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p_xavier

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13 minutes ago, vincethewipet said:

Le transport en commun doit être simple si on veut l'intégrer dans les habitudes de transport des gens. Parfois j'ai l'impression que l'ARTM voit le transport en commun comme seulement le "maison-boulot", et qu'on doit acheter un titre pour un trajet précis qu'on fait tous les jours. Faut penser que les gens vont juste tapocher leur carte Opus sur un lecteur pour aller au travail, faire des achats, aller voir des amis, et que ça fonctionne bien, sans se casser la tête, même pour un déplacement avec lequel on est moins familier.

Je pense à mes parents, ils ne sont pas très orientés "transport en commun", mais ils ont une carte OPUS chargée de billets en permanence. Pour se déplacer à Montréal, faut pas qu'ils se buttent à un lecteur qui dit "mauvais titre", ou avoir à penser plus que "acheter des billets" quand ils vont la recharger. Simplicité.

En tout cas, c'est mon avis. À rendre un système compliqué, il perd de son attrait.

C'est un peu le problème qu'on finit par avoir quand on donne à une agence métropolitaine d'analyser d'offre de service et les habitudes de déplacement en banlieue et dans les zones hyper urbanisées.

Il y a quand-même une énorme différence entre les habitudes de déplacement dans Côte-des-Neiges, à Montréal, où certaines lignes passent aux 5 minutes, et Saint-François, à Laval, où les bus passent à l'heure.

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« Dans le questionnaire, le répondant doit par exemple indiquer dans quelle mesure il serait favorable à une tarification basée sur le type de ligne d’autobus utilisée (les lignes express coûteraient plus cher à utiliser), sur la période du jour (le transport en heure de pointe étant plus dispendieux) ou encore sur la fréquence de passage (un mode de transport qui passerait toutes les 5 minutes serait plus cher que celui qui passerait toutes les 30 minutes). »

Du gros n'importe quoi!!!

Faites des zones comme dans toutes les autres villes du monde et arrêtez le niaisage...

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il y a 49 minutes, vincethewipet a dit :

Le transport en commun doit être simple si on veut l'intégrer dans les habitudes de transport des gens. Parfois j'ai l'impression que l'ARTM voit le transport en commun comme seulement le "maison-boulot", et qu'on doit acheter un titre pour un trajet précis qu'on fait tous les jours. Faut penser que les gens vont juste tapocher leur carte Opus sur un lecteur pour aller au travail, faire des achats, aller voir des amis, et que ça fonctionne bien, sans se casser la tête, même pour un déplacement avec lequel on est moins familier.

Je pense à mes parents, ils ne sont pas très orientés "transport en commun", mais ils ont une carte OPUS chargée de billets en permanence. Pour se déplacer à Montréal, faut pas qu'ils se buttent à un lecteur qui dit "mauvais titre", ou avoir à penser plus que "acheter des billets" quand ils vont la recharger. Simplicité.

En tout cas, c'est mon avis. À rendre un système compliqué, il perd de son attrait.

C'est exactement ce que je pense aussi.

Je pense à ma plus vieille qui commence à prendre son indépendance (ado) et qui se demande toujours quel titre acheter pour ajouter sur sa carte OPUS. Le pire, c'est que j'ai voulu faciliter les choses le plus possible en achetant un lecteur de carte à domicile permettant de faire la recharge à partir de la maison mais hélas, tous les titres ne sont pas disponibles donc cette solution n'est même pas bonne! 

C'est BEAUCOUP trop compliqué actuellement. Je souhaite vraiment que l'ARTM facilite les choses. Mais 3 ans pour repenser au système, ça commence à être long (juin 2017 à minimum juin 2020 parti comme c'est là)

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Il y a 2 heures, Megafolie a dit :

Mais 3 ans pour repenser au système, ça commence à être long (juin 2017 à minimum juin 2020 parti comme c'est là)

C'est en 2015 que tout ça a été démarré. En rétrospective, la réforme de la gouvernance aura été une excuse pour ne rien faire avancer pendant 3 ans. 

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il y a 6 minutes, nephersir7 a dit :

C'est en 2015 que tout ça a été démarré. En rétrospective, la réforme de la gouvernance aura été une excuse pour ne rien faire avancer pendant 3 ans. 

C'est donc pire que ce que je croyais. J'espère que toute cette attente en vaudra la peine!

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Le 2018-12-05 à 14:44, nephersir7 a dit :

C'est en 2015 que tout ça a été démarré. En rétrospective, la réforme de la gouvernance aura été une excuse pour ne rien faire avancer pendant 3 ans. 

Ne rien faire avancer est quelque peu exagéré. Les changements qui ont été apportés au système sont plus complexes qu'un simple mouvement de personnel sous un nouveau nom. L'ARTM a dû gérer plusieurs  gros dossiers ponctuels et urgents depuis son entrée en fonction. On peut en étaler quelques-uns rapidement pour se rendre compte que les 3 dernières années ne sont pas symbole d'inactivité:

1) Politique de financement: La réorganisation complète de la planification et de l'exploitation de plusieurs OPTC en transport n'est pas si simple. Il fallait être en mesure d'assurer un cadre intérimaire pour les nouvelles formules contractuelles avec les exploitants ainsi que la redistribution du financement.

