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p_xavier

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Il y a 22 heures, Megafolie a dit :

Où sont les tarifs étudiants et réduits dans cette proposition tarifaire? Les a t-on laissés tomber?  🤔

En ce moment le tarif réduit correspond à une réduction de 40% par rapport au plein tarif et le tarif étudiant à une réduction de 20%. J'imagine qu'on aura un système similaire pour la nouvelle grille de tarifs.

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il y a 49 minutes, Chuck-A a dit :

En rappel, le reportage de Jean-Sébastien Cloutier, présenté au TJ 18h jeudi dernier à Radio-Canada, sur cette annonce:

https://twitter.com/PatriceRoyTJ/status/1301649336133201921

J'aurais nettement préféré un tarif basé sur la distance, mais au moins c'est nettement plus simple que ce que l'on a présentement.

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4 hours ago, Decel said:

J'aurais nettement préféré un tarif basé sur la distance, mais au moins c'est nettement plus simple que ce que l'on a présentement.

La grille tarifaire proposée devrait rendre la transition vers une tarification à la distance plus facile. Sauf exception de Montréal, où les déplacements à l'intérieur de la zone 1 sont à 90$, tous les déplacements au sein d'une zone sont à 100$, 144$ pour des déplacements entre 2 zones, 176$ entre trois zones et 245$ pour les quatres.

Par exemple, les déplacements entre Montréal et Laval coûteront le même prix que ceux entre Sainte-Thérèse et Laval alors qu'il aurait fallu acheter une passe trois zones avant.

On a par conséquent une semi tarification à la distance où des bassins de déplacements sont considérés au lieu du kilométrage.

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il y a une heure, paulwillyjean a dit :

La grille tarifaire proposée devrait rendre la transition vers une tarification à la distance plus facile. Sauf exception de Montréal, où les déplacements à l'intérieur de la zone 1 sont à 90$, tous les déplacements au sein d'une zone sont à 100$, 144$ pour des déplacements entre 2 zones, 176$ entre trois zones et 245$ pour les quatres.

Par exemple, les déplacements entre Montréal et Laval coûteront le même prix que ceux entre Sainte-Thérèse et Laval alors qu'il aurait fallu acheter une passe trois zones avant.

On a par conséquent une semi tarification à la distance où des bassins de déplacements sont considérés au lieu du kilométrage.

Ah, je n'avais pas vu ce détail. En effet c'est mieux qu'une simple tarification par zone.

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  • 4 semaines plus tard...
Le 2020-09-06 à 13:30, Megafolie a dit :

Où sont les tarifs étudiants et réduits dans cette proposition tarifaire? Les a t-on laissés tomber?  🤔

J'aimerais tellement que ça soit comme à Vancouver où le tarif étudiant (U-Pass) est SUPER avantageux. La passe mensuelle adulte là-bas est 177$ pour les 3 zones, mais seulement 56$ (!!) pour les étudiants pour les 3 zones!! C'est environ 68% de rabais et ça inclut tous les modes de transport y compris le SeaBus!

Ça serait déjà bien pour ici si on avait une passe étudiante d'environ 60$ pour 2 zones. Sinon avec juste 40% de rabais ça fait 54$ pour 1 zone ou 86$ pour 2 zones...

De plus, ça aurait été excellent si les stations de métro à Laval et Longueuil étaient comptées dans la zone 1.

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Article sur le dépôt du Mémoire de la Ville de Longueuil, dans le cadre de la consultation sur la refonte tarifaire de l'ARTM.

Transport en commun : Longueuil réclame un tarif unique pour la région métropolitaine

Le Courrier du Sud  |  Le 8 octobre 2020 — Modifié à 15 h 16 min le 8 octobre 2020  |  Par Geneviève Michaud

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(Photo : Le Courrier du Sud - Archives)

Bien qu’elle soit satisfaite de la simplification de la grille tarifaire sur son territoire, la Ville de Longueuil réclame un tarif unique et une «vision métropolitaine» du transport en commun, pour un apport équitable des trois grandes villes de la région.

Dans son mémoire déposé à l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) dans le cadre de sa refonte tarifaire, Longueuil se réjouit tout d’abord de deux gains pour les usagers de son territoire.

«La nouvelle grille tarifaire vient faciliter l’expérience client en misant sur la simplicité, la multimodalité et la mobilité intégrée», peut-on lire dans le mémoire.

