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Voltige - 26, 20, 14, 6, 6 étages


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Pour y habiter, disons le secteur ''Ahuntsic-Ouest'' et Ville Saint Laurent en général sont quand même accessibles en transport en commun, mais je ne me verrais absolument pas y habiter sans avoir une voiture et un espace de stationnement. La quasi totalité des condos du coin offrent du stationnement. Les commerces et services sont généralement loin des habitations et les déplacements locaux sont souvent très longs en transport en commun. La ligne 121 mentionnée dans l'article est synonyme de bus pleins, et d'un service extrêmement lent en raison des nombreux arrêts et feux de circulation. Ainsi, même si le TEC est génial pour aller au Centre Ville, surtout la ligne Deux Montagnes/futur REM, les autres destinations sont souvent pénibles à rejoindre autrement qu'en auto. Par exemple, aller simplement voir un film au Guzzo Marché Central me prend moins de 10 min en auto mais en transport en commun on parle de 40 min selon google maps

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Puisque le transport en commun y semble déficient, ce n'est pas en encourageant l'automobile qu'on le solutionnera. On ne dit pas non plus que le stationnement sera inexistant, mais qu'il devrait être nettement moins encouragé. De ce fait s'il y a éventuellement assez de clients potentiels, pour quoi pas y installer un service de location automobile partagée ou quelque chose du genre? Une chose est sûre, il faut que les problèmes de transports soient réglés avant l'occupation des lieux. C'est-à-dire une meilleure desserte en TEC qui pourra être améliorée à mesure du développement du site.

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À la lecture des différents commentaires, on réalise que la culture québécoise est encore très profondément encrée au 20e siècle, dans une soif intense de construire à tout prix, le plus haut possible, peu importe comment c'est fait, peut importe où c'est. À lire certain commentaires, on en vient presque à oublier que ce sont des humains qui habiteront ces tours. *Je suis complètement d'avis qu'il faut construire sur ce terrain; un centre commercial en difficulté n'apporte rien à personne.

 

Je suis entièrement d'avis qu'il faut atteindre une certaine densité. Les terrains vacants dans les quartiers existants sont de plus en plus rare, et il faut s'assurer d'atteindre une densité suffisante pour générer une vie de quartier, soutenir l'offre de transport en commun et les services autour. Mais il y a deux choses qui sont encore loin d'être acquises au Québec, dû à notre classic retard sur le reste du monde: *1. Il y a une différence entre densité et densité confortable. Montréal n'est pas Tokyo.

 

Avons-nous vraiment envie que la ville ne soit qu'un tas de tours impersonnelles, avec des rues froides, venteuses, et désagréables? La densité confortable, c'est lorsqu'il y a assez de logements par hectare pour soutenir transport, vie de quartier et service, sans toutefois avoir trop de gens, ce qui entrainerait insécurité, insalubrité, anonymat de la ville, exode vers les banlieues. À 126 log./hec étages, ce n'est pas de la densité confortable. C'est de la densité de promoteur qui veut faire le plus d'argent possible en se souciant aucunement de la vie des gens qui vont y habiter pendant un siècle. 2. Densité n'égal pas tour. Pour tout ceux qui ne sont pas dans le domaine, densité = tour, non-densité = bungalow. C'est totalement faux.

 

Une image pour mieux comprendre: ces trois dessins ont exactement la même densité.

 

2832_N30_w-562x412.jpg

 

Dans le cas 1, c'est ce qu'on propose pour ce site: une tour générique, une absence de relation entre le bâtiment et la ville, un vaste terrain vide que personne ne va oser s'approprier (trop grand, trop froid, trop impersonnel).

 

Dans le cas 2, c'est ce qu'on a sur le Plateau. Beaucoup plus humain, des rues agréables à se promener, la plupart des gens ont accès à une cours privée, tout le monde a une entrée sur rue avec sa propre adresse.

 

 

*Dans le cas 3, un peu plus européen, mais qui pourrait quand même fonctionner, avec une grande cours commune bien aménagée, une mixité des typologie, une possibilité de s'approprier son habitation. Si on veut convaincre les gens de quitter leur banlieue pour revenir à Montréal, c'est pas en les empilant dans des cages à gens qu'on va les convaincre. Personne n'a envie d'élever sa famille au 23e étage d'un immeuble dans un quartier sans qualités urbaines. 80.jpg

 

 

 

Pour avoir une idée de grandeur, le développement juste de l'autre côté de la rue fait 81 logement / hectare, la densité actuellement autorisée sur le site en question (Mais l'architecture est terrifiante mais bon, c'est l'époque qui fait ça...). À 226 l/h, c'est trois fois plus! À la limite, on pourrait imaginer un 140 log./hec en ajoutant deux étages partout, mais je ne vois vraiment pas pourquoi on voudrait entasser davantage de gens entre une voie ferrée, deux gros boulevards et une bretelle d'autoroute. Et non, se fier à l'avis du promoteur comme certain le font ici n'est pas une bonne idée. Il possède le terrain et souhaite faire le plus d'argent possible avec, c'est certain qu'il ne va pas dire que c'est un terrain enclavé et hostile.

 

Un projet résidentiel oui. Un projet avec une certaine densité oui. Mais de grâce, pour une fois, faisons les choses bien!

