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Plaza Saint-Hubert -Réaménagement et remplacement de la marquise


IluvMTL

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On 2021-03-10 at 1:07 PM, Rocco said:

Je vous confirme après y être passé un nombre incalculable de locaux vides. Disons que la Plaza a déjà eu de meilleurs jours. On sent le syndrôme Saint-Denis rôder... Ça s'étend à tout le Montréal Centre aussi vite que le virus de la Covid.

Je suis passé avec la 18 sur Beaubien vendredi matin et juste à avoir eu un peek , c'est franchement triste . Certes , il était tôt (environ 7:00) mais c'est gris et plate . Les façades maintenant découvertes sont sans intérêt et les arbres qui sont disparus donnent vraiment un look de quartier qui a besoin d'un coup de jeunesse et ce ne sont pas ces travaux qui auront aidé . Je n'ai pas beaucoup de souvenirs de l'ancienne marquise mais je me rappelle d'une rue beaucoup plus charmante et attrayante , malgré l'âge des commerces . On aurait pu la retirer et la réinstaller en la retapant un peu et donner un coup de peinture . 

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J'aime beaucoup la nouvelle marquise, légère, moderne avec les losanges reflétés sur le trottoir! Les bâtisses commencent à se retaper lentement mais sûrement (20 % déjà, selon mes calculs, qui valent ce qui valent et un 30 % à rénover au complet encore) Donnons à la Plaza une chance et rendez-vous dans 5 ans avec des arbres qui auront grandi et les façades rénovées en question!

 

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Je trouve aussi les matquise elgant.

Malheureusement, comme pour plusieurs, je trouve que la maniere comment la plaza a ete metamorphosé un peu triste. Cest comme si qu'on est obligé d'attendre pour que se soit beau, pendant ce temps, la vocation du plaza risque de changer. Ce que je deplore actuellement, c'est ce manque d'harmonie entre les facade des magasins, les marquises et le pavé et ce qui me fait le plus peur c'est qu'on dirait qu'ils ont pas de plan pour un reamenagement plus santé pour plus tard.

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  • 1 mois plus tard...

Chronique Une Plaza St-Hubert botoxée

À l’été 2019, j’ai fait une visite du chantier de la Plaza St-Hubert avec les responsables du projet. Le lieu ressemblait à un véritable champ de bataille.

Publié le 1er mai 2021 à 6h30

https://www.lapresse.ca/affaires/2021-05-01/chronique/une-plaza-st-hubert-botoxee.php

Mario Girard
La Presse

Débarrassées des anciennes marquises des années 1980, de nombreuses façades laissaient alors voir leur immense laideur. En effet, au fil des décennies, les propriétaires ont souvent fait des rénovations en « patchwork ».

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Le chantier de la Plaza St-Hubert, à l’été 2019

Je m’étais alors demandé si « le miracle allait avoir lieu ».

Au cours de cette visite, François Limoges, conseiller de l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, et Mike Parente, directeur général de la Société de développement commercial de la Plaza St-Hubert, m’avaient parlé du travail titanesque qui était à faire.

J’ai eu l’occasion de retourner dans cette rue au caractère unique de nombreuses fois au cours des derniers mois. De Bellechasse à Jean-Talon, on a maintenant droit à une voie partagée entièrement réaménagée, à des trottoirs larges, à un nouveau système d’éclairage et à du mobilier urbain contemporain (malheureusement déjà victime de la publicité sauvage).

Quant aux nouvelles marquises, elles sont moins enveloppantes et laissent passer la lumière. Des commerçants avec lesquels je me suis entretenu ont toutefois exprimé quelques critiques.

« Lorsqu’il pleut, il faut s’assurer de marcher bien au centre », m’a dit l’un d’eux. Un autre trouve que ces marquises génèrent un nombre exagéré de poteaux qui gênent la circulation des piétons.

Ce réaménagement est plus que du maquillage. Ce n’est pas un lifting non plus. Disons qu’on est plus proche de l’injection de Botox. On découvre une forme de rajeunissement, mais on voit que le passé reste bien présent.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Les façades des immeubles sont assez disparates.

Car malgré la beauté de cette réalisation, on reçoit tout un choc. Beaucoup de façades demeurent hideuses. En fait, on a l’impression que les nouvelles marquises accentuent la disgrâce de nombreux immeubles.