De plus, «elle s’assure que les citoyens de l’agglomération sont traités équitablement et de manière uniforme, avec une seule zone tarifaire pour l’ensemble du territoire».

L’introduction du titre Bus partout devrait par ailleurs faciliter les échanges entre l’agglomération et la couronne sud, souligne Longueuil.

«L’objectif initial de simplification est atteint et nos clients en verront assurément les avantages», affirme le président du conseil d’administration du Réseau de transport de Longueuil (RTL) Jonathan Tabarah.

Hausse majeure et uniformisation métropolitaine

La Ville déplore cependant que malgré la simplification des tarifs, la nouvelle grille comporte une hausse de 44% pour les 24 000 usagers dans l’axe du pont Samuel-De Champlain, qui verront leur titre passer de 100$ à 144$. De plus, alors qu’ils peuvent se rendre actuellement de la Rive-Sud au Terminus Centre-ville avec un seul mode de transport, l’autobus, ils devront effectuer un transfert intermodal avec l’arrivée du REM.

«Nous avons une préoccupation quant à l’augmentation importante du tarif pour nos clients de l’axe du pont Samuel-De Champlain et croyons que l’ARTM devrait progressivement instaurer cette hausse», soutient Jonathan Tabarah.

Qui plus est, Longueuil souhaite une uniformisation des tarifs à 100$ pour les trois grandes villes de la région métropolitaine.

Pour la Ville, il «importe d’avoir une vision métropolitaine» du financement et du développement du transport collectif. «Il faut donc considérer que toutes les villes de la région métropolitaine en sont responsables et que l’apport juste de chacune est nécessaire. Ainsi, il aurait été souhaité que Montréal profite de l’opportunité de la réforme pour uniformiser sa tarification avec Laval et Longueuil, en haussant son tarif à 100$.»

Enjeux du financement

Afin d’assurer un bon développement des infrastructures de transport en commun pour l’avenir, Longueuil souhaite finalement une diversification des sources de revenus et une augmentation significative de son financement.

Les 4 recommandations de Longueuil

La Ville de Longueuil émet quatre recommandations dans son Mémoire sur la proposition de la refonte tarifaire.

  • Avec l’arrivée du REM, mettre en place une mesure tarifaire transitoire sur plusieurs années et que celle-ci soit financée par le gouvernement du Québec.
  • Uniformiser la tarification à 100$ pour Laval, Longueuil et Montréal, et ce, par souci d’équité et pour une vision métropolitaine cohérente du financement du transport collectif.
  • Mettre en place un nouveau chantier qui aura comme objectif de proposer des solutions pour générer des revenus supplémentaires.
  • Augmenter significativement le financement du transport collectif et diversifier les sources de financement, et ce, afin de permettre le développement du transport collectif et la réalisation de projets structurants.

L’AUTAL souhaite une «tarification sociale»

Soulignant dans son mémoire les mêmes inégalités que la Ville, l’Association des usagers du transport adapté de Longueuil (AUTAL) réclame également une «tarification sociale» pour les personnes à faible revenu.

«Les personnes vivant sous le seuil de la pauvreté ne devraient pas avoir à choisir entre utiliser le transport collectif ou répondre à leurs besoins de base», soutient l’Association.

L’AUTAL soulève aussi des préoccupations par rapport à l’accessibilité des nouvelles fonctionnalités technologiques que l’ARTM veut implanter.

https://www.lecourrierdusud.ca/transport-en-commun-longueuil-reclame-un-tarif-unique-pour-la-region-metropolitaine/

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Il y a 11 heures, Chuck-A a dit :

Article sur le dépôt du Mémoire de la Ville de Longueuil, dans le cadre de la consultation sur la refonte tarifaire de l'ARTM.

Transport en commun : Longueuil réclame un tarif unique pour la région métropolitaine

Le Courrier du Sud  |  Le 8 octobre 2020 — Modifié à 15 h 16 min le 8 octobre 2020  |  Par Geneviève Michaud

SLR2.jpg
(Photo : Le Courrier du Sud - Archives)

Bien qu’elle soit satisfaite de la simplification de la grille tarifaire sur son territoire, la Ville de Longueuil réclame un tarif unique et une «vision métropolitaine» du transport en commun, pour un apport équitable des trois grandes villes de la région.

Dans son mémoire déposé à l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) dans le cadre de sa refonte tarifaire, Longueuil se réjouit tout d’abord de deux gains pour les usagers de son territoire.

