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TERRAINS DE LA BRASSERIE MOLSON

LE FONDS FTQ SE JOINT À MONTONI ET SÉLECTION

ANDRÉ DUBUC LA PRESSE

Les acheteurs privilégiés des terrains de la brasserie Molson, Montoni et Sélection, auront comme principal partenaire financier le Fonds immobilier de solidarité FTQ. La vente des terrains de Molson au consortium des acheteurs devrait se conclure d’ici la fin de juin.

Les trois acteurs font déjà équipe dans le projet Espace Montmorency, au métro du même nom à Laval. Un projet mixte comprenant 700 logements locatifs, un hôtel et un immeuble de bureaux de 450 millions, dont la première pelletée de terre est survenue la semaine dernière.

« C’est un projet important pour le redéveloppement de ce secteur de la ville, dit au téléphone Normand Bélanger, PDG du Fonds immobilier, à propos du site Molson. Les volets de logements abordables, de parc linéaire avec la Ville, ce sont des éléments qui nous animent. Tout comme le fait d’avoir Molson comme locataire. [Le brasseur a déjà annoncé qu’il garderait les bureaux administratifs sur le site historique.] »

« On trouve intéressant de participer à ce développement-là. »

— Normand Bélanger, PDG du Fonds immobilier de solidarité FTQ

Le 5 juin dernier, le consortium Montoni-Sélection s’est entendu avec la Ville pour lui céder 20 % du terrain de 1,2 million de pieds carrés à des fins de parc, de promenade riveraine, d’espaces collectifs et de logements sociaux. Le conseil municipal a avalisé hier les différentes ententes. C’est dans ce cadre que la participation du Fonds FTQ est devenue publique.

CAPITAL-ACTIONS

Le Fonds prendra vraisemblablement une participation en capital-actions, selon son modèle habituel d’intervention. L’ampleur du chantier à la Molson est encore inconnue, mais il sera assurément significatif.

Selon le mémoire déposé en avril à l’Office de consultation publique de Montréal, Sélection et Montoni veulent y ériger de 4000 à 5000 logements, aménager un supermarché et assurer le recyclage des enseignes et de l’horloge Molson, considérés comme des points de repère majeurs du paysage de l’est du centre-ville. Il est aussi question de créer une microbrasserie qui comprendrait des installations muséales faisant le lien entre l’histoire du site et l’expérience brassicole de Molson.

Le site industriel devient disponible en raison du déménagement prochain de la brasserie dans la zone industrielle aéroportuaire de l’arrondissement de Saint-Hubert, à Longueuil. La construction de la nouvelle brasserie a commencé en 2018. Le déménagement devrait se faire en 2021.

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  • 2 semaines plus tard...

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/201906/28/01-5231966-molson-obtient-126-millions-pour-sa-vieille-brasserie.php

Molson obtient 126 millions pour sa vieille brasserie

Groupe Sélection, Montoni et le Fonds immobilier de solidarité FTQ sont maintenant les propriétaires des terrains de la brasserie Molson sur la rue Notre-Dame Est à Montréal. Le montant de la transaction s'élève à 126 millions.

À ce prix, le consortium d'acheteurs met la main sur les terrains de 1,2 million de pieds carrés « tels quels ». La démolition des bâtiments existants et la décontamination des terrains sont aux frais des acheteurs. La prise de possession des lieux est immédiate. 

Cette étape du processus étant franchie, le consortium québécois peut maintenant mettre de l'avant sa vision de redéveloppement pour ce secteur de la métropole en pleine transformation, annoncent les acquéreurs dans un communiqué. 

Les terrains qu'occupe actuellement la brasserie bicentenaire de Molson en bordure du fleuve feront place à un projet multi-usage. Molson y gardera ses bureaux administratifs. On prévoit la construction de 4000 à 5000 logements, ainsi que des activités commerciales et récréatives sur le site. 

