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Il y a 13 heures, ymenard a dit :

Avec l'annonce de demain sur l'extension du REM vers l'est et le nord-est, je crois qu'on peut maintenant enterrer le projet de la ligne rose.  RIP 2016-2020

Cette annonce (anticipée) portant sur l'extension du REM vers l'est et le nord-est ne me convaincra pas tout de suite qu'elle se réalisera telle que présentée.   C'est surtout le segment au centre-ville qui m'intrigue.  Non pas que ce soit techniquement irréalisable, mais parce qu'au moins une des "options" dont on a entendu parlé sera certainement controversée.  La conséquence de la controverse que j'appréhende sera de "retarder" la prise de décision finale.   Au mieux, j'espère un engagement plus ferme concernant le segment plus à l'est: dans ce scénario, le raccordement par TEC lourd de l'est de l'Île se ferait, dans une première étape, dans les environs d'une station de métro (existante) de la ligne verte.  Si au contraire "on choisit" d'attendre que l'ensemble du tracé soit approuvé et que son financement soit ficellé, ce n'est pas demain que la mise en service se produira.  

Et puis....  il y a autre chose  -- les autres "priorités" concurrentes, sur l'Île de Montréal et dans les banlieues:  le soulagement de la ligne orange est; le prolongement de la ligne orange ouest jusqu'à Bois-Franc; l'axe Taschereau sur la Rive-Sud; un lien nord-sud entre le centre-ouest de Laval et le REM quelque part entre l'autoroute des Laurentides et Cartierville;  peut-être aussi un axe est-ouest; et puis cette "idée" qui avait été "popularisée" avant d'être semble-t-il rejetée dans l'ombre, soit le prolongement du REM de Brossard jusqu'à l'A-35.  Tout le monde est capable de comprendre qu il est impossible de mener tous les projets de front; mais chacun pouvait espérer que le prochain tour serait pour lui.  Il pourrait y avoir davantage de personnes déçues que de personnes heureuses.

Dernier point: quid de l'enterrement du projet de la ligne rose?  --  Commençons par reconnaître que la ligne rose n'était pas supportée par l'actuel gouvernement,  et que les deux (3?)  autres ne s'étaient pas engagés non plus.  Déjà, la confirmation de la décision de prolonger la ligne bleue vers l'est fut un exploit.  Ceci dit, le projet de la ligne rose visait plusieurs buts; l'un d'eux était de soulager la pression sur la ligne orange est; or je ne pense pas que l'extension du REM vers l'est et le nord-est puisse contribuer significativement à l'atteinte de ce but.  Je maintiens donc qu'il est nécessaire de trouver une solution: ce ne sera probablement pas la ligne rose dans sa conception originale, mais ça devrait au moins relier directement la ligne bleue au centre-ville en évitant la ligne orange.

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Le 2020-12-15 à 03:44, Né entre les rapides a dit :

 Ceci dit, le projet de la ligne rose visait plusieurs buts; l'un d'eux était de soulager la pression sur la ligne orange est; or je ne pense pas que l'extension du REM vers l'est et le nord-est puisse contribuer significativement à l'atteinte de ce but.  Je maintiens donc qu'il est nécessaire de trouver une solution: ce ne sera probablement pas la ligne rose dans sa conception originale, mais ça devrait au moins relier directement la ligne bleue au centre-ville en évitant la ligne orange.

Le REM A va ramasser une certaine capacité de la ligne orange. Aucun des usagers de la ligne bleue ne va passer par la ligne orange pour aller au centre-ville alors que le REM A y mène en 2 minutes.

Le REM B va aussi faire baisser la pression sur la ligne orange quant à moi... les gens de Montréal-Nord vont où actuellement pour prendre le métro? Ils risquent maintenant de se rabattre sur le REM B ou la ligne bleue. 