«La nouvelle grille tarifaire vient faciliter l’expérience client en misant sur la simplicité, la multimodalité et la mobilité intégrée», peut-on lire dans le mémoire.

De plus, «elle s’assure que les citoyens de l’agglomération sont traités équitablement et de manière uniforme, avec une seule zone tarifaire pour l’ensemble du territoire».

L’introduction du titre Bus partout devrait par ailleurs faciliter les échanges entre l’agglomération et la couronne sud, souligne Longueuil.

«L’objectif initial de simplification est atteint et nos clients en verront assurément les avantages», affirme le président du conseil d’administration du Réseau de transport de Longueuil (RTL) Jonathan Tabarah.

Hausse majeure et uniformisation métropolitaine

La Ville déplore cependant que malgré la simplification des tarifs, la nouvelle grille comporte une hausse de 44% pour les 24 000 usagers dans l’axe du pont Samuel-De Champlain, qui verront leur titre passer de 100$ à 144$. De plus, alors qu’ils peuvent se rendre actuellement de la Rive-Sud au Terminus Centre-ville avec un seul mode de transport, l’autobus, ils devront effectuer un transfert intermodal avec l’arrivée du REM.

«Nous avons une préoccupation quant à l’augmentation importante du tarif pour nos clients de l’axe du pont Samuel-De Champlain et croyons que l’ARTM devrait progressivement instaurer cette hausse», soutient Jonathan Tabarah.

Qui plus est, Longueuil souhaite une uniformisation des tarifs à 100$ pour les trois grandes villes de la région métropolitaine.

Pour la Ville, il «importe d’avoir une vision métropolitaine» du financement et du développement du transport collectif. «Il faut donc considérer que toutes les villes de la région métropolitaine en sont responsables et que l’apport juste de chacune est nécessaire. Ainsi, il aurait été souhaité que Montréal profite de l’opportunité de la réforme pour uniformiser sa tarification avec Laval et Longueuil, en haussant son tarif à 100$.»

Enjeux du financement

Afin d’assurer un bon développement des infrastructures de transport en commun pour l’avenir, Longueuil souhaite finalement une diversification des sources de revenus et une augmentation significative de son financement.

Les 4 recommandations de Longueuil

La Ville de Longueuil émet quatre recommandations dans son Mémoire sur la proposition de la refonte tarifaire.

  • Avec l’arrivée du REM, mettre en place une mesure tarifaire transitoire sur plusieurs années et que celle-ci soit financée par le gouvernement du Québec.
  • Uniformiser la tarification à 100$ pour Laval, Longueuil et Montréal, et ce, par souci d’équité et pour une vision métropolitaine cohérente du financement du transport collectif.
  • Mettre en place un nouveau chantier qui aura comme objectif de proposer des solutions pour générer des revenus supplémentaires.
  • Augmenter significativement le financement du transport collectif et diversifier les sources de financement, et ce, afin de permettre le développement du transport collectif et la réalisation de projets structurants.

L’AUTAL souhaite une «tarification sociale»

Soulignant dans son mémoire les mêmes inégalités que la Ville, l’Association des usagers du transport adapté de Longueuil (AUTAL) réclame également une «tarification sociale» pour les personnes à faible revenu.

«Les personnes vivant sous le seuil de la pauvreté ne devraient pas avoir à choisir entre utiliser le transport collectif ou répondre à leurs besoins de base», soutient l’Association.

L’AUTAL soulève aussi des préoccupations par rapport à l’accessibilité des nouvelles fonctionnalités technologiques que l’ARTM veut implanter.

https://www.lecourrierdusud.ca/transport-en-commun-longueuil-reclame-un-tarif-unique-pour-la-region-metropolitaine/

Toujours la même histoire: Faites payer quelqu'un d'autre que moi, mais développons plus de TeC!

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Contrats douteux pour gérer le transport en commun

Un mur végétal de 63 000 $ au siège social, une œuvre d’art à 180 000 $, des contrats de consultants discutables ; l’organisme chargé de planifier le transport en commun dans le grand Montréal ne lésine pas sur les dépenses pendant qu’il demande aux sociétés de transport de se serrer la ceinture.

L’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) a récemment demandé aux quatre grands réseaux de transport sous sa gouverne (STM, STL, RTL et Exo) une réduction totale de 152 M$ de leur budget.

Cela doit l’aider à éponger un manque à gagner d’environ 870 M$ sur trois ans.

Mais l’ARTM a elle-même accumulé les dépenses douteuses au cours des derniers mois, ont fait remarquer à notre Bureau d’enquête certains acteurs du milieu municipal. 

