Aller au contenu

Réfection du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine


acpnc

Messages recommendés

Les travaux de réfection du pont-tunnel prolongés jusqu’en 2025

Photo: Archives Métro

https://journalmetro.com/local/mercier-anjou/2878241/travaux-refection-pont-tunnel-prolonges-jusquen-2025/

Jason Paré

4 août 2022 à 15h52 - Mis à jour 4 août 2022 à 16h22 3 minutes de lecture

Une dégradation plus importante qu’attendu de la voûte contraint le ministère des Transports a repoussé la fin des travaux de réfection du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, maintenant prévue en 2025.

«Ce n’est pas de gaîté de cœur qu’on fait cette annonce aujourd’hui. On voulait être le plus transparent possible», a déclaré en conférence de presse le ministre des Transports, François Bonnardel, expliquant que la voûte est 60% plus endommagée que ce qui était anticipé.

«C’est le genre de dégradation qu’on ne peut mesurer qu’une fois les travaux commencés et qu’on ne peut pas anticipé avec précision», a soutenu le ministre.

Dès cet automne, une seule voie sera ouverte en direction de la Rive-Sud et deux en direction de Montréal. Cette configuration demeurera en place jusqu’en 2025.

Les travaux toucheront un tube de circulation à la fois. Donc, un premier tube sera fermé 18 mois et l’autre tube 18 mois, pour une période de trois ans.

François Bonnardel, ministre des Transports

Les dates précises seront communiquées dès que possible, a promis le ministre.

900 M$ de plus

Cette prolongation augmente les coûts de la réfection, ajoutant près de 900 M$ – selon les estimations du MTQ – à la facture, qui s’élevait déjà à 1 142 G$.

«Avec les mesures d’atténuation, les réserves et les frais divers, il est acquis que nous aurons à débourser un montant substantiel de l’ordre de 900 M$ pour entreprendre et finaliser ces travaux et assurer la pérennité du tunnel.»

Mesures d’atténuation

Se disant conscient de l’impact de cette situation sur la qualité de vie des citoyens et des automobilistes, le ministre a indiqué que les mesures d’atténuation déjà en place seront bonifiées afin de faire face aux enjeux de circulation.

Ces mesures d’atténuation optimisées seront présentées rapidement à la population, peut-on lire dans le communiqué du MTQ.

Celles mises en place en décembre 2021 incluent notamment l’aménagement d’une voie réservée aux autobus, aux taxis et au covoiturage sur l’autoroute 20 – en direction de Montréal –; l’ajout de 830 places de stationnement incitatif à Boucherville et à Belœil; ainsi que l’ajout ou la bonification de lignes d’autobus.

Selon le MTQ, environ 120 000 véhicules empruntent chaque jour le pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, dont 13% de camions, «ce qui en fait la traversée entre la Rive-Sud et Montréal la plus utilisée pour le transport de marchandises».

  • Haha 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...

Quand, à partir de novembre (date exacte à confirmer) le tube "sud" sera fermé et qu'il ne restera que 3 voies (2+1) pour canaliser la circulation dans les deux directions,, j'appréhende de graves problèmes, malgré les mesures d'atténuations annoncées.   

Transport des personnes: les stationnements incitatifs sur la Rive-Sud accompagnés de services d'autobus conduisant à des stations de métro pourraient convenir pour les personnes dont la destination est proche d'une station n'importe où sur le réseau.  Mais moins pour les autres, dont les destinations sont éparses sur toute la Rive-Nord.  Les automobilistes qui empruntaient déjà les autres ponts ne sont pas directement concernés, mais ils le seront indirectement si, comme c'est probable, une partie de ceux qui empruntaient le tunnel se redirigent vers les autres et augmentent la congestion.  

Transport des marchandises: on sait que le tunnel LH Lafontaine est la voie la plus fréquentée pour le transport des marchandises entre les deux rives.  Il est prévu que les camions pourront continuer de circuler dans les deux directions, mais ils devront partager la voie avec les automobiles; autrement dit ils auront encore moins d'espace qu'avant.  Comme pour les automobilistes, les camions seront redirigés en partie sur les autres ponts  Ceux qui en souffriront le plus seront ceux dont le point d'origine et/ou de destination est le plus rapproché du tunnel, par exemple le port.

Tant pour les automobiles que pour les camions, les détours, surtout sur l'Île de Montréal, aggraveront la congestion sur des axes pourtant bien éloignés du tunnel.  On ne saurait contester qu'une réfection majeure du tunnel était devenue absolument nécessaire, inévitable.  L'unique question que je me pose encore, c'est s'il aurait été possible de raccourcir la durée des travaux  -- en faisant appel à des fournisseurs étrangers qui seraient venus prêter main forte aux fournisseurs québécois travaillant à la limite de leurs capacités.  