« Par l'implantation de son usine sur les rives du fleuve à la fin du 18e siècle, la famille Molson a été un précurseur du développement industriel à Montréal. Aujourd'hui, Groupe Sélection souhaite jouer un rôle majeur dans la transformation de ce secteur du centre-ville », dit dans un communiqué Réal Bouclin, président fondateur et chef de la direction de Groupe Sélection, premier actionnaire du consortium. 

Sélection et Montoni ont d'abord été identifiés comme « acheteurs préférentiels » des terrains par Molson à la fin janvier. 

Une entente de gré à gré a été entérinée le 5 juin dernier entre le consortium et la Ville de Montréal. Selon cette entente, le consortium accepte de céder à la Ville de Montréal l'équivalent de 20 % de la superficie du site pour l'aménagement d'un parc, d'une promenade fluviale, d'une école et à d'autres usages communautaires, ainsi que pour l'implantation d'entreprises et de commerces. La Ville obtiendra une partie des terrains gratuitement, mais paiera 6,7 millions pour certains lots. 

Le 18 juin, le Fonds immobilier de solidarité FTQ rendait publique sa participation dans le projet. « Nous sommes particulièrement heureux de pouvoir apporter la couleur et la riche expertise du Fonds immobilier à ce projet d'une valeur symbolique immense. La brasserie Molson est un témoin privilégié de l'histoire industrielle et ouvrière de la métropole », se réjouit Normand Bélanger, président-directeur général, Fonds immobilier de solidarité FTQ. 

Le site industriel devient disponible en raison du déménagement prochain de la brasserie dans la zone industrielle aéroportuaire de l'arrondissement de Saint-Hubert, à Longueuil. La construction de la nouvelle brasserie a commencé en 2018. Le déménagement devrait se faire en 2021. 

« Molson Coors est très attachée à son site d'origine situé sur l'île de Montréal et le processus de vente s'est fait de façon rigoureuse afin d'assurer un legs aux Montréalais dont Molson peut être fière. Nous sommes enthousiastes de voir la qualité du projet de redéveloppement proposé et nous nous réjouissons de faire partie du futur du site à titre de locataires pour notre siège social », dit Frederic Landtmeters, président et chef de la direction, Molson Coors Canada. 

L'aménagement du site de la vieille brasserie se poursuivra jusqu'en 2035.

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  • 1 mois plus tard...

00:01 7 août 2019Par: Zacharie Goudreault

Molson: l’OCPM prévient la Ville de ne pas répéter les erreurs de Griffintown

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2357739/molson-locpm-previent-la-ville-de-ne-pas-repeter-les-erreurs-de-griffintown/

Photo: Archives | MétroLe secteur des Faubourgs, à l'est du centre-ville, comprend notamment l'ancienne brasserie de Molson, qui fera l'objet d'un important projet immobilier.

 

La Ville doit éviter de répéter le cas de Griffintown dans l’est du centre-ville en encadrant sévèrement les projets immobiliers dans ce secteur, prévient l’OCPM. Elle devrait également réserver des terrains pour l’aménagement de parcs et de logements sociaux.

Le secteur des Faubourgs, qui comprend notamment l’ancienne brasserie de Molson, la tour de Radio-Canada, le Village gai et le quartier Centre-Sud, a fait l’objet d’une vaste consultation publique de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) au cours de la dernière année. L’organisme municipal en a extirpé un vaste rapport qui compte pas moins de 44 recommandations. Celles-ci abordent notamment les problématiques liées à la congestion routière et la présence d’îlots de chaleur dans ce secteur.

L’habitation se démarque néanmoins parmi toutes les préoccupations. Les projets immobiliers et la hausse constante des loyers pourraient rendre l’est du centre-ville inaccessible aux personnes à faible revenu, craignent des citoyens. Le secteur des Faubourgs pourrait même vivre les répercussions de la spéculation immobilière vécues dans le quartier Griffintown.

«C’est un peu ce que tout le monde craint, a confié à Métro la présidente de l’OCPM, Dominique Ollivier. C’est difficile d’éviter un certain embourgeoisement.»

