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Consultation publique sur les investissements en transport collectif

Le plan stratégique de développement de transport collectif pour la grande région de Montréal sera soumis à des consultations publiques d’ici quelques semaines, annonce l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM).

Publié le 28 février 2020 à 15h43

KATHLEEN LÉVESQUE
LA PRESSE

Le plan stratégique devrait permettre d’identifier les projets à privilégier afin d’améliorer les services existants. « Le transport collectif est très largement perçu comme une solution incontournable aux défis posés par la congestion routière et la lutte aux changements climatiques », peut-on lire dans le communiqué émis par l’ARTM.

Vendredi matin, l’ARTM a présenté le projet de plan stratégique aux élus siégeant au conseil d’administration. Lors de leur prochaine rencontre, les administrateurs auront à autoriser la consultation publique. Le processus sera officiellement lancé dans les jours suivant le budget du gouvernement Legault, dont la présentation est prévue le 10 mars prochain. Le budget devrait permettre de préciser le cadre financier permettant de concrétiser le plan stratégique.

Des projets totalisant 50 milliards

À cette étape préliminaire, le plan comporte des projets totalisant des investissements potentiels de 50 milliards sur une période de 10 ans, comme l’a révélé ce vendredi La Presse. Il s’agit de l’addition de tous les projets soutenus par des municipalités, les agglomérations régionales, le gouvernement du Québec et les sociétés de transport. Par exemple, on retrouve sur cette liste les projets de tramway à Longueuil et dans l’est de Montréal, le prolongement du Réseau express métropolitain (REM) vers Laval et Chambly, la réalisation de la ligne bleue ainsi que ligne rose de métro.

À lui seul, le projet de ligne rose dont la mairesse Valérie Plante fait la promotion, coûterait entre 17,6 et 24,6 milliards, selon l’estimation budgétaire réalisée par l’ARTM. Même si le coût pourrait être de trois à quatre fois plus élevé que ce qui avait été avancé lors des élections municipales de 2017, Valérie Plante estime que la ligne rose est toujours nécessaire.

« La région métropolitaine est ambitieuse pour le transport, mais on a le droit : la moitié de la population du Québec est chez nous. Le développement économique de toute la province se passe dans notre région à nous et c’est tant mieux », a déclaré à La Presse la mairesse vendredi matin au moment de son entrée au conseil d’administration de l’ARTM.

Les consultations publiques prendront différentes formes. Une tournée d’information sera organisée afin de présenter le plan stratégique. Sept séances publiques sont prévues à travers le territoire métropolitain qui rejoint 83 municipalités. Il y aura un appel de mémoires, des consultations numériques et en personne.

Ce processus consultatif devrait mener à une série de recommandations. L’ARTM vise l’adoption d’un plan stratégique de développement de transport collectif l’été prochain.

Fardeau financier à partager

Par ailleurs, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) souhaite conclure une entente avec le gouvernement du Québec sur le financement du transport collectif. Il est question de revoir la contribution des « partenaires » compte tenu des « investissements importants qui devront être consentis pour augmenter l’offre de transport collectif au cours des dix prochaines années », indique la CMM par voie de communiqué. Selon les projections de la commission des transports de la CMM, les contributions des municipalités pourraient augmenter de 7 % par année d’ici 2030. Et c’est sans compter sur une hausse probable de l’effort que devront consentir les usagers du transport collectif.

« Le constat est clair, les revenus actuels sont nettement insuffisants pour couvrir les coûts de maintien et du développement du transport collectif au cours de la prochaine décennie », a déclaré la mairesse Plante qui préside la CMM.

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A mon avis il y a une pilule à avaler. On ne peut pas avoir des transports beau-bon-pas cher si ce n'est pas une solution pérenne parce qu'elle dépend de l'humeur du gouvernement à la financer. La culture vient du sommet: si on commence à manipuler le budget selon notre humeur toute la hiérarchie sera en bataille politique.

Je préfère le tap-in/tap-out, quitte à refléter ce qui coûte vraiment à vivre loin de son lieu de travail.