Il y a des différences de styles énormes entre le rez-de-chaussée et le haut des immeubles. Quant aux fautes de goût, elles sont à hurler. C’est le festival du revêtement en aluminium.

Si quelques valeureux propriétaires ont réagi au quart de tour en rénovant leur immeuble, d’autres auraient grandement besoin d’être stimulés. Précisons qu’avant de se lancer dans ce vaste projet, la Ville de Montréal a mis à la disposition des propriétaires de la Plaza St-Hubert un programme d’aide financière (PRAM-Commerce) qui peut couvrir jusqu’à un tiers des coûts de leurs travaux.

On me dit qu’à ce jour, 165 dossiers d’aide financière ont été déposés. De ce nombre, 37 projets ont déjà été réalisés ; 126 autres devraient l’être au cours des prochains mois. Au total, la contribution de la Ville de Montréal devrait tourner autour de 10 millions de dollars.

François Limoges ne se laisse pas abattre par l’ampleur du travail qui reste à faire. « Nous demeurons très enthousiastes, dit-il. Ce qui se passe actuellement est très encourageant. On a même vu de nouveaux commerces arriver au cours des derniers mois. »

De son côté, Mike Parente m’assure que la présence des nouvelles marquises n’est pas une entrave à la réalisation des travaux qui doivent être faits. Des échafaudages peuvent être installés sans problème. « C’est même plus facile de travailler que durant les gros travaux de réfection de la rue et des trottoirs », dit-il.

 

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Quelques locaux demeurent à louer.

Comme ce ne sont pas tous les propriétaires qui occupent les espaces commerciaux de la rue Saint-Hubert, la communication avec ceux-ci est parfois difficile. Environ 65 % des espaces sont occupés par des commerçants qui sont locataires. À part tenter de convaincre leur propriétaire de passer aux actes, ceux-ci n’ont aucun pouvoir.

« Nos propriétaires n’ont aucunement envie de faire des travaux pour améliorer leur immeuble », m’ont dit deux commerçantes voisines l’une de l’autre. Après m’avoir donné leur nom et avoir accepté d’être photographiées, elles se sont ravisées de peur de représailles de celui qui reçoit tous les mois le loyer.

D’autres, en revanche, sont très heureux de voir leur propriétaire se lancer dans des travaux d’embellissement de la façade.

C’est bon pour tout le monde. Cela attire de nouveaux commerçants. Le problème est le stationnement.

Faiz Jaffari, propriétaire de la boutique de chaussures Da Vinci

De nombreux commerçants avec lesquels je me suis entretenu craignent que la réduction du nombre de places de stationnement soit un facteur dissuasif pour les clients venant de loin.

Un autre m’a fait remarquer que les passages piétonniers, marqués au sol par une couleur de pavés légèrement différente de celle du reste de la rue, sont peu respectés par les automobilistes. J’ai moi-même tenté l’expérience en essayant de traverser la rue. Trois voitures sont passées sous mon nez sans s’arrêter alors que j’étais engagé sur le passage.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

L'immeuble du bain Saint-Denis a été construit au début du XXe siècle.

La place qui a été aménagée devant le bain Saint-Denis est une grande réussite. Cela met en valeur cet immeuble construit au début du XXe siècle. Quant à l’ancien cinéma Plaza, à l’angle de Beaubien, on me jure que sa façade sera bientôt rénovée.

Je vous parle des façades, il faut aussi parler des enseignes qui contribuent au côté déglingué de la rue. Au moment de retirer les anciennes marquises, beaucoup de commerçants se sont retrouvés avec des enseignes qu’on pouvait difficilement remettre en place.

Comme les enseignes sont sous la responsabilité des commerçants, qu’ils soient propriétaires ou locataires, et que ceux-ci traversent une crise sans précédent, disons que le remplacement de leur enseigne n’est pas une priorité. C’est pourquoi on se retrouve avec de nombreux écriteaux temporaires faits de carton plastifié.

Malgré ce bouleversement et ces défis, il est toutefois agréable de remarquer que la Plaza St-Hubert conserve son ADN. Ce fascinant mélange de commerces est toujours là. Entre les boutiques de robes de mariage et celles offrant des vêtements et des accessoires pour les drag-queens et les stripteaseuses, on trouve l’épicerie Conserva, la SQDC et la boucherie La Queue de cochon.

