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Technopole Angus - Projet global


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http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1085189/sante-clinique-pediatrique-plateau-mont-royal-stationnements-projet-refus

Un projet de clinique pédiatrique déraille pour une question de stationnement

Publié il y a 30 minutes
Mis à jour il y a 28 minutes

 

Un projet de clinique pédiatrique prévu à l'extrémité est du Plateau-Mont-Royal, dans le secteur des anciennes usines Angus, est au point mort après que l'administration de l'arrondissement eut opposé une fin de non-recevoir aux plans d'un stationnement souterrain dépassant largement les limites permises.

La clinique en question, qui devait s'ajouter aux bâtiments existants de la Clinique médicale Angus, au coin des rues Rachel et Montgomery, visait à réunir sous un même toit une vingtaine de pédiatres, ainsi que d'autres spécialistes, pour offrir des soins aux femmes enceintes et aux jeunes enfants.

Ce qui cloche, aux yeux de l'administration du Plateau-Mont-Royal, c'est que ce projet d'agrandissement de la Clinique médicale Angus dépasse, et de loin, les normes en matière de calcul du nombre de places de stationnement permises.

Selon l'arrondissement, le Règlement d'urbanisme autorise une case de stationnement par 200 mètres carrés de superficie; le nouveau bâtiment, à la superficie projetée de 2900 mètres carrés, aurait donc droit à une quinzaine de places.

Or, les promoteurs du projet souhaitaient plutôt faire construire un stationnement souterrain de 4300 mètres carrés qui aurait permis d'accueillir 124 véhicules, soit un nombre pratiquement 10 fois supérieur à la norme de l'arrondissement.

Pire encore, nous indique-t-on dans un courriel transmis par l'arrondissement, ce nombre de places souhaitées correspond « au double de tous les espaces de stationnement autorisés pour l'ensemble des projets dans l'arrondissement depuis 2014 ».

Un espace justifié

Pour Marc de Bellefeuille, directeur général de la Clinique médicale Angus, ce refus du projet est tout simplement « dogmatique ».

Selon lui, les besoins spécifiques de la clientèle justifient le nombre de places de stationnement réclamées. « Ce sont des enfants malades, des enfants fiévreux, qui peuvent être malades dans l'autobus, et on leur demande justement de prendre l'autobus pour venir ici », déplore-t-il, parlant d'une situation « incompatible ».

M. de Bellefeuille prend également exemple sur le Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, qui compte « quatre étages de stationnements » offrant quelque 1200 places.

À l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal, on soutient que le nombre de places de stationnement exigées n'est que l'un des problèmes qui pèsent sur le projet de clinique pédiatrique.

Superficie inférieure à celle qui est souhaitée pour le secteur; places de stationnement déjà trop nombreuses, selon les normes, pour la clinique médicale existante; architecture pas assez audacieuse pour le secteur... L'administration estime que « beaucoup de travail reste à faire pour proposer une densité, une implantation et une architecture mieux adaptées à la vision d'aménagement du secteur ».

On se dit toutefois prêts à « accompagner et conseiller le promoteur pour l’amener à présenter un projet d'une plus grande qualité et plus près de nos orientations de développement ».

Au passage, on dénonce aussi une certaine rigidité de la part des responsables du projet de clinique pédiatrique.

Réagissant par voie de communiqué au refus du projet dans sa forme actuelle, l'Association des cliniques médicales du Québec ne fait aucunement mention de la possibilité d'amender les plans déjà soumis.

Il y est plutôt écrit que l'administration du Plateau-Mont-Royal fait preuve d'une « incompréhension des particularités du projet et des besoins spécifiques de la clientèle à desservir ».

Lorsqu’on parle d’accès à des services médicaux, il faut être réaliste et s’adapter quelque peu, il me semble.

Marc de Bellefeuille, directeur général de la Clinique médicale Angus

Le secteur de l'est du Plateau-Mont-Royal, mais aussi l'arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, ainsi que la majorité de l'est de la ville de Montréal sont aux prises avec des besoins « importants » en matière de soins pédiatriques, reconnaît le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Est-de-l’Île-de-Montréal, installé dans l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont.

Avec les informations d'Anne-Louise Despatie

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C'est un peu ridicule leur façon de calculer le nombre de cases permises.

Dans l'arrondissement de Ville Saint-Laurent par exemple, le nombre de cases permises dépend de la superficie, mais aussi du type d'usage du bâtiment. Dans le cas d'un bâtiment de services de santé, le ratio est de 1 case par 20 mètres carrés, alors que le règlement du Plateau semble limiter à 1 case pour 200 mètres carrés. 

Dans le cas présent, les espaces de stationnement seraient donc limités à 12 cases...alors qu'un minimum de 20 pédiatres + d'autres spécialistes y travailleront, sans compter les clients. Je peux comprendre pourquoi les résidents se plaignent de l'absence de stationnement sur rue!

Toutefois, félicitations à l'arrondissement d'avoir considéré le manque d'audacité de l'architecture du projet, même si nous ne l'avons pas vu encore.

