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La Malbaie, Charlevoix et le G7


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Le 2018-02-07 à 08:02, nephersir7 a dit :

Sommet du G7: une deuxième vie pour les clôtures de la Formule E

Les clôtures achetées pour la première édition de la course de Formule électrique de Montréal auront une nouvelle vie. Elles seront utilisées lors du sommet du G7 qui aura lieu les 8 et 9 juin prochain à La Malbaie.
 

Elles serviront à délimiter la zone restreinte autour du manoir Richelieu, où se tiendra la rencontre entre les dirigeants des pays du G7.

La Sûreté du Québec (SQ) a lancé un appel d’offres concernant le transport, l’installation et la désinstallation de cette clôture qui mesurera en tout 1,5 kilomètre de long. Les coûts pour ces opérations ne sont pas encore connus.

Le transport du matériel devra se faire dès la fin du printemps.

Plusieurs scénarios ont été envisagés, mais celui-ci a été retenu, car il revient moins cher de louer cet équipement à la Ville de Montréal que de le faire construire sur mesure. Cette option est également plus écologique, un aspect qui est très important aux yeux des organisateurs de l’événement.

La SQ et la Ville de Montréal sont toujours en négociations pour s’entendre sur le prix de la location de ces clôtures, qui sont entreposées pour le moment dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville.

http://www.journaldequebec.com/2018/02/06/sommet-du-g7-une-deuxieme-vie-pour-les-clotures-de-la-formule-e

Montréal va recevoir 120 000$ en échange ;)

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1099994/les-murets-de-la-formule-e-serviront-lors-du-sommet-du-g7
 

Le comité exécutif de la Ville de Montréal a approuvé mercredi matin un projet d'entente selon lequel « 375 sections de glissières en béton et 375 sections de clôtures métalliques » seront louées à la Sûreté du Québec (SQ) pour une période de 45 jours, soit du 15 mai au 30 juin.

L'opération rapportera 120 000 $ (avant taxes) à la Ville de Montréal.

 

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  • 4 semaines plus tard...

Publié le 11 mai 2018 à 08h26 | Mis à jour le 11 mai 2018 à 08h26

http://www.lapresse.ca/techno/internet/201805/11/01-5181440-linternet-haute-vitesse-et-une-vaste-couverture-mobile-en-heritage-du-g7.php

L'internet haute vitesse et une vaste couverture mobile en héritage du G7

Certains résidants de La Malbaie rapportent que leurs... (Photo Ryan Remiorz, Archives La Presse Canadienne)

 

Certains résidants de La Malbaie rapportent que leurs proches établis dans des secteurs plus éloignés n'ont accès à l'internet que par ligne commutée.

Photo Ryan Remiorz, Archives La Presse Canadienne

Giuseppe Valiante
La Presse Canadienne
Charlevoix
 

Lorsque les limousines, les agents de sécurité, les hélicoptères et les politiciens auront quitté Charlevoix après le 44e sommet annuel du G7, le mois prochain, la région profitera d'un grand legs technologique.

Le gouvernement fédéral alloue environ 15 millions en subventions à Bell Canada pour l'ajout de 13 tours de téléphonie cellulaire le long de la route qu'emprunteront les dirigeants du G7 à partir de l'aéroport de Bagotville, à Saguenay, jusqu'à leur hôtel, à La Malbaie.

Ottawa apporte un soutien supplémentaire de 6 millions à Bell pour l'installation de fibre optique autour de La Malbaie afin de mettre l'internet haute vitesse à la disposition des dirigeants et de leur entourage pendant la rencontre des 8 et 9 juin.

Après la conclusion du sommet, Bell continuera d'offrir une vitesse de téléchargement allant jusqu'à un gigabit par seconde à quelque 2500 résidences et entreprises - chose rare dans les villages et zones rurales du Québec.

 

Dans le relief montagneux de Charlevoix, une région pittoresque d'environ 30 000 habitants, longeant le fleuve Saint-Laurent à 150 kilomètres au nord-est de la ville de Québec, la couverture du réseau fait souvent défaut.

Et certains résidants de La Malbaie rapportent que leurs proches établis dans des secteurs plus éloignés n'ont accès à l'internet que par ligne commutée.

