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Ville de Sherbrooke - Les projets


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https://www.latribune.ca/2023/03/18/pourquoi-les-maneges-militaires-couteront-ils-250-m--fa6905ad7c604fee0744b980254c4224

Outre l’aspect sécurité, la Défense nationale entend accorder une attention particulière au caractère patrimonial des deux bâtiments. Rappelons que le manège militaire William, qui fut le premier palais de justice de Sherbrooke, a été érigé vers 1839, alors que le manège Colonel-Gaétan-Côté (situé rue Belvédère Sud) existe depuis 1908. Pour ce faire, l’embauche de deux spécialistes en patrimoine est prévue dans les documents mis en ligne par la Défense nationale.

Dans le cas du manège William, on parle d’une reconstruction complète, précise Élisabeth Brière.

« On va garder le plus d’éléments architecturaux possible, notamment on souhaite garder la façade, les colonnes et le fronton, mais pour le reste, je serais très surprise que l’on puisse garder quelque chose, tellement il est détérioré. On veut aussi optimiser tout le terrain pour répondre aux besoins des deux unités que sont le Sherbrooke Hussars et la 52 Ambulance de campagne »

(...)

https://www.lesoleil.com/2023/03/16/un-quart-de-milliard-prevu-pour-les-maneges-militaires-de-sherbrooke-9b1be56f0354dce52a421deee1fc189f
Un quart de milliard prévu pour les manèges militaires de Sherbrooke

Le ministère de la Défense nationale évalue le coût du projet de réfection et de rénovation des manèges militaires de Sherbrooke à 250 M$. Selon ce qui aurait été mentionné dans une rencontre jeudi entre le ministère et différents groupes sherbrookois, le chantier pourrait s’échelonner sur une dizaine d’années.

C’est d’ailleurs lors de cette rencontre que les responsables du projet à la Défense nationale ont fait part de tous les détails de leur plan pour les travaux entourant les manèges militaires Colonel-Gaétan-Côté et William à des représentants de la Ville et différents groupes d’intérêt, dont le regroupement Sauvons le manège.

Rappelons qu’en décembre dernier, la ministre de la Défense nationale, Anita Anand, avait annoncé la volonté de son gouvernement de rescaper les manèges. Dans un courriel envoyé jeudi à La Tribune, le ministère note qu’il « rénovera le manège militaire de la rue Belvédère [Colonel-Gaétan-Côté] et restaurera celui de la rue William ».

« À l’heure actuelle, le contrat de ce projet est évalué à plus de 250 millions de dollars. Il s’agit d’un ordre de grandeur approximatif de la valeur du projet fourni avant l’appel d’offres; la valeur finale du projet sera confirmée au cours de l’avancement du projet. Nous devons d’abord effectuer une série d’études ainsi que du travail de conception », indique dans ce même courriel le service des communications du ministère.

L’appel d’offres pour ce projet d’envergure sera lancé cet été. L’attribution du contrat devrait donc être faite cet automne. La Défense nationale explique que le contrat sera divisé en trois phases : l’élaboration (conception préliminaire et études patrimoniales), la définition (travaux de conception) et mise en oeuvre (construction et rénovation).

« Une évaluation complète des besoins de nos réservistes en matière d’infrastructure est en cours; elle devrait être terminée d’ici l’été 2023. En avril 2023, indépendamment de la demande de propositions, nous commencerons des études topographiques, géotechniques et du sol afin d’évaluer les conditions des sites des deux manèges militaires. Nous entreprendrons également une étude sur les matières dangereuses pour les deux manèges afin de déterminer si certains matériaux des bâtiments devront être remplacés ou éliminés avec précaution dans le cadre des travaux. Ces études devraient être achevées d’ici l’automne 2023 », ajoute le ministère.

La phase de conception devrait débuter en 2025. À titre comparatif, la reconstruction du manège militaire de Québec, terminée dans les dernières années, a coûté 104 M$.
Rassurant

Pour Pierre Véronneau, lieutenant-colonel à la retraite et représentant de Sauvons le manège, la rencontre avec les représentants de la Défense nationale a permis de dissiper quelques doutes.

« Nous étions très heureux de l’annonce de la ministre en décembre, mais nous avions des doutes en raison de l’absence d’un échéancier et d’un budget. Aujourd’hui, ces doutes ont été répondus », dit-il en entrevue avec La Tribune.

