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Stade Olympique et site adjacent - Discussion générale


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Publié le 20 mai 2019 à 05h00 | Mis à jour à 07h14

Metro Metro : une fête réussie, mais quelques pépins

https://www.lapresse.ca/arts/musique/201905/20/01-5226779-metro-metro-une-fete-reussie-mais-quelques-pepins.php

 

Marissa Groguhé
La Presse

Sur papier, Metro Metro avait beaucoup pour plaire : un festival hip-hop d'envergure, un site intéressant et des superstars à l'affiche. Si presque tout s'est passé comme prévu, la première édition de l'évènement n'a pas échappé à quelques accrocs. Alors que le festival touchait à sa fin, hier, le bilan était positif. Mis à part « certains pépins », l'équipe d'organisation du festival était satisfaite de son tour d'essai. Les festivaliers aussi.

Rich the Kid se dirigeait d'un pas rapide vers la scène principale du festival Metro Metro escorté par des gardes de sécurité. Alors que le rappeur arrivait sur l'Esplanade du Parc olympique, DJ Whoo Kid en sortait et s'engouffrait dans le Stade. Il était 18 h, hier, son set venait de se terminer, et l'exaltation se lisait sur son visage.

Une employée du festival, qui assurait les déplacements des artistes, vérifiait que seules les personnes autorisées accompagnaient Whoo Kid à l'intérieur. Elle lançait des instructions à l'un des colosses à la porte : « Lui, en rouge, oui. L'autre, je ne le connais pas, c'est non. »

Whoo Kid et les siens se rendaient à leur loge, au sous-sol du Stade olympique. Rich the Kid montait alors sur la grande scène, où il a donné son spectacle sous une vive averse.

La même danse millimétrée s'est répétée toute la fin de semaine. Une quarantaine d'artistes ont joué sur l'Esplanade, ce week-end. Les allées et venues étaient réglées au quart de tour : l'arrivée des artistes au Stade (le terrain des Alouettes avait été converti en stationnement pour voitures de luxe), le déplacement jusqu'aux loges (seuls les plus gros noms en avaient une), la montée sur scène. Et tout le trajet de retour. Il fallait aussi s'assurer de répondre à tous les besoins des artistes durant leur passage. 

L'équipe d'organisation du festival ne veut rien laisser au hasard. « C'est beaucoup de travail, on s'assure d'avoir tout en place pour que ça se déroule parfaitement », dit Nicolas Archambault, directeur du marketing du festival Metro Metro. Des dizaines d'employés se démènent depuis samedi midi.

Les caprices de la programmation 

Mais, en fin d'après-midi samedi, un premier pépin est survenu : le rappeur new-yorkais Waka Flocka Flame semblait se plaindre sur scène d'un problème de son. Il a finalement coupé court à sa performance.

Le volume de la musique n'a jamais dépassé un certain seuil durant les numéros.

« On a un nombre de décibels à ne pas dépasser. On ne veut pas déranger les gens qui vivent autour. »

- Nicolas Archambault, directeur du marketing du festival Metro Metro

Un problème survenant rarement seul, l'artiste qui devait prendre le relais de Waka Flocka Flame sur la scène principale, l'Américain Rich the Kid, n'était toujours pas arrivé. Un vide d'une heure et demie s'est dessiné dans la programmation de la première scène. Sur les réseaux sociaux, des festivaliers ont exprimé leur déception face aux caprices de la programmation. Ceux que La Presse a rencontrés sur les lieux n'ont pas semblé faire cas du contretemps.

Les organisateurs ont réagi à brûle-pourpoint. Le rap montréalais est venu à la rescousse : Zach Zoya, qui venait de passer sur la petite scène, a donné une deuxième représentation ; Lost a été promu à la scène principale, en attendant le tour d'ASAP Ferg. 