Le maire de La Malbaie, Michel Couturier, se réjouit que la région ait enfin droit à une couverture mobile fiable à l'extérieur de ses zones plus populeuses, de même qu'à un accès internet «de Formule 1».

Si ce n'était du G7, «il n'y aurait jamais eu de tours solitaires dans ces coins-là - ou peut-être juste dans quelques années», fait-il valoir.

Neuf des treize tours promises étaient déjà fonctionnelles en mai, selon la porte-parole du bureau de gestion du sommet à Affaires mondiales Canada, Alexandra Young.

La fibre optique de Bell aborde un problème majeur auquel sont confrontés les Québécois à l'extérieur des grandes villes: comment empêcher les jeunes de quitter les régions et comment les encourager à fonder leurs entreprises dans les communautés qui les ont vu grandir.

«Je ne peux pas vendre [un mode de vie] urbain», reconnaît Michel Couturier, le regard tourné vers les eaux du fleuve Saint-Laurent à travers la fenêtre de son bureau.

Mais pour un professionnel qui aime skier, faire du kayak de mer entouré de baleines et conclure la journée avec un feu de camp sur son terrain, il devient intéressant de s'installer à La Malbaie et d'y gagner sa vie par le biais des nouvelles technologies, souligne le maire.

«Il y a des gens qui rêvent de s'établir dans des milieux comme le nôtre, ajoute-t-il. De plus en plus, on voit une migration de gens qui décident qu'ils sont écoeurés de la ville, écoeurés d'élever des enfants sur un balcon.»

«Il faut leur donner les mêmes outils pour se réaliser ici qu'ailleurs», insiste-t-il.

L'accès à internet en milieu rural

Le gouvernement du Québec reconnaît le besoin criant d'infrastructures technologiques solides à l'extérieur des grands centres urbains pour freiner l'exode des nouvelles générations.

L'an dernier, le premier ministre Philippe Couillard a annoncé que son gouvernement injecterait 105 millions dans 82 projets visant à offrir l'internet haute vitesse à quelque 100 000 résidences, dans le cadre du programme «Québec branché».

Selon un porte-parole du ministère de l'Économie, ce programme a pour but d'offrir aux Québécois en milieu rural une vitesse de téléchargement d'au moins 5 mégabits par seconde. Pour 2021, cette cible passe à 50 mégabits par seconde.

Le gouvernement estime que près de 340 000 foyers québécois n'ont actuellement aucun accès à internet ou disposent seulement d'une connexion médiocre.

L'organisme sans but lucratif IHR Télécom compte parmi les entreprises qui aident le gouvernement à remplir ses engagements.

Son président, Patrick Bonvouloir, a récemment conclu une entente avec les autorités provinciales pour améliorer les vitesses de téléchargement dans la MRC de Brome-Missisquoi, dans les Cantons de l'Est.

«Généralement, les villes sont bien desservies par l'internet par câble, précise-t-il. Le coeur des villes est desservi, mais dès que l'on quitte la zone urbaine plus dense, on commence à rencontrer des problèmes.»

M. Bonvouloir indique que son entreprise garantit une vitesse de téléchargement de 5 à 125 mégabits par seconde, selon les besoins des clients - ce qui est relativement rapide, mais tout de même inférieur à ce qu'obtiendra La Malbaie.

Le directeur général de la municipalité régionale de comté, Robert Desmarais, affirme que près du quart des bâtiments de Brome-Missisquoi, la plupart en zone rurale, n'ont pas d'accès internet convenable.

Est-ce étonnant qu'une région si proche de Montréal n'ait toujours pas accès à l'internet haute vitesse en 2018?

«Absolument», dit-il.

Du côté de Charlevoix, le président de la chambre de commerce locale, Julien Dufour, applaudit l'arrivée des nouvelles stations cellulaires.

Celui qui travaille à Baie-Saint-Paul, où ne se rend pas l'internet haute vitesse par câble de Bell, n'est pas rongé de jalousie. Au contraire, il espère que la bonne fortune de La Malbaie aura un effet «boule de neige».