 

  • Sad 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...
il y a 35 minutes, Rocco a dit :

Avez-vous déjà vu une autoroute aussi tortueuse?

20220923_233156.jpg

Ce n'est pas son principal problème, et il est temporaire, pas permanent.  Son principal problème actuel, c'est d'être une course à obstacles, avec des transferts de voies qui imposent des ralentissements importants.  Mais ce n'est encore rien en comparaison de la situation qui prévaudra à partir de novembre, pour longtemps, quand seulement 2+1 voies seront disponibles pour accommoder les déplacements dans les deux directions combinées. 

Une route ou une autoroute peut être tortueuse sur son tracé général sans  comporter de courbes raides forçant des ralentissements.  Un bon exemple est l'autoroute ontarienne 417, d'Ottawa à la frontière québécoise: ça été fait délibérément (pas pour contourner des obstacles), mais pour briser la monotonie des longues lignes droites, dont l'A-20 entre Boucherville et Lévis est un exemple classique, avec son unique courbe conséquente à Drummondville.  A Montréal, l'A-15 entre l'échangeur Turcot et l'IDS a une forme en "S",  mais ça ne cause pas de problèmes.  L'autoroute des Laurentides elle aussi est tortueuse entre Saint-Sauveur et Sainte-Agathe, mais on ne voit même pas ça comme un défaut.  Idem pour un court segment de l'autoroute Robert-Bourassa (A-740 à Québec) entre le bas de Sainte-Foy et le boulevard Hamel.

Je préfère onduler à bonne vitesse plutôt que d'entrer à pas de tortue dans un entonnoir.  Ta tortue est là!  Et sais-tu qu'une tortue luth se déplace à la vitesse de 35km/h, bien mieux qu'un véhicule à l'approche du tunnel Lafontaine aux heures de pointe qui s'allongent.

  • D'accord 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 semaines plus tard...

Travaux au tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine Montréal se dit en « mode solutions »

 

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

La circulation risque d’être difficile dans le secteur du pont Jacques-Cartier lorsque trois des six voies du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine seront fermées.

La Ville de Montréal assure qu’elle sera prête à implanter plusieurs mesures supplémentaires dans le secteur du pont Jacques-Cartier, afin de réduire les contrecoups des fermetures en vue dans le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine. La Ville demande d’ailleurs à Québec de prévoir les impacts sur le réseau local.

Publié à 5h00

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-10-18/travaux-au-tunnel-louis-hippolyte-la-fontaine/montreal-se-dit-en-mode-solutions.php

Henri Ouellette-Vézina La Presse

« Ça fait plusieurs années que la Ville se prépare à ce chantier-là. On a revu tout notre calendrier pour accélérer certains chantiers, justement près du pont Jacques-Cartier, pour essayer de limiter le plus possible la pression, en amont de tout ça. Mais c’est sûr que ça va être difficile », concède la responsable du transport et de la mobilité au comité exécutif montréalais, Sophie Mauzerolle, en entrevue avec La Presse.

S’il n’y a pas de « solution magique » à un chantier si vaste, l’élue assure que plusieurs options pourraient être envisagées, en fonction de la gravité de la situation.

 

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Est-ce qu’on pourrait ponctuellement, pendant les heures de pointe, retirer du stationnement pour faire des voies réservées de bus ? Interdire le virage à droite pour limiter la circulation de transit dans nos rues locales ? Revoir certains sens de rue ? Réfléchir à mettre des voies pour le covoiturage ? On va vraiment être en mode solutions.

Sophie Mauzerolle, responsable du transport et de la mobilité au comité exécutif de la Ville de Montréal

Jeudi dernier, l’ingénieure pour l’entrepreneur Renouveau Lafontaine, Geneviève Campeau, avait reconnu que 60 % des automobilistes empruntant le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine devront modifier leurs habitudes pour que l’imposant chantier ne se transforme pas en cauchemar. « Nous aurons besoin de la collaboration de tous », avait alors insisté le ministre des Transports, François Bonnardel, en invitant les employeurs à adapter les horaires de leurs salariés au besoin.

Québec fermera dès le lundi 31 octobre trois des six voies de l’infrastructure jusqu’à la fin de 2025, mais les automobilistes devront composer avec des entraves majeures dès le vendredi 21 octobre. Le week-end prochain, entre vendredi soir et lundi matin, le tunnel sera complètement fermé en direction nord afin d’installer des feux d’utilisation de voie et des glissières de béton. Puis, du vendredi 28 au samedi 30 octobre, le tunnel sera complètement fermé en direction sud pour réaliser le même genre de travaux. Dès le lundi 24 octobre, il faudra aussi prévoir des « fermetures de nuit durant la semaine pour terminer certaines activités ».