À l'arrivée de ce dernier, on a annoncé que les Québécois Alaclair Ensemble se retiraient de la programmation pour que Rich the Kid, toujours en retard, joue sur la deuxième scène, en soirée.

« On a préféré ne pas jouer. Moi-même, je n'irais pas nous voir s'il y a Cardi B sur l'autre scène ! »

- Eman, d'Alaclair Ensemble

Le jeune Rich the Kid n'est jamais venu samedi. Hier, Gashi a été éjecté de la programmation à son tour. Sur les réseaux sociaux, il a laissé entendre que des problèmes à la douane ont causé l'annulation.

À sa place, Rich the Kid a été remis à l'affiche pour la troisième fois. Cette fois, le spectacle a bel et bien eu lieu.

Des spectacles de qualité

Les quelques retards et annulations ont été la principale source de désagréments de la fin de semaine. La grande victoire de Metro Metro a tout de même été sa programmation.

Les artistes québécois, en après-midi, ont fait bien plus que mettre la table pour les vedettes internationales. Fouki, Zach Zoya, Laurence Nerbonne, Lost, Dead Obies, Tyzo, Rymz et compagnie ont fait honneur à la scène locale.

Les monuments Snoop Dogg, Ludacris, DJ Whoo Kid et Sean Paul ont donné du prestige à l'évènement et ressorti des classiques de leurs répertoires, qui ont trouvé preneur auprès du jeune public du festival.

Le parterre comble de la grande scène s'est délecté de la présence des idoles de l'heure Rich the Kid, ASAP Ferg, Juice WRLD, Future et Tyga. Ce dernier a mis le feu à l'Esplanade, hier. Cardi B a quant à elle été le point culminant de la première journée, sinon du week-end.

Les organisateurs satisfaits

Mère Nature a finalement été plutôt clémente. Mis à part une brève averse hier, les festivaliers sont restés au sec. « C'est vraiment risqué de faire un tel évènement à la mi-mai », a admis le fondateur du festival, Olivier Primeau.

Les nuages n'ont pas réussi à assombrir l'humeur des festivaliers. Au pays du sac banane en bandoulière (accessoire incontournable cette saison), on n'a que faire de la pluie ou du vent quand les Dead Obies, Snoop Dogg, Cardi B, Future et Tyga défilent sur scène.

L'Esplanade du Parc olympique s'est avérée le terrain parfait pour accueillir l'essaim de festivaliers avides de rythmes effrénés. Sa fondation tout en béton - « on ne fait pas plus urbain », nous dit Olivier Primeau - traduisait l'intention du festival hip-hop. Et l'espace n'a pas manqué pour que les invités circulent et profitent de leur journée sans être entassés. Près de 20 000 festivaliers ont assisté à l'évènement chaque jour.

L'organisation a mis les bouchées doubles pour un aménagement digne des grandes ligues. 

Et malgré les anicroches, la fête a primé à Metro Metro. « À part certains pépins, tout s'est super bien passé », a assuré Nicolas Archambault, en soirée hier.

Les organisateurs du Beachclub n'en étaient qu'à leur premier essai. Pour l'ambitieux Olivier Primeau, il s'agit de la première de nombreuses éditions de Metro Metro. « C'est un investissement, une vision à long terme, a-t-il affirmé. On se voit dans les parages pour les 20 prochaines années au moins. »

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L'Esplanade du Parc Olympique est en voie de devenir le Parc Jean Drapeau 2.0 Et le son résonnait dans tout Hochelaga, jusqu'à passé 23h. L'Espanade étant surélevé par rapport au quartier, ça réverbait partout. Je m'en fou un peu mais juste une constation. Et c'était pas mal drôle à voir la faune funky digne d'Osheaga (et très anglophone) qui sortait à pelleté du métro Pie-IX.

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Il y a 21 heures, Rocco a dit :

Et c'était pas mal drôle à voir la faune funky digne d'Osheaga (et très anglophone) qui sortait à pelleté du métro Pie-IX.