Il y a même des astrologues qui nous promettent de résoudre tous nos problèmes, y compris les « erreurs » avec nos enfants. Le résultat est même « garanti à 100 % ».

Comme quoi, un miracle est parfois possible.

 

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La renaissance de la Plaza Saint-Hubert

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

La mythique Plaza Saint-Hubert, dans le quartier Rosemont à Montréal, a fait peau neuve, après des années de travaux majeurs.

Connue pour ses boutiques de robes de mariée et sa marquise, la Plaza Saint-Hubert se transforme. Pendant que les travaux d'envergure s'étiraient, des dizaines de commerces ont fermé, mais d'autres ont bourgeonné et pris la relève. Entre recherche de nouveautés et préservation des classiques, la mythique artère commerciale se réinvente.

Publié le 1er mai 2021 à 6h00

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-05-01/la-renaissance-de-la-plaza-saint-hubert.php

Nathaëlle Morissette
La Presse

« Il y a vraiment une nouvelle vague »

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Des passantes arpentent la Plaza remodelée sous sa nouvelle marquise.

Les travaux ont frappé plus durement que la pandémie sur la Plaza Saint-Hubert.

La présence de tracteurs et de poussière a eu raison de nombreux commerces : 80 ont fermé au cours des trois dernières années. Mais en contrepartie, 89 nouveaux magasins se sont établis pendant la même période.

Le trou béant laissé au beau milieu de l’artère aura ainsi fait naître une nouvelle génération de commerçants. Nombreux sont ceux qui sont d'ailleurs venus s’établir juste avant les travaux… et la hausse potentielle des loyers.

« Depuis mon arrivée, il y a eu des vagues de commerces qui ont ouvert, mais jamais comme on voit en ce moment. » Assis sur un banc que l’on a installé sur le trottoir nouvellement revêtu de la Plaza, Mike Parente, directeur général de la Société de développement commercial (SDC) de cette rue mythique, célèbre pour sa marquise, rêve déjà à l’inauguration de l’artère en juin.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Mike Parente, directeur général de la Société de développement commercial de la Plaza Saint-Hubert

L’homme qui entame sa 16e année à ce poste a des raisons de se réjouir de l’arrivée du printemps : les travaux sont enfin terminés et plusieurs nouveaux venus ont décidé d’adopter la Plaza.

À propos de ceux qui ont fermé, M. Parente tient à préciser que l’on compte seulement deux faillites. Les autres fermetures seraient attribuables à des baux qui n’ont pas été renouvelés. Et comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, ce phénomène a permis à de nouveaux cafés, épiceries, magasins de vêtements de prendre la place de ceux qui sont partis, et ce, à prix raisonnable.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

« Le but, c’était d’entrer avant la construction et d’établir notre clientèle. On savait qu’une fois que tout serait fini, les loyers et les taxes augmenteraient », lance sans détour Massimo Vincelli, copropriétaire de Conserva, une épicerie fine qui a ouvert ses portes en juillet 2018.

« Je pense que dans un an, deux ans, ça va être rendu très, très cher », a-t-il expliqué lorsque La Presse est allée le rencontrer dans son commerce au début de la semaine dernière.

On voit déjà que la Plaza est beaucoup plus populaire et, avec ça, tout monte. Il y a vraiment une nouvelle vague : plein de monde qui arrive avec de nouvelles idées.

Massimo Vincelli, copropriétaire de Conserva

Et la détermination de l’équipe de Conserva a même influencé d’autres entrepreneurs qui ont voulu l’imiter. C’est le cas de Catherine Lecompte, propriétaire d’Arloca, une boutique de cadeaux dont les produits, allant des cartes aux bijoux en passant par la vaisselle, sont produits au Québec et au Canada. « Conserva, ça m’a inspirée, raconte-t-elle. Je suis allée leur parler. Ils sont arrivés six mois avant moi. Je me suis dit : si eux l’ont fait, c’est parce qu’ils voient le potentiel comme moi, je le vois. Ça m’a tirée vers le haut. »

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Catherine Lecompte, propriétaire d’Arloca

« Je cherchais une rue commerçante qui me plaisait bien », dit-elle en ajoutant dans la foulée qu’à ce moment-là, la Plaza n’était pas dans ses meilleures années. « Mais quand j’ai su qu’il allait y avoir des travaux, j’ai vu à long terme. D’ici deux ans, c’est certain que ça va être plus difficile [de s’installer]. »