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Il y a 6 heures, champdemars a dit :

Le REM A va ramasser une certaine capacité de la ligne orange. Aucun des usagers de la ligne bleue ne va passer par la ligne orange pour aller au centre-ville alors que le REM A y mène en 2 minutes.

Le REM B va aussi faire baisser la pression sur la ligne orange quant à moi... les gens de Montréal-Nord vont où actuellement pour prendre le métro? Ils risquent maintenant de se rabattre sur le REM B ou la ligne bleue. 

Nous faisons toi et moi des supputations, donc, humblement:

- Le REM A, c'est un fait (presque accompli), qui ne fait pas vraiment partie de la discussion en cours.  Ceci dit, je conviens volontiers que certains usagers de la ligne bleue préféreront emprunter le REM A (au point de correspondance Edouard-Montpetit) pour aller au centre-ville.  Mais pas tous.  Ça dépendra de leur point d'origine, et surtout de leur destination spécifique  au centre-ville.  Il faudra aussi voir comment se déroule la correspondance à Edouard-Montpetit (REM) en comparaison de Jean-Talon (métro).

- Le REM B, c'est le projet nouvellement proposé.  Si on parle des "gens de Montréal-Nord", ça dépendra aussi de leur point d'origine dans cet arrondissement: ceux de "l'ouest", à proximité du boulevard Saint-Michel, ne sont pas dans une situation comparable à ceux de "l'est" : il est vraisemblable que ces derniers auraient avantage à préférer le REM B (ou encore le prolongement de la ligne bleue!).  A l'opposé, les résidents de Rosemont-La-Petite-Patrie ne seront pas visiblement avantagés par le futur REM B, mais ceux d'entre eux (dans Villeray) qui habitent à proximité de la ligne bleue  pourraient en effet choisir de transiter par Edouard-Montpetit (REM A).

- Naturellement, la branche "nord-sud" du REM B ne servira pas exclusivement à faciliter l'accès au centre-ville: plusieurs destinations importantes se trouvent le long ou à proximité de son tracé; en cela il sera bénéfique aux résidents de cette partie de Montréal  --même si ça ne contribue pas dans ce cas à désengorger la ligne orange.

 

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  • 4 semaines plus tard...
12 hours ago, Enalung said:

Il y a un sujet qui n'a pas été mentionné mais qui me semble important en ce qui concerne la ligne rose. Voici une carte de la ville de Montréal qui fait la liste des anciennes carrières et dépôts de surface. Des carrières, il y en a eu beaucoup dans le coin de Rosemont et du Plateau Mont-Royal. Plusieurs d'entres elles sont assez mal défini. C'est donc dire qu'il pourrait y avoir beaucoup de surprises dans ce coin. Certaines ont été utilisé comme dépotoir et on ne sait pas vraiment ce qu'elles contiennent. Plusieurs des parcs dans ce coin sont contruit au dessus de ces anciennes carrières, mais il y a également beaucoup de maisons et de rues qui sont construite au dessus de ces anciens sites. Dans plusieurs cas, on ne connait pas les limites exactes de ces sites.

https://environnementmtl.maps.arcgis.com/apps/webappviewer/index.html?id=eddfe22f7ef54982a6545e8eb3c86a9a

Le secteur de Rosemont et du parc du pere Marquette sont des sites d'ancienne carrieres. On en a fait des parcs. 

Si on decidait de passer la ligne rose dans le secteur on pourrait la faire en tranchée plutot qu'avec un tunnelier. 

Je ne sait pas trop en ce qui concerne la teneur en terrain contaminé de ce secteur. Mais je ne crois pas  que c est plus contaminé que les terrains de l'est de la ville que l'on veut devellopé avec le REM B et qui eux sont archi contaminé. 

Je pourrai rajouter l'ancienne gare de triage Outremont ou j'ai déja travaillé avec des sols contaminés et cela n'a pas empeché l'université de Montréal d'y construire un nouveau campus. 