Ça leur fera découvrir l'est de Montréal et son énorme potentiel d'activités diverses. On parle beaucoup de tourisme étranger, mais il ne faut pas négliger le tourisme local. Ce dernier peut rapporter gros si on se donne la peine de l'attirer pour toutes sortes d'événements permanents ou ponctuels.

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Et on parle du remplacement du toit en 2024.


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1172424/rio-deviendra-societe-developpement-mise-valeur-parc-olympique

La RIO deviendra la Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique

Publié aujourd'hui à 0 h 30

Radio-Canada

Après 45 ans d'existence, la Régie des installations olympiques (RIO) cédera la place à la Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique. La remise en forme que la ministre du Tourisme Caroline Proulx veut faire du site est contenue dans le projet de loi 15, déposé à l'Assemblée nationale mardi.

La nouvelle loi revoit le mode de gouvernance des installations olympiques et lui donne une plus grande autonomie de gestion, a expliqué la ministre en conférence de presse mardi. Pour l'occasion, elle était accompagnée de sa collègue Chantal Rouleau, ministre responsable de la Métropole, et de Michel Labrecque, PDG de la RIO.

« On [la nouvelle Société] lui a confié un mandat plus large, qui dépasse l’entretien et le maintien de ses actifs pour englober le développement, la préservation de l’héritage olympique et la mise en valeur de cette icône de Montréal à l’échelle mondiale », d'ajouter la ministre qui a grandi dans Rosemont et a développé une affection particulière pour le site qu'elle veut dynamiser aujourd'hui.

Ainsi pour reprendre le leitmotiv de son gouvernement, la ministre a répété à plusieurs reprises « We're open for business », façon de dire que la nouvelle loi va enlever les irritants de la RIO pour faciliter les investissements privés.

La Société aura « tous les moyens, tous les pouvoirs pour maximiser les retombées économiques et sociales au bénéfice de tous les Montréalais », a dit la ministre en point de presse.

La Société pourra donc « conclure des contrats de location et de concession et signer des baux locatifs de plus de cinq ans, dans le but d'attirer davantage d'investissements » et « signer des ententes de plus de trois ans avec des promoteurs d'événements, permettant ainsi d'attirer plus d'événements ».

« En proposant d'octroyer à la nouvelle Société la marge de manœuvre dont elle a besoin pour conclure des partenariats d'affaires significatifs, notre gouvernement se donne l'objectif ambitieux de favoriser l'optimisation de sa performance financière et d'engendrer des retombées sociales et économiques encore plus importantes pour la métropole et pour tout le Québec », a ajouté la ministre.

En ce qui a trait au stade plus particulièrement, le PDG du Parc olympique Michel Labrecque s’est fait fort de dire qu'il se porte bien et que « son état est bon ». Le toit sera changé comme prévu en 2024. À cet égard, le projet de loi 15 ne changera rien.

La tour est occupée à 80 % et, une fois les travaux complétés, Michel Labrecque a bon espoir qu’elle le sera à 100 % d’ici 2022 au plus tard. Aux commandes du site depuis plusieurs années, il convient que la nouvelle Société lui facilitera la vie. Il cite en exemple l'entente d'occupation de Desjardins qui a pris 18 mois à se concrétiser à cause des règles obsolètes de la RIO.

« Pour Desjardins c’est près de 18 mois entre le moment où il y a eu une entente et le moment où il y a une entente du Conseil du Trésor. Ce sont des cycles beaucoup trop longs. On a des locataires qui veulent refaire leurs locaux, ils vont voir leur banquier qui leur dit t’as un bail de cinq ans, je ne peux pas te prêter », a expliqué le PDG pour illustrer les contraintes avec lesquelles il devait composer.

« On va toujours être en appels d’offres, on va toujours être en appel d’intérêt, on va toujours être tributaires de l’ensemble des lois de bonne gouvernance des sociétés publiques, mais c’est une société commerciale », conclut-il.