 

 
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6 juin 2018 Mis à jour le 5 juin 2018 à 23h18
LA MALBAIE — Depuis lundi, seulement quelques centaines de résidents, les forces de l’ordre et les participants au G7 ont accès à la zone verte, périmètre sécurisé adossé au Manoir Richelieu, épicentre de la rencontre. Le Soleil a fait une visite éclair chronométrée avec escorte pour prendre le pouls de cette pointe de terre à la fois centre du monde et coupée du monde.
 

On y va habituellement pour prendre un verre au bar Le Jazz, manger une poutine chez Chantal ou observer le fleuve de la jetée. Depuis lundi, on n’y va plus. À moins d’y résider. 

Près du fleuve, la zone de libre expression voisine du Musée de Charlevoix, chemin du Havre, est la limite au-delà de laquelle vous ne passerez pas, dirait Gandalf. Plus haut, la route 362 est interdite aux personnes sans accréditation, y compris les journalistes, à la hauteur de l’Auberge des Trois Canards. 

Le Soleil s’y était rendu sans entrave il y a un mois avant l’érection du périmètre. Il y est retourné mardi, non sans avoir insisté, accompagné d’un agent de la Sûreté du Québec et d’un autre de la GRC. Qu’y a-t-il de changé aujourd’hui? 

 
Les seuls véhicules en circulation sont les autopatrouilles, des GMC Yukon noirs et un Club Car, transformé en véhicule de transport de troupes, à bord duquel prenaient place des policiers. On est loin de la Dodge familiale remplie de touristes.
Les seuls véhicules en circulation sont les autopatrouilles, des GMC Yukon noirs et un Club Car, transformé en véhicule de transport de troupes, à bord duquel prenaient place des policiers. On est loin de la Dodge familiale remplie de touristes.
La Presse, Édouard Plante-Fréchette

Un aéroglisseur de patrouille est amarré près de la jetée. De nombreuses caméras — qu’on ne pouvait photographier de près, mais que tout résident pourrait mettre en ligne sur Facebook — sont accrochées à la clôture érigée le long du fleuve. Des camions blindés sont garés sur le quai. Un homme armé d’un fusil d’assaut monte la garde. Et en levant les yeux au ciel, on aperçoit un ballon de surveillance muni de caméras. C’est un peu tout ça qui a changé.

Les seuls véhicules en circulation sont les autopatrouilles, des GMC Yukon noirs et un Club Car, transformé en véhicule de transport de troupes, à bord duquel prenaient place des policiers. On est loin de la Dodge familiale remplie de touristes.

Malgré tout, les résidents semblent s’accommoder de cet environnement. C’est le cas de Benoît Prévost et Stéphane Gravel. «Tout le monde est très gentil et il n’y a aucun problème pour entrer et sortir du périmètre», assure le premier. «On n’a rien à redire. Mais si on était déjà ouvert, ça serait peut-être une autre histoire», renchérit le second. C’est que les deux hommes inaugureront bientôt un restaurant dans le secteur.

 
Les résidents de La Malbaie semblent s’accommoder de l’environnement sécurisé. C’est le cas de Benoît Prévost et Stéphane Gravel. «Tout le monde est très gentil et il n’y a aucun problème pour entrer et sortir du périmètre.»
Les résidents de La Malbaie semblent s’accommoder de l’environnement sécurisé. C’est le cas de Benoît Prévost et Stéphane Gravel. «Tout le monde est très gentil et il n’y a aucun problème pour entrer et sortir du périmètre.»
Le Soleil, Jean-François Néron

En effet, la clientèle se fait rare cette semaine pour les quelques commerces autres que les hôtels. Le chemin du Havre était évidemment désert mardi lors du passage du Soleil. Et ce n’était pas seulement à cause du temps pluvieux. Il n’y aurait pas eu plus de monde par une journée ensoleillée.

De sa maison, Guylaine Fournier a une vue imprenable sur le fleuve, la côte du secteur Cap-à-l’Aigle... et le périmètre grillagé de la zone de la libre expression. «Je ne me sens pas brimé dans mes déplacements. Je vis très bien avec tout ça. Je pense qu’il y aura toujours des chialeux. Une fois qu’on a dit que ça coûte cher, qu’est-ce qu’on peut faire», questionne-t-elle, à propos de commentaires négatifs entendus.

Comme plusieurs, elle retire un bénéfice de la venue du G7 avec la location de ses unités de motel. Elle retient surtout du sommet que c’est un événement lucratif pour une majorité. Pour le reste, elle dit croire que la semaine se passera sans heurt. 