10000

Plus de 10 000 nouveaux logements seront construits dans les prochaines années dans le secteur des Faubourgs.

Droit de préemption

Dans son rapport, l’OCPM demande à l’arrondissement de Ville-Marie de faire preuve d’une «grande prudence» avec terrains prisés par des promoteurs immobiliers. Des modifications d’affectations «pourraient rendre très difficile, voire impossible, l’acquisition des immeubles requis pour l’établissement d’équipements publics», souligne-t-on.

«C’est exactement l’erreur de Griffintown. Donc, pour éviter de répéter ce scénario, on doit se donner ce droit de préemption sur certains secteurs. On doit les réserver pour des équipements scolaires et sportifs», a renchéri la présidente de l’OCPM. 

Le droit de préemption est un pouvoir dont dispose la Ville en vertu de son statut de métropole. Celui-ci lui permet d’égaler une offre d’achat sur un terrain donné. Il peut ensuite l’utiliser pour l’aménagement d’un parc ou de logements sociaux, pare exemple.

Taxes foncières

La Ville devrait également poursuivre ses discussions avec Québec afin de revoir à la baisse les taxes foncières imposées aux organismes à but non lucratif qui réalisent des projets de logements sociaux et abordables, selon l’OCPM.

«C’est sûr que si des OBNL veulent faire des logements sociaux et communautaires, ils ne doivent pas payer les mêmes taxes foncières qu’un promoteur qui veut faire des condos de luxe», a illustré Mme Ollivier. 

Actuellement, les taxes municipales peuvent représenter jusqu’à 20% du budget annuel d’une coopérative d’habitation au centre-ville, indique le rapport.

«Ça rend prohibitif la réalisation de logements sociaux et communautaires», estime Mme Ollivier. 

L’OCPM demande par ailleurs à la Ville de s’assurer que les projets immobiliers comprennent plusieurs logements sociaux et abordables. Une recommandation qui fait écho au règlement pour une métropole mixte de l’administration de Valérie Plante, qui entrera en vigueur en 2021.

Ce rapport jettera les bases pour la réalisation du plan particulier d’urbanisme pour le secteur des Faubourgs. Celui-ci devrait mener d’ici un an à un plan d’action concret pour revitaliser ce secteur.

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  • 4 semaines plus tard...

CityLab a un article sur le projet!

https://www.citylab.com/design/2019/08/molson-coors-brewery-redevelopment-montreal-housing-market/596956/

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The Molson brewery in Montreal, pictured in 2005. Shaun Best/Reuters

Montreal Gets a 'Remarkable' Chance to Build a New Neighborhood

TRACEY LINDEMAN

 8:00 AM ET

The historic brewery on the St. Lawrence River will become a new mixed-use district, with a large share of subsidized and below-market-rate housing.

 

For 236 years, the name Molson has watched over Montreal’s Centre-Sud neighborhood, from the area’s earliest days as an agricultural plain to its evolution into a workers’ village, a manufacturing hub, a postwar ghetto, and eventually, a lively yet rough-around-the-edges gay village.

British settler John Molson established a log brewery on the banks of the St. Lawrence River in 1782. Then, in the final days of 1784, the 21-year-old officially established the Molson Brewery, selling his first beer a year later. Through expansion and rebuilding after Montreal’s Great Fire of 1852, the facility—the operational heart of what is now one of the world’s largest breweries, and a lonely relic of the neighborhood’s industrial past—still stands in its original location.

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The brewery, shown here in 1990, is North America’s oldest. It will leave Montreal for a site in the suburbs in 2021. (Courtesy of Molson Coors Canada)

But in 2021, the merged company now known as Molson Coors Canada will leave its storied home for a new facility in the suburbs. The move means more than 1.2 million square feet of prime real estate will become available for redevelopment. The company tells CityLab its 2017 decision to sell the brewery “generated a lot of interest.” In June, a group of developers purchased the site for a reported $126 million in Canadian dollars.