Plus au nord, les propriétaires de La pâtisserie du Rosaire ont pour leur part saisi l’occasion en quittant leur local loué du Plateau Mont-Royal pour acheter un immeuble de 2500 pi2 sur la Plaza, où ils ont installé leur boutique, leur boulangerie et leur atelier de production de natas, les fameuses tartelettes portugaises popularisées par le directeur national de la santé publique, le Dr Horacio Arruda.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LAPRESSE

Danny Machado, propriétaire de La pâtisserie du Rosaire

« Sur le Plateau, ce n’était ni louable ni achetable », lance sans détour Danny Machado, copropriétaire de l’entreprise familiale fondée il y a plus de 30 ans. « Comme les travaux allaient commencer, il y a beaucoup de gens qui ont décidé de fermer leur magasin et de vendre leur immeuble. Rue Rachel, on n’était pas vraiment sur une artère commerciale. Là, on voit la différence. Il y a tout le temps du mouvement. »

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Locaux à louer

Actuellement, les locaux sur la Plaza se louent entre 18 $ et 30 $ le pied carré, selon Mike Parente. « Habituellement, quand les travaux sont finis dans un secteur, il y a une tendance à aller vers la hausse [des prix], croit-il. C’est probablement beaucoup mieux de s’installer aujourd’hui que d’attendre dans deux ou trois ans. Je pense que les propriétaires sont très motivés à louer. Avec la fin des travaux, c’est une occasion parfaite. »

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LAPRESSE

Or, lors de notre passage sur l’artère commerciale qui s’étend entre les rues Bellechasse et Jean-Talon, plusieurs locaux étaient encore à louer et d’autres semblaient complètement à l’abandon. Impossible d’avoir des chiffres précis sur le nombre de locaux à louer ou vacants. « Je ne vous donnerai pas de chiffres. La raison, c’est que c’est en évolution constante, explique M. Parente. Les chiffres que je vais vous donner aujourd’hui risquent de changer demain. »

La réalité, c’est qu’il n’y en a pas tant que ça, de locaux vacants. Il y en a moins qu’avant les travaux.

Mike Parente, directeur général de la SDC de la Plaza Saint-Hubert

« Pour moi, poursuit-il, c’est une très bonne nouvelle. Ce qui donne l’impression qu’il semble y avoir beaucoup de locaux vacants, c’est que certains immeubles sont en attente de travaux et que les propriétaires ne les loueront pas tant que leurs rénovations ne seront pas terminées. »

Des façades et des robes de mariée

Par ailleurs, M. Parente souligne que grâce au programme Réussir@Montréal (PR@M), les commerces des artères commerciales en chantier ont droit à des subventions pour effectuer des travaux, notamment sur leurs façades.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

« Je pense que les propriétaires d’immeuble ont une responsabilité dans la vitalité d’une rue commerciale. Ce sont eux qui rénovent. Ils ont des subventions. J’ose espérer que les propriétaires vont se réveiller », estime pour sa part Anne Lespérance, propriétaire de la boutique de vêtements Belle+Rebelle, qui ajoute avoir une excellente relation avec celui qui détient l’immeuble abritant ses locaux.

En plus du renouvellement des façades, l’importance de la présence des boutiques de robes de mariée et de tenues de bal a été soulignée par plusieurs commerçants. « Ça reste quand même une niche importante pour la rue », tient à rappeler Mike Parente.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

La boutique 
de robes de mariée Oui, je le vœux

Près de 70 commerçants sur la Plaza dépendent de l’évènementiel : mariages, bals et fêtes de toutes sortes. « On va chercher d’autres clientèles, croit Chantal Parizeau, propriétaire de la boutique de robes de mariée Oui, je le vœux. Ça fait de l’animation différente. Tant qu’il y a du mouvement… »

« Je souhaite qu’il y ait de la variété, ajoute pour sa part Mme Lespérance. Ce sont des gens de partout au Québec qui viennent pour les robes. C’est une destination. Ça fait partie de l’identité de la Plaza. »

La Plaza au fil du temps

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La Plaza Saint-Hubert en bref

> Créée en 1959, elle s’étend de la rue Bellechasse à la rue Jean-Talon

> Elle compte 400 commerçants et professionnels, dont 70 liés à l’événementiel

> 30 % sont de propriétaires occupants, 70 % sont locataires

> 85 % des commerces sont indépendants

Des « vétérans » et de nouveaux venus

Nathaëlle Morissette
La Presse

Anne Lespérance

1/2

Propriétaire de la boutique Belle+Rebelle depuis 14 ans
Nombre d’employés : 6
Vend des vêtements pour femme dont la grande majorité sont des créations québécoises.