Et le réseau local ?

À la Ville de Montréal, une préoccupation cruciale demeure : qu’adviendra-t-il des rues locales, par exemple dans le quartier Sainte-Marie, à la sortie du pont Jacques-Cartier ? « Le gouvernement travaille à l’optimisation du réseau supérieur, ce qui est louable, mais il faut le dire : ça ne sera pas suffisant. C’est déjà difficile dans nos rues, et les citoyens sont hyper préoccupés, avec raison, de ce que ça deviendra », glisse Mme Mauzerolle.

 

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

L’avenue Papineau en direction du pont Jacques-Cartier

« On souhaiterait que le MTQ [ministère des Transports] se penche sur les impacts du chantier dans nos milieux de vie. Parce qu’en ce moment, on ne sait pas exactement comment les automobilistes vont se comporter », ajoute-t-elle, en promettant que la Ville sera « prompte à proposer des aménagements » dans les quartiers.

L’administration Plante réclame aussi au gouvernement de mettre en place des « mesures de rabattement spécifiques » près des pôles d’emploi, comme les hôpitaux. « Le défi, ce n’est pas juste de faire rentrer et sortir les gens de la ville, mais aussi qu’ils circulent une fois qu’ils y sont », illustre la conseillère.

Des demandes de l’industrie

À l’Association du camionnage du Québec, le président et directeur général Marc Cadieux réclame quant à lui que la Ville assure au minimum « une révision et une calibration des feux de circulation » à la sortie du pont Jacques-Cartier, surtout dans l’axe Papineau. « Il faudra aussi avoir des agents de circulation en nombre suffisant pour accélérer le trafic dans les périodes cruciales », évoque-t-il.

Selon M. Cadieux, le secteur du pont Jacques-Cartier sera « certainement très difficile à gérer ».

Ce ne sera pas nécessairement le premier choix de tous les transporteurs, mais plusieurs pourraient bien s’y rabattre, surtout quand on sait que le port de Montréal est un acteur économique important, et que les ponts Champlain ou Honoré-Mercier sont un peu plus loin.

Marc Cadieux, PDG de l’Association du camionnage du Québec

Plus globalement, son groupe demande à Québec de permettre aux camions d’augmenter leur capacité de charge sur certains parcours. « C’est à l’étude présentement au gouvernement. Ce qu’on voudrait, c’est de pouvoir transporter plus de marchandises, environ 20 % de plus, parce que la main-d’œuvre est rare, mais aussi parce que les temps de parcours seront considérablement allongés », dit M. Cadieux.

« Sinon, il va falloir sortir d’autres cartes du jeu éventuellement, avec par exemple une exclusion de l’auto-solo entre telle et telle heure dans le pont-tunnel. On pourrait aussi explorer des heures ou des voies exclusives au transport de marchandises. On espère ne pas avoir à se rendre là, mais il le faudra si on voit que l’industrie est en danger de rupture sérieuse », conclut le PDG.

En savoir plus

900 millions 

Estimation du gouvernement quant aux dépassements de coûts qui seront engendrés par les travaux dans le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine. La réfection majeure de l’infrastructure a commencé en juillet 2020, mais celle-ci s’est révélée beaucoup plus détériorée que prévu. La voûte aurait notamment 60 % plus de dommages que prévu.

source : ministère des Transports du Québec

  • Haha 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Congestion dans le Grand Montréal Sept options pour remplacer l’auto solo

 

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Station de métro Berri-UQAM, à Montréal

Devant la congestion importante qui risque d’être provoquée par le mégachantier du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, dès vendredi, plusieurs options s’offriront aux usagers qui voudront éviter les bouchons. En bref : il faudra apprendre à délaisser l’auto solo pour le transport collectif ou même actif. Explications, en sept points.

Publié à 5h00

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-10-20/congestion-dans-le-grand-montreal/sept-options-pour-remplacer-l-auto-solo.php

Henri Ouellette-Vézina La Presse

Le métro

S’il vous est accessible, la ligne jaune du métro de Montréal demeurera l’une des options les plus flexibles pour transiter entre la Rive-Sud et l’île de Montréal durant les prochaines années. Le ministère des Transports du Québec (MTQ) a d’ailleurs déjà confirmé qu’au moins une voiture de métro sera ajoutée aux heures de pointe sur la ligne jaune, en vertu d’une entente avec la Société de transport de Montréal (STM). D’autres trains pourraient s’ajouter si la demande venait à augmenter. La sécurité devrait aussi être accrue autour du terminus de Longueuil et de la sortie de la ligne à Berri-UQAM, du côté de Montréal.