It would have been easy for the land to get snatched up in a bidding war and turned entirely into market-rate condos. As of this August, a building right next door had a three-bedroom condo on the market for $1.2 million (plus $901 per month in condo fees), while a penthouse was available for a cool $5.5 million.

Montreal—a city often lauded for dirt-cheap rents—now has a growing affordability crisis, a dwindling vacancy rate, and a serious lack of family-sized housing, thanks in part to vacation rentals and price distortions on the secondary rental market.

It also has an ambitious, progressive mayoral administration intent on solving these problems. The city is working with the developers to turn the Molson site into a 4,000-unit, mixed-use, mixed-income neighborhood, with social housing (that is, units subsidized by the province for low-income residents), affordable housing (i.e. rented or owned units priced below the city’s median market price), and family-sized housing (with at least three bedrooms), as well as a public riverside park and boardwalk, community services, businesses, and a school. Details about how the area will actually look will be revealed next year when the special planning program—a document compiled by the city to present and justify large-scale urban planning projects—is published.

New housing policies in action

Central to this idyllic vision are two young municipal powers that give the city more control over housing construction.

The first power is “preemptive right,” says Robert Beaudry, a city councillor and head of housing and economic development. Essentially, the city can call dibs on certain properties and then have right of first refusal when the owner decides to sell.

Montreal assumed this power in late 2018, after the province of Quebec passed a law giving the city greater autonomy and decision-making authority. Beaudry says the city has since used it to “reserve” many properties, though the Molson site is the first to see action.

There aren’t many examples of cities using preemptive right to take over urban properties for directed housing, meaning Montreal’s Molson experiment is a test case in the fight for affordability.

The second power is a directed housing policy known as 20-20-20—as in, 20 percent of a new development project’s units must be earmarked for social housing, 20 percent for affordable housing, and 20 percent for family housing. (The draft bylaw offers developers the option of paying into a housing fund in lieu of building units; it still awaits approval by the city council and a period of public consultation.) Although this bylaw would only go into effect in 2021, Beaudry says the Molson developers agreed to respect it.

With this two-pronged approach, Montreal is trying to avoid the soaring housing costs seen in Toronto and Vancouver.

Beaudry says Montreal is also trying to avoid a duplication of its own Griffintown sector, a former industrial and working-class Irish neighborhood that was razed and built up with condos, and little else, over the past decade. “The city left the private sector to develop this area, and there are no services, only expensive condos. People don’t have schools [or grocery stores] near where they live,” says the councilor.

“We don’t want this waterfront land to be totally privatized and become only luxury condos,” says Beaudry of the Molson site. “That’s why we decided to negotiate ahead of time.”

A ‘remarkable opportunity for city-building’

What ultimately happens to the Molson site isn’t purely a policy issue. The company predates Canadian confederation by almost 100 years, and is North America’s oldest brewery. For these reasons, the city and developers will be under pressure to preserve parts of the brewery’s physical plant and some of its spirit.

The city’s conservation watchdog, Heritage Montreal, has a solid record of saving important pieces of the city’s history. It successfully lobbied for the preservation of Montreal’s iconic Farine Five Roses neon sign, even though the flour company’s sale means the sign now sits atop of a competitor’s building.

Robert Turgeon, executive director of Heritage Montreal, says upholding the Molson legacy is critical. He points to the building’s famous clock, which is visible from many vantage points including the piers of the Old Port and the top of Mount Royal. “That emblematic, iconic symbol is very important to Montrealers,” says Turgeon.

Unlike other heritage battles, here preservationists have an important ally: the Molsons. The influential, philanthropic family is still based in Montreal, and has a vested interest in ensuring that its brewery is replaced with an innovative project. According to Molson Coors Canada’s director of corporate affairs François Lefebvre, the company is “very attached” to the brewery and wants to ensure its legacy lives on in Montreal. It will also keep administrative offices on the site, giving it a role in the project.