Ce qu’elle pense de la Plaza maintenant : « Ce sont toutes des boutiques indépendantes qui ouvrent sur la Plaza. Ça apporte une unicité que je suis super contente qu’on puisse conserver. Il y a des commerces de qualité. Il y a une nouvelle vague. Il y a plusieurs trucs en même temps et je sais que les locaux vides vont se remplir. »

Pour l’avenir ? « Il y a une augmentation de mes ventes. En plus, on a retrouvé les chiffres qu’on faisait en 2018, avant les travaux. Ça, c’est encourageant. C’est la première fois. Si on ne referme pas, je pense que ça va être un bel été. »

Catherine Lecompte

1/2

Propriétaire de la boutique Arloca depuis deux ans
Nombre d’employés : 3
Articles de papeterie, vaisselle, savons conçus au Québec et au Canada.

Ce qu’elle pense de la Plaza maintenant : « Il y a un renouveau, c’est certain. Les travaux, c’était un gros, gros poids. La pandémie en plus qui est arrivée pendant les travaux, ç’a été quand même dur à accepter. »

Pour l’avenir ? Catherine Lecompte souhaite que la Plaza reste « éclectique », qu’elle ait de nouveaux commerces et conserve ceux qui ont fait sa renommée, comme les boutiques de robes de mariée et de tenues de bal. « Il faut que ça reste. Les robes de mariée et de bal attirent les gens pendant la relâche scolaire. Elles attirent aussi les Américains. L’an passé en février, j’ai eu plein d’Américains parce qu’ils venaient magasiner les robes de bal. Ça prend de tout. »

Chantal Parizeau

1/2

Propriétaire de la boutique Oui, je le vœux depuis 28 ans
Nombre d’employés : 15 La boutique de Mme Parizeau compte un total de 2000 robes de mariée.

Ce qu’elle pense de la Plaza maintenant : « Je suis très satisfaite des beaux travaux, dit-elle en ajoutant que son propriétaire a rénové la façade de la bâtisse. C’est sûr qu’il y en a beaucoup qui n’ont pas survécu. Mais nous, ça fait quand même 28 ans qu’on est en affaires. »

Pour l’avenir ? « C’est sûr que c’est au ralenti », admet Mme Parizeau, qui a enregistré une baisse de 70 % de ses ventes. « Tant qu’il n’y a pas de salles de réception d’ouvertes, on oublie ça. La mariée, c’est sûr qu’elle ne veut pas se marier avec un masque. C’est la plus belle journée de sa vie. On s’entend que ce n’est pas ça qu’elle veut. »

Massimo Vincelli

1/4

Copropriétaire de Conserva depuis juillet 2018
Nombre d’employés : 7 Conserva est une épicerie fine vendant notamment des légumes, des charcuteries, de la bière et des vins québécois.

Ce qu’il pense de la Plaza maintenant : « On voit déjà que la Plaza est beaucoup plus populaire et avec ça, tout monte. Il y a vraiment une nouvelle vague : plein de monde qui arrive avec de nouvelles idées. »

Pour l’avenir ? M. Vincelli estime que l’achat de proximité deviendra de plus en plus important pour les citoyens du coin, d’où la pertinence de la Plaza. « On a fait beaucoup de recherches. Dans ce quartier-ci, il y a beaucoup de jeunes professionnels, des familles. Ils aiment rester dans le quartier [pour faire leurs courses]. »

Graeme Anthony

1/2

Copropriétaire de la boutique Lopez MTL depuis 2019
Nombre d’employés : 4
Lopez MTL vend des chandails à manches courtes, casquettes et bonnets inspirés de la mode de rue (streetwear).