En consultant la cartes des anciennes carrieres on se rend compte que beaucoup d'entre elle sont en bordure de l'emprise du CP.  C'est vrai qu'a l'epoque le chemin de fer était surement le moyen de transport le plus efficace pour transporter de lourde de charge.

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4 hours ago, andre md said:

Le secteur de Rosemont et du parc du pere Marquette sont des sites d'ancienne carrieres. On en a fait des parcs. 

Si on decidait de passer la ligne rose dans le secteur on pourrait la faire en tranchée plutot qu'avec un tunnelier. 

Je ne sait pas trop en ce qui concerne la teneur en terrain contaminé de ce secteur. Mais je ne crois pas  que c est plus contaminé que les terrains de l'est de la ville que l'on veut devellopé avec le REM B et qui eux sont archi contaminé. 

Je pourrai rajouter l'ancienne gare de triage Outremont ou j'ai déja travaillé avec des sols contaminés et cela n'a pas empeché l'université de Montréal d'y construire un nouveau campus. 

En consultant la cartes des anciennes carrieres on se rend compte que beaucoup d'entre elle sont en bordure de l'emprise du CP.  C'est vrai qu'a l'epoque le chemin de fer était surement le moyen de transport le plus efficace pour transporter de lourde de charge.

En effet, ça n'empêche pas la construction de la ligne, mais ce que je souligne, c'est qu'il pourrait y avoir une augmentation des couts proportionnelle aux problèmes qui sont découvert lors de la construction. À Sherbrooke, au coin Galt et Belvédère, on a un ancien terrain industriel qui est maintenant occupé par des commerces. Ils ont effectué une décontamination avant de faire la construction, mais surprise, une décennie plus tard, ils ont du rouvrir une portion importante du stationnement parce qu'il y avait toujours présence d'hydrocarbures. Le terrain adjacent à aussi du faire l'objet d'une décontamination et il est probable que plusieurs autres terrains dans ce coin ont des problèmes similaire. Advenant que le projet de train Montréal Sherbrooke se réalise, ce coin là risque de faire l'objet d'importants développements immobiliers. Donc, ce que je dis, c'est que c'est possible de le faire, mais qu'il faut s'attendre à une augmentation des couts et prévoir en conséquence.

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  • 8 mois plus tard...

https://journalmetro.com/actualites/politique/2708319/la-ligne-rose-mise-de-cote-pour-le-rem-de-lest/

La ligne rose mise de côté pour le REM de l’Est

Valérie PlantePhoto: Josie Desmarais/Métro

Rosanna Tiranti - Métro

8 octobre 2021 à 12h41 - Mis à jour 8 octobre 2021 à 16h335 minutes de lecture

Valérie Plante dit miser sur le REM de l’Est et la bonification du réseau de transport en commun plutôt que de faire avancer la ligne rose. En conférence de presse, elle est restée floue sur la place accordée à cette nouvelle ligne de métro, projet phare de 2017, dans sa plateforme électorale.

[Le projet de ligne rose] n’est pas dans la plateforme, donc nécessairement ce qu’on fait c’est qu’on mise sur le REM de l’Est. Il faut venir absolument bonifier le réseau tout autour pour que ça devienne pertinent pour les gens qui ne seront pas desservis directement par le REM de l’Est.

Valérie Plante, mairesse de Montréal

La mairesse sortante n’a pas explicitement dit que la ligne rose était abandonnée. Cependant, la candidate a fait valoir que le REM de l’Est répond à certains besoins dans le nord-est de la ville. Une prochaine administration continuerait de «pousser ce projet-là» et de bonifier l’offre de transport autour des stations afin de «se rabattre soit sur le REM de l’Est, soit sur la ligne orange, soit sur la ligne bleue».

Si la plateforme électorale de la mairesse mentionne la ligne rose à la page 9, sans promettre de mesures ou d’échéances concrètes. «Maintenir un leadership dans la planification et le déploiement de projets de transport structurants de métro vers Anjou (…) et au centre (ligne rose), du tramway vers Lachine et du REM vers l’Est, en s’assurant de leur implantation exemplaire», lit-on.