Ces derniers ont requis l’anonymat car ils n’étaient pas autorisés à parler de cet enjeu épineux sur la place publique.

Contrats de communications

Par exemple, en 2020, l’ARTM a octroyé un contrat pouvant aller jusqu’à 103 477,50 $ à la firme Marc Labelle Communications, ainsi qu’une entente de 40 000 $ avec le Cabinet de relations publiques National, pour des conseils et des formations en communications.

« Ça m’apparaît très élevé », soutient Renaud Brossard, président de la branche québécoise de la Fédération canadienne des contribuables.

Le rôle de l’ARTM est de coordonner et planifier le transport des citoyens, explique-t-il. 

« Elle a déjà une équipe en communication, pourquoi y a-t-il des besoins pour des consultants externes ? » ajoute-t-il.

Simon Charbonneau, conseiller en affaires publiques à l’ARTM, précise que les sommes prévues n’ont pas toutes été dépensées. Il soutient que ces contrats étaient nécessaires pour « assurer la continuité des opérations de communication » après que trois postes soient devenus vacants.

La rémunération double

La rémunération des administrateurs de l’ARTM, qui occupent des postes à temps partiel, soulève également des questions.

À son arrivée en poste en 2017, le président Pierre Shedleur était payé sur une base annuelle d’environ 60 000 $. Deux ans plus tard, en 2019, il gagnait 126 273 $.

Une autre administratrice, Diane Marleau, a vu sa rémunération doubler entre 2017 et 2019, pour atteindre 81 386 $.

Ces augmentations ont été possibles parce que les administrateurs de l’ARTM reçoivent une indemnisation pour chaque séance de travail à laquelle ils assistent. Le nombre de ces rencontres a explosé depuis 2017, pour atteindre une centaine par année.

« C’est presque un emploi à temps plein », dit Michel Nadeau, expert en finance et en gouvernance, en faisant référence à la fréquence des rencontres.

« Un montant forfaitaire fixe serait préférable. Autrement, certaines personnes s’accommodent facilement de la multiplication des rencontres », juge-t-il, en faisant remarquer qu’un conseil d’administration et ses comités ne tiennent normalement pas plus d’une trentaine de rencontres annuellement.

Un autre porte-parole de l’ARTM, Mathieu Rouy, a justifié cette rémunération par le fait que l’organisation « est relativement jeune ». Un « travail considérable de démarrage s’est effectué » depuis 2017. 

« Le nombre, l’ampleur, la complexité des projets et le nombre d’intervenants à rallier [83 municipalités] rendent la situation de l’ARTM atypique », affirme-t-il.  

L’ARTM en bref 

C’est l’organisme public chargé de planifier et de coordonner le transport en commun dans la grande région de Montréal

Environ 100 employés

Dépenses annuelles de 3,4 milliards $, surtout composées de contributions aux sociétés de transport comme la STM (Montréal), le RTL (Longueuil), la STL (Laval) et Exo (train de banlieue et bus) 

Ça ne date pas d’hier 

Des dépenses controversées ne datent pas d’hier à l’ARTM. Pour l’aménagement de ses bureaux au centre-ville de Montréal, en 2017-2018, l’Autorité a fait installer 14 salles de conférence pour 120 employés. Un contrat de 250 000 $ avait été accordé à la compagnie Solotech. Selon le devis, de l’équipement de pointe a été installé, incluant 33 moniteurs LCD, quatre autres écrans de télévision, cinq salles avec des micros au plafond et quatre caméras HD. 

--------

EST-CE VRAIMENT NÉCESSAIRE ?  

Un mur végétal à 63 000 $

L’ARTM a signé un contrat de 63 000 $ pour une « banquette mur végétal, plantes et contrat d’entretien », en 2018. Il s’agit d’un mur décoratif de végétation au siège social, situé rue de La Gauchetière, au centre-ville de Montréal.

Explication de l’ARTM

Un porte-parole justifie l’installation en disant que « le budget du projet respectait les normes usuelles » et que « le contrat porte sur différents éléments ». 

Toute une augmentation... 

L’an dernier, le directeur général en poste, Paul Côté, a reçu un salaire de 281 981 $. L’ARTM compte un peu plus d’une centaine d’employés.

Pourtant, M. Côté touchait 180 000 $, en 2015, pour diriger l’AMT, ancêtre de l’ARTM. À cette époque, l’organisation comptait environ 450 employés. 

