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Commerce au détail: Nouvelles, tendances, analyses


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il y a 25 minutes, vincethewipet a dit :

 

 

Je vais me répéter ici: avoir une image de marque et une ambiance intéressante est primordial pour donner aux gens une raison de se déplacer. Sans raison de se déplacer, l'accès n'a aucune importance, les gens n'iront pas, ils vont peser sur le piton "acheter" sur Amazon ou Foodora dans leur salon.

Exactement, les gens achètent de plus en plus en ligne. Les commerces qui auront une chance de survivre sont les restaurants.

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Lowe’s ferme 34 magasins au Canada, 12 au Québec

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Lowe’s a annoncé mercredi matin une restructuration de ses activités canadiennes. Ce sont 34 magasins au Canada qui fermeront leurs portes, dont 12 au Québec. L’entreprise entame en parallèle un processus de simplification de ses enseignes. Lowe’s exploite les enseignes Lowe’s, RONA, Réno-Dépôt, Ace et Dick’s Lumber.

Mis à jour le 20 novembre 2019 à 7h03Publié le 20 novembre 2019 à 6h26

 

 

 

ANDRÉ DUBUC
LA PRESSE

Au Québec, les magasins qui seront fermés à la fin janvier 2020 sont les Rona de Granby, Sorel, Bécancour, Nicolet, Saint-Tite, Trois-Rivières, Saint-Félix-de-Valois, Carignan, Saint-Lambert, Saint-Sauveur, Bellefeuille – Saint-Jérôme et le Réno-Dépôt de Trois-Rivières.

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Le magasin RONA de Carignan

« Bien qu’il ne soit jamais facile de prendre des décisions qui ont un impact sur nos associés et leurs familles, fermer des magasins sous performants est une étape nécessaire de notre plan visant à assurer la stabilité et la croissance à long terme de notre entreprise canadienne”, a déclaré Tony Cioffi, président par intérim de Lowe’s Canada. Ceci implique d’avoir une stratégie claire pour nos enseignes, qui reposera sur la force de nos marques Lowe’s, RONA et Réno-Dépôt. Ceci signifie aussi des investissements dans nos capacités omnicanales et notre chaîne d’approvisionnement, dans nos plateformes Web, ainsi que dans nos magasins corporatifs existants et notre réseau de marchands affiliés. »

Le géant américain de la quincaillerie a dévoilé ses résultats du troisième trimestre mercredi matin. Le bénéfice s’élève à 1,05 milliard US ou 1,36 $ US par action. Les ventes pour le troisième trimestre atteignent 17,4 milliards US, en hausse de 2,2 % sur un an.

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Le magasin RONA de Carignan

Une charge de 53 millions US a été comptabilisée au troisième trimestre en lien avec la révision stratégique des opérations canadiennes qui a mené au départ du PDG canadien Sylvain Prud’homme début octobre.

En plus de diminuer le nombre de magasins en sol canadien et de simplifier les enseignes, Lowe’s annonce qu’elle réorganisera la structure administrative au service des magasins canadiens dans un souci d’efficacité et elle réduira l’assortiment de produits en magasin.

Des coûts et charges opérationnels avant impôts de 175 millions US à 225 millions US, comprenant la liquidation des stocks, l’amortissement accéléré, les indemnités de départ et autres, devraient être engagés au quatrième trimestre de 2019.

« Nous restons commis au marché canadien et prenons des mesures décisives pour améliorer le rendement et la rentabilité de nos activités au Canada. Nous avons également une feuille de route détaillée et une équipe très expérimentée en place pour relancer notre entreprise », a indiqué dans un communiqué Marvin R. Ellison, président et chef de la direction de Lowe’s.

Une téléconférence avec les analystes financiers se tient à 9 h mercredi matin.

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/201911/20/01-5250437-lowes-ferme-34-magasins-au-canada-12-au-quebec.php

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4 minutes ago, vanylapep said:

Exactement, les gens achètent de plus en plus en ligne. Les commerces qui auront une chance de survivre sont les restaurants.