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Je veux bien qu'on favorise le transport en commun (je n'ai même pas de permis de conduire), mais il faut faire preuve de pragmatisme.  On ne peut pas juste enlever des places de stationnement et se dire que les automobilistes ne prendront pas leur voiture.  Ils ont une voiture, ils peuvent aller jusqu'où ils veulent !  Si la clinique ne se fait pas, ça pénalisera justement les gens qui n'ont pas de voiture (des familles, en plus). 

On est en train de fonctionner à l'envers, il ne faut pas bloquer ou enlever les places de stationnement et forcer les gens à prendre les transports en commun, il fait bonifier les services de transport en commun pour que les gens les préfèrent à la voiture.  Ensuite les places de stationnement ne seront plus aussi utiles et il deviendra rentable d'en faire quelque-chose d'autre.

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il y a 5 minutes, ToxiK a dit :

Je veux bien qu'on favorise le transport en commun (je n'ai même pas de permis de conduire), mais il faut faire preuve de pragmatisme.  On ne peut pas juste enlever des places de stationnement et se dire que les automobilistes ne prendront pas leur voiture.  Ils ont une voiture, ils peuvent aller jusqu'où ils veulent !  Si la clinique ne se fait pas, ça pénalisera justement les gens qui n'ont pas de voiture (des familles, en plus). 

On est en train de fonctionner à l'envers, il ne faut pas bloquer ou enlever les places de stationnement et forcer les gens à prendre les transports en commun, il fait bonifier les services de transport en commun pour que les gens les préfèrent à la voiture.  Ensuite les places de stationnement ne seront plus aussi utiles et il deviendra rentable d'en faire quelque-chose d'autre.

Totalement. Toutes façons on sait que les gens n’aiment pas être éduqués de force comme ça et vont toujours résister. 

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C'est un peu le problème de la multiplicité des administrations (arrondissements) qui ont chacune leurs normes et ne semblent pas vouloir s'harmoniser dans une volonté de mieux servir les besoins de l'ensemble de la population. On peut comprendre que chaque arrondissement ait des critères particuliers d'aménagement pour pouvoir mieux intégrer les projets à leur réalité locale.

Mais quand il s'agit d'établissements aux fonctions bien définies comme des cliniques et autres services à la communauté de nature semblable, ont devrait respecter une politique globale pour que chaque lieu puisse répondre aux meilleurs standards d'espace et de qualité requis dans son domaine respectif.

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Je suis d'avis qu'il faut limiter le nombre de cases de stationnement qu'il est possible d'aménager, mais leur « maximum » de cases possibles selon l'arrondissement est bien inférieur au minimum requis de plusieurs autres villes. Il serait préférable d'avoir un ratio minimal exigé de 1 case pour chaque 200m² de bâtiment, mais d'imposer un ratio maximal de case totales aménagées sur le terrain (int./ext.) de 1 case pour chaque 40m² de bâtiment par exemple. Alors qu'ici on semble dire que le 1 case/200m² est le maximum... Très contraignant. On est pas super proche d'une station de métro non plus.

Si un promoteur propose de faire des cases de stationnement à l'intérieur, pourquoi pas? Il faut juste s'assurer d'avoir un maximum total raisonnable.

Il faut faire changer les comportements, mais pour certains usages le ratio doit être modulable comme c'est le cas un peu partout.

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Le promoteur veut faire un édifice de 2900 mètres carrés. Et il veut construire un stationnement de 4300 mètres carrés.

Franchement, je peux comprendre qu'on veuille du stationnement pour une clinique, mais c'est pas une clinique que le promoteur veut y construire. C'est un parking avec une clinique pratiquement deux fois plus petite par dessus.

Il y a définitivement des choses à changer à ce projet. J'ai l'impression que le promoteur ne fait que taper sur le clou populiste contre Projet Montréal pour justifier son projet, en ignorant tous les autres problèmes.

Et ils sont franchement un peu mélodramatique avec leur accès par voiture. La plupart des cliniques du Plateau n'ont pas de parking privé. Les gens s'en accommodent quand même. C'est un quartier où la voiture occupe une place beaucoup plus restreinte dans le quotidien des familles, et ça fonctionne très bien. Ce n'est d'ailleurs pas un hôpital comme Sainte-Justine non plus. Le simple fait de comparer un centre hospitalier universitaire de 500 lits  à une clinique est complètement bidon et ridicule.

Ce serait probablement une bonne chose d'avoir plus de 12 places, et l'arrondissement devrait avoir un règlement plus flexible en fonction de l'usage. Je n'ai pas de problème à ce qu'un tel projet puisse avoir un stationnement souterrain plus important, dans les limites du raisonnable et des objectifs de mobilité dans le quartier (accommoder à l'infini l'automobile a aussi de gros défauts). Mais on devrait quand même exiger un projet utilisant le terrain d'une manière optimale, et justifiant un tel accès automobile pour la densité de son usage. Ce serait juste gagnant-gagnant.

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