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Limite de hauteur à 200m, pour ou contre ?


KOOL

Pour ou contre la limite à 200m ?  

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  1. 1. Pour ou contre la limite à 200m ?

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il y a 8 minutes, Enalung a dit :

Quand je parle de Laval, c'est précisément de ce secteur là que je parle. À Brossard, les trois endroits où je pense que ça pourrait être pertinent, c'est autour de la station Du Quartier, de la station hypothétique à Chevrier, et à proximité de la station Panama. Donc, en effet, certainement pas n'importe où. Les endroits que je site sont des endroits qui sont, ou qui pourrait facilement être desservi adéquatement par un réseau de transport en commun. Je suis en train de lire le thread à reculons, j'en suis à la page 27 et je suis pas mal étonné que ce sujet là semble avoir été évacué de la conversation.

Sinon, je pense que ce que ce débat occlus, c'est qu'au final, avec ou sans limite, la ville à toujours le choix d'approuver ou de rejeter un projet et de renvoyer le promoteur à la planche à dessin. Je pense que ce fais à lui seul diminue grandement l'importance qu'attachent certains à cette fameuse limite de hauteur. De ce que j'ai lu, il me semble que le véritable problème, c'est plus la qualité architecturale que la hauteur. Je pense donc qu'un rehaussement de la hauteur devrait s'accompagner d'un resserrement des règles sur l'architechture.

Je connais moins bien Brossard que toi. Tu as sans doute raison.

Ce qui est certain, c'est que les projets en hauteur doivent être des projets d'une très grande qualité sur le plan architectural, comme tu l'écris, surtout que ces édifices sont plus voyants que les autres !

 

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On 2021-04-23 at 2:08 PM, santana99 said:

Je connais moins bien Brossard que toi. Tu as sans doute raison.

Ce qui est certain, c'est que les projets en hauteur doivent être des projets d'une très grande qualité sur le plan architectural, comme tu l'écris, surtout que ces édifices sont plus voyants que les autres !

 

C'est très simple pour Brossard, dans le Solar Uniquartier. Il y commence à y avoir des tours en hauteur là. Ce serait l'emplacement idéal pour une tour de 60 étages! 

On 2021-04-22 at 3:16 PM, KOOL said:

C'est doublement  frustrant de lire ça quand on sait qu'en 1926 la Sun Life avait déjà prévu de monter jusqu'à 44 étages (240m ?) et puis est arrivée  la grande dépression qui a suivi le crash boursier de 1929.  

sun_life_building_proposal_1926_drawing.jpg.460fa1a1b23c45c94a8c8f5de34add7d.jpg

@ GDS

WOW! What could have been!!!

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à l’instant, Habsfan a dit :

C'est très simple pour Brossard, dans le Solar Uniquartier. Il y commence à y avoir des tours en hauteur là. Ce serait l'emplacement idéal pour une tour de 60 étages! 

On pourrait la surnommer « Le Phare de Brossard ». :silly:

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il y a 7 minutes, KOOL a dit :

On pourrait la surnommer « Le Phare de Brossard ». :silly:

Oui mais... on pourrait se demander à quoi sert un phare quand il n'y a pas de voies d'eau navigables importantes à proximité et donc pas de capitaines de bateaux à guider.  -- A moins de prétendre que ce phare en remplace un qui avait été érigé il y a très très longtemps, quand la Mer de Champlain (12,000 ans av. J.-C.) recouvrait ces terres. 

La légendaire Tour de Babel (500 ans av. J.-C.) est beaucoup plus "récente".  Il serait donc plus appropriée de surnommer une telle tour à Brossard la "Tour de Babel-Brossard".  (On aime bien les noms composés, ils ont un je-ne-sais-quoi de moderne)

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Merci pour la petite leçon d'histoire mais le phare auquel je fais allusion a eu lieu des centaines d'années après celui d'Alexandrie : Le  Phare de Québec, un projet pharaonique très récent et annulé presqu'aussi vite qu'il a été annoncé. ;)

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il y a 16 minutes, KOOL a dit :

Merci pour la petite leçon d'histoire mais le phare auquel je fais allusion a eu lieu des centaines d'années après celui d'Alexandrie : Le  Phare de Québec, un projet pharaonique très récent et annulé presqu'aussi vite qu'il a été annoncé. ;)

C'est plutôt 'Fard' qu'il aurait du s'appler

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Les gratte-ciel seront-ils autorisés à dépasser le mont Royal ?

 

(Montréal) Le mont Royal se dresse au-dessus de sa ville éponyme, avec la croix illuminée sur son sommet visible dans une grande partie de l’île et au-delà. Cette visibilité est voulue : le plan directeur de Montréal édicte que la hauteur des bâtiments doit être maintenue en dessous de la hauteur de la montagne de 232,5 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Publié le 25 avril 2021 à 11h58

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2021-04-25/les-gratte-ciel-seront-ils-autorises-a-depasser-le-mont-royal.php

Morgan Lowrie
La Presse Canadienne

Mais dernièrement, une proposition d’un candidat à la mairie d’abroger cette restriction suscite un débat qui non seulement révèle des visions concurrentes de la ville, mais soulève également des questions plus larges sur la densification, le développement et la place des gratte-ciel dans une ville mieux connue pour ses triplex à faible hauteur avec leurs fameux escaliers en colimaçon.

La discussion a commencé après que Denis Coderre, qui tente de se faire réélire après sa défaite de 2017, eut proposé de construire plus haut que la montagne afin de lutter contre l’étalement urbain et d’avoir un « centre-ville de classe mondiale ».