« On est encore loin de la coupe aux lèvres, continue-t-il. Ce n’est pas parce que je doute de la volonté des gens impliqués, au contraire. J’ai rencontré aujourd’hui des gens de qualité, qui m’ont rassuré et impressionné. La seule réserve que je garde à titre personnel, c’est la crainte que le budget annoncé aujourd’hui soit disponible tout au long du projet. Le ministère m’a cependant dit qu’il s’agit d’une enveloppe réservée à ce type de projet, ce qui garantit que l’argent n’ira pas ailleurs.»

M. Véronneau souligne qu’un échéancier d’une dizaine d’années aurait été évoqué, ce que n’a pas confirmé le ministère dans son courriel.

« Le projet évolue dans le bon sens. Aujourd’hui, c’est une belle journée et le message autour de ce projet doit rester positif », estime l’ancien militaire.

De son côté, la mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, s’est dite « vraiment heureuse de voir la rapidité avec laquelle la Défense nationale procède pour la préservation de notre patrimoine ».

« On voit que le gouvernement fédéral est au rendez-vous pour Sherbrooke », ajoute la mairesse.

Interpellée à ce sujet, la députée fédérale de Sherbrooke, Élisabeth Brière, n’avait pas répondu aux demandes d’entrevue de La Tribune au moment d’écrire ces lignes.

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Cool!

 

31 mars 2023

36 logements projetés sur l’ancien Charlie

RÉMI LÉONARD

La Tribune

Le concept du projet envisagé sur le site de l’ancien restaurant Chez Charlie, une construction de six étages comprenant 36 unités résidentielles, a été approuvé mardi soir au conseil d’arrondissement des Nations. Le projet inclura aussi deux espaces commerciaux au rez-de-chaussée et doit contribuer à la densification du secteur, ont souligné les élus durant la séance.

Les dates du début des travaux ou de la livraison ne sont pas encore connues puisque plusieurs étapes et délais restent à franchir, ont indiqué les promoteurs du projet, Olivier Bousquet et Sébastien Beaudette, qui étaient présents sur place.

En rappel au célèbre restaurant qui a été en activité pendant plus de 25 ans à cet endroit, le nouvel immeuble s’appellera Le Charlie, ont aussi indiqué les promoteurs.

[...]

À six étages, le bâtiment atteint la hauteur maximale permise dans ce secteur. La procédure n’était pas un changement de zonage, mais une approbation de son allure générale et de son intégration dans le secteur.

Aucun stationnement extérieur n’est inclus, une exemption municipale particulière au secteur du centre-ville et un aménagement assumé pour cet immeuble. « Le projet embrasse pleinement le vivre en ville en offrant des unités qui optimisent l’espace et en limitant le nombre de places de stationnement qu’on y retrouve », indique-t-on dans la présentation du projet.

L’entreprise avait acquis le terrain au début de l’année dernière pour 650 000 $. Le restaurant avait fermé en 2021 après le décès de son propriétaire, Jocelyn Gagné.

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https://www.latribune.ca/2023/03/31/36-logements-projetes-sur-lancien-charlie-dc3e2303f5f954c15abe09d9712217e5?nor=true#Echobox=1680234683

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Pas mal sûr que je ne me trompe pas en vous disant que ce n'est pas un projet qui va être construit. L'idée est d'augmenter la valeur du terrain. Dans cette zone (et je le sais très bien par coeur ;)), le max est de 18 logements. Et là, le conseil vient d'en approuver le double.

Il n'y a pas si longtemps, il y avait des panneaux sur l'ancien Charlie annonçant que c'était à vendre et que le potentiel y était de 18 logements. (Je ne sais pas si Nicolas en aurait des preuves dans sa banque de photos ou pas, mais c'était le cas.) Maintenant, c'est 36... Une bonne différence. 

 

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Il y a 15 heures, lio45 a dit :

Pas mal sûr que je ne me trompe pas en vous disant que ce n'est pas un projet qui va être construit. L'idée est d'augmenter la valeur du terrain. Dans cette zone (et je le sais très bien par coeur ;)), le max est de 18 logements. Et là, le conseil vient d'en approuver le double.

Il n'y a pas si longtemps, il y avait des panneaux sur l'ancien Charlie annonçant que c'était à vendre et que le potentiel y était de 18 logements. (Je ne sais pas si Nicolas en aurait des preuves dans sa banque de photos ou pas, mais c'était le cas.) Maintenant, c'est 36... Une bonne différence. 