Brent Toderian, a Vancouver-based urban planner and design consultant, says the Molson project is a rare redevelopment opportunity in a crowded core. “Former brewery sites are one of a handful of land uses [that can transform urban neighborhoods], and even calling it a handful is possibly overstating it. You can count on a few fingers how many things come available in inner cities for major transformative redevelopments,” he says.

Because of their large size and coveted geography, old breweries hold particular transformative power. Toderian points to the Carlsberg brewery redevelopment in Copenhagen and Vancouver’s Arbutus Walk neighborhood, where the Carling O’Keefe brewery once stood, as examples of this type of change. “Any time a brewery comes available, it’s a remarkable opportunity for city-building,” he says.

Cities using new social policy to steer that kind of large-scale change is not a common phenomenon. When the Molson project is completed in 2035, the world will see what Montreal made of its rare opportunity.  

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Le 2019-08-29 à 10:03, ScarletCoral a dit :

CityLab a un article sur le projet!

https://www.citylab.com/design/2019/08/molson-coors-brewery-redevelopment-montreal-housing-market/596956/

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The Molson brewery in Montreal, pictured in 2005. Shaun Best/Reuters

Montreal Gets a 'Remarkable' Chance to Build a New Neighborhood

TRACEY LINDEMAN

 8:00 AM ET

The historic brewery on the St. Lawrence River will become a new mixed-use district, with a large share of subsidized and below-market-rate housing.

 

For 236 years, the name Molson has watched over Montreal’s Centre-Sud neighborhood, from the area’s earliest days as an agricultural plain to its evolution into a workers’ village, a manufacturing hub, a postwar ghetto, and eventually, a lively yet rough-around-the-edges gay village.

British settler John Molson established a log brewery on the banks of the St. Lawrence River in 1782. Then, in the final days of 1784, the 21-year-old officially established the Molson Brewery, selling his first beer a year later. Through expansion and rebuilding after Montreal’s Great Fire of 1852, the facility—the operational heart of what is now one of the world’s largest breweries, and a lonely relic of the neighborhood’s industrial past—still stands in its original location.

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The brewery, shown here in 1990, is North America’s oldest. It will leave Montreal for a site in the suburbs in 2021. (Courtesy of Molson Coors Canada)

But in 2021, the merged company now known as Molson Coors Canada will leave its storied home for a new facility in the suburbs. The move means more than 1.2 million square feet of prime real estate will become available for redevelopment. The company tells CityLab its 2017 decision to sell the brewery “generated a lot of interest.” In June, a group of developers purchased the site for a reported $126 million in Canadian dollars.

It would have been easy for the land to get snatched up in a bidding war and turned entirely into market-rate condos. As of this August, a building right next door had a three-bedroom condo on the market for $1.2 million (plus $901 per month in condo fees), while a penthouse was available for a cool $5.5 million.

Montreal—a city often lauded for dirt-cheap rents—now has a growing affordability crisis, a dwindling vacancy rate, and a serious lack of family-sized housing, thanks in part to vacation rentals and price distortions on the secondary rental market.

It also has an ambitious, progressive mayoral administration intent on solving these problems. The city is working with the developers to turn the Molson site into a 4,000-unit, mixed-use, mixed-income neighborhood, with social housing (that is, units subsidized by the province for low-income residents), affordable housing (i.e. rented or owned units priced below the city’s median market price), and family-sized housing (with at least three bedrooms), as well as a public riverside park and boardwalk, community services, businesses, and a school. Details about how the area will actually look will be revealed next year when the special planning program—a document compiled by the city to present and justify large-scale urban planning projects—is published.

New housing policies in action

Central to this idyllic vision are two young municipal powers that give the city more control over housing construction.

The first power is “preemptive right,” says Robert Beaudry, a city councillor and head of housing and economic development. Essentially, the city can call dibs on certain properties and then have right of first refusal when the owner decides to sell.

Montreal assumed this power in late 2018, after the province of Quebec passed a law giving the city greater autonomy and decision-making authority. Beaudry says the city has since used it to “reserve” many properties, though the Molson site is the first to see action.