« Pour réduire le prix de l’habitation, il faut augmenter l’offre. Le parc immobilier est très étendu et les terrains manquent », a expliqué M. Coderre sur Twitter récemment.

« C’est pourquoi nous avançons l’idée de construire en hauteur. Il faut le faire intelligemment, avec une vraie consultation auprès des Montréalais et avec leur accord. »

En réponse, la mairesse actuelle Valérie Plante a soumis une déclaration au conseil municipal plus tôt cette semaine, promettant de maintenir des limites de hauteur qui respectent la vue sur le mont Royal et sa « présence emblématique dans l’identité de Montréal ».

Selon Mme Plante, la densification de la métropole doit se faire en protégeant l’importance du mont Royal, qui lui permet d’être admiré par tout le monde et pas seulement du haut de gratte-ciel qui lui porteraient ombrage, a-t-elle plaidé.

De « meilleures façons » de densifier

Trois experts consultés par La Presse Canadienne ont exprimé leur scepticisme quant à la suggestion de M. Coderre selon laquelle les gratte-ciel pourraient être le meilleur moyen d’augmenter la densité des habitations. Ils n’avaient toutefois pas le même avis sur la possibilité que de tels bâtiments modifient fondamentalement le visage de la ville.

« Il existe de nombreuses et de meilleures façons de nous assurer de construire suffisamment de logements, avant de se concentrer le développement sur de gigantesques gratte-ciel », a souligné David Wachsmuth, professeur agrégé au département d’urbanisme de l’Université McGill.

Comme preuve, il a rappelé que Montréal est déjà plus densément peuplée que Toronto et Vancouver, qui ont toutes deux plus de gratte-ciel.

Mais s’il estime que la suppression de la limite de hauteur actuelle des bâtiments n’est pas nécessaire, il ne pense pas non plus que cela aurait un impact important sur la ville, car les règles existantes autorisent déjà les bâtiments de grande hauteur.

La décision revient à se demander si Montréal se contente de construire des immeubles de 50 étages comme il est maintenant permis ou souhaite plutôt des immeubles de 60 étages, a-t-il dit. « Ce n’est pas en soi une décision très significative. »

S’appuyer sur « ce que nous sommes déjà »

Mais Taika Baillargeon, directrice adjointe des politiques chez Héritage Montréal, croit que la décision d’autoriser des tours plus hautes aurait des conséquences importantes.

« Si on autorise la construction de bâtiments plus haut que la montagne et qu’on ne peut plus voir la montagne, ce ne sera plus le drapeau urbain que nous apprécions aujourd’hui et que nous avons depuis des siècles », a-t-elle déclaré lors d’une entrevue téléphonique.

Bien que son organisation n’ait rien contre les gratte-ciel, elle soutient que l’architecture de Montréal se définit principalement par ses bâtiments historiques et sa vie de quartier animée.

« Nous pensons qu’il serait plus intéressant et plus unique de vraiment s’appuyer sur ce que nous sommes déjà, et ce que nous avons déjà, plutôt que d’essayer de donner une identité qui n’est pas vraiment la nôtre », a-t-elle indiqué.

Guillaume Éthier, professeur d’études urbaines à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), note que tout l’aménagement de Montréal est conçu autour de la montagne, que l’on peut voir de presque tous les quartiers.

Il se demande pourquoi le débat devrait être lancé à l’heure actuelle, alors que la COVID-19 a soulevé des questions sur l’avenir des gratte-ciel et des centres-villes en général.

Le problème de l’étalement

Les trois experts conviennent que plutôt que de se concentrer sur les immeubles de grande hauteur, Montréal devrait mettre l’accent sur les terrains vacants ou d’anciens sites industriels à travers la ville avec un développement « à taille humaine » de hauteur moyenne, ce qui tend à créer des quartiers plus accessibles à pied et plus conviviaux, ont-ils dit.

« Si on regarde les zones où on a des logements résidentiels de très grande hauteur, elles n’ont pas tendance à être des zones très agréables pour aller marcher, faire vos courses, ce genre de choses », a mentionné M. Wachsmuth.

Cependant, M. Éthier admet que le débat n’est pas tout à fait noir ou blanc : s’il est opposé à la suppression des limites de hauteur, il dit qu’il y a du mérite à l’argument avancé par le parti de M. Coderre selon lequel les limites existantes pourraient encourager les promoteurs à quitter le centre-ville et à construire en banlieue, où il y a moins de restrictions.

MM. Éthier et Wachsmuth ont suggéré que le débat, en quelque sorte, résume les différents styles politiques de M. Coderre et Mme Plante : celui de l’ancien maire qui apprécie les grands projets et qui veut faire rayonner Montréal sur la scène internationale et celui de la mairesse actuelle qui adopte une approche plus centrée sur les quartiers.

Mais bien qu’ils prônent des remèdes différents, M. Wachsmuth a affirmé que les candidats semblent être d’accord sur le problème.

« Cela pose de grandes questions, à savoir : voulons-nous intensifier et densifier la ville ? Et je pense qu’on voit un peu avec les deux partis qu’il n’y a peut-être pas beaucoup de désaccord à ce sujet », a-t-il souligné.

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Question aux membres : Où verriez-vous une tour d'au moins 80 étages au centre-ville ?

Je n'ai pas dit 60 étages comme Wachsmuth qui dit que ça ne ferait pas un pli sur la différence pour lui.

Je parle d'une tour d'au moins 80 étages, de notre Empire State Building à nous !

IL faut se déplafonner le cerveau, changer complètement de paradigme. Faites un effort !

 

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