Au même moment, on cogne à la porte. Les policiers qui accompagnent Le Soleil rappellent que son temps dans la zone verte, environ 45 minutes, est écoulé. C’est le temps de repartir sans rechigner. Dire que le matin même, c’est zéro minute qui était accordé.

+

LA MALBAIE N'A RIEN D'UNE VILLE ASSIÉGÉE, ASSURE LE MAIRE COUTURIER

Le maire de La Malbaie dit ne pas reconnaître sa ville à travers les commentaires négatifs lus et entendus dans les médias et sur les réseaux sociaux.

«Quand je lis des choses, je ne reconnais pas ma ville. Beaucoup de gens tentent de faire percevoir La Malbaie comme une ville assiégée, confinée ou prise d’assaut», se désole Michel Couturier à quelques heures de l’arrivée des chefs d’État.

Depuis lundi, la sécurité a grimpé de plusieurs crans avec la mise en place des mesures de contrôle de la zone verte. «Il y a une clôture au Manoir et il y a une clôture dans la zone verte. Ça fait un an qu’on est averti. Ce qui arrive, on le savait. C’est sûr qu’après 20h sur Facebook, ça bitche. Ça, c’est normal. En général, les gens ne sont pas fâchés», explique-t-il, avec son franc-parler habituel.

«Aujourd’hui, tout le monde va à l’épicerie, peut voir son docteur, manger au restaurant et côtoyer les agents de sécurité et policiers. C’est même plus cordial que je pensais», ajoute le maire.

Mais il n’a pas la tête à la controverse. Son horaire des 72 prochaines heures risque d’être occupé. À compter de jeudi, l’hôtel de ville sera transformé en centre des mesures d’urgence. Les citoyens auront accès à une ligne téléphonique 24 heures sur 24 pour toute question ou inquiétude concernant le G7.

Mais avant même de participer à l’accueil des Trump, Merkel et compagnie, d’administrer le centre des mesures d’urgence ou d’effectuer son point de presse quotidien, il souhaite recevoir avec égard ce mercredi le moine bouddhiste japonais Toyoshige Sekigushi parti à pied de Montréal pour se rendre à La Malbaie prier pour la paix. L’homme de 53 ans prend part à plusieurs événements internationaux du genre.

«Il souhaite que La Malbaie adhère au mouvement des maires pour la paix. Je veux bien l’accueillir, lui parler et inviter la population à le rencontrer. J’organise une rencontre avec un frère du monastère de Notre-Dame-des-Monts et le curé de la paroisse. Il y aura aussi une traductrice pour n’avoir aucune barrière de langue. On a parlé de tout dans ce G7-là, mais pas de spiritualité», conclut-il, comme s’il était important de prendre une pause dans le tourbillon qui secoue sa ville.  

+

LU, VU, ENTENDU...

Lu: une des blagues sur le sommet qui circulent sur Internet. «Papa, c’est quoi le G7?» «C’est exactement comme un dîner de cons, mais les cons, c’est nous. On n’est pas invité, mais on paie la facture.»

Vu: partout, et à toute heure du jour, d’imposants véhicules utilitaires noirs défilant sur les routes de Charlevoix. Chaque fois, on se demande où ils peuvent bien se rendre et qui se dissimule derrière les vitres teintées. Ce camion semble de tempérament grégaire puisqu’il se déplace habituellement en groupe.

Entendu: «Je suis comme un petit gars qui joue au hockey bantam et qui est invité à un match d’étoiles pour serrer la main des joueurs. C’est les ligues majeures.» Le maire de La Malbaie, Michel Courturier, qui rencontrera  les grands de ce monde, en tant que premier élu de la ville hôte du Sommet du G7. 

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4 hours ago, acpnc said:

La Malbaie n'a rien d'une ville assiégée, mais en a tout l'air.

A noter que l'essentiel de la ville de La Malbaie est en dehors du périmètre sécurisé, donc non soumise à aucun contrôle, mais les résidents doivent cependant faire un grand détour pour aller vers l'ouest, par un rang secondaire pour éviter la zone verte qui passe par la route du fleuve.