Ce qu’il pense de la Plaza maintenant : La fin des travaux a visiblement eu un impact sur son chiffre d’affaires. « On a triplé nos ventes depuis la fin de la construction. Chaque fin de semaine, on est en augmentation. »

Pour l’avenir ? Lors de notre rencontre, M. Anthony, qui a déjà connu des périodes de gros travaux sur d’autres artères commerciales, semble confiant. Il a su se bâtir une solide clientèle. Il a l’impression d’être arrivé juste au bon moment, avant les travaux. « On a été capables de se faire une clientèle, on a pris deux ans à faire des erreurs avec les commandes, ce qui plaît aux clients, ce qui fonctionne moins bien. »

 

 

 

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Le 2021-05-01 à 07:20, acpnc a dit :

Chronique Une Plaza St-Hubert botoxée

À l’été 2019, j’ai fait une visite du chantier de la Plaza St-Hubert avec les responsables du projet. Le lieu ressemblait à un véritable champ de bataille.

Publié le 1er mai 2021 à 6h30

https://www.lapresse.ca/affaires/2021-05-01/chronique/une-plaza-st-hubert-botoxee.php

Mario Girard
La Presse

Débarrassées des anciennes marquises des années 1980, de nombreuses façades laissaient alors voir leur immense laideur. En effet, au fil des décennies, les propriétaires ont souvent fait des rénovations en « patchwork ».

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Le chantier de la Plaza St-Hubert, à l’été 2019

Je m’étais alors demandé si « le miracle allait avoir lieu ».

Au cours de cette visite, François Limoges, conseiller de l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, et Mike Parente, directeur général de la Société de développement commercial de la Plaza St-Hubert, m’avaient parlé du travail titanesque qui était à faire.

J’ai eu l’occasion de retourner dans cette rue au caractère unique de nombreuses fois au cours des derniers mois. De Bellechasse à Jean-Talon, on a maintenant droit à une voie partagée entièrement réaménagée, à des trottoirs larges, à un nouveau système d’éclairage et à du mobilier urbain contemporain (malheureusement déjà victime de la publicité sauvage).

Quant aux nouvelles marquises, elles sont moins enveloppantes et laissent passer la lumière. Des commerçants avec lesquels je me suis entretenu ont toutefois exprimé quelques critiques.

« Lorsqu’il pleut, il faut s’assurer de marcher bien au centre », m’a dit l’un d’eux. Un autre trouve que ces marquises génèrent un nombre exagéré de poteaux qui gênent la circulation des piétons.

Ce réaménagement est plus que du maquillage. Ce n’est pas un lifting non plus. Disons qu’on est plus proche de l’injection de Botox. On découvre une forme de rajeunissement, mais on voit que le passé reste bien présent.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Les façades des immeubles sont assez disparates.

Car malgré la beauté de cette réalisation, on reçoit tout un choc. Beaucoup de façades demeurent hideuses. En fait, on a l’impression que les nouvelles marquises accentuent la disgrâce de nombreux immeubles.

Il y a des différences de styles énormes entre le rez-de-chaussée et le haut des immeubles. Quant aux fautes de goût, elles sont à hurler. C’est le festival du revêtement en aluminium.

Si quelques valeureux propriétaires ont réagi au quart de tour en rénovant leur immeuble, d’autres auraient grandement besoin d’être stimulés. Précisons qu’avant de se lancer dans ce vaste projet, la Ville de Montréal a mis à la disposition des propriétaires de la Plaza St-Hubert un programme d’aide financière (PRAM-Commerce) qui peut couvrir jusqu’à un tiers des coûts de leurs travaux.

On me dit qu’à ce jour, 165 dossiers d’aide financière ont été déposés. De ce nombre, 37 projets ont déjà été réalisés ; 126 autres devraient l’être au cours des prochains mois. Au total, la contribution de la Ville de Montréal devrait tourner autour de 10 millions de dollars.

François Limoges ne se laisse pas abattre par l’ampleur du travail qui reste à faire. « Nous demeurons très enthousiastes, dit-il. Ce qui se passe actuellement est très encourageant. On a même vu de nouveaux commerces arriver au cours des derniers mois. »

De son côté, Mike Parente m’assure que la présence des nouvelles marquises n’est pas une entrave à la réalisation des travaux qui doivent être faits. Des échafaudages peuvent être installés sans problème. « C’est même plus facile de travailler que durant les gros travaux de réfection de la rue et des trottoirs », dit-il.