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Le maire de Laval démissionne comme administrateur de l’ARTM

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PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE  |  Marc Demers

Le maire de Laval, Marc Demers, a décidé de confier à un autre élu de son équipe le soin de participer dorénavant à la planification du transport collectif au sein de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM).

Publié le 09 mars 2020 à 14h51  |  KATHLEEN LÉVESQUE   |  LA PRESSE

« J’ai remis ma démission du conseil d’administration de l’ARTM parce que je souhaite avoir plus de temps pour me consacrer aux intérêts de la population lavalloise », a indiqué M. Demers par voie de communiqué lundi.

À son cabinet, on a donné l’assurance à La Presse qu’il ne s’agit pas d’une façon pour lui, de remettre progressivement les dossiers politiques dans d’autres mains, afin de préparer une éventuelle sortie de la scène publique en vue de l’élection municipale de l’année prochaine ni d’un geste critiquant l’ARTM.

Chose certaine, en janvier dernier, les présidents des quatre sociétés de transport de la région métropolitaine, dont la Société de transport de Laval (STL), avaient dénoncé l’attitude de l’ARTM, qu’ils jugeaient « inadmissible et inexcusable » à l’occasion de la publication de l’enquête origine-destination. La STL et ses homologues n’avaient pas été invitées à la présentation des résultats. La STL est présidée par le conseiller municipal Éric Morasse de l’équipe du maire Demers.

Quant au siège qu’il occupe à l’ARTM, M. Demers proposera la nomination du conseiller municipal Nicholas Borne, membre associé du comité exécutif pour les dossiers de transport. Une rémunération annuelle de quelque 20 000 $ est associée à ce poste. La candidature de M. Borne devra franchir quelques étapes et recevoir l’appui notamment du comité exécutif, du conseil municipal ainsi que du conseil d’administration de l’ARTM. Marc Demers continuera d’assumer ses responsabilités d’ici à ce que son remplaçant soit confirmé dans ses fonctions.

« L’aggravation de la congestion routière nécessite de travailler à l’essor des transports collectifs et actifs ainsi qu’à l’édification d’aménagements urbains adaptés.  » - Marc Demers, maire de Laval

Le maire de Laval a présidé un forum sur la mobilité il y a deux ans, auquel 19 maires des Basses-Laurentides avaient participé, afin de réclamer des interventions importantes de la part du gouvernement du Québec. La présentation du budget gouvernemental mardi pourrait peut-être apporter quelques réponses au problème de congestion, espère-t-on tant à Laval que dans l’ensemble de la région métropolitaine.

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/202003/09/01-5263898-le-maire-de-laval-demissionne-comme-administrateur-de-lartm.php

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L’ARTM annoncera fort probablement  bientôt un remboursement partiel des titres mensuels étudiants compte tenu de la fermeture des écoles. Honnêtement, étant étudiant, je ne m’attendais vraiment pas à ce genre de mesure que je trouve très bien !

Le site de la STL en fait un peu mention et celui de la RTL, mais d’une moindre manière...

Citation

STL Vous avez un titre mensuel étudiant du mois de mars?

Conservez vos reçu d’achat et de transaction. L’Autorité régionale du transport métropolitain (ARTM) communiquera sous peu sa décision relative au remboursement partiel.

Citation

RTL : Nous sommes conscients que la question des titres non utilisés est importante et nous travaillons étroitement avec l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), responsable de la tarification dans la région métropolitaine, pour déterminer ce qui pourra être fait. Cette information sera mise à jour prochainement par l’ARTM en fonction de la durée et de la sévérité de la situation actuelle. 

 

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  • 1 mois plus tard...

On pouvait s'en douter un peu... 

Par contre, cela va encore plus réduire le financement de ces organismes de TEC, dont les finances sont grandement affectées en raison de la crise sanitaire actuelle.