Quant à moi j'habite dans cette zone verte puisque je suis à un peu plus d'un kilomètre du fameux terrain de golf du Manoir Richelieu. Ici depuis lundi et jusqu'à dimanche inclusivement on n'a plus droit de recevoir personne de l'extérieur, aucune livraison n'est permise sauf la poste et la circulation est totalement contrôlée sur la route et même dans les sentiers en forêt derrière chez moi. Pareil pour tout le littoral concerné du fleuve, gardé par des bateaux patrouilleurs qui en interdisent l'accès.

Avant de sortir de chez moi, je dois m'assurer de bien porter au cou et en évidence la fameuse carte d'accréditation de belle dimension avec nom et photo, qui fait 5 cm et demi par 3 et demi, autrement je risque de ne plus pouvoir retourner à la maison. Pareil si je souhaite visiter à pied mes voisins en passant par la route, sans carte je deviens suspect dès lors que je quitte les limites de mon terrain.

Dans le ciel il y a des ballons munis de caméras à certains endroits stratégiques qui couvrent entièrement le périmètre sécurisé et un grand centre de contrôle à Clermont où tout est relayé. Des hélicos vrombissent régulièrement au-dessus de nos têtes en patrouillant eux aussi le territoire. Petits inconvénients temporaires, des tests sont aussi faits où l'électricité ou l'internet sont coupés aléatoirement sans trop savoir pourquoi.

Donc exit les touristes, la 362 est parcourue par les nombreux véhicules de police, véhicules spéciaux noirs non identifiés, camions de l'armée et aussi quelques blindés. Ce qui fait qu'ironiquement je ne me suis jamais senti aussi en sécurité, pourvu que j'observe les règles et que je n'ai pas un verre dans le nez.

Pour aller à l'épicerie en auto et même en vélo, je dois passer 2 ou 3 contrôles routiers pour bien m'identifier en attendant patiemment mon tour. Non pas que les policiers ne soient pas amicaux, ils ont un boulot à faire et eux aussi n'ont rien à discuter, sauf exécuter poliment les ordres venant d'en haut.

Elle est là en fait la différence, l'attitude souriante des autorités bien conscientes du dérangement. J'ai eu le plaisir de parler au maire samedi dernier lors d'un souper pour un événement social, il était tout sourire et fébrile à l'idée qu'il sera du comité d'accueil en tant que premier magistrat de la ville hôte. Lui aussi est humblement impressionné par les dimensions colossales de l'événement, qui le projettent directement à l'avant-scène de l'actualité.

J'en conclus que le G7 nous tombe dessus sans le demander et qu'il est symptomatique du monde d'aujourd'hui. La société vit dans une sorte de paranoïa généralisée face aux menaces confirmées ou présumées, dont les exemples ne manquent pas dans le monde.

La sécurité est devenue dans certaines circonstances une sorte d'étau omniprésent qui se ressert sur les gens lors d'événements spéciaux. Elle se manifeste à différents niveaux selon la nature de la manifestation, que ce soit un rassemblement politique, une rencontre sportive, un festival ou simplement une rue commerciale où il y a foule.

On doit donc par défaut tout prévoir et prévenir le pire, car dès l'instant qu'on attire l'attention, on pourrait intéresser des casseurs, des délinquants ou même des groupes terroristes dans une forme de guerre larvée non déclarée.

Moi qui ai connu les foules insouciantes d'Expo 67, je réalise que le monde a bien changé. Nous avons perdu ce sentiment de sécurité naturel et cet esprit bon-enfant. Aujourd'hui la liberté vient paradoxalement par l'encadrement soutenu par des technologies de plus en plus efficaces.

Ce qui me fais poser la question qui tue: la liberté aujourd'hui est-elle menacée par les trop bonnes intentions de nos dirigeants, qui pour notre bien veulent tout contrôler? Ce qui m'amène à citer un proverbe ancien mais toujours d'actualité: qui trop embrasse mal étreint. http://www.expressio.fr/expressions/qui-trop-embrasse-mal-etreint.php

 

J'apprécie que tu décrives ton point de vue, merci!

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Il y a 3 heures, chkg a dit :

J'apprécie que tu décrives ton point de vue, merci!

