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Transports en commun - Discussion générale


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Je viens de quitter Taipei pour Tokyo et je peux vous dire que leur métro (Taipei) est franchement impressionnant.  Ils ont un métro léger directement construit sur une avenue.  Leur métro date de 96 et ils ont déjà 5 lignes principales, 1 express aéroport, 2 spur stations et 3 lignes de métro léger sont en construction.

J'ai aussi pris leur Shinkansen de Banquio à Kaohsiung et c'est une vraie merveille. J'ai beaucoup mieux aimé Taipei pour le transport collectif que Tokyo la dernière fois.

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  • 1 mois plus tard...

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1156517/autobus-metro-financement-municipalites-taxes

Transport en commun : les coûts d’exploitation exploseront dans le Grand Montréal

Publié il y a 18 minutes

Radio-Canada

Une explosion de la facture reliée au transport en commun est prévue dans la région métropolitaine au cours des dix prochaines années : les coûts d'exploitation vont doubler d'ici 2028.

C’est la conclusion à laquelle arrive la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) dans un document obtenu par le journal La Presse.

La CMM finance 30 % de la facture totale du transport collectif. Présentement, les 82 municipalités membres de la CMM se partagent une facture de près de trois milliards de dollars pour le transport en commun. D’ici 2028, ce montant s’élèvera à 5,7 milliards de dollars.

« Cette évaluation tient compte du coût d'exploitation des services actuels ainsi que de ceux qui seront livrés durant cette période », rapporte le quotidien.

Cette projection n’inclut pas les promesses de la Coalition avenir Québec de prolonger le réseau express métropolitain vers la couronne ou la création d’un tramway dans l’est de Montréal.

Les villes disposent de l’impôt foncier pour financer leurs services. Or, ce levier possède ses limites. Présentement, la plupart des administrations municipales refusent de hausser les taxes au-delà du taux d’inflation qui se situe à environ 1,8 %.

Un appel au dialogue

La mairesse de Montréal Valérie Plante, qui défend le transport collectif et prône la construction de la ligne rose de métro, a lancé un appel au dialogue afin de trouver des solutions.

La Ville de Montréal paie actuellement 800 millions de dollars pour le transport en commun et dans dix ans la somme grimpera à 1,7 milliard de dollars.

« Les gens qui utilisent le transport collectif à l’échelle métropolitaine, cela va au-delà des 82 municipalités. Alors, il faut réfléchir à comment est-ce qu’on finance les projets de développement. Mais là, on parle essentiellement juste de l’exploitation. On ne parle même pas de projets… », a déclaré Mme Plante.

Des pistes de solutions

Trajectoire Québec, une association qui défend les intérêts des citoyens en matière de transport collectif, estime que le temps presse de trouver des solutions de rechange.

Son président, François Pépin, affirme : « Je vous dirais surtout avec l’urgence que les taxes qui viennent du pétrole et de l’essence vont aller en diminuant, forcément avec une diminution de la consommation d’essence ».

François Pépin a songé à des moyens alternatifs de financer les services de transport et il a déjà identifié de possibles solutions.

« Il y a différentes pistes qui peuvent être explorées. On parle d’écofiscalité. Essentiellement, c’est de faire payer les gens selon l’utilisation des réseaux qu’ils font. On peut penser à un péage kilométrique autant en transport collectif qu’en transport automobile », a-t-il dit.

La CMM souhaite que d’ici dix ans 35 % de tous les déplacements soient effectués grâce au transport collectif. Présentement, ce taux est de 25 % et stagne en raison de l’offre de service.

 

L'article de la Presse : https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201903/03/01-5216845-transport-collectif-a-montreal-la-facture-doublera-dici-10-ans.php

Publié le 04 mars 2019 à 05h00 | Mis à jour à 10h42

Transport collectif à Montréal: la facture doublera d'ici 10 ans

PIERRE-ANDRÉ NORMANDIN

Réseau express métropolitain (REM). Prolongement de la ligne bleue. Service rapide par bus sur Pie-IX. La multiplication des projets fera doubler la facture du transport collectif d'ici 10 ans dans la grande région de Montréal.