COVID-19 et transport collectif : Report de l'indexation tarifaire

MONTRÉAL, le 1er mai 2020 /CNW Telbec/ - Le conseil d'administration de l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) a rendu publique aujourd'hui sa décision de reporter l'indexation tarifaire des services de transport collectif de la région métropolitaine qui était prévue le 1er juillet 2020.

Depuis juin 2017, c'est l'ARTM qui a la responsabilité de fixer les tarifs des réseaux de transport collectif sur le territoire. Ainsi, au 1er juillet 2020, les tarifs applicables à l'utilisation des services des quatre grands organismes publics de transport en commun de la région (exo, RTM, STL et STM) demeureront les mêmes.

IMPACT FINANCIER DE LA CRISE SANITAIRE
Alors que les organismes de transport métropolitain continuent d'offrir des services essentiels avec un ratio fréquence/achalandage favorisant le plus de distanciation sociale possible en temps de crise, le transport collectif et ses usagers subissent également l'impact financier de la pandémie de COVID-19.

« Le report de l'indexation permettra aux usagers d'éviter momentanément un impact financier supplémentaire dans un contexte exceptionnel et difficile. De même, ce report nous permettra de faire progresser nos représentations auprès des gouvernements afin de minimiser les impacts à plus long terme sur les usagers, les municipalités et la vitalité économique et sociale de la région métropolitaine. » - Pierre Shedleur, président de l'ARTM

FINANCEMENT DU TRANSPORT COLLECTIF
La rémunération des organismes publics de transport en commun, soit exo, le RTL, la STL et la STM, est financée à l'aide des revenus tarifaires (28 % des coûts totaux), des subventions gouvernementales (38 %), des contributions municipales (27 %) et de la contribution des automobilistes et autres sources (7 %).

L'indexation tarifaire prévue au budget 2020 est nécessaire afin de maintenir l'équilibre du financement des services de transport collectif et la prestation de services aux usagers. Chaque année, elle tient compte de l'inflation et de l'augmentation des coûts d'exploitation des services tout en cherchant à maintenir l'accessibilité au transport collectif.

Pour consulter la grille tarifaire en vigueur pour le transport régulier, cliquez ici.

Pour consulter la grille tarifaire en vigueur pour les services de transport adapté, cliquez ici.

L'Autorité régionale de transport métropolitain a été créée par le projet de loi 76, qui a modifié la gouvernance du transport collectif dans la grande région métropolitaine de Montréal. Dans une perspective de développement durable et de cohésion régionale, l'Autorité régionale de transport métropolitain planifie, organise, finance et fait la promotion du transport collectif et du transport adapté dans la région métropolitaine de Montréal, afin d'offrir une expérience de mobilité simple, intégrée, fluide et efficace. Elle élabore à cette fin un plan stratégique de développement, une politique de financement, un cadre tarifaire et des ententes de services qui encadrent le développement, l'organisation et le financement de ces services. Pour ce faire, l'Autorité travaille à mobiliser les forces vives du milieu des transports collectifs autour d'une vision unifiée.  

SOURCE Autorité régionale de transport métropolitain

https://www.lelezard.com/communique-19236814.html

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Mise à part le rouge de trop d'une lettre dans le texte original, j'aime ceci:

Quote

Des processus de planification et d’approbation accélérés et simplifiés Les processus d’approbation des projets devraient être accélérés par :

• L’intégration des phases des dossiers d’opportunité et des dossiers d’affaires lors de la planification des projets et par la réduction des délais d’approbation entre chaque phase;

• La publication des modalités du Programme d’aide gouvernementale aux infrastructures de transport collectif financé au titre de l’Entente bilatérale sur les infrastructures ;

• Le remboursement des dépenses admissibles réalisées avant l’autorisation formelle des projets.

En soutien à l’accélération de la réalisation des projets, le gouvernement devrait adopter un projet de loi spéciale pour la libération et l’expropriation des terrains nécessaires à la réalisation des grands projets d’infrastructures publiques en transport collectif. Dans le cas du prolongement de la ligne bleue du métro, l’adoption d’un tel projet de loi serait un atout afin de respecter le calendrier de réalisation.

 

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