Le train de banlieue

 

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

La société exo, qui gère de nombreux circuits locaux sur la Rive-Sud et qui exploite les trains de banlieue, étudie sérieusement l’option de bonifier les passages sur la ligne de train de Mont-Saint-Hilaire.

Il ne faudrait pas oublier le train de banlieue. Quoique moins prisé, ce moyen de transport peut s’avérer très efficace. La société exo, qui gère de nombreux circuits locaux sur la Rive-Sud et qui exploite les trains de banlieue, étudie d’ailleurs actuellement sérieusement l’option de bonifier les passages sur la ligne de train de Mont-Saint-Hilaire. Des sources ont confirmé à La Presse que des discussions sont en cours avec le Ministère à ce sujet depuis quelques jours déjà. Il s’agissait d’une des demandes de Trajectoire Québec et de l’Association pour le transport collectif de la Rive-Sud (ATCRS) dévoilées la semaine dernière.

Les autobus

 

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Autobus du Réseau de transport de Longueuil

Bon nombre de lignes locales d’autobus seront bonifiées pour permettre aux usagers touchés par la fermeture du tunnel de se rendre à bon port. Ce sera le cas des lignes 22, 61, 82, 84, 85, 120, 125, 161 et 180 du Réseau de transport de Longueuil (RTL). D’autres lignes locales, comme la 532 à partir de Varennes, accéléreront aussi la cadence. Les autobus en partance des stationnements incitatifs De Mortagne, De Touraine ou encore Belœil, qui compteront au total 2400 places disponibles, seront gratuits d’accès et culmineront vers le métro Radisson en empruntant des voies réservées, avec une fréquence toutes les 10 minutes. Avis aux intéressés : deux titres de transport gratuits seront distribués au métro Radisson aux usagers qui montent à bord des navettes ou en descendent, entre 5 h 30 et 19 h 30 tous les jours, et ce, pendant six semaines.

Et le REM ?

 

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Une rame du REM lors de tests à Brossard, en juin 2021

Le tronçon entre la Rive-Sud et le centre-ville de Montréal du Réseau express métropolitain (REM) devrait en théorie être prêt pour le début du mois de décembre, mais CDPQ Infra n’a pas encore confirmé de date. L’organisation indique qu’elle fournira une date 30 jours avant la mise en service, en fonction des tests en cours. L’antenne, qui relie Brossard à la gare Centrale de Montréal en passant par l’île des Sœurs, devait d’abord être inaugurée « à la fin de 2021 », mais cet objectif avait été révisé dès les premiers mois de la pandémie de COVID-19, en 2020, après la fermeture des chantiers pendant plusieurs semaines. Le tronçon en question comprend six stations ainsi que la traversée du fleuve Saint-Laurent sur le nouveau pont Samuel-De Champlain. Il transformera la mobilité de la Rive-Sud, selon plusieurs observateurs en transport collectif.

Le vélo

 

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Cyclistes empruntant la « piste multifonctionnelle » du pont Jacques-Cartier

Enfourcher son vélo restera bien sûr une option non négligeable cet automne, et même à l’hiver, pour les plus courageux. Sur le pont Jacques-Cartier, les cyclistes peuvent emprunter la « piste multifonctionnelle » 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 durant la saison douce. À l’approche de l’hiver, toutefois, il faut savoir que la piste n’est ouverte qu’entre 5 h du matin et 22 h 30. Sur le pont Samuel-De Champlain, la piste est en principe ouverte en tout temps, mais elle peut être fermée en raison d’évènements météorologiques. Une fermeture « anticipée » de la piste peut également être ordonnée avant l’heure de pointe du matin « afin d’éviter que des cyclistes et des piétons ne soient bloqués d’un côté du pont à leur retour en fin de journée », affirme le Groupe Signature sur le Saint-Laurent (GSSL), qui gère le pont.

Le covoiturage

Beaucoup ont réclamé ces derniers jours que le gouvernement développe une plateforme de covoiturage pour mettre en contact les personnes touchées par le mégachantier qui désirent covoiturer. Cette option ne semble pas être dans les intentions du gouvernement à court terme. Mais cela ne vous empêche pas de le faire. Plusieurs plateformes offrent des façons de faire du covoiturage en milieu urbain, comme Covoiturage.ca. L’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) propose aussi sur son site une carte des espaces de stationnement disponibles pour récupérer d’autres navetteurs, le matin ou le soir.