Le site reçoit plus d’un million de visiteurs par année, ce qui en fait un des plus visités à Montréal.

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Il est grand temps d'enlever les menottes à la RIO et lui permettre de gérer le Parc Olympique comme une entreprise d'affaires au potentiel exceptionnel. Pour cela il faut effectivement qu'elle puisse planifier sur le long terme et créer des partenariats profitables autant au bénéfice du Parc Olympique, que Montréal et l'économie de l'est. En augmentant ses revenus de manière récurrente, elle pourra de surcroit contribuer en partie à son propre entretien et coûter moins cher à la communauté. A la rigueur on pourrait même rêver qu'elle finisse par faire des profits.

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https://journalmetro.com/actualites/montreal/2337504/un-nouveau-skatepark-pour-lesplanade-du-parc-olympique-vers-un-parc-urbain/

Un nouveau skatepark pour l’Esplanade du Parc olympique, vers «un parc urbain»

12:39 18 juin 2019
Par Henri Ouellette Vézina
Métro

Un nouveau planchodrome (communément appelé skatepark) débarquera cet été sur l’Esplanade du Parc olympique, non loin de la rue Sherbrooke, devenant le tout premier «équipement permanent de cet envergure» à s’installer sur un site olympique toujours existant à travers le monde.

«En mettant un skatepark, on vient créer un achalandage naturel alors qu’avant, il n’y avait absolument rien dans ce secteur-là, explique à Métro le porte-parole de la Régie des installations olympiques (RIO), Cédric Essiminy. Ça nous permet de combiner à la fois un lieu d’événements et du mobilier urbain qui va s’animer par lui-même.»

Au Parc olympique, la réflexion entourant la construction d’un planchodrome remonte à loin, il y a près de cinq ans. Après des discussions, une première tentative en ce sens avait été effectuée en 2016, sans que celle-ci ne soit concrétisée, faute de soutien financier notamment.

Mais cette fois, le contexte est fort différent, la RIO travaillant actuellement à la rénovation de tout le secteur 900 de l’Esplanade, ce qui comprend entre autres le remplacement des dalles – qui ne l’ont pas été depuis les années 1970 –, de l’éclairage et du mobilier urbain qui arrive à la fin de sa vie utile. Quelque 5,4M$ sont investis dans le projet dans son ensemble, incluant le nouveau skatepark.

«Il fallait vraiment refaire cette partie-là de notre parc. Cela dit, on ne veut pas faire du copié-collé. Tant qu’à rénover, on veut rendre l’endroit plus accessible, comme un grand parc urbain, en redonnant les installations à la population, un peu comme on a fait avec la place Nadia-Comăneci et le salon Gary-Carter.» -Cédric Essiminy

Même son de cloche pour le PDG du Parc olympique, Michel Labrecque qui dit vouloir s’adapter à de nouvelles réalités. «Alors que de nouveaux sports se démocratisent, [on] suit cette mouvance mondiale en accueillant à bras ouverts cette discipline émergente. Avec cet équipement, le Parc livre un legs d’importance à la nouvelle génération», entrevoit-il.

Le momentum pour la planche à roulettes est effectivement d’autant plus fort à Montréal et ailleurs que sa pratique vient d’être reconnue «discipline olympique» en vue des prochains Jeux, qui se tiendront à Tokyo au Japon en 2020. «À partir du moment où on reconnaît que ce n’est plus un sport émergent, ça devient très intéressant pour nous d’avoir des installations qui l’incarnent», illustre le porte-parole.

D’une superficie de 900 mètres carrés, la nouvelle installation de skateboard devra être livrée à temps pour accueillir la populaire Vans Park Series, les 12 et 13 juillet prochains, qui fera venir les meilleurs planchistes de la planète dans la métropole pour l’occasion. Le parc dans son ensemble sera maintenu ouvert pour les amateurs après coup, promet la RIO, qui ouvrira les portes du planchodrome «de 9h AM à la tombée de la nuit» dès la clôture de l’événement.

