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La Montréalaise Breather - le prochain Airbnb?


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40 M$ pour l’Airbnb quebecoise des espaces de travail | TVA Nouvelles

 

La Montréalaise Breather, devenue le plus important réseau d’espaces de travail et salles de réunion sur demande en quatre ans, a obtenu un financement de 40 millions $ US.

 

Il s’agit du plus gros investissement en capital de risque à Montréal. Et avec 73 millions$ US reçus depuis les premières phases de financement, cela en fait la startup la mieux financée du secteur grandissant des espaces de travail sur demande.

 

Cette phase de financement a été menée par Menlo Ventures, la société de capital de risque derrière Uber, Tumblr, Warby Parker et Siri.

 

«Pour nous, c’est juste le début », dit le président et cofondateur de Breather, Julien Smith, âgé de 37 ans. «C’est un marché super, super gros. On peut être présent dans chaque ville au monde.»

 

Ce que les investisseurs voient en Breather, c’est le Uber ou le Airbnb de son industrie, soit celui qui a le plus de chance de s’imposer comme numéro un, après quoi la compétition rame pour le rejoindre. «Il y a une compagnie qui gagne dans chaque industrie, et les investisseurs croient que ce sera Breather pour l’immobilier commercial, dit Julien Smith. Comme on dit, «winner take all», le gagnant ramasse tout...»

 

Plein de gens essaient de bâtir un réseau comme celui de Breather. «La majorité n’a pas réussi. On n’est pas les premiers, mais on les premiers pour lesquels ça fonctionne.»

 

Ce qu’elle fait que les autres ne font pas

Breather a débuté en 2012 par quelques espaces à Montréal. Elle en opère aujourd’hui plus de 300 dans 10 marchés, incluant New York, San Francisco, Londres, Chicago, Washington, Los Angeles et Toronto.

 

Elle n’est évidemment pas la seule dans le marché florissant des espaces de travail locatifs ou collaboratifs. Mais son modèle s’apparente davantage à Airbnb qu’au géant WeWork, par exemple. Il n’y a aucuns frais d’abonnement ou de contrat à court ou long terme, ni d’espaces communs ou collaboratifs.

 

Breather offre une multitude de lieux, éparpillés dans les quartiers les plus denses des grandes villes. «Plutôt que d’avoir un espace super grand, dans un endroit central, dit Julien Smith, notre stratégie est d’offrir une multitude de petits espaces. Et ils ne sont pas collectifs, mais exclusifs.»

 

L’application est similaire à celle d’Airbnb: l’abonné indique la ville, le type de lieux recherchés (pour une réunion, du travail solo, ou faire des téléphones), la date, le temps recherché (une heure, une journée, une semaine) et les options s’affichent. Les prix varient en fonction du nombre de pieds carrés, de 25$ à 150$ de l’heure.

 

Breather verse un pourcentage des revenus générés par chaque espace au gestionnaire immobilier à qui il loue. Les immeubles sont évidemment tous différents, mais les espaces sont tous aménagés par l’équipe de cinq designers de Breather, dirigée par

 

Caterina Rizzi, cofondatrice de l’entreprise, qui est derrière la signature visuelle des boutiques Garage. «Notre objectif est que le client soit assuré d’avoir un espace dans lequel il a confiance», dit Julien Smith.

 

Pour Venky Ganesan, le directeur général de Menlo Ventures, «Breather a su capter un réel besoin du monde du travail. Il n’existe aucune autre compagnie de ce type à offrir des espaces locatifs privés sur demande. Breather a eu l’idée formidable de rassembler des espaces à travers le monde et de les rendre accessibles à tous.»

 

En folle croissance

La clientèle de Breather se compose d’une grande variété d’utilisateurs, allant des travailleurs autonomes aux startups, jusqu’aux grandes corporations multinationales.

 

Parmi les clients : Apple, Google, Uber, GE, American Express, L’Oréal et IBM, qui utilisent les espaces pour des rencontres ou des réunions d’équipe.

 

«Durant la dernière année, nous avons accueilli des centaines de nouvelles entreprises par mois», dit Julien Smith.

 

La plus récente phase de financement viendra nourrir la croissance. Toutes les grandes villes du monde entier sont dans la ligne de mire de Breather. Un immense marché.

 

Breather emploi 80 personnes dans ses bureaux de la rue Gaspé, dans le quartier Mile-End, à Montréal, et 70 dans les villes où l’entreprise est implantée.