Consultez la carte des espaces de stationnement

Davantage de télétravail ou d’horaires adaptés

Ce n’est pas un moyen de transport à proprement parler, mais c’est aussi une solution majeure pour éviter la congestion et l’attente : télétravailler un peu plus. Le ministre des Transports sortant, François Bonnardel, avait d’ailleurs clairement lancé cet appel la semaine dernière, en demandant aussi aux employeurs d’adapter les horaires de leurs salariés au besoin. Même s’ils boudent les lundis et vendredis, 81 % des travailleurs sont actuellement de retour dans les tours du centre-ville de Montréal au moins une journée par semaine, a récemment dévoilé un sondage de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM). Selon des chiffres de Statistique Canada dévoilés mercredi, l’industrie canadienne des transports en commun est actuellement à 64,7 % du niveau prépandémique d’achalandage. En juillet, ce chiffre était de 62,5 %. Dans le Grand Montréal, l’ARTM estime qu’environ 70 % des usagers du transport collectif sont de retour.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Travaux au tunnel La Fontaine Pas d'auto-solo en heure de pointe, réclame la CCMM

 

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) propose de prendre les grands moyens pour limiter la congestion, aux abords du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine : y interdire l’usage de l’auto-solo durant les heures de pointe.

Publié à 11h09

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-10-26/travaux-au-tunnel-la-fontaine/pas-d-auto-solo-en-heure-de-pointe-reclame-la-ccmm.php

Henri Ouellette-Vézina La Presse

« On doit limiter l’accès durant les heures de pointe : seulement le covoiturage, le transport collectif et les camions. Pas de voiture solo durant ces périodes », a estimé mercredi le président de l’organisme, Michel Leblanc, dans un tweet qui a fait beaucoup réagir dès sa publication.

M. Leblanc affirme qu’il s’agit d’une « solution difficile » qui aurait toutefois pour impact de « limiter les dégâts » dans le tunnel, à chaque issue de celui-ci.

 

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

Michel Leblanc, président de la CCMM

Selon le conseiller municipal Sylvain Ouellet, ancien membre du comité exécutif de la Ville, l’auto-solo est en effet « très problématique », mais selon lui, la réalité est que « le covoiturage a malheureusement un potentiel très limité », et que « d’autres solutions seront requises ».

Dans les derniers jours, la nouvelle ministre des Transports, Geneviève Guilbault, s’est montrée ouverte à implanter de nouvelles mesures d’atténuation au besoin, sans toutefois préciser exactement ce dont il pourrait être question.

« La portée du chantier a augmenté, donc des mesures [supplémentaires] doivent être adoptées par le MTQ pour diminuer la pression auprès des résidants et soutenir la vitalité du centre-ville », disait mardi la mairesse Valérie Plante à ce sujet.

Elle affirme que son administration fait tout pour « augmenter le transport collectif, assurer l’accès au centre-ville pour les travailleurs, améliorer la fluidité de la circulation et protéger les zones résidentielles », mais qu’il est clair que le mégachantier du tunnel Lafontaine « occasionnera des difficultés ».

Zoom sur les mesures en place

Pour l’instant, le MTQ compte notamment sur les stationnements incitatifs De Mortagne, De Touraine et Belœil, qui auront chacun plusieurs centaines de places supplémentaires pour un total de 2400 places, afin de réduire la congestion. Les lignes d’autobus qui partent de ces stationnements deviendront gratuites, et culmineront vers le métro Radisson en empruntant des voies réservées, avec une fréquence aux 10 minutes.

Deux titres de transport gratuits seront distribués au métro Radisson aux usagers qui montent à bord des navettes ou en descendent, entre 5 h 30 et 19 h 30 tous les jours, et ce pendant six semaines.

Sur la ligne jaune, un wagon de métro sera ajouté en heures de pointe, en vertu d’une entente avec la Société de transport de Montréal (STM), ce qui permettra d’avoir une cinquantaine de départs en plus par direction.

Les lignes 82, 120 et 125 du Réseau de transport de Longueuil (RTL) seront par ailleurs bonifiées. D’autres lignes locales, comme la 532 à partir de Varennes, accéléreront aussi la cadence.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.




  • Les dernières mise à jour

    1. 564

      Métro de Montréal - Discussion générale

    2. 2 586

      Skyline de Montréal ​

    3. 1 650

      Transports en commun - Discussion générale

    4. 393

      Tour Émilie-Gamelin: 550-870, rue Sainte-Catherine Est - 17, 17 étages

    5. 83

      Complexe judiciaire national de Montréal (46 rue St-Jacques)

×
×
  • Créer...