There aren’t many examples of cities using preemptive right to take over urban properties for directed housing, meaning Montreal’s Molson experiment is a test case in the fight for affordability.

The second power is a directed housing policy known as 20-20-20—as in, 20 percent of a new development project’s units must be earmarked for social housing, 20 percent for affordable housing, and 20 percent for family housing. (The draft bylaw offers developers the option of paying into a housing fund in lieu of building units; it still awaits approval by the city council and a period of public consultation.) Although this bylaw would only go into effect in 2021, Beaudry says the Molson developers agreed to respect it.

With this two-pronged approach, Montreal is trying to avoid the soaring housing costs seen in Toronto and Vancouver.

Beaudry says Montreal is also trying to avoid a duplication of its own Griffintown sector, a former industrial and working-class Irish neighborhood that was razed and built up with condos, and little else, over the past decade. “The city left the private sector to develop this area, and there are no services, only expensive condos. People don’t have schools [or grocery stores] near where they live,” says the councilor.

“We don’t want this waterfront land to be totally privatized and become only luxury condos,” says Beaudry of the Molson site. “That’s why we decided to negotiate ahead of time.”

A ‘remarkable opportunity for city-building’

What ultimately happens to the Molson site isn’t purely a policy issue. The company predates Canadian confederation by almost 100 years, and is North America’s oldest brewery. For these reasons, the city and developers will be under pressure to preserve parts of the brewery’s physical plant and some of its spirit.

The city’s conservation watchdog, Heritage Montreal, has a solid record of saving important pieces of the city’s history. It successfully lobbied for the preservation of Montreal’s iconic Farine Five Roses neon sign, even though the flour company’s sale means the sign now sits atop of a competitor’s building.

Robert Turgeon, executive director of Heritage Montreal, says upholding the Molson legacy is critical. He points to the building’s famous clock, which is visible from many vantage points including the piers of the Old Port and the top of Mount Royal. “That emblematic, iconic symbol is very important to Montrealers,” says Turgeon.

Unlike other heritage battles, here preservationists have an important ally: the Molsons. The influential, philanthropic family is still based in Montreal, and has a vested interest in ensuring that its brewery is replaced with an innovative project. According to Molson Coors Canada’s director of corporate affairs François Lefebvre, the company is “very attached” to the brewery and wants to ensure its legacy lives on in Montreal. It will also keep administrative offices on the site, giving it a role in the project.

Brent Toderian, a Vancouver-based urban planner and design consultant, says the Molson project is a rare redevelopment opportunity in a crowded core. “Former brewery sites are one of a handful of land uses [that can transform urban neighborhoods], and even calling it a handful is possibly overstating it. You can count on a few fingers how many things come available in inner cities for major transformative redevelopments,” he says.

Because of their large size and coveted geography, old breweries hold particular transformative power. Toderian points to the Carlsberg brewery redevelopment in Copenhagen and Vancouver’s Arbutus Walk neighborhood, where the Carling O’Keefe brewery once stood, as examples of this type of change. “Any time a brewery comes available, it’s a remarkable opportunity for city-building,” he says.

Cities using new social policy to steer that kind of large-scale change is not a common phenomenon. When the Molson project is completed in 2035, the world will see what Montreal made of its rare opportunity.  

Une opinion de l'extérieur qui va dans le même sens que la Ville et aussi d'une majorité de montréalais. Cependant il n'y a pas que les terrains de Molson dont il faut s'assurer du succès urbanistique. Il y  aussi les deux autres grands sites, celui de la SRC et l'autre à la Porte Ste-Marie. Ensembles ils représentent une surface de développement impressionnante qu'il faudra bien planifier pour en faire un quartier contemporain mixte de classe mondiale, rien de moins. :yes:

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  • 1 mois plus tard...

Je ne sais pas si ça a été publié ici, mais la compagnie qu'a créé le consortium le 12 juin s'appelle "Faubourg des Brasseurs" , et ils ont aussi acheté l'immense terrain de stationnement au pied du Pont Jacques Cartier, entre Notre-Dame et René-Lévesque (lot 5 340 313). J'imagine que ce terrain pourrait être développé avant ceux de l'usine? 