2) REM: Un des projets les plus structurants qu'aura vu le grand Montréal depuis longtemps arrive en même temps que cette restructuration et vient imposer ses conditions sans que l'ARTM n'ait réellement son mot à dire. Si les conséquences du projet à court terme touche plus particulièrement l'exploitation que la planification, il reste que le maître d'oeuvre est encore une fois l'ARTM qui a du composer avec cette réalité et reléguer certains dossiers pour traiter l'urgence.

3) PIDTC: Les programmes d'immobilisations des OPTC comprenaient de nombreux projets à court terme et l'allocation des ressources devait continuer. Il a fallu mettre en place un plan à cet égard. 

4) Le plan stratégique: La création d'un tel plan qui dictera le développement du transport collectif pour les 20 (je crois ?) années à venir pour un territoire aussi gros que la RMR est un exercice extrêmement fastidieux. En moyenne, la création d'un tel plan peut prendre jusqu'à 2 ans (je suis certain que des exemples existent d'organismes l'ayant fait plus rapidement, mais ça reste dans les "normes") dans un contexte établi (imaginez maintenant le faire dans un contexte de réforme où le rôle de chacun est voué à changer). On ne peut imaginer la création d'un tel plan avant les dossiers qui ont été mentionnés plus tôt car, comme mentionné plus haut, il fallait assurer une continuité de la livraison des projets et du service. 

Ce ne sont que quelques exemples ... Au final, il est certain que la réforme aurait pu être effectuée plus efficacement, mais je ne suis pas prêt à dire qu'il ne s'est rien passé depuis 3 ans. 

 

* À noter que je parle du plan stratégique plutôt que de la politique de tarification car les deux exercices devraient arriver en même temps ou presque. 

Modifié par AGLTC
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Publié le 09 décembre 2018 à 05h00 | Mis à jour à 07h06

Transports en commun: vers une refonte complète de la grille tarifaire

La facture pour utiliser les transports en commun sera revue de fond en comble alors que l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) doit simplifier la grille tarifaire d'ici la fin de 2019.

Payer selon la distance parcourue ? Un billet plus cher pour monter à bord du métro plutôt que de l'autobus ? Un supplément pour se déplacer aux heures de pointe ? Un sondage en cours en dit long sur les solutions à l'étude pour financer les transports en commun dans la grande région de Montréal.

REVOIR LA TARIFICATION

À sa création, l'ARTM a reçu l'ambitieux mandat de simplifier la tarification des transports en commun dans la région de Montréal. Le défi est de taille puisqu'il y a actuellement 789 tarifs différents en vigueur, la grille tarifaire tenant sur 37 pages. Or la question est névralgique, les tarifs représentant la principale source de revenus des transports en commun dans la région (862 millions). Un sondage mené actuellement par la firme Léger donne quelques idées des solutions sur la table.

GRANDS MODÈLES

Pour y arriver, l'ARTM dit avoir étudié les modèles de plusieurs villes, dont Vancouver, Barcelone, Paris, Londres et Chicago. Le sondage mené en ligne actuellement cherche justement à tester l'ouverture à différentes solutions. Une consultation publique doit également avoir lieu en 2019. La nouvelle grille tarifaire est attendue d'ici la fin de la prochaine année et devrait graduellement entrer en vigueur à partir de 2020, jusqu'en 2022, afin de coïncider avec l'entrée en service du Réseau express métropolitain.

FACTURATION SELON LA DISTANCE

L'ARTM envisage de revoir la tarification en fonction des zones géographiques telle qu'on la connaît. Actuellement, un titre donnant accès aux trains de banlieue, aux autobus et au métro coûte annuellement 1078 $ en zone 1 (coeur de Montréal) et grimpe jusqu'à 2948 $ en zone 8 (Saint-Hyacinthe, Saint-Jérôme). L'Autorité cherche à connaître l'opinion des citoyens sur une variante de ce système en étudiant la possibilité de faire payer selon la distance parcourue. La région de Vancouver a récemment annoncé qu'elle empruntait ce virage, mettant de côté son système de zones géographiques pour le SkyTrain.

SUPPLÉMENT AUX HEURES DE POINTE

L'achalandage étant important à certains moments de la journée - parlez-en aux usagers matinaux de la ligne orange -, l'ARTM étudie la possibilité de faire varier le prix d'un passage en fonction de l'heure. Ainsi, prendre le métro pourrait coûter plus cher aux heures de pointe pour encourager davantage d'usagers à décaler leurs horaires. C'est ce qu'a fait il y a plusieurs années la Ville de Londres, au Royaume-Uni. Prendre le Tube hors pointe coûte 2,50 $, contre 5,70 $ aux heures de pointe.

L'AUTOBUS MOINS CHER ?