... et un contrat à l’ex-DG 

Immédiatement après avoir quitté son poste de directeur général de l’ARTM en décembre 2019, Paul Côté a été réengagé à titre de conseiller en janvier 2020. L’ARTM était prête à lui verser 104 627,25 $ pour des services professionnels.

M. Côté touche déjà une rente de retraite de VIA Rail, une société d’État fédérale dont il a été le PDG.

Explication de l’ARTM

« Le mandat donné à Paul Côté était d’assurer la transition des différents bureaux de coordination et d’intégration (BCI). Il a finalement reçu 2464,78 $ et le contrat est fermé depuis le 1er mars 2020 ». 

37 500 $ pour « stimuler l’innovation » 

L’ARTM a retenu les services de la firme Accenture pour deux ateliers afin de « stimuler l’innovation », en 2018.

Explication de l’ARTM

Les services étaient requis « dans le cadre de l’élaboration du plan stratégique de développement du transport collectif, de même que pour le projet de refonte tarifaire. [...] Il s’agit de deux projets majeurs de grande envergure, pour lesquels il n’y a pas de précédent. » 

180 002 $ pour une œuvre d’art 

L’ARTM a choisi l’artiste Jean-Sébastien Denis pour la création et l’installation d’une création dans le cadre du projet du service rapide par bus (SRB) du boulevard Pie-IX.

On n’a encore aucune idée de ce à quoi ressemblera la réalisation.

« Un des problèmes, c’est qu’on met le prix avant de voir l’œuvre, et non le contraire. Parfois, ça donne des œuvres un peu farfelues et qui n’ont pas de lien avec le quartier », déplore Renaud Brossard, de la Fédération canadienne des contribuables.

Explication de l’ARTM

« C’est une œuvre bidimensionnelle de 70 morceaux. Les pièces seront installées sur des abris du futur SRB du boulevard Pie-IX. »

La création est réalisée dans le cadre d’une politique gouvernementale d’intégration des arts à l’architecture. 

UN MONSTRE EN MATIÈRE DE BUREAUCRATIE  

L’ARTM coûte cher et a été conçue pour être l’autorité en matière de transport en commun dans la métropole, mais son véritable pouvoir reste très limité, selon l’urbaniste Gérard Beaudet.

Codirecteur de l’Observatoire de la mobilité durable à l’Université de Montréal, M. Beaudet fait remarquer que des élus locaux plaident toujours leurs propres projets publiquement auprès du gouvernement plutôt qu’à l’ARTM.

« La gouvernance devient donc un monstre à plusieurs têtes. Les élus continuent de pousser leurs agendas. Parfois, des villes court-circuitent l’ARTM », dit-il.

Le gouvernement du Québec n’a d’ailleurs pas donné l’exemple en donnant carte blanche à la Caisse de dépôt et placement du Québec pour le projet du REM. En procédant ainsi, dit M. Beaudet, la Caisse peut imposer ses vues à l’ARTM.

Encore jeune

Pour Marie-Soleil Tremblay, experte en gouvernance et professeure à l’École nationale d’administration publique, le nombre élevé de comités au sein de l’ARTM peut être expliqué par le contexte et par la quantité de travail.

« C’est certain que c’est beaucoup [de comités], mais ça peut être justifié, dit-elle. L’organisation est relativement récente. [...] Au départ, il faut développer un plan stratégique, définir les projets, mettre en place des structures et des comités. »

Selon la spécialiste, « il est possible qu’il y ait des interventions accrues compte tenu des enjeux politiques ; il y a cinq maires qui siègent au Conseil et des projets qui touchent plus de 82 municipalités. La bonne nouvelle c’est qu’on voit que les projets avancent ». 

Il faut faire preuve de prudence même dans une phase de démarrage, croit Michel Nadeau. 

« Il ne faut pas ajouter une charge bureaucratique. L’important, c’est les opérations sur le terrain qui desservent les citoyens », pense-t-il.

https://www.journaldemontreal.com/2020/10/13/contrats-douteux-pour-gerer-le-transport-en-commun

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Faisons attention avec ce genre d'article... l'ARTM reste un employeur et une entreprise importante dans le marché Montréalais... des OPEX il va y en avoir tout plein pour toutes sortes de consultants et de dépenses d'aménagement. 

Juste parce que c'est un organisme public ça ne veut pas dire qu'ils devraient travailler dans un hangar en tôle avec des tables en plastique.

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