Je pense que pas mal tous les types de commerces peuvent survivre dans une certaine mesure, s'ils sont parts d'une expérience. Le monde aime faire les friperies dans le Mile-End, parce que le quartier est intéressant à visiter, il y a plusieurs destinations, d'autres commerces uniques à regarder en chemin, t'en profite pour bien manger, prendre une crème glacée dans la Place Fairmount, etc... Bref passer du temps sur place, et prévoir une sortie en conséquence. Les gens vont toujours vouloir sortir pour le plaisir. Par contre, quand on parle d'achats utilitaires, rentrer dans un magasin 5 minutes et repartir... Ouais, Internet va prendre de plus en plus cette clientèle. N'importe quel déplacement est plus de trouble que de magasiner en ligne.

Malheureusement, je pense qu'on considère beaucoup trop encore le commerce de détail sur cette clientèle en disparition dans le débat public sur le commerce de détail. À mon humble avis.

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Williams-Sonoma ferme deux boutiques au Québec

Citation

Publié le 20 novembre 2019 à 9h00

NATHAËLLE MORISSETTE
LA PRESSE

« On a su à un moment donné que Williams-Sonoma ne renouvellerait pas son bail ici », a confirmé Sébastien Perron, directeur général du Carrefour Laval. Une affiche installée à l’entrée du magasin indique même aux clients qu’une « vente de fermeture » est en cours. Selon M. Perron, qui affirme ne pas connaître les raisons qui ont poussé l’entreprise américaine à prendre cette décision, la succursale Williams-Sonoma de Laval fermera officiellement ses portes à la fin de janvier. Qui s’installera dans le local du prestigieux magasin ? « On a toujours des plans pour des remplacements, assure Sébastien Perron. Il va y avoir une boutique importante qui va prendre la place », a-t-il ajouté sans vouloir donner plus de détails.

Au DIX30 aussi

Les habitués du Quartier DIX30 devront eux aussi renoncer aux articles de cuisine de Williams-Sonoma. « Vente de fermeture ! 30 % sur tout en magasin. Venez nous dire au revoir. » C’est ce que l’on pouvait lire sur le page Facebook de la boutique dans un message mis en ligne le 16 novembre. À la suite d’un appel téléphonique au magasin, on a confirmé à La Presse la fermeture de l’endroit. Du côté de l’administration du Quartier DIX30, personne n’a répondu à nos nombreux appels. La succursale de Brossard cesserait également ses activités en janvier. Ailleurs au pays, l’entreprise compte six enseignes Williams-Sonoma à Toronto, Calgary, Edmonton et Vancouver.

Rappelons que le Groupe Williams-Sonoma exploite également les magasins Pottery Barn, Pottery Barn Kids et West Elm. Au deuxième trimestre de l’exercice financier se terminant en février 2020, l’entreprise affichait un chiffre d’affaires de 1,3 milliard US, une hausse de 7,5 % par rapport à la même période l’an dernier. Pour le moment, rien n’indique que l’unique succursale québécoise de West Elm, située dans le quartier Griffintown à Montréal, ainsi que le magasin Pottery Barn de Brossard mettront la clé sous la porte. Aucun porte-parole de l’entreprise, dont le siège social est à San Francisco, n’a répondu à nos demandes d’entrevue.

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/201911/19/01-5250409-williams-sonoma-ferme-deux-boutiques-au-quebec.php

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J'avais posté ceci dans le mauvais fil, je le reposte ici.

https://www.journaldemontreal.com/2019/11/20/22-des-commerces-inoccupes

Montréal : 22% des commerces inoccupés au centre-ville

Les travaux de la ville sur plusieurs artères montréalaises ont eu raison d’un grand nombre de bannières

AUTRES

PHOTO BEN PELOSSELa rue Sainte-Catherine, en plein centre-ville de Montréal, est éventrée depuis maintenant 10 mois. La première phase de travaux devrait être achevée en 2021.

DOMINIQUE CAMBRON-GOULET

 Mercredi, 20 novembre 2019 01:00MISE À JOUR Mercredi, 20 novembre 2019 07:23

Le nombre de rez-de-chaussée commerciaux vides au centre-ville de Montréal ne cesse d’augmenter depuis quatre ans, si bien que près du quart d’entre eux est maintenant vacant dans ce secteur en pleins travaux.

Selon les données de la Ville de Mont­réal obtenues par notre Bureau d’enquête, 17,7 % des locaux commerciaux de la Société de développement commerciale (SDC) Destination Centre-Ville étaient vacants il y a quatre ans. En 2019, au moment où les travaux de la rue Saint-Catherine ont commencé, ce chiffre est grimpé à 22,3 %.