 

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12 hours ago, nephersir7 said:

Je ne sais pas si ça a été publié ici, mais la compagnie qu'a créé le consortium le 12 juin s'appelle "Faubourg des Brasseurs" , et ils ont aussi acheté l'immense terrain de stationnement au pied du Pont Jacques Cartier, entre Notre-Dame et René-Lévesque (lot 5 340 313). J'imagine que ce terrain pourrait être développé avant ceux de l'usine? 

 

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Je crois que c'était un des dizaine de lots qui appartenaient à Molson. Alors c'est normal qu'ils ont tous achetés. Cela dit, pas nécessairement le plus intéressant. Lors des consultations pour le Secteur des Faubourgs, les commissaires ont posé des questions sur la meilleure vocation pour ce terrain. La Ville semble vouloir avoir de la construction, mais la proximité de la Station de Pompage Craig et la rue entre les deux qui va disparaître les faisaient réfléchir. Le PPU va être nous dire...


TERRAINS MOLSON 

1 182 582, 
1 288 633, 
1 288 634, 
1 288 635, 
1 288 636,
1 182 583, 
1 182 624, 
1 284 530, 
1 182 568, 
1 284 522, 
1 284 523,
1 619 072 et 
5 340 313 

 

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  • 2 mois plus tard...

Sur le site de Montoni

https://groupemontoni.com/fr/nos-realisations/developpement-molson/92?fbclid=IwAR2f2XnAXo6Es6TXZlQs4wLtMLJMNDSuOreU3YGVZ7ulEpXHj4BxryJ9mjY

 

Développement Molson

Commercial • Revitalisation urbaine • Usages mixtes

1 200 000 pi ca

1500, rue Notre-Dame, Montréal

Projet en cours

Bordés par le fleuve Saint-Laurent et à proximité du pont Jacques-Cartier, les terrains appartenant jadis à la famille Molson feront place à un projet de réaménagement afin de créer un nouveau milieu de vie. Le déploiement de ce projet se fera dans le respect de l’histoire de la brasserie bicentenaire, précurseur du développement industriel et ouvrier de la métropole. Des espaces locatifs privés, tout comme ceux à vocation sociale et communautaire, côtoieront des condominiums et des commerces de proximité sous des normes environnementales rigoureuses. Les facettes de ce vaste projet seront autant d’occasions d’illustrer notre souci du détail et de la qualité, guidé par notre engagement envers le développement durable. 

image.png

 

 

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https://www.lesaffaires.com/dossier/les-geants-de-l-immobilier/des-gestionnaires-de-rpa-tres-actifs-en-immobilier-commercial/614290

Des gestionnaires de RPA très actifs en immobilier commercial

Offert par Les Affaires

Édition du 23 Novembre 2019

PAR CLAUDINE HÉBERT

Courriel

Le secteur multirésidentiel représente désormais 10 % du portefeuille de Groupe Sélection qui développe, entre autres, ­Rosemont ­Les ­Quartiers, à ­Montréal (notre photo). (Photo: courtoisie)

LES GRANDS DE L'IMMOBILIER. Groupe Maurice, Groupe Sélection, Cogir... les grands gestionnaires de résidences privées pour aînés (RPA) ont, eux aussi, pris part à la bouillonnante activité immobilière commerciale de l'année 2019.

Bien qu'elle soit qualifiée de transaction d'affaires (elle ne figure pas au registre foncier, ce qui l'exclut donc de notre classement), la vente de 85 % des parts du Groupe Maurice (quatrième plus important propriétaire de RPA du Québec) à la fiducie de placement immobilier Ventas pour la somme de 2,4 milliards de dollars, flirte avec la transaction immobilière. Cette entente, insiste-t-on chez Groupe Maurice, n'implique d'ailleurs que la détention des bâtiments. «L'arrivée de Ventas à titre de partenaire financier du Groupe Maurice survient au terme de l'expiration de l'entente avec la société d'investissement Ipso Facto, qui était partenaire du gestionnaire depuis plus de quinze ans», fait savoir le fondateur Luc Maurice.