«Dès sa création, dans les années 70, le stade était très prisé par les skaters, notamment à case de son aménagement naturel, ses dalles, ses rampes, bref son terrain propice. Aujourd’hui, au lieu de les chasser, on les accueille», envisage aussi Cédric Essiminy.

L’infrastructure sera entièrement réalisé, conçue et dessinée par des artisans de l’entreprise américaine California Skateparks – reconnue pour ses skateparks un peu partout dans le monde, des États-Unis à l’Allemagne, en passant par l’Équateur. La RIO promet dans un communique de mettre sur pied «l’un des meilleurs endroits où pratiquer la planche à roulettes au Canada».

L’objectif du chantier, dit-on, est d’innover sur le site «tout en préservant son histoire, son héritage et son architecture emblématique».

 

dans le communiqué de presse https://www.newswire.ca/news-releases/un-planchodrome-de-calibre-international-sur-l-esplanade-du-parc-olympique-892699151.html

« Ce planchodrome, constitué d'un bol en béton d'une superficie de 900 m2, servira à accueillir  l'événement Vans Park Series, les 12 et 13 juillet prochain, réunissant le temps d'une fin de semaine quelques-uns des meilleurs planchistes hommes et femmes au monde. L'équipement demeurera par la suite ouvert au grand public, et ce gratuitement, du lundi au dimanche, de 9 h à la tombée de la nuit. Conçue et dessinée par les spécialistes de l'entreprise California Skateparks, qui a à son actif une centaine de réalisations similaires à travers le monde, cette nouvelle installation se hisse parmi les meilleurs endroits où pratiquer la planche à roulettes au Canada. » 

Parc_olympique_Un_planchodrome_de_calibr

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Il y a 1 heure, ScarletCoral a dit :

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2337504/un-nouveau-skatepark-pour-lesplanade-du-parc-olympique-vers-un-parc-urbain/

Un nouveau skatepark pour l’Esplanade du Parc olympique, vers «un parc urbain»

12:39 18 juin 2019
Par Henri Ouellette Vézina
Métro

Un nouveau planchodrome (communément appelé skatepark) débarquera cet été sur l’Esplanade du Parc olympique, non loin de la rue Sherbrooke, devenant le tout premier «équipement permanent de cet envergure» à s’installer sur un site olympique toujours existant à travers le monde.

«En mettant un skatepark, on vient créer un achalandage naturel alors qu’avant, il n’y avait absolument rien dans ce secteur-là, explique à Métro le porte-parole de la Régie des installations olympiques (RIO), Cédric Essiminy. Ça nous permet de combiner à la fois un lieu d’événements et du mobilier urbain qui va s’animer par lui-même.»

Au Parc olympique, la réflexion entourant la construction d’un planchodrome remonte à loin, il y a près de cinq ans. Après des discussions, une première tentative en ce sens avait été effectuée en 2016, sans que celle-ci ne soit concrétisée, faute de soutien financier notamment.

Mais cette fois, le contexte est fort différent, la RIO travaillant actuellement à la rénovation de tout le secteur 900 de l’Esplanade, ce qui comprend entre autres le remplacement des dalles – qui ne l’ont pas été depuis les années 1970 –, de l’éclairage et du mobilier urbain qui arrive à la fin de sa vie utile. Quelque 5,4M$ sont investis dans le projet dans son ensemble, incluant le nouveau skatepark.