 

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Quelques locaux demeurent à louer.

Comme ce ne sont pas tous les propriétaires qui occupent les espaces commerciaux de la rue Saint-Hubert, la communication avec ceux-ci est parfois difficile. Environ 65 % des espaces sont occupés par des commerçants qui sont locataires. À part tenter de convaincre leur propriétaire de passer aux actes, ceux-ci n’ont aucun pouvoir.

« Nos propriétaires n’ont aucunement envie de faire des travaux pour améliorer leur immeuble », m’ont dit deux commerçantes voisines l’une de l’autre. Après m’avoir donné leur nom et avoir accepté d’être photographiées, elles se sont ravisées de peur de représailles de celui qui reçoit tous les mois le loyer.

D’autres, en revanche, sont très heureux de voir leur propriétaire se lancer dans des travaux d’embellissement de la façade.

C’est bon pour tout le monde. Cela attire de nouveaux commerçants. Le problème est le stationnement.

Faiz Jaffari, propriétaire de la boutique de chaussures Da Vinci

De nombreux commerçants avec lesquels je me suis entretenu craignent que la réduction du nombre de places de stationnement soit un facteur dissuasif pour les clients venant de loin.

Un autre m’a fait remarquer que les passages piétonniers, marqués au sol par une couleur de pavés légèrement différente de celle du reste de la rue, sont peu respectés par les automobilistes. J’ai moi-même tenté l’expérience en essayant de traverser la rue. Trois voitures sont passées sous mon nez sans s’arrêter alors que j’étais engagé sur le passage.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

L'immeuble du bain Saint-Denis a été construit au début du XXe siècle.

La place qui a été aménagée devant le bain Saint-Denis est une grande réussite. Cela met en valeur cet immeuble construit au début du XXe siècle. Quant à l’ancien cinéma Plaza, à l’angle de Beaubien, on me jure que sa façade sera bientôt rénovée.

Je vous parle des façades, il faut aussi parler des enseignes qui contribuent au côté déglingué de la rue. Au moment de retirer les anciennes marquises, beaucoup de commerçants se sont retrouvés avec des enseignes qu’on pouvait difficilement remettre en place.

Comme les enseignes sont sous la responsabilité des commerçants, qu’ils soient propriétaires ou locataires, et que ceux-ci traversent une crise sans précédent, disons que le remplacement de leur enseigne n’est pas une priorité. C’est pourquoi on se retrouve avec de nombreux écriteaux temporaires faits de carton plastifié.

Malgré ce bouleversement et ces défis, il est toutefois agréable de remarquer que la Plaza St-Hubert conserve son ADN. Ce fascinant mélange de commerces est toujours là. Entre les boutiques de robes de mariage et celles offrant des vêtements et des accessoires pour les drag-queens et les stripteaseuses, on trouve l’épicerie Conserva, la SQDC et la boucherie La Queue de cochon.

Il y a même des astrologues qui nous promettent de résoudre tous nos problèmes, y compris les « erreurs » avec nos enfants. Le résultat est même « garanti à 100 % ».

Comme quoi, un miracle est parfois possible.

 

J'ai habité le secteur pendant l'hiver 2020. C'était un véritable champ de bataille, entre autres, entre Beaubien et Jean-Talon.

Le résultat est très satisfaisant, même si la présence de nombreux poteaux me gêne un peu.

IL faut IMPÉRATIVEMENT RÉNOVER LES NOMBREUSES FAÇADES HIDEUSES qui demeurent sur St-Hubert Ça presse !

Il ne sert à rien de réaménager la Plaza St-Hubert si de nombreuses façades demeurent dans cet état pitoyable.

Le plan de rénovation des façades doit être massif, généralisé, et se dérouler à court terme !

 

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  • 6 mois plus tard...

Et voilà! L'incompétence encore une fois exposée à tous les niveaux. Des architectes aux fonctionnaires et élus qui prennent les décisions. Je ne suis plus du tout surpris de l'incompétence crasse qui règne à la ville de Montréal et dans nos cabinets d'architectes! Belle gang de cabochons!!! Maintenant faudra pas juste déblayer la toile du Stade, mais aussi la stupide marquise payée à grand frais!!!

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Source: https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2021-12-14/plaza-saint-hubert/la-nouvelle-marquise-posait-de-graves-dangers.php

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