Ventas est l'une des plus importantes fiducies de placement immobilier (FPI) du monde, détenant plus de 1 200 propriétés aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni. Elle collabore avec plus de 200 gestionnaires de parcs immobiliers de premier plan, dont fait partie maintenant le Groupe Maurice.

Cogir Immobilier agrandit son réseau

Troisième plus important propriétaire de RPA du Québec, Cogir Immobilier prend place, pour sa part, au huitième rang de notre classement. Au cours de l'année, l'entreprise, qui détient une quarantaine de RPA au Québec, a agrandi son réseau en achetant Cité Rive, une résidence de 850 logements, située sur le boulevard Gouin, à Montréal, pour la somme de 135 M$. On y trouve quelques commerces au rez-de-chaussée, dont un dépanneur et une pharmacie.

«Cette acquisition permet d'augmenter notre présence sur l'île de Montréal, plus particulièrement sur le boulevard Gouin, qui représente la plus grande artère du Canada pour le nombre de RPA», indique Mathieu Duguay, président et chef de la direction de Cogir Immobilier. Cogir, poursuit-il, continuera d'investir en 2020 dans plusieurs autres projets immobiliers commerciaux, notamment la construction du Jazz Brossard, une résidence nouveau genre pour retraités, située au coeur du nouveau quartier multiusage Solar Uniquartier que développe Devimco. L'entreprise participe également au développement du projet immobilier multiusage Humaniti, au centre-ville de Montréal.

Coup de circuit pour le Groupe Sélection

Autre joueur du secteur RPA très actif en immobilier commercial en 2019, le Groupe Sélection. L'entreprise s'est offert tout un cadeau d'anniversaire pour sa trentième année de création. Le deuxième plus important gestionnaire de RPA du Québec, avec plus de 40 RPA, a acheté le terrain de la Brasserie Molson, rue Notre-Dame, à Montréal. Conclue en juin dernier, cette transaction de 126 M$ a permis à l'entreprise de devenir propriétaire de quelque 1,2 million de pieds carrés de superficie, ce qui en fait la 9e plus importante transaction immobilière commerciale de l'année au sein de notre classement Les Affaires-JLR.

«C'est un véritable coup de circuit. Il s'agit, pour nous, d'une transaction historique. Jamais nous n'avions payé aussi cher pour acquérir un terrain», soutient Philippe-Olivier Bouclin, vice-président, Développement chez Groupe Sélection. Selon le gestionnaire immobilier, ils étaient au moins une dizaine d'investisseurs intéressés par ce terrain. «Nous ne devions certainement pas figurer en haut de la liste au début des négociations. Nous sommes donc allés chercher des partenaires tels Montoni et le fonds immobilier de la FTQ pour créer un consortium. Un élément qui a sans doute fait pencher la balance en notre faveur», estime M. Bouclin.

Pour le moment, aucun plan n'a été divulgué. Le nouveau complexe immobilier devra d'ailleurs obtenir l'aval de la Ville de Montréal avant la première pelletée de terre. Une condition qui figure au contrat. «Ce que l'on souhaite tout de même, c'est de pouvoir construire autour de 5 000 logements multigénérationnels qui s'inspirent de nos marques Yimby, REZ, Fridöm et bien sûr Sélection Retraite. Nous prévoyons également aménager un espace vert sous forme de promenade fluviale qui redonnera l'accès au fleuve aux résidents du futur complexe ainsi qu'à la population qui habite autour», soulève-t-il.

Le secteur multirésidentiel représente désormais 10 % du portefeuille de l'entreprise qui développe, entre autres, le secteur District Union, à Terrebonne, et Rosemont Les Quartiers, à Montréal. Un pourcentage, conclut M. Bouclin, que Groupe Sélection souhaite voir tripler au cours des trois prochaines années.

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