«Il fallait vraiment refaire cette partie-là de notre parc. Cela dit, on ne veut pas faire du copié-collé. Tant qu’à rénover, on veut rendre l’endroit plus accessible, comme un grand parc urbain, en redonnant les installations à la population, un peu comme on a fait avec la place Nadia-Comăneci et le salon Gary-Carter.» -Cédric Essiminy

Même son de cloche pour le PDG du Parc olympique, Michel Labrecque qui dit vouloir s’adapter à de nouvelles réalités. «Alors que de nouveaux sports se démocratisent, [on] suit cette mouvance mondiale en accueillant à bras ouverts cette discipline émergente. Avec cet équipement, le Parc livre un legs d’importance à la nouvelle génération», entrevoit-il.

Le momentum pour la planche à roulettes est effectivement d’autant plus fort à Montréal et ailleurs que sa pratique vient d’être reconnue «discipline olympique» en vue des prochains Jeux, qui se tiendront à Tokyo au Japon en 2020. «À partir du moment où on reconnaît que ce n’est plus un sport émergent, ça devient très intéressant pour nous d’avoir des installations qui l’incarnent», illustre le porte-parole.

D’une superficie de 900 mètres carrés, la nouvelle installation de skateboard devra être livrée à temps pour accueillir la populaire Vans Park Series, les 12 et 13 juillet prochains, qui fera venir les meilleurs planchistes de la planète dans la métropole pour l’occasion. Le parc dans son ensemble sera maintenu ouvert pour les amateurs après coup, promet la RIO, qui ouvrira les portes du planchodrome «de 9h AM à la tombée de la nuit» dès la clôture de l’événement.

«Dès sa création, dans les années 70, le stade était très prisé par les skaters, notamment à case de son aménagement naturel, ses dalles, ses rampes, bref son terrain propice. Aujourd’hui, au lieu de les chasser, on les accueille», envisage aussi Cédric Essiminy.

L’infrastructure sera entièrement réalisé, conçue et dessinée par des artisans de l’entreprise américaine California Skateparks – reconnue pour ses skateparks un peu partout dans le monde, des États-Unis à l’Allemagne, en passant par l’Équateur. La RIO promet dans un communique de mettre sur pied «l’un des meilleurs endroits où pratiquer la planche à roulettes au Canada».

L’objectif du chantier, dit-on, est d’innover sur le site «tout en préservant son histoire, son héritage et son architecture emblématique».

 

dans le communiqué de presse https://www.newswire.ca/news-releases/un-planchodrome-de-calibre-international-sur-l-esplanade-du-parc-olympique-892699151.html

« Ce planchodrome, constitué d'un bol en béton d'une superficie de 900 m2, servira à accueillir  l'événement Vans Park Series, les 12 et 13 juillet prochain, réunissant le temps d'une fin de semaine quelques-uns des meilleurs planchistes hommes et femmes au monde. L'équipement demeurera par la suite ouvert au grand public, et ce gratuitement, du lundi au dimanche, de 9 h à la tombée de la nuit. Conçue et dessinée par les spécialistes de l'entreprise California Skateparks, qui a à son actif une centaine de réalisations similaires à travers le monde, cette nouvelle installation se hisse parmi les meilleurs endroits où pratiquer la planche à roulettes au Canada. » 

Parc_olympique_Un_planchodrome_de_calibr

En tant que skater, je dis bravo au comité du parc olympique.

Le skate est de plus en plus populaire au Québec. Montréal commence à se hisser lentement dans les tops villes pour la scène du skateboard. On a qu'à penser à l'équipe Eternal Skate et Dime MTL avec son Dime Glory challenge reconnu par plusieurs comme le meilleur évènement de skate au monde. Il y a aussi le Jackalope et le tournoi mondial de Skate Trasher qui se passe à Montréal cet année aussi. Certains de nos spots de skate comme le Big O (aussi au stade olympique) et la place de la paix qui sont connus internationalement dans le monde du skate. Plusieurs skater de haut calibre viennent aussi tourner leurs vidéos à Montréal à cause de la scène montréalaise de plus en plus populaire. Sachant que le skateboard va devenir un sport olympique, on pourrait voir beaucoup d'athlètes olympiques se développer à Montréal grâce à tout ça! 

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