La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) évalue que la facture pour le transport collectif passera de 2,9 milliards en 2018 à 5,7 milliards en 2028, selon un document obtenu par La Presse. Cette évaluation tient compte du coût d'exploitation des services actuels ainsi que de ceux qui seront livrés durant cette période.

Cette croissance ne tient pas compte des autres projets avancés par la Coalition avenir Québec en campagne électorale, comme les prolongements du REM dans les couronnes sud et nord ou le tramway projeté dans l'est de l'île de Montréal. La ligne rose poussée par la mairesse Valérie Plante n'est pas incluse dans ce cadre financier non plus.

Hausse difficile à soutenir

Cette augmentation représente une hausse annuelle de 7,1% en moyenne, une croissance nettement plus rapide que le budget des villes qui doivent éponger une importante partie de la facture.

Depuis la création de l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), les 82 municipalités de la région reçoivent une facture pour payer 30% du coût du transport collectif. Une telle croissance sera difficile à soutenir, la principale source de financement des villes, l'impôt foncier - mieux connu sous le nom de taxes municipales -, ayant atteint ses limites. Chaque année, les administrations municipales tentent de limiter les augmentations de taxes à l'inflation. Depuis cinq ans, par exemple, les villes de la région ont augmenté leurs dépenses de 1,8% en moyenne par an.

Choc en 2021

Les villes de la région montréalaise craignent de subir un important choc avec le développement rapide des transports en commun. En tablant sur une contribution de 30%, elles évaluent que leur facture pour le transport collectif passera de 834 millions à plus de 1,7 milliard par an, d'ici 2028.

Un choc pourrait se faire sentir dès 2021 alors que les mesures d'atténuation prévues dans le budget 2017-2018 par le gouvernement de Philippe Couillard prendront fin.

Québec avait accepté à l'époque d'atténuer le choc en accordant une aide de près de 400 millions sur cinq ans. Cette aide a notamment permis de contenir à 2,3% la hausse de la contribution des villes à l'ARTM en 2019.

La CMM veut convaincre Québec de prolonger pour au moins cinq ans, soit jusqu'en 2026, cette aide afin de limiter la croissance de sa facture.

Estimant que l'impôt foncier a atteint ses limites, elles demandent aussi de trouver d'autres sources de financement - une demande récurrente du milieu municipal depuis des années.

Vers une «taxation kilométrique»?

Cette autre source de financement reste à trouver, mais la CMM évoque l'«écofiscalité», citant en exemple la «taxation kilométrique». Il s'agirait ainsi de taxer les déplacements des automobilistes en fonction du nombre de kilomètres parcourus.

Un système de péages pourrait aussi être envisagé. Une telle proposition risque toutefois d'être délicate considérant le débat soulevé pour éviter qu'un tel dispositif ne soit implanté sur le nouveau pont Champlain. De plus, l'idée de ceinturer Montréal d'un cordon de péages a fréquemment été évoquée depuis plus de 10 ans, sans jamais aller de l'avant.

Reste également à voir si le gouvernement sera ouvert à une telle solution, alors que celui-ci s'est maintes fois opposé à l'idée d'alourdir le fardeau des citoyens.

Les solutions de rechange sont difficiles à trouver. Plusieurs s'entendent pour dire qu'il serait contre-productif de demander davantage aux usagers du transport collectif. L'ARTM vise à ce que leur part représente 31% du financement.

On évalue qu'il serait difficile de demander plus, une hausse des tarifs risquant de décourager les usagers et d'ainsi annuler les gains souhaités. Une vaste réorganisation des tarifs est d'ailleurs en cours en vue de l'arrivée du REM.

Loin des objectifs

Rappelons que, devant la croissance marquée de la congestion, la région de Montréal a entrepris d'augmenter son offre de transport collectif. La CMM a comme objectif d'augmenter l'utilisation du transport collectif afin qu'il représente 35% des déplacements d'ici 2031. Mais voilà, sa part modale stagne à 25% depuis 2008.