 

L'idéal - et c'est ce qui est prévu par la loi dans plusieurs pays - ce serait que la ville achète le terrain, fasse faire un plan d'ensemble de qualité, divise les lots, et les vendent à plusieurs promoteurs différents, pour avoir un quartier cohérent, bien pensé et diversifié, en plus d'aider l'économie (plusieurs promoteurs = plusieurs architectes = plusieurs entrepreneurs, c'est beaucoup plus payant pour l'économie montréalaise et québécoise qu'un seul qui fait tout... mais ça, on est pas encore rendu là ici :rallyes: )

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@ greg16 , tu apportes de bons arguments et tes exemples sont très pertinents. Somme toute c'est une réflexion qui mérite toute notre attention. J'ajouterais que l'exemple #1 se rapproche de la formule Mississauga, à proscrire le plus possible pour Montréal. J'aime bien cependant la troisième option, plus communautaire. Après tout la ville doit faciliter l'interaction entre résidents et le bon voisinage, chose beaucoup plus difficile et moins naturelle dans des tours élevées.

Modifié par acpnc
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Heureusement, «Montréal n'est pas Tokyo». Mais il ne faut pas pour autant se faire de Tokyo l'image d'une immense forêt de hautes tours résidentielles. En réalité, l'habitat tokyoïte est plutôt constitué d'une mer, ou plutôt un océan, de petits bâtiments résidentiels à un étage (r-d-c- plus étage: au Québec on dit souvent «deux étages»), océan ponctué d'îlots de hautes tours ça et là. Une caractéristique de densité cependant, c'est que les petites maisons sont extrêmement rapprochées les unes des autres.

 

On sera d'accord pour dire que le modèle montréalais (Plateau, Maisonneuve, etc.) se rapproche davantage du «low rise, high coverage». Pour des sites au coeur d'une agglomération de quatre millions d'habitants, je trouve cela insuffisant (à l'époque où ces quartiers furent construits, ça allait, peut-être). Evidemment, il ne s'agit pas de détruire ces quartiers (fort agréables par ailleurs) pour faire place à plus haut, mais lorsque des occasions se présentent, j'opterais pour du six étages, comme dans les centres traditionnels des grandes villes européennes. On conserve une échelle humaine, tout en bénéficiant bien plus des avantages de la densité --notamment pour l'abondance et la diversité des commerces et des services locaux. Et, est-il besoin de le préciser, point de stationnements en surface entourant ces bâtiments, annullant de ce fait l'effet désiré de densité.

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Je partage cet avis aussi, du six à dix étages selon les besoins et l'orientation des bâtiments, comme cela se fait de plus en plus dans les quartiers centraux, dont l'est de la ville sur R-L notamment. Favorisons en même temps la diversité architecturale pour un meilleur paysage urbain. Bien sûr cette formule n'empêche pas des cas d'exception comme Griffintown, dont la formule condos sied parfaitement à une densité plus élevée, à cause principalement de sa proximité au centre-ville.

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  • 4 mois plus tard...

Ville de Montréal

Le Devoir

Le Devoir

Examen de la conformité d’un règlement modifiant le

Plan d’urbanisme de la Ville

de Montréal au Schéma d’aménagement et de développe

ment de l’agglomération

de Montréal

Avis public est donné à toute personne habile à vot

er du territoire de la Ville de

Montréal :

Le règlement 04-047-184 intitulé « Règlement modifi

ant le Plan d’urbanisme de la Ville

de Montréal (04-047) » a été adopté par le conseil

de la Ville à son assemblée du

20 février 2017.

Il modifie la carte intitulée « Les densités de con

struction » du secteur 01-T2 dans

l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville et au Prog

ramme particulier d’urbanisme (PPU)

L’Acadie-Chabanel de façon à y permettre un bâti de

2 à 26 étages hors-sol ainsi qu’un

taux d’implantation au sol faible ou moyen.

Conformément aux dispositions des articles 137.11,

137.12 et 264.0.3 de la Loi sur

l’aménagement et l’urbanisme (RLRQ c. A-19.1), tout

e personne habile à voter du

territoire de la municipalité peut demander par écr

it à la Commission municipale du

Québec son avis sur la conformité de ce règlement a

u Schéma d’aménagement et de

développement de l’agglomération de Montréal. La de

mande doit être transmise à la

Commission dans les 30 jours qui suivent la publica

tion du présent avis.

Si la Commission reçoit, d’au moins 5 personnes hab

iles à voter du territoire de la

municipalité, une demande faite conformément à l’ar

ticle 137.11 à l’égard de ce

règlement, celle-ci doit, dans les 60 jours qui sui

vent l’expiration du délai prévu à cet

article, donner son avis sur la conformité du règle

ment 04-047-184 au Schéma

d’aménagement et de développement de l’agglomératio

n de Montréal.

Montréal, le 27 février 2017

Le greffier de la Ville,

M

e

Yves Saindon

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Je ne pense pas que ceci soit une proposition :P

 

 

 

 

 

 

 

Je sais, cependant le vieil adage est comme suit, '' Où il ya la fumée habituellement il ya un feu ''. Il peut s'agir d'une demande préliminaire de rezonage mais 26 étages semble un peu précis ..... hmm pourrait-il être un vieux projet Samcon de 2 tours à condo sur la Rivière des priaires ??

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L'adage se dit «Il n'y a pas de fumée sans feu».

 

Mais... si vous saviez tout ce qu'on peut faire avec des signaux de fumée, sans oublier l'usage des «écrans de fumée». Et puis parfois, il est préférable d'attendre que la fumée se dissipe. Tout dépend des circonstances. Il faudrait voir la carte du secteur 01-T2 et ce qui l'environne.

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