Il est aussi question plus loin du tramway vers Lachine, qui a reçu une promesse de financement provincial. Un projet que le parti a souvent présenté comme un tronçon de la ligne rose, bien qu’il était prévu dans une phase ultérieure.

La ligne rose, une «image»

La ligne rose était la promesse phare de Valérie Plante pendant la campagne électorale qui l’a portée au pouvoir en 2017. Durant le mandat de Projet Montréal, l’administration Plante promettait une première pelletée de terre d’ici la fin 2021. Un «bureau de la ligne rose» a été mis sur pied en juin 2019. Ce bureau est chargé de réaliser des études et de proposer des scénarios.

La ligne rose est toutefois restée bloquée au gouvernement provincial. Le gouvernement de François Legault n’a jamais montré un grand intérêt pour le financement de ce projet.

En marge d’une conférence de presse, Denis Coderre est revenu, lui aussi, sur un abandon éventuel de la ligne rose, pointant son coût.

Ça a coûté 1 M$ pour rien, un bureau de projet. Alors quand on va commencer à regarder les chiffres et les dépenses, le dogmatisme nous coûte très cher. Et les vues de l’esprit aussi, ça coûte plus cher de taxes.

Denis Coderre, candidat à la mairie pour Ensemble Montréal

Jean-Philippe Meloche, professeur à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage de l’Université de Montréal, rappelle qu’il est «facile de prolonger la ligne sur un papier, mais que ça prend une décennie à le réaliser».

La ligne rose, c’était une grosse pilule à avaler. C’était facile à voir pour les gens, c’est visuel. La symbolique, l’image était fantastique. Après, il faut être réaliste. […] La promesse était plus une image, une attention et une direction.

Jean-Philippe Meloche, professeur à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage de l’Université de Montréal

Une promesse phare «équivalente» à la ligne rose en habitation?

Si la ligne rose a permis «d’amener la question du transport collectif» à l’avant-scène, la mairesse entend faire de sa promesse de 60 000 logements abordables sur 40 ans la promesse phare de la présente campagne électorale.

Pour moi, c’est l’équivalent de la ligne rose. C’est une révolution. De la même façon qu’on a réussi à amener le transport collectif sur toutes les lèvres en 2017, moi, mon 60 000 logements abordables sur quatre ans, c’est l’équivalent de la ligne rose pour l’habitation. C’est vraiment sérieux.

Valérie Plante

Soutenir le commerce montréalais

Valérie Plante a annoncé aujourd’hui son plan pour soutenir les commerçants montréalais. Projet Montréal prévoit la mise en place d’un programme qui garantirait aux commerçants l’accès à des locaux abordables en collaboration avec les SDC et OBNL montréalais.

Le programme AccèsLocaux, qui sera lancé avec un fond de 5 M$, vise à «préserver du marché spéculatif» des locaux commerciaux vacants. Projet Montréal entend élargir les critères d’admissibilité aux réductions fiscales pour les propriétaires de commerces. La mesure concernerait les immeubles de 900 000$, plutôt que de 750 000$ comme précédemment. Les commerçants concernés (près de 90% des commerces montréalais) pourraient bénéficier d’une baisse de taxes d’au moins 16%.

Les commerçants locaux et la vitalité des artères commerciales montréalaises sont au cœur de la vision du développement économique de notre équipe et nous continuerons d’agir concrètement pour soutenir leur dynamisme et leur vitalité.

Valérie Plante, mairesse de Montréal

Enfin, afin de «soutenir le dynamisme et la vitalité» des artères commerciales, Projet Montréal veut pérenniser leur piétonnisation à hauteur de 4 M$ par année. Les aides d’urgence seront rendues permanentes à hauteur de 5,5 M$ par année, pendant quatre ans. Enfin, pour soutenir les artères commerciales, le parti prévoit de réserver 62 M$.

 

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