« C’est sûr que les travaux ont un impact direct sur la zone directement en travaux. L’impact est plus sur les ventes que sur l’achalandage », indique Émile Roux, directeur général de Destination Centre-Ville.

Il croit toutefois que les chiffres de la Ville sont un peu exagérés.

D’autres artères commerciales ont été éprouvées par les travaux dans les dernières années. C’est le cas de la rue Saint-Denis, entièrement refaite en 2015 et 2016. Le taux d’inoccupation y est passé de 18,9 % en 2015 à 23,9 % en 2019.

« Il y a eu un énorme chantier où il n’y a eu aucune bonification de l’aménagement de rue », estime le responsable du développement économique dans l’administration Plante, Robert Beaudry.

Artères en mauvaise santé

Sur la Plaza St-Hubert, autre secteur visé par des travaux majeurs, l’effet a été moindre, mais le taux d’inoccupation a grimpé dans les quatre dernières années.

En calculant les principales SDC, le taux d’inoccupation atteint 15 %. Des spécialistes considèrent qu’une artère devrait compter 6 % de locaux vacants pour être en santé.

« Ces chiffres élevés, notre objectif est de les faire descendre au maximum », indique M. Beaudry.

« Il y a eu une augmentation dans les trois dernières années, admet M. Roux. Mais je ne suis pas dans les mêmes ordres de grandeur. »

Il évoque un taux d’inoccupation variant autour de « 12 ou 13 % » pour Sainte-Catherine, au centre-ville, par exemple. Il ajoute que de grandes bannières comme « Décathlon, Uniqlo, Michael Kors » vont arriver prochainement et que celles-ci n’ont peut-être pas été comptabilisées par la Ville. « Ce sont de grandes superficies », indique-t-il.

Données étonnantes

À la SDC Hochelaga, on s’étonne aussi des données recensées par la Ville. La SDC indique avoir un taux de vacance deux fois plus bas que le 25 % calculé par la Ville de Montréal pour la rue Sainte-Catherine, soit 11,5 %.

« Un des problèmes qu’on a est qu’on a des locaux vacants qui ne sont pas à louer. Les propriétaires les laissent vacants parce qu’ils font de la spéculation financière pour revendre plus tard », indique le directeur général de la SDC Hochelaga, Jimmy Vigneux.

La SDC Saint-Denis, de son côté, indique avoir atteint 23,9 % d’inoccupation, mais « en janvier dernier ».

Cette difficulté à faire l’état des lieux émerge à quelques semaines du début d’une commission, menée par la Ville, sur la question des locaux commerciaux vacants.

« Un des premiers enjeux de la commission va être la collecte et la vérification des données. C’est très difficile d’avoir cette information quand ce sont des locataires, contrairement à l’information foncière des propriétaires, qui est publique », estime Émile Roux.

Selon Robert Beaudry, en plus de faire un état des lieux, la commission se penchera sur de possibles « mesures coercitives », comme une taxe pour les propriétaires qui laissent délibérément leurs locaux vacants.

TAUX D’INOCCUPATION DES IMMEUBLES COMMERCIAUX

SDC20152019

PLAZA ST-HUBERT12,80 %15,80 %

PLAZA MONK12,80 %15,00 %

PROMENADE ONTARIO7,30 %13,70 %

PROMENADE MASSON3,10 %6,20 %

PROMENADE SAINTE-CATHERINE (HOCHELAGA)21,10 %25,30 %

PLATEAU MONT-ROYAL7,30 %7,20 %

PROMENADE FLEURY5,20 %5,80 %

CENTRE-VILLE17,70 %22,30 %

QUARTIER LATIN17,10 %16,50 %

BOULEVARD ST-LAURENT15,90 %12,80 %

WELLINGTON10,10 %11,30 %

VIEUX-MONTRÉAL12,90 %12,90 %

VILLAGE16,80 %13,60 %

JEAN-TALON EST11,30 %12,70 %

PETITE ITALIE14,20 %9,30 %

ST-DENIS18,90 %23,90 %

FLEURY OUEST13,10 %8,30 %

QUARTIERS DU CANAL (SUD-OUEST)17,70 %16,70 %

Source : Ville de Montréal

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Il y a 1 heure, vincethewipet a dit :

Je pense que pas mal tous les types de commerces peuvent survivre dans une certaine mesure, s'ils sont parts d'une expérience. Le monde aime faire les friperies dans le Mile-End, parce que le quartier est intéressant à visiter, il y a plusieurs destinations, d'autres commerces uniques à regarder en chemin, t'en profite pour bien manger, prendre une crème glacée dans la Place Fairmount, etc... Bref passer du temps sur place, et prévoir une sortie en conséquence. Les gens vont toujours vouloir sortir pour le plaisir. Par contre, quand on parle d'achats utilitaires, rentrer dans un magasin 5 minutes et repartir... Ouais, Internet va prendre de plus en plus cette clientèle. N'importe quel déplacement est plus de trouble que de magasiner en ligne.

Malheureusement, je pense qu'on considère beaucoup trop encore le commerce de détail sur cette clientèle en disparition dans le débat public sur le commerce de détail. À mon humble avis.

Je suis d'accord avec toi.  L'expérience d'achat y sera pour beaucoup dans la survie des commerces physiques.  Les commerçants et les centres commerciaux et rues commerciales ont leur rôle à jouer dans cette expérience.  Il est beaucoup plus plaisant d'acheter des choses qu'on aime et qu'on veut bien choisir et essayer que de s'acheter un lave-vaisselle...  Il faut aussi tenir compte du type de produit.

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This is the interesting comment and may be related to the other post on here about possible mixed use on The Bay site "...Hudson’s Bay is planning to “right-size and rethink” some of its real estate, including flagship stores in Montreal and Vancouver, “to create value beyond the store itself,” Mr. Baker said". 

****

As pandemic hobbles retailers, HBC fights department store headwinds

SUSAN KRASHINSKY ROBERTSONRETAILING REPORTER

PUBLISHED 59 MINUTES AGOUPDATED MAY 29, 2020

FOR SUBSCRIBERS

The Hudson's Bay Company, which was taken private earlier this year, is photographed in Calgary, March 18, 2020, amid the COVID-19 pandemic.

JEFF MCINTOSH/THE CANADIAN PRESS

Venerable retailers are falling victim to the industry shock from the COVID-19 pandemic. But Hudson’s Bay Co. vows it will be a survivor.

In the United States, several department store chains that were on shaky ground even before the pandemic, including Neiman Marcus and JCPenney, have filed for bankruptcy protection. In Canada, footwear retailer Aldo Group Inc. and struggling clothing chain Reitmans Canada Ltd. have filed for creditor protection. Industry leaders have cautioned that more bankruptcies could be coming in retail.

But HBC LP governor, chairman and chief executive Richard Baker, who took the company private earlier this year, insists his department store chains will not be among them.

"How stupid would we be to go private and run out of money three months later?” Mr. Baker said in his first interview since the privatization was completed on March 4.

Even so, North America’s oldest company is not immune to the challenges facing the industry. Before going private, HBC had reported three consecutive years of net losses. Like other retailers, it’s suffering from the effects of weeks of store shutdowns amid the pandemic. The company has delayed rent payments, triggering default notices from some landlords. HBC has also postponed its payments to suppliers to conserve cash.

HBC is hoping shoppers will feel safe enough to return to its Hudson’s Bay, Saks Fifth Avenue and Saks Off Fifth stores as they reopen. It must also manage its recovery while ensuring its department stores – an old retail model that has lost relevance to some shoppers – return to profitability.

To do that, Mr. Baker says he has restructured operations, is embarking on a US$380-million cost-cutting program, and will launch a new e-commerce offering that includes same-day delivery to better compete with Amazon.com Inc.

“I’m obviously bullish on the department store sector,” he said.

Some industry observers are not so bullish, as other chains have found the pressure of three months of closings too much to bear.

“The dinosaurs were already dying out, and the asteroid finally ended it. I think COVID is that asteroid,” said Eric Matusiak, a retail analyst at BDO Canada LLP. “I don’t think that department stores have much of a future in terms of their classic model.”

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Mr. Baker says his department stores can evolve. While other chains are whittling down their bricks-and-mortar store numbers, Mr. Baker is instead rethinking the best use of space at the 89 Hudson’s Bay stores across Canada.

Aside from a pending shutdown of the downtown Edmonton Hudson’s Bay location, he is not planning major changes in his store count. "We aren’t closing stores,” he said.

Mr. Baker says a physical store presence is key to his ambitious goal to take on e-commerce goliath Amazon. Hudson’s Bay is planning a new service to ship online purchases to customers’ homes in approximately four hours.