 

Tu as raison, le zonage autorise un maximum de 18 logements. Le bâtiment est divisié en deux par un mur mitoyen coupe feu, il est donc considéré comme étant deux bâtiments différentes de 18 logements. C'est une ''faille'' dans le code de construction que j'ai vu être utilisée par des promoteurs pour contourner certaines normes ou rêglementations.  Il y a eu deux demandes de PIIA pour deux bâtiments différents. Il y a une demande pour la partie A et la partie B du bâtiment.

J'espère vraiment que ce projet se concrétise, mais tu as probablement raison aussi par rapport au fait d'augementer la valeur du terrain. C'est surement un projet que les promoteurs n'ont pas l'intention de construire. Il ont fait la demande pour pouvoir démolir l'ancien restaurant et libérer le terrain pour le revendre plus facilement. Comme on a vu ailleur dans la ville.

 

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1er avril 2023 11h42

Virage majeur pour le logement social à Sherbrooke

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SHERBROOKE – Logement abordable. L’expression est de plus en plus utilisée par les politiciens lorsque vient le temps de parler de solutions à la crise du logement. Le budget présenté par le gouvernement Legault fait d’ailleurs la part belle à ce type d’habitation au détriment du logement social, selon les associations des locataires. Mais exactement, un logement abordable, c’est quoi et ça s’adresse à qui ?

C’est la question que s’est posée une nouvelle escouade tactique formée des plus grands cerveaux de Sherbrooke et de la conseillère Hélène Dauphinais. Selon la politicienne, la crise du logement constituerait probablement le deuxième enjeu d’importance devant l’inflation alimentaire mais derrière les chansons en portugais au conseil municipal.

« Ça prenait un œil neuf pour penser à l’extérieur de la boite et proposer des solutions innovantes », poursuit l’élue avant d’appeler une diligence avec son DynaTAC 8000.

Selon la formule proposée, la Ville s’engage à investir 2,1 G $ dans la prochaine année pour construire 20 000 nouveaux logements sociaux. Ceux-ci seront ensuite mis en location sur la plateforme Airbnb au tarif très abordable de 50 $ la nuit.

Ces nouvelles rentrées d’argent deviendront la principale source de revenus de la Ville et lui permettront de rembourser son investissement en un peu plus de cinq ans.

Hubert Richard explique que cette stratégie permettra de faire d’une pierre deux coups en comblant le manque criant de logements abordables tout en compétitionnant agressivement avec l’hébergement illégal. Alors qu’il commence à se dénuder pour conclure son intervention avec une chanson et une danse, sa collègue Danielle Berthold intervient.

« On ne peut pas commencer à chanter les Parapluies de Cherbourg ou un extrait de Starmania pour répondre à une question. Parce que, sinon, ce serait le capharnaüm et cela n'aurait aucun sens pour les gens qui y assistent ou les gens qui l'écoutent » proclame-t-elle, jubilante à l’idée d’être finalement du bon côté de l’histoire avec cette intervention fort judicieuse.

L’annonce de vendredi marquait le retour inattendu de Luc Fortin dans l’univers cinématique sherbrookois (SCU). Sa dernière apparition remontait aux élections de novembre 2021, lorsque la protagoniste Évelyne Beaudin avait réussi à réduire les scores de ses adversaires à une échelle subatomique vers la fin du film.

M. Fortin est apparu méconnaissable lors de la conférence de presse, rendu complètement disproportionné par sa défaite et dépendant d’un exosquelette métallique pour supporter son imposant égo. Les fans du SCU rencontrés par La Tribune s’accordaient pour dire qu’il s’agissait d’une apparition burlesque apportant très peu à la trame narrative et que le personnage ne serait probablement pas de retour.

Un autre membre de l’escouade, un certain Denis, explique les origines de la crise. « Les o**** de c**** de menteurs, c******, les v****** à c**** de Sévigny du c******? Custeau t*******! », conclut-il sagement avant de disparaitre dans la cinquième dimension jusqu’à la prochaine séance du conseil.

Plus de détails à venir dans votre imagination.

https://www.latribune.ca/actualites/sherbrooke/virage-majeur-pour-le-logement-social-a-sh5ae10e1c768a32b753c1c199f64f4351

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