Si l'objectif est atteint dans l'île, où plus du tiers des déplacements se font en métro ou en autobus, les couronnes en sont loin. Selon la plus récente enquête Origine-Destination, 23% des déplacements à Longueuil et 18% à Laval se font en transport collectif; c'est 9% dans la couronne sud et 7% dans la couronne nord.

CONTRIBUTION DES VILLES DANS LA FACTURE DU TRANSPORT COLLECTIF DANS LA RÉGION DE MONTRÉAL

(Année - Coût du transport collectif dans la région de Montréal - Contribution des villes)

2018 - 2 893 000 000 $ - 834 000 000 $

2019 - 3 362 000 000 $ - 968 000 000 $

2020 - 3 573 000 000 $ - 1 043 000 000 $

2021 - 3 798 000 000 $ - 1 138 000 000 $

2022 - 4 038 000 000 $ - 1 211 000 000 $

2023 - 4 293 000 000 $ - 1 289 000 000 $

2024 - 4 565 000 000 $ - 1 368 000 000 $

2025 - 4 740 000 000 $ - 1 424 000 000 $

2026 - 5 048 000 000 $ - 1 515 000 000 $

2027 - 5 377 000 000 $ - 1 613 000 000 $

2028 - 5 727 000 000 $ - 1 719 000 000 $

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Il y a 20 heures, ScarletCoral a dit :

Depuis la création de l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), les 82 municipalités de la région reçoivent une facture pour payer 30% du coût du transport collectif. Une telle croissance sera difficile à soutenir, la principale source de financement des villes, l'impôt foncier - mieux connu sous le nom de taxes municipales -, ayant atteint ses limites. Chaque année, les administrations municipales tentent de limiter les augmentations de taxes à l'inflation. Depuis cinq ans, par exemple, les villes de la région ont augmenté leurs dépenses de 1,8% en moyenne par an.

Je ne crois pas que Legault va instaurer une taxe kilométique. Je ne crois pas voir ça d'ici 2030.  La majorité des automobilistes qui se rendent sur l'île viennent des banlieues, et son électorat est justement en banlieue. Avec une telle taxe, les gens vont arrêter de se rendre dans le Grand Montréal et l'étalement urbain va s'accélérer. Avec une taxe semblable, je ne serais pas surpris non plus de voir des villes vouloir quitter la CMM.

 

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25 minutes ago, vivreenrégion said:

Je ne crois pas que Legault va instaurer une taxe kilométique. Je ne crois pas voir ça d'ici 2030.  La majorité des automobilistes qui se rendent sur l'île viennent des banlieues, et son électorat est justement en banlieue. Avec une telle taxe, les gens vont arrêter de se rendre dans le Grand Montréal et l'étalement urbain va s'accélérer. Avec une taxe semblable, je ne serais pas surpris non plus de voir des villes vouloir quitter la CMM.

 

Faut oublier toutes nouvelles taxes avec le présent gouvernement. A moins qu’elle en remplace une autre. 

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Le 2019-03-05 à 16:25, Malek a dit :

Faut oublier toutes nouvelles taxes avec le présent gouvernement. A moins qu’elle en remplace une autre. 

La CMM a compétence de pouvoir imposer une taxe du genre sur les municipalités qu'elle inclut, c'est dans sa loi. 

En ce qui touche aux villes qui souhaiteraient la quitter si la taxe devait être appliquée, cela serait très surprenant. Présentement, la seule façon pour les villes de pallier aux contributions qu'elles doivent à l'ARTM est via l'impôt foncier. En imposant une nouvelle taxe, cela leur permettra d'alléger cette charge. Dans un contexte où l'ARTM souhaite "cap" les contributions des municipalités à 30% de leurs revenus et que ces revenus devraient plus que doubler dans les 10 prochaines années, cette nouvelle taxe serait en fait un outil pour aider les municipalités. 

