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Les eaux de Prince Albert souillées par un déversement de pétrole


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Les opposants au projet mentionnent régulièrement les changements climatiques pour justifier leur opposition. Si on veut vraiment faire notre part pour combattre les changements climatiques, il faut diminuer notre consommation de pétrole, pas simplement essayer de bloquer ce que les autres font. Une fois que notre empreinte de carbone sera nulle, alors on pourra faire la morale.

 

 

Le problème c'est que ce genre de projets ne fait que retarder la transition car il rend le pétrole plus accessible et donc encore abordable.

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Membres prolifiques

Ouais, je ne supporte pas l'argument de ToxiK non plus. Ça ressemble à l'argument qui suppose qu'un médecin ne peut pas donner de conseil sur la santé de ses patients s'il fume ou ne mange pas santé lui-même. C'est cet argument qui est moraliste à mon avis, et non pas le conseil du médecin, qui lui est basé sur une volonté sincère d'améliorer le sort de ses patients.

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Ouais, je ne supporte pas l'argument de ToxiK non plus. Ça ressemble à l'argument qui suppose qu'un médecin ne peut pas donner de conseil sur la santé de ses patients s'il fume ou ne mange pas santé lui-même. C'est cet argument qui est moraliste à mon avis, et non pas le conseil du médecin, qui lui est basé sur une volonté sincère d'améliorer le sort de ses patients.

 

L'analogie est mauvaise, nous ne sommes pas les médecins du monde et ne sommes pas mandatés pour des donner des conseils "médicaux". Nous serions plus comme un fumeur léger qui demande à son coloc d'arrêter de fumer parce que ses cigarettes à lui empestent le logement.

 

Nous demandons aux autres de faire des efforts que nous n'avons pas eu à faire grâce à notre géographie, je peux les comprendre de nous trouver un peu prétentieux et de vouloir ignorer nos complaintes. Surtout que nous faisons beaucoup d'argent avec l'électricité et qu'on va se plaindre que des région qui n'ont pas nos ressource hydrauliques mais qui ont du pétrole font de l'argent avec ce pétrole.

 

Faisons des efforts pour électrifier nos transports par exemple, ensuite nous serons beaucoup plus crédibles pour demander des efforts de la part des autres.

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Le problème c'est que ce genre de projets ne fait que retarder la transition car il rend le pétrole plus accessible et donc encore abordable.

 

Peut être un peu. La dynamique du pétrole avec les pays est très semblable à celle entre la drogue et quelqu'un qui en est dépendant. Si le prix de la drogue monte, la personne dépendante va couper ailleurs dans son budget. La décision de se lancer dans une cure de désintoxication est souvent basé sur d'autres facteurs que simplement financiers. Est-ce que les économies engendrées par un transport par oléoduc est suffisant pour faire baisser considérablement les prix du pétrole? Assez pour faire une grande différence sur la consommation?

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L'analogie est mauvaise, nous ne sommes pas les médecins du monde et ne sommes pas mandatés pour des donner des conseils "médicaux". Nous serions plus comme un fumeur léger qui demande à son coloc d'arrêter de fumer parce que ses cigarettes à lui empestent le logement.

 

Nous demandons aux autres de faire des efforts que nous n'avons pas eu à faire grâce à notre géographie, je peux les comprendre de nous trouver un peu prétentieux et de vouloir ignorer nos complaintes. Surtout que nous faisons beaucoup d'argent avec l'électricité et qu'on va se plaindre que des région qui n'ont pas nos ressource hydrauliques mais qui ont du pétrole font de l'argent avec ce pétrole.

 

Faisons des efforts pour électrifier nos transports par exemple, ensuite nous serons beaucoup plus crédibles pour demander des efforts de la part des autres.

L'analogie est toujours mauvaise je crois. On serait plutôt un fumeur léger qui dirait à son coloc de pas vendre des cigarettes de contrebande (la pire qualité pour la santé = sables bitumineux) dans son salon parce que le risque que ça pose à notre bien-être n'en vaut pas le coup.

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L'analogie est toujours mauvaise je crois. On serait plutôt un fumeur léger qui dirait à son coloc de pas vendre des cigarettes de contrebande (la pire qualité pour la santé = sables bitumineux) dans son salon parce que le risque que ça pose à notre bien-être n'en vaut pas le coup.

 

Toute analogie est imparfaite. Tout ce que je dis c'est que nous avons pour l'instant assez d'arguments pour s'opposer au projet (risque de déversement dans le fleuve ou dans les environs de Montréal, risque de perte d'emplois dans les raffineries québécoises) sans avoir à parler des changements climatiques. Si nous nous acharnons à nous draper de vert et à nous présenter comme les défenseurs de la planète alors que nous consommons toujours une bonne quantité de pétrole et que notre plus faible niveau de pollution provient d'un avantage géographique plutôt que de vrais efforts, nous nous tirons dans le pied. Nos arguments seraient alors tous balayés du revers de la main parce que nous serons considérés comme hypocrites pour un seul de ces arguments.