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  • 1 année plus tard...

http://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/201806/11/01-5185372-encore-60-millions-pour-la-montrealaise-breather.php

Encore 60 millions pour la montréalaise Breather

 

Breather, l'une des jeunes entreprises québécoises les plus prometteuses qui s'est jusqu'ici développée presque exclusivement grâce à des capitaux étrangers, annoncera mardi avoir reçu 60 millions de dollars additionnels provenant notamment de la Caisse de dépôt et placement du Québec.
Temasek, un fonds souverain de Singapour, et le promoteur immobilier asiatique Ascendas-Singbridge font aussi partie des nouveaux investisseurs recrutés par Breather.
Fondée en 2013, Breather se spécialise dans les services de location d'espaces de bureau à court terme. Son fondateur et directeur général, Julien Smith, était un travailleur autonome las de s'installer jour après jour dans des cafés.
Il a donc pensé à créer de petits espaces contenant notamment un bureau de travail, un divan, des livres et une décoration moderne pour permettre à ces travailleurs de vaquer à leurs occupations dans un environnement serein, de recevoir des visiteurs ou simplement de se reposer. Ils étaient offerts en location à court terme, à l'heure.
« Comme pigiste, je pensais à moi-même », explique M. Smith.
Avec le temps, la clientèle s'est transformée. Les espaces de Breather accueillent toujours des pigistes, mais une très grande partie de sa clientèle provient de grandes entreprises qui les utilisent pour combler des besoins temporaires et optimiser leur parc immobilier. C'est notamment le cas de Spotify, l'un des gros clients de Breather.
« Ce n'est pas quelque chose qui s'est fait par exprès, dit M. Smith. Ça s'est passé parce qu'au début, nous n'avions pas beaucoup d'espaces, donc on ne pouvait pas travailler avec ces grosses entreprises. Maintenant que nous sommes passés de 3 à 200 espaces à New York, on peut le faire. »
La croissance a aussi permis à Breather de varier son offre. Certains de ses espaces sont plus grands et peuvent accueillir plusieurs travailleurs à la fois. La durée de location moyenne s'est allongée, pour atteindre une journée. Certains clients réservent pour un mois ou un trimestre. Les propriétaires commerciaux sont très heureux d'accueillir l'entreprise et d'ainsi pouvoir offrir une certaine flexibilité à leurs clients, raconte l'entrepreneur.
« On pense vraiment pouvoir être présents dans tous les édifices commerciaux à New York, dit-il. L'immobilier flexible est devenu une façon de fonctionner dans l'industrie. »
Capital étranger
La somme annoncée mardi porte à environ 150 millions CAN les investissements en capital de risque perçus par Breather depuis sa fondation. L'entreprise a notamment déjà attiré l'attention de fonds américains comme Valar Ventures - dirigée par le cofondateur de PayPal et premier investisseur de Facebook, Peter Thiel - ou Menlo Ventures, l'un des plus anciens fonds de la Silicon Valley.
Avant la Caisse, Real Ventures était le seul investisseur québécois à y avoir placé une somme importante. Ce n'est là que le résultat de l'état actuel du marché du capital de risque au Canada, selon Julien Smith.
« Historiquement, les investisseurs américains sont plus agressifs. Au Canada, on est bons dans la phase d'amorçage et la série A, puis dans les rondes de croissance grâce notamment à la Caisse et à Teachers', mais il y a un trou. »
Breather offre présentement des espaces de travail à Montréal, Toronto, Ottawa, New York, Boston, Washington, Chicago, Los Angeles, San Francisco et Londres.
« Nous avons une très bonne présence au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Éventuellement, je ne dirai pas quand, ce sera aussi le cas dans le reste de l'Europe et en Asie. »
Le nouvel investissement servira à s'implanter dans de nouvelles villes, mais aussi à densifier la présence dans les villes existantes.

 

 

 

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Fascinant, et pleinement dans l'esprit de l'émergence d'une entreprise «capitaliste» qui vient «huiler» le système et en accroît l'efficacité --optimisation de l'usage des ressources, en l'occurence en rendant disponibles des espaces à bureaux correspondant exactement aux besoins  fluctuants des autres entreprises petites et grandes.

Je lis bien que «le nouvel investissement servira à...», ça c'est la finalité,  mais je demeure curieux d'apprendre comment seront utilisés les fonds, concrètement.  

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