C'est à titre de témoin direct que j'ai voulu m'exprimer, pour montrer en même temps que la liberté est le bien le plus précieux qui soit pour une société. Bien sûr mon expérience est temporaire et pas aussi invasive que dans un régime totalitaire, surtout qu'on sent une certaine empathie de la part de la police vis à vis des résidents enclavés.

Sachant de surcroit que dimanche la pression sera totalement relâchée avec retour à la normale.  Alors je ne dramatiserai certainement pas.

Raison de plus cependant pour  mettre en évidence cette liberté que l'on prend si facilement pour acquise et qui est menacée subtilement par l'invasion des médias sociaux et autres bidules ou systèmes du même acabit. Pareil pour les mouvements populistes qui flirtent avec l'extrême droite et qui veulent donner l'impression d'agir pour la sécurité et le bien de tout le monde.

Il faut rester vigilant en se rappelant que la discipline et l'ordre a été la première promesse de la propagande pour leurrer la population à l'époque des régimes totalitaires des années 30-40. Je termine en disant que si la Constitution des USA n'était pas si résiliente avec des pouvoirs très bien équilibrés, ils auraient sûrement basculé  dans le piège avec le nouveau président. Ce n'est pas faute de ne pas avoir essayé... 

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Ouf! la chape de plomb a été retirée et la circulation est redevenue normale dans la zone sécurisée, qui a perdu son statu de territoire occupé. Donc plus besoin de porter le droit de passage, nous sommes à nouveau libres!

L'incessant bruit des hélicos et des avions s'est aussi tu, fini ce stress parfois assourdissant de jour comme de nuit, qui nous privait de silence tout en nous empêchant de jouir des bruits naturels de la campagne.

Les bois se sont vidés de leurs milliers de soldats en uniformes qui y campaient depuis trois semaines et surveillaient les allers et venus des rares personnes suspectes qui se permettaient d'innocentes balades en forêt.

Exit aussi les ballons avec leurs caméras à très hautes définition qui épiaient tout le territoire et les énormes aéroglisseurs de Pêches et Océans Canada, stationnés sur la plage de St-Irénée, qui bloquaient involontairement le passage des marcheurs sur toute sa largeur.

Le G7 est terminé et on se demande en bout de ligne à quoi il a bien pu servir. 600 millions pour un déploiement de sécurité démesuré qui aura abouti à une déclaration vide de contenu et sans véritable consensus. Conclusion: une grosse semaine de dérangement inutile qui sera peut-être le chant du cygne de cette institution, qui semble avoir définitivement perdu de sa pertinence.  

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Merci de nous avoir partagé ton expérience ACPNC. C'est comme cela à chaque déplacement du Président américain et bp moins le cas pour les autres chefs d'état

Les prochains à subir l'occupation sont les cousins Basques à Biarritz

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Il y a 2 heures, Flo a dit :

Merci de nous avoir partagé ton expérience ACPNC. C'est comme cela à chaque déplacement du Président américain et bp moins le cas pour les autres chefs d'état

Les prochains à subir l'occupation sont les cousins Basques à Biarritz

A voir comment les choses se sont déroulées avec l'attitude irresponsable de Trump. Je doute que les français se lancent dans une autre aventure de G7 à Biarritz (G7 probablement reporté?), qui risque de démontrer une fois de plus à la face du monde, à quel point les pays occidentaux sont affaiblis et divisés par les USA devenu disfonctionnel.

Donc à moins d'un changement radical du côté américain, je ne vois plus pour le moment l'utilité d'étaler une fois de plus la mauvaise image de division des forces que le sommet de La Malbaie a mis en évidence.

Je termine sur une réflexion très troublante: le comportement de Trump dans l'ensemble de sa politique nationale et internationale donne l'incroyable impression qu'il est en mission secrète au nom de la Russie, afin de saboter son pays et l'union des forces occidentales dans tous les domaines, au profit de son amitié et de son admiration inavouable du dictateur Poutine.

Sans tomber dans la paranoïa, affaiblir l'unité des pays alliés des États-Unis est le rêve de Poutine et c'est le président américains qui paradoxalement fait le travail. :yikes:

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  • 7 mois plus tard...

