai mentionné à quel point on était sérieux dans notre démarche, à quel point la place du transport collectif est importante dans le nouveau tracé. »

La discussion a porté sur le financement. « Si on regarde les projets au Québec d’habitude le fédéral finance 40 %, je m’attends donc à aller chercher un financement de 40 %  », a précisé M. Bonnardel.

Sans ce financement fédéral, le ministre des Transports a laissé entendre que le tunnel pourrait être assorti d’un péage.

Dans une déclaration écrite, le président du Conseil du trésor fédéral, Jean-Yves Duclos, a rappelé qu’une demande formelle et chiffrée n’avait pas encore été faite à Ottawa.

« En ce qui concerne le projet de troisième lien, nous évaluerons le projet avec grande attention lorsqu’il sera officiellement déposé par le gouvernement du Québec, a écrit le député fédéral de Québec. À l’heure actuelle, nous n’avons pas assez d’informations pour prendre une décision. »

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il y a 10 minutes, ScarletCoral a dit :

Misère... 🙄

J'espère qu'on a pas ce genre de projet dans la région de Montréal... 

https://www.lapresse.ca/actualites/regional/202003/11/01-5264158-le-troisieme-lien-de-quebec-paye-avec-largent-du-transport-collectif.php

Le troisième lien de Québec payé avec l’argent du transport collectif

(Québec) Le gouvernement du Québec veut payer la moitié du troisième lien avec des fonds dédiés au transport collectif, puisque le tunnel de plusieurs milliards entre Québec et Lévis doit accueillir des autobus.

Publié le 11 mars 2020 à 11h35
GABRIEL BÉLAND
LA PRESSE

Le président du Conseil du trésor, Christian Dubé, l’a affirmé mercredi matin. Le gouvernement s’est engagé à terme à investir autant d’argent dans le réseau routier que dans projets les transports en commun.

Pour y arriver, Québec entend comptabiliser la moitié des fonds injecter dans le troisième lien comme une dépense en transport collectif.

Le prix du tunnel sera pris dans les deux enveloppes, à « moitié, moitié », a précisé M.  Dubé.

Rappelons que le gouvernement n’a toujours pas annoncé le coût estimé du projet. Il privilégie désormais un tracé entre les centres-villes des deux villes.

Québec a toutefois donné quelques détails sur l’offre de transport collectif : des autobus doivent circuler entre Québec et Lévis par le tunnel, et les utilisateurs pourront descendre dans des stations aménagées dans le Vieux et le centre-ville de Québec.

La suggestion de payer le troisième lien à moitié avec l’argent dédié au transport collectif chicote Étienne Grandmont, directeur général du groupe Accès transports viables.

« Si c’est juste des voies réservées, trois heures en heure de pointe le matin, trois heures le soir, est-ce que ça représente la moitié du projet ? », se demande-t-il.

« Si la moitié de leur budget vient du transport collectif, est-ce que la moitié des utilisateurs seront en transport collectif ? On ne sait pas. Il doit y avoir une espèce de corrélation. »

Ottawa invité à payer 40 %

Ottawa sera aussi sollicité par Québec. Le ministre des Transports a expliqué mercredi avoir rencontré deux ministres du gouvernement Trudeau il y a deux semaines pour leur parler du troisième lien.

« J’ai rencontré Catherine McKenna et Jean-Yves Duclos à Ottawa voilà deux semaines déjà, a expliqué François Bonnardel. Je leur ai présenté la carte du nouveau tracé, je leur ai mentionné à quel point on était sérieux dans notre démarche, à quel point la place du transport collectif est importante dans le nouveau tracé. »

La discussion a porté sur le financement. « Si on regarde les projets au Québec d’habitude le fédéral finance 40 %, je m’attends donc à aller chercher un financement de 40 %  », a précisé M. Bonnardel.

Sans ce financement fédéral, le ministre des Transports a laissé entendre que le tunnel pourrait être assorti d’un péage.

Dans une déclaration écrite, le président du Conseil du trésor fédéral, Jean-Yves Duclos, a rappelé qu’une demande formelle et chiffrée n’avait pas encore été faite à Ottawa.

« En ce qui concerne le projet de troisième lien, nous évaluerons le projet avec grande attention lorsqu’il sera officiellement déposé par le gouvernement du Québec, a écrit le député fédéral de Québec. À l’heure actuelle, nous n’avons pas assez d’informations pour prendre une décision. »

Ça me semble quand même logique. Combien de tunnels aura le 3ieme lien? D'après moi il y aura un "tube" dédié au transport en commun, donc je vois pas pourquoi cette portion de projet ne soit pas admissible à des subventions fédérales.

J'ai bien dit, cette "portion de projet". Pas 50% du projet en entier.

Le mieux serait d'y faire passer des tramways mais bon.

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il y a 22 minutes, ScarletCoral a dit :

Misère... 🙄

J'espère qu'on a pas ce genre de projet dans la région de Montréal..

De facto, le nouveau pont Samuel-de-Champlain comporte un élément important de TEC (pour le REM), même si l'attribution comptable de l'investissement (entre route et TEC) n'a pas été un enjeu.   Pour l'avenir,  la dernière mouture du projet de prolongement de l'A-19 comporte bel et bien un volet de TEC (voies réservées), même s'il n'avait pas été question jusqu'à présent d'en attribuer un partie des coûts.    

Qu'une pièce d'infrastructure serve deux fonctions à la fois n'est pas foncièrement mauvais en soi (ça peut être plus économique que de construire deux pièces distinctes).  Le problème, c'est que ça peut brouiller l'information quant à la part des investissements consacrée au TEC par rapport au réseau routier; or dans la mesure où c'est un enjeu de politique publique, cela constitue un véritable problème.  Dans le cas spécifique du projet de "troisième lien" à Québec, on peut se permettre de douter fortement qu'une attribution égale (50-50) serait juste. 

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