 

Améliorons notre bilan environnemental, et nous pourrons plus facilement demander la même chose des autres. Arrêtons de fumer avant d'exiger un coloc non fumeur.

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http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/476463/les-estacades-sont-moins-efficaces-pour-endiguer-la-maree-noire-en-saskatchewan

 

Saskatchewan

Les estacades arrivent mal à endiguer la marée noire

28 juillet 2016 |La Presse canadienne | Actualités sur l'environnement

Une fuite dans l’oléoduc de la pétrolière Husky Energy, mercredi dernier, a provoqué le déversement de 200 000 à 250 000 litres de pétrole dans la rivière Saskatchewan Nord près de Maidstone.

Prince Albert — Les estacades mises en place sur la rivière Saskatchewan Nord pour endiguer le déversement de pétrole brut commencent à être moins efficaces, ont constaté des responsables gouvernementaux mercredi.

 

Wes Kotyk, du ministère provincial de l’Environnement, a indiqué que le pétrole à la surface se disperse maintenant à mesure qu’il descend la rivière, ce qui rend sa récupération plus ardue. Il a rappelé que neuf estacades sont en place là où elles pourraient être le plus efficaces.

 

Aucun plan n’a été élaboré jusqu’ici pour récupérer le pétrole qui est passé sous la surface de l’eau, car on ignore comment se comporte ce mélange particulier de brut issu des sables bitumineux. Le bitume acheminé vers les raffineries dans les oléoducs est dilué avec des pétroles extralégers pour le rendre plus fluide.

 

Une fuite dans l’oléoduc de la pétrolière Husky Energy, mercredi dernier, a provoqué le déversement de 200 000 à 250 000 litres de pétrole — l’équivalent de deux wagons-citernes — dans la rivière Saskatchewan Nord près de Maidstone, selon l’entreprise. La « marée noire » suit depuis le cours de la rivière.

 

Eau

 

Deux municipalités en aval de la fuite, Prince Albert (35 000 habitants) et North Battleford (14 000 habitants), ont cessé de puiser leur eau dans la rivière et tentent depuis de ménager leurs réserves.

 

Sam Ferris, de l’Agence provinciale de sécurité de l’eau, a précisé mercredi que les réservoirs de North Battleford tiennent le coup pour l’instant pendant la fermeture de l’usine de traitement des eaux, mais que des solutions de rechange sont déjà envisagées, au cas où. On songe notamment à « prétraiter » les eaux polluées de la rivière avant de les acheminer vers l’usine d’épuration de la ville.

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Il ne faut pas faire le jeu des pétrolières, en faisant dévier le propos de ce fil sur un sujet plus général. Si je me donne la peine de suivre le dossier de ce déversement, c'est pour bien mettre en évidence que la technologie pour parer aux dégâts environnementaux est loin d'être efficace et cela même dans les meilleures conditions estivales, tel que démontré à Prince Albert actuellement. Il faut aussi savoir qu'il y a plusieurs dizaines de déversements à chaque année, la plupart contenus et maitrisés, (en dépit des dommages environnementaux locaux) parce qu'on fait affaire à des pipelines de petites dimensions. Cependant il y a plusieurs catastrophes plus sévères qui ont pris place, notamment aux USA et qui sont bien documentées.

 

Alors toute personne raisonnable comprendra que les risques avec le pipeline Énergie-est, qui aura un débit gigantesque et une pression intérieure énorme, produira des déversements colossaux et beaucoup plus difficiles à colmater. Comment réagir rapidement, en hiver notamment, sur un tuyau souterrain ou sous-marin, en plein milieu de nulle part, surtout que l'on sait que les petites fuites à l'échelle de celle de Prince Albert, seront difficilement détectables parce que trop petites en comparaison du débit? (250,000 litres étalés sur quelques jours sur un débit de 1.1 millions de barils par jour) A noter qu'un baril équivaut à 159 litres, on parle donc d'unités de valeurs gargantuesques qui traverseront le Québec jour et nuit, 365 jours par année et étalé sur un demi-siècle.

Il est là le problème, autant par la démesure de l'infrastructure que la nature hautement polluante de la ressource. Ce n'est donc pas une discussion sur le bien fondé du pétrole, tout le monde sait qu'il faudra du temps pour faire la transition. Mais sur un projet d'oléoduc qui traverserait le Québec en menaçant nos cours d'eau et notre environnement pour au moins 5 décennies et que l'industrie abandonnera ensuite sur le terrain, pour ne pas avoir à dépenser le milliard ou plus, afin de libérer le sol (terres agricoles et privées) et les cours d'eau de sa présence.

 

Donnez-vous la peine d'aller lire les commentaires attachés à cet article http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/476463/les-estacades-sont-moins-efficaces-pour-endiguer-la-maree-noire-en-saskatchewan . Et j'ajouterais qu'avec la folie terroriste qui prend de l'ampleur dans le monde. Une installation de l'envergure d'Énergie-est, étalée sur des centaines de kilomètres impossible patrouiller de façon permanente, nous rend automatiquement vulnérables à des attentats bien ciblés. