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C'est sûr que quand on regarde l'Expo 67 avec les yeux d'aujourd'hui, on constate que le monde a grandement changé. Il n'est plus cet univers quasi bon enfant dans lequel baignait l'Amérique et une partie de l'Europe et de l'Asie. Nous sommes d'ailleurs déjà entrés depuis nombres d'années dans une crise internationale qui touche tout le monde à divers degrés. Ainsi le Canada n'échappe pas lui non plus, à cette insécurité généralisée et au terrorisme rampant, qui peut éclater n'importe où et n'importe quand, sans avertissement.

 

En conséquence toute idée de rassemblement de la moindre importance, suppose maintenant d'inévitables mesures extrêmes et un budget de sécurité tout aussi onéreux que lourd à gérer. Dans les faits plus l'événement a un rayonnement mondial, plus il est coûteux à réaliser, tout en présentant un risque accru de dérapage de toutes sortes. Vu sous cet angle on peut dire que la folie du monde d'aujourd'hui a presque gagné sur tous les fronts, face à la sérénité imparfaite, mais tellement plus rassurante des années 60-70.

 

Cela veut-il dire que nous devons dorénavant renoncer à tous ces événements internationaux rassembleurs et si inspirants pour les échanges entre les peuples? Abandonner nos aspirations de paix et de fraternité, de vitrines technologiques et d'innovations en tout genre, pour l'avancement et le mieux-être de la planète toute entière? Répondre oui, c'est capituler et se soumettre à ce régime de terreur qui nous fais reculer un peu plus chaque jour face à l'ennemi, en lui abandonnant passivement notre territoire et le contrôle de nos vies.

 

Plus que jamais le monde a besoin d'énergie positive, de concertation et d'une vision plus optimiste de l'avenir. C'est justement dans le déploiement de ces célébrations trop rares du génie humain, où les nations se rassemblent sur un même site pour présenter à l'univers ce qu'elles ont de meilleur à offrir au monde. Qu'il faut investir temps et argent, en humanisant davantage nos rapports avec les autres pays, dans une sorte de mondialisation culturelle, scientifique et technologique.

 

Et s'il y a une ville qui a le charisme pour répéter l'incroyable succès d'Expo 67, c'est bien Montréal elle-même. Surtout que le plus beau dans tout cela, c'est que nous avons encore le site, que nous aurons toutes les infrastructures nécessaires. Donc pas besoin de dépenser d'autres milliards supplémentaires. J'ajouterais que l'expérience, les compétences et les réseaux de contacts font aussi partie de notre extraordinaire porte-folio. Encore là pas besoin de réinventer la roue puisque tout est encore en place ou le sera par les énormes chantiers (pont, autoroutes, SLR, aéroport, terminus maritime, etc) qui seront tous complétés à cette époque.

 

Maintenant c'est la nature de l'exposition qui déterminera l'extension du site. Quant à la constructions des pavillons eux-mêmes, ils sont généralement l'affaire des pays participants. Quand on y pense, rares sont les ville qui disposent d'espaces disponibles aussi vastes et si près du centre-ville, déjà desservis par une ligne de métro existante, ponts etc. Or, on parle d'un site sur des iles au milieu du fleuve, qui rend encore plus facile le contrôle des accès et de la sécurité. Finalement si on a besoin de plus de surface, alors faisons flotter les immeubles qu'on aura ancrés temporairement dans le lit du St-Laurent.

 

Plus j'y pense plus je trouve cette idée emballante, parce que nous avons tous les pré-requis "pour rallumer le feu" au même endroit, avec un minimum d'investissement, pour un maximum de retombées. Maintenant si Paris obtient les jeux de 24, alors le champ sera libre pour Montréal en 25. Et qui dit que la tension mondiale aura peut-être baissé d'ici là?

Modifié par acpnc
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Membres prolifiques

 

 

Plus j'y pense plus je trouve cette idée emballante, parce que nous avons tous les pré-requis "pour rallumer le feu" au même endroit, avec un minimum d'investissement, pour un maximum de retombées. Maintenant si Paris obtient les jeux de 24, alors le champ sera libre pour Montréal en 25. Et qui dit que la tension mondiale aura peut-être baissé d'ici là?

 

Diable, acpnc, tu es en train de me convertir! Le seul aspect qui m'inquiète encore beaucoup, c'est le dernier--la sécurité, car s'il est vrai que le site des îles est apparemment plus facile à contrôler, il ne faut pas négliger le fait que les visiteurs séjourneront dans la ville proprement dite, beaucoup plue étendue. Un «incident malheureux» (pardonnez l'euphémisme) pourrait avoir un effet d'éteignoir (sur la fréquentation de l'exposition) hors de proportion avec l'incident proprement dit. Je veux bien qu'on ne se sente pas prisonnier de la menace au point de s'interdire tout événement rassemblant des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes à la fois (par jour); la réponse courageuse des parisiens est un bon exemple à suivre à cet égard; mais il y a une différence, qui est d'ordre temporel. La confiance a pu revenir à Paris après quelques mois; dans le cas d'une exposition dont la durée est limitée dans le temps, un pareil délai porterait un coup (je ne parle pas de «coût») dur au succès de l'événement. La question est: comment savoir aujourd'hui quel sera le degré de risque dans huit ans? Peut-être, mais seulement peut-être, serait-il plus sage de laisser s'écouler un peu plus de temps avant de souhaiter organiser un tel événement. Car ce n'est pas maintenant (2025) ou jamais: Montréal n'est pas prête à disparaître de la scène mondiale. Le seul regret, c'est la probabilité croissante que certains d'entre nous n'y seront plus, le jour d'une prochaine fois reportée à plus tard.:(

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Je suis enthousiaste aussi on en a tellement entendu parler en bien pour Montréal. Je me demande par contre, en 1967 il n'y avait pas internet, pas de cellulaire, les gens voyageaient moins... Est-ce qu'une exposition universelle suscite autant d'engouement, de curiosité et de popularité qu'à l'époque quand maintenant nous sommes à un clic d'une visite virtuelle d'un certain pays et que nous sommes bombardés quotidiennement d'informations internationales ?

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Diable, acpnc, tu es en train de me convertir! Le seul aspect qui m'inquiète encore beaucoup, c'est le dernier--la sécurité, car s'il est vrai que le site des îles est apparemment plus facile à contrôler, il ne faut pas négliger le fait que les visiteurs séjourneront dans la ville proprement dite, beaucoup plue étendue. Un «incident malheureux» (pardonnez l'euphémisme) pourrait avoir un effet d'éteignoir (sur la fréquentation de l'exposition) hors de proportion avec l'incident proprement dit. Je veux bien qu'on ne se sente pas prisonnier de la menace au point de s'interdire tout événement rassemblant des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes à la fois (par jour); la réponse courageuse des parisiens est un bon exemple à suivre à cet égard; mais il y a une différence, qui est d'ordre temporel. La confiance a pu revenir à Paris après quelques mois; dans le cas d'une exposition dont la durée est limitée dans le temps, un pareil délai porterait un coup (je ne parle pas de «coût») dur au succès de l'événement. La question est: comment savoir aujourd'hui quel sera le degré de risque dans huit ans? Peut-être, mais seulement peut-être, serait-il plus sage de laisser s'écouler un peu plus de temps avant de souhaiter organiser un tel événement. Car ce n'est pas maintenant (2025) ou jamais: Montréal n'est pas prête à disparaître de la scène mondiale. Le seul regret, c'est la probabilité croissante que certains d'entre nous n'y seront plus, le jour d'une prochaine fois reportée à plus tard.:(

 

Le risque sécuritaire existe actuellement partout dans le monde, alors chaque candidature aura à faire face au même défi: protéger les gens, les lieux et l'événement en lui-même. On le fait déjà pour les Jeux, on le fait quotidiennement pour les grands aéroports, du moins dans les zones sécurisées et plein d'autres endroits sensibles dans l'ensemble des pays de la planète. On sait aussi que le risque zéro n'existe pas, mais que les technologies poursuivront leurs progrès pour s'en rapprocher.

 

Nous organisons d'ailleurs annuellement toute une série de festivals qui attirent des foules immenses en plein coeur du c-v ou ailleurs en ville, avec un succès indéniable. Bien sûr nous ne sommes pas à l'abri d'un incident majeur, c'est pour cela qu'il faudra toujours prioriser la sécurité avant tout et ne jamais relâcher la vigilance. Quant à l'opportunité elle-même: rien ne dit que les astres s'aligneront une autre fois dans un avenir prévisible, pour nous offrir ce genre d'occasion unique. Alors je dis très pragmatiquement que si c'est bon pour une autre ville, pourquoi ce ne le serait pas pour Montréal?

 

Je suis enthousiaste aussi on en a tellement entendu parler en bien pour Montréal. Je me demande par contre, en 1967 il n'y avait pas internet, pas de cellulaire, les gens voyageaient moins... Est-ce qu'une exposition universelle suscite autant d'engouement, de curiosité et de popularité qu'à l'époque quand maintenant nous sommes à un clic d'une visite virtuelle d'un certain pays et que nous sommes bombardés quotidiennement d'informations internationales ?

 

Le jour où les gens se contenteront de visites virtuelles pour remplacer leurs vacances dans le sud ou ailleurs, peut-être? Pareil pour les visites de musées qui continuent à attirer toujours plus de visiteurs; comme les grands congrès et autres événements de grande envergure. L'excitation de la foule, l'ambiance de fête, l'expérience bien concrète pour tous les sens, donnent un caractère unique à ce genre d'événements, en faisant partie intrinsèquement des expériences réelles et stimulantes de la vie.

 

En l'occurence, je peux dire qu'Expo 67 a laissé chez moi , comme chez la grande majorité de ceux qui ont eu la chance de la visiter à répétition, une très forte impression au niveau de la découverte et un sentiment profond de fierté et de bien-être collectif. Elle s'est notamment logée dans ma mémoire dans la case des plus grands événements d'une vie. Elle demeure d'ailleurs impérissable au niveau des émotions positives, qui refont surface à chaque commentaire évoqué sur le sujet. Trop jeune pour y travailler en 67 (16 ans), je me suis repris en 68 et les 5 autres années subséquentes. Même si l'ampleur de l'événement était moindre, il n'en a pas moins influencé mon ouverture et mes espoirs sur le monde, de manière durable et irréversible.

 

Bien sûr l'idée n'est pas de recréer le passé, mais de s'en inspirer pour reproduire le même niveau de qualité, en ce qui a trait à l'événement lui-même. Le thème sera sûrement différent, son importance et ses objectifs aussi (bien que "Terre des Hommes" demeure encore hautement d'actualité). Le plus beau dans tout cela, c'est que l'on pourra cette fois-ci vraiment se concentrer à plein temps sur l'élaboration et l'organisation logistique de l'exposition en tant que telle. Puisque le travail d'infrastructure et les budgets pour les autres projets déjà connus, sont très avancés actuellement et ne nécessiteront finalement que de simples ajustements de circonstance.

 

Je termine en disant qu'une expo universelle (à cause de sa longue préparation et sa durée) est de loin le meilleur moyen pour doper la recherche et la créativité locale, comme nationale. Aussi de mettre en commun les énergies et l'expertise d'individus, d'organismes de tous les milieux et aussi d'entreprises issues de tous les domaines d'activité humaine. Elle conduirait inévitablement à un brain-storming puissant et donnerait une formidable injection d'adrénaline à la société toute entière, impossible à concrétiser autrement.

 

C'est donc par son caractère novateur, dans la recherche de l'excellence et de ce qui se fait le mieux dans le monde, que l'on trouvera notre première motivation à son organisation. Viennent ensuite les innombrables retombées touristiques, les emplois multiples et l'influence durable sur l'économie. Tout ça sans parler d'un héritage marquant, autant pour l'image que la réputation enviable de la métropole, parmi les grandes villes dynamiques du monde moderne.

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Les expos universelle n'ont plus le meme impact qu'auparavant a peine on a entendu parler de l'exposition universelle a Milan.

 

C'est à la ville d'acceuil que revient le fardeau d'en faire un succès international. Exposition universelle de 2015 — Wikipedia Il faut aussi un thème très accrocheur. Celui de Milan se concentrait sur l'alimentation dans le monde. Ici on pourrait proposer l'écologie et l'environnement, sujet chaud s'il en est un, hautement d'actualité et qui le demeurera encore longtemps. Puisqu'il concerne absolument tout le monde, riches ou pauvres sans exception. Je le vois dans le prolongement de l'esprit plus général de "Terre des Hommes".

Modifié par acpnc
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Bon ben on va oublier ça!

 

 

 

 

Le maire Coderre s'oppose à la candidature de Montréal pour l'Exposition universelle de 2025

*MARIE CHRISTINE TROTTIER

Lundi, 16 janvier 2017 11:46

MISE à JOUR Lundi, 16 janvier 2017 11:46

 

Le maire Denis Coderre s'est dit contre l'idée de présenter la candidature de Montréal pour l'exposition universelle de 2025

 

«L'Exposition universelle 2025, la réponse c'est non», a-t-il lancé, catégorique, réagissant la proposition des conseillers Marvin Rotrand et Justine McIntyre, qui souhaitent que Montréal accueille sa deuxième exposition universelle. Ces derniers déposeront le 23 janvier une motion en ce sens au conseil municipal.

 

Délais serrés

Montréal aurait eu à développer une étude de faisabilité et poser sa candidature en moins de quatre mois. Elle aurait eu à convaincre aussi les gouvernements fédéral et provincial de réintégrer le Bureau international des expositions (BIE) et de financer à plus de 77% cet évènement. «On est conscients du délai du 22 mai, mais le maire Jean Drapeau a été capable de présenter la candidature de Montréal très rapidement pour Expo 67», rappelle M. Rotrand. Pour lui, ce dépôt de candidature serait l'occasion idéale de souligner le 50e anniversaire d'Expo 67.

Paris a déjà déposé sa candidature pour 2025 et il est probable que Manchester, au Royaume-Uni, et Osaka, au Japon, fassent de même.

 

Économie stimulée?

 

L'Expo 67 a causé un déficit de 210M $ à l'époque, soit environ 1,3G $ aujourd'hui. Toutefois, M. Rotrand est convaincu que Montréal saurait tirer profit cette fois d'une exposition universelle, comme d'autres grandes villes l'ont fait dans les dernières années.

 

«L'expo de Shanghai en 2010 lui a donné des profits de 157M $ et lui a apporté six nouvelles lignes de métro», souligne-t-il.

Toronto a estimé l'automne dernier qu'une exposition universelle ne lui coûtera pas moins de 1,9G $, sans compter les coûts nécessaires pour développer d'autres infrastructures en legs. Après des semaines de débat sur le sujet, elle a décidé en novembre dernier de ne pas poser sa candidature.

 

Le maire Coderre s'oppose a la candidature de Montreal pour l'Exposition universelle de 2025 | JDM

Modifié par jerry
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