Le mode de déplacement pourrait aussi influencer la facture. Le sondage de l'ARTM évalue ainsi la possibilité de faire payer les usagers selon le moyen de transport emprunté. À Londres, par exemple, prendre le métro coûte deux fois plus cher que prendre l'autobus. L'Autorité veut aussi connaître l'opinion des gens sur la possibilité de moduler les tarifs selon la fréquence de service. Ainsi, monter à bord d'un autobus sur une ligne à basse fréquence, passant toutes les 30 minutes, pourrait coûter moins cher que d'emprunter un bus passant toutes les 5 minutes. Autre approche similaire, l'ARTM pourrait facturer moins cher l'utilisation des lignes ordinaires et plus cher celle des lignes directes ou express. C'est le cas à Toronto où les usagers doivent verser 3,25 $ de plus par passage pour emprunter les lignes express desservant le centre-ville.

RÉCOMPENSER L'ASSIDUITÉ

Afin d'encourager les gens à adopter les transports en commun comme principal mode de déplacement, l'ARTM se questionne sur l'intérêt d'offrir des économies aux usagers réguliers, comme c'est actuellement le cas. Les titres achetés à l'avance pourraient aussi coûter moins cher, et les usagers réguliers pourraient avoir droit à des rabais. Ces réflexions n'empêchent pas l'ARTM d'étudier la possibilité de facturer à la fin du mois selon l'utilisation. Cette façon de faire irait à l'inverse du système actuel qui demande de payer avant de monter à bord.

ET LA TARIFICATION SOCIALE ?

L'ARTM s'intéresse aussi à la tarification sociale, une promesse de campagne de la mairesse Valérie Plante. Le coup de sonde servirait ainsi à déterminer les personnes qui devraient être admissibles à des réductions. Les sondés sont invités à dire s'ils appuient l'idée d'offrir un tarif réduit aux personnes à faible revenu, aux chômeurs, aux gens souffrant d'une invalidité, aux étudiants, aux aînés ou aux familles.

- Avec Bruno Bisson, La Presse

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il y a 22 minutes, Megafolie a dit :

 

L'AUTOBUS MOINS CHER ?

Le mode de déplacement pourrait aussi influencer la facture. Le sondage de l'ARTM évalue ainsi la possibilité de faire payer les usagers selon le moyen de transport emprunté. À Londres, par exemple, prendre le métro coûte deux fois plus cher que prendre l'autobus. L'Autorité veut aussi connaître l'opinion des gens sur la possibilité de moduler les tarifs selon la fréquence de service. Ainsi, monter à bord d'un autobus sur une ligne à basse fréquence, passant toutes les 30 minutes, pourrait coûter moins cher que d'emprunter un bus passant toutes les 5 minutes. Autre approche similaire, l'ARTM pourrait facturer moins cher l'utilisation des lignes ordinaires et plus cher celle des lignes directes ou express. C'est le cas à Toronto où les usagers doivent verser 3,25 $ de plus par passage pour emprunter les lignes express desservant le centre-ville.

 

Ridicule.

On devrait tout faire pour encourager les gens à prendre le métro et non les autobus. 2 raisons bien simple : le cout passager/km est plus faible pour le métro et le métro à une empreinte écologique beaucoup plus faible que les autobus (énergies, Co2, gaspillage des matières, etc.).

Taxer la fréquence est tout aussi ridicule car il revient à pénaliser les utilisateurs qui sont sur des axes plus denses et plus fréquentés. Ce devrait être le contraire. Si un autobus passe aux demi-heures c'est qu'il est probablement toujours presque vide et qu'il n'impact pas beaucoup de gens.

L'ARTM est en train de nous prouver son incompétence en temps réel.

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il y a 20 minutes, Fortier a dit :

Ridicule.

On devrait tout faire pour encourager les gens à prendre le métro et non les autobus. 2 raisons bien simple : le cout passager/km est plus faible pour le métro et le métro à une empreinte écologique beaucoup plus faible que les autobus (énergies, Co2, gaspillage des matières, etc.).

Taxer la fréquence est tout aussi ridicule car il revient à pénaliser les utilisateurs qui sont sur des axes plus denses et plus fréquentés. Ce devrait être le contraire. Si un autobus passe aux demi-heures c'est qu'il est probablement toujours presque vide et qu'il n'impact pas beaucoup de gens.

L'ARTM est en train de nous prouver son incompétence en temps réel.

Ce sont juste des études... Si ça ne marche pas auprès des gens ou d'un point de vue opérationnel, ils ne vont pas l'appliquer.

L'article dit qu'ils veulent tout évaluer en se basant sur d'autres villes.

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il y a 8 minutes, SkahHigh a dit :

Ce sont juste des études... Si ça ne marche pas auprès des gens ou d'un point de vue opérationnel, ils ne vont pas l'appliquer.

L'article dit qu'ils veulent tout évaluer en se basant sur d'autres villes.

Juste le fait d'évaluer cette possibilité est scandaleux.

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