Having stores within 25 kilometres of 90 per cent of the Canadian population will let Hudson’s Bay ”service our customers better than any other retailer in Canada. And that includes Amazon,” Mr. Baker said.

“Amazon can’t rent these distribution centres all over Canada, spend the money on delivery, do all the things that they do and actually make money,” he said. "We have the ability to leverage that store network in order to efficiently and economically provide our customers with same-day pickup in store or same-day delivery.”

Mr. Baker would not elaborate on the logistics of doing so – such as whether the company plans to contract out same-day delivery to third-party companies the way Amazon does. Offering those services will be costly, but may be necessary to attract customers.

Hudson’s Bay is also building an online marketplace to allow third-party sellers onto its site the way the likes of Amazon and Walmart do.

“Consumers are changing their behaviours at a much faster pace because of [COVID-19],” said Alex Arifuzzaman, founder of retail real estate adviser InterStratics Consultants Inc. “It’s not going to go back to where it was.”

But competition for online shoppers is steep. Many brands that used to depend on department stores have used e-commerce to build relationships directly with customers. And price competition is stiffer online.

“Department stores were the Amazons of their time,” Mr. Matusiak said. With the rise of e-commerce, “there’s a better endless aisle out there.”

Hudson’s Bay existed long before department stores did. The company, which celebrated its 350th birthday on May 2, started out as a fur trader and a colonizing force in Canada’s North.

Today, the department store sector is very different here than in the United States, where bankruptcies have ramped up more quickly during the crisis. Domestic chains such as Simpsons, Eaton’s and Sears Canada disappeared years ago. Many of their former shoppers have been drawn to Walmart, Costco and Amazon.

For the department stores that remain, one advantage is they generally pay cheap rent for their abundant square footage.

“Usually these are very long term leases [are] negotiated at sweetheart deals because, as an anchor tenant, they are supposed to be driving traffic to the rest of the tenants on the property,” said Roelof van Dijk, market analytics director at CoStar Group, a commercial property company.

But relations between landlords and tenants are fraying because of the pandemic. Landlords have begun sending out default notices to retailers that have not been paying rent, including HBC.

Mr. Baker says HBC has extended its payment terms with vendors and landlords to 90 days, and discussions have been productive. But he also says a government relief program proposed by a coalition of retailers and landlords, including HBC, would help to “prevent a whole series of litigations” across the industry.

As in-person shopping has become much more restricted and e-commerce continues to grow, it is in department stores’ interest to find alternative uses for their space. Curbside pickup has grown during lockdowns, and Mr. Baker believes the demand will continue.

"I personally believe the big winners in online are going to be the brick-and-mortar retailers,” he said. “We are bullish and long on stores, as long as we maximize our productivity of the stores and bring our stores together with our online offering.”

But all of those changes require investment.

At the time of its last public filing, HBC was carrying just over $7-billion in total debt, including $3.94-billion in operating lease liabilities. After selling its European business last year, HBC paid down $429-million in debt, which strengthened its balance sheet, Mr. Baker said.

“When we went private, we actually became a less leveraged company than we were as a public company,” he said.

The value of HBC’s real estate, including prized locations such as the Saks Fifth Avenue in Manhattan, is one reason Mr. Baker says it’s “totally gobbledygook illogical” to challenge Hudson’s Bay’s financial strength or to suggest it may be in the same danger as other department stores.

Mr. Baker has launched a sweeping cost-cutting program to slash the equivalent of more than $500-million in annual expenses. HBC also recently restructured, and is now 100-per-cent owned by a holding company based in Bermuda, a move it says was for tax purposes.

HBC now has four businesses – Hudson’s Bay, Saks Fifth Avenue, Saks Off Fifth, and a real estate and investment arm. Formerly centralized functions such as store operations and marketing are now handled by the chains themselves.

Hudson’s Bay is planning to “right-size and rethink” some of its real estate, including flagship stores in Montreal and Vancouver, “to create value beyond the store itself,” Mr. Baker said.

“One of the reasons we went private was because people didn’t understand that we are a real estate company that owns three strong operating companies,” Mr. Baker said. “We’re not a department store chain. We’re a holding company that owns many billions of dollars worth of real estate; and we own [department stores].”

With reports from David Milstead and Rachelle Younglai

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