Modifié par AGLTC
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La pression des taxes foncières est dû au manque de "Development Charges" comme dans d'autres provinces. Un condo à Toronto a environ pour 100 000$ de frais directs au développeur pour impacts sur les services de la ville à mettre en place. Faut revoir le financement des villes en profondeur.

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il y a 6 minutes, p_xavier a dit :

La pression des taxes foncières est dû au manque de "Development Charges" comme dans d'autres provinces. Un condo à Toronto a environ pour 100 000$ de frais directs au développeur pour impacts sur les services de la ville à mettre en place. Faut revoir le financement des villes en profondeur.

D'où l'intérêt de la taxe kilométrique ou de la taxe sur l'immatriculation perçue par les villes. Pour les villes de la RMR, le transport collectif représente leur plus grosse charge financière. Si on diversifie les sources de ce financement, on permet d'amoindrir la pression lié au foncier. Ce n'est peut-être pas la décision politique la plus facile à prendre, mais elle fait du sens. Sinon, il y a toujours une redistribution d'un pourcentage de la taxe sur la vente/services, mais on sera tous morts depuis longtemps avant que le provincial accepte une telle mesure ... 

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  • Administrateur

Alors pour pallier aux impôts fonciers sur des immeubles, on taxe les automobiles ?

C'est quoi le rapport entre immeubles et automobiles?

Faudrait commencer par revoir la mission des villes, avant de revoir la méthode de financement des villes.

Une ville à les obligations A, B, C et D.

Est-ce qu'elle a les moyens de remplir ses obligations avec les méthodes actuelles de taxations?

Peut être certaines villes se donnent des missions un peu trop "luxueuses" ou non pertinentes.

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Si comme prévu la facture du transport collectif double d'ici 2028, et que la part assumée directement par les usagers est maintenue à son niveau (pourcentage) actuel, cela implique aussi que les usagers paieront plus cher --bien que l'augmentation par usager ne sera pas aussi importante, compte tenu de l'accroissement du nombre d'usagers  correspondant à une augmentation de l'offre.

Tout le monde profite de l'amélioration du transport collectif: au premier chef on trouve évidemment les usagers, mais pas seulement.  Les automobilistes profitent de routes moins encombrées (qu'elles ne le seraient autrement).  L'économie en général en bénéficie, ce qui remplit les coffres des gouvernements (Québec, mais aussi Ottawa).  Les propriétaires fonciers sont favorisés par une économie plus florissante  --un facteur important de l'évolution de la valeur de leurs propriétés.

Rappel d'une évidence: l'individu "moyen" peut être à la fois un contribuable (redevable à Québec et à Ottawa), un propriétaire (qui paie des taxes foncières dont une partie est dédiée à la facture du TEC), ou un locataire (qui voit son loyer augmenter à cause de la hausse des taxes), un automobiliste (une partie des frais d'immatriculation et des taxes sur l'essence) et un usager du TEC (et aussi un cycliste et un piéton ou encore quelqu'un qui ne bouge pas...).

La question est toujours la même: comment imposer un fardeau juste, équitable et efficient.  Pour tenter d'y répondre, la grille d'analyse "habituelle" s'applique.

Il y a toutefois une autre question qui mériterait d'être posée:  faisons-nous les bons choix en matière de modes de transport --en tenant pleinement compte des coûts engendrés?

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15 hours ago, mtlurb said:

Alors pour pallier aux impôts fonciers sur des immeubles, on taxe les automobiles ?

C'est quoi le rapport entre immeubles et automobiles?

Faudrait commencer par revoir la mission des villes, avant de revoir la méthode de financement des villes.

Une ville à les obligations A, B, C et D.

Est-ce qu'elle a les moyens de remplir ses obligations avec les méthodes actuelles de taxations?

Peut être certaines villes se donnent des missions un peu trop "luxueuses" ou non pertinentes.

Justement, c'est ce qui me frustre le plus avec l'administration actuelle. "On n'a pas d'argent mais on va faire 10000 programmes sociaux."

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