Publié le 24 janvier 2019 à 08h00 | Mis à jour à 10h47

https://www.lapresse.ca/voyage/destinations/quebec/201901/23/01-5212133-grandiose-riviere-malbaie.php

Grandiose rivière Malbaie

À défaut de pouvoir grimper l'Acropole, l'hiver, les... (PHOTO HUGO-SEBASTIEN AUBERT, LA PRESSE)

À défaut de pouvoir grimper l'Acropole, l'hiver, les visiteurs obtiendront un magnifique point de vue sur les montagnes depuis le sentier du Draveur.

PHOTO HUGO-SEBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

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Violaine Ballivy
La Presse

Enfin! Un terrain de jeu immense vient de s'ouvrir aux amateurs de plein air puisque le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie accueille pour la première fois depuis sa création, il y a 30 ans, les visiteurs en période hivernale. Incursion dans un environnement grandiose.

Et la lumière fut!

L'ouverture du parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie pendant l'hiver tient essentiellement à un fil. Un fil électrique, celui de la ligne qui a dû être construite afin de permettre l'électrification des installations. Longue de 23 km, elle a accaparé à elle seule près du tiers du budget (9,2 millions) alloué au développement des activités hivernales. «L'ouverture du parc l'hiver était attendue depuis très longtemps, remarque Daniel Groleau, qui en est le directeur. Mais on avait besoin de ce chantier: on n'aurait pas pu opérer le parc [dont le chalet d'accueil] uniquement avec des génératrices pendant l'hiver, contrairement à l'été, à cause du gel.»

 

Ce faisant, les 10 chalets Écho construits dans la dernière année disposent d'une cuisine bien équipée et de l'eau chaude courante: un luxe bien apprécié après une journée dans le froid. Mention très bien, d'ailleurs, pour ces habitations conçues par la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ), fonctionnelles et confortables, qui peuvent accueillir quatre personnes. Certains sites de camping seront aussi électrifiés l'été prochain, une autre première pour les Hautes-Gorges qui n'offrent pour le moment que des sites rustiques (une subvention additionnelle de 1,4 million a été accordée pour ce volet).

La végétation est exceptionnellement diversifiée dans le parc,... (PHOTO HUGO-SEBASTIEN AUBERT, LA PRESSE) - image 2.0

 

La végétation est exceptionnellement diversifiée dans le parc, de la forêt de bouleaux dans le creux de la vallée à la toundra aux plus hauts sommets.

PHOTO HUGO-SEBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Un nouveau secteur

 

L'ouverture du parc pendant l'hiver est aussi une bonne nouvelle pour les visiteurs en période estivale, qui verront leur champ des possibles s'agrandir avec le développement d'un tout nouveau secteur, situé à l'est de l'Équerre, ce lieu bien nommé où la rivière Malbaie effectue un improbable virage à 90 degrés. Un sentier de 4,2 km (aller) a été tracé dans cette autre vallée que seuls les animaux étaient autorisés à fréquenter auparavant. Mieux: le sentier sera allongé de 5 km dès le printemps prochain, pour un total de quelque 18 km aller-retour. Un refuge chauffé, pouvant accueillir huit personnes, sera aussi construit en 2019 à l'Équerre, ce qui offrira un bon camp de base à ceux et celles qui voudront fouler cette contrée reculée.

 

L'Acropole

 

Le sentier menant au sommet de l'Acropole des Draveurs, le plus célèbre du parc - et peut-être même du Québec - n'est pas ouvert l'hiver et il ne le sera probablement jamais. «Pour des raisons de sécurité, tranche Daniel Groleau. Ce n'est pas un versant de montagne comme les autres : c'est une paroi avec des pentes de 30 à 40 % qui posent des enjeux de sécurité importants, l'hiver [...]. Et en cas d'incident, il n'y a pas de voie d'évacuation.» Dommage. En contrepartie, la SEPAQ travaille sur un autre sentier qui permettrait de faire l'ascension jusqu'au sommet par l'arrière, suivant un parcours moins escarpé et périlleux quand le sol est glacé. La SEPAQ compte aussi défricher, sur la même rive de la rivière Malbaie, un nouveau parcours menant au lac Noir qui pourrait à son tour être relié à celui de l'Acropole, et un autre encore qui mènera au sommet du mont William-Hume-Blake. De la sorte, le parc n'aura plus que des sentiers linéaires à proposer aux randonneurs, mais aussi des boucles.

Un sentier de 7 km de vélo à... (Photo Hugo-Sebastien AUBERT, La Presse) - image 3.0

 

Un sentier de 7 km de vélo à pneus surdimensionnés a été aménagé sur le lit de la rivière gelée.

Photo Hugo-Sebastien AUBERT, La Presse

Une reine

 

Elle est parfois bleue, noire, dorée, vive, massive ou délicate, mais surtout, elle est omniprésente. La glace est la reine du parc des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, dont elle dicte souverainement le décor, depuis le lit de la rivière - où l'une des plus belles patinoires du Québec a été aménagée - jusqu'au sommet des falaises rocheuses qui l'encadrent, recouvertes de chutes d'eau gelée que seuls les grimpeurs chevronnés réussiront à conquérir (la Pomme d'Or, notamment, l'une des voies d'escalade les plus prestigieuses du Québec). Sept kilomètres de sentiers sont aménagés sur la rivière, à parcourir à vélo à pneus surdimensionnés (fatbike), à ski hors-piste ou à pied, chaussé de crampons. Il faut quelques mètres pour s'habituer à l'idée de marcher sur l'eau, sans sursauter au moindre craquement, sans craindre un bain glacé, et apprécier sans arrière-pensée ce décor grandiose. Cette vallée unique, façonnée par les dernières glaciations, vaut à elle seule les cinq heures de route depuis Montréal.

 

Silence

 

Tendre l'oreille et ne rien entendre, sinon le bruit du vent. Une, cinq, vingt minutes, peut-être une journée entière. Le silence est l'un des points de contraste les plus forts - et les plus surprenants - entre la dernière visite estivale et la première en hiver. Il faut dire que les visiteurs sont nettement plus rares, mais les animaux aussi se font discrets, les uns partis se réchauffer dans le Sud, les autres plongés en hibernation. On croise parfois des orignaux, plus souvent leurs traces, et des employés ont aperçu à quelques reprises des loups, mais il s'agit de cas isolés. Quant aux voitures, elles risquent peu de troubler ce calme parfait: interdites de séjour dans le parc l'été, elles le seront tout autant l'hiver (mais elles pourront s'y avancer un peu plus). Un trésor.

Une navette assure la liaison quotidienne entre le... (Photo Hugo-Sebastien AUBERT, La Presse) - image 4.0

Une navette assure la liaison quotidienne entre le secteur de l'Equerre et le bureau d'accueil. On pourra ainsi explorer plus facilement le nouveau secteur aménagé dans l'est du parc.

Photo Hugo-Sebastien AUBERT, La Presse

Croisière

 

Les croisières en bateau-mouche sur la rivière Malbaie sont remplacées, l'hiver, par une navette sur chenilles à bord de laquelle on longe le cours d'eau jusqu'à l'Équerre. Ce faisant, il est possible d'explorer le fond de la vallée avec ou sans effort physique: «Sept kilomètres [14 pour l'aller-retour], ça peut être long pour les enfants», remarque Daniel Groleau. Les passagers ont la possibilité de revenir en mode actif - marche, vélo, ski - ou en mode passif, avec la navette. Un naturaliste sera présent à quelques reprises cet hiver pour décrire les attraits naturels du parc, ce qui ajoutera un volet éducatif à la balade. On espère que ces exceptions deviendront bientôt la norme. Un billet coûte entre 19 et 37 $ (gratuit pour les 17 ans et moins).

 

Carnet de bord

 

Le parc des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie est situé à quelque 450 km de Montréal. Il n'y a que 10 chalets Écho proposés en location - et les sites du camping du secteur Le Cran, sans services -, qui afficheront vite complet. On pourra alors se rabattre sur La Malbaie, qui propose une variété d'hébergements, à 40 minutes de route.

 

Il n'y a ni réseau cellulaire ni restaurant dans le parc. On peut tout de même y trouver quelques denrées de base. Prévoyez le coup.

 

La SEPAQ offre la location de skis Hok, de vélos à pneus surdimensionnés, de raquettes et de crampons. Il faut toutefois apporter ses patins et ses skis (hors-piste ou de fond). La glissade sur tube est gratuite.

 

https://www.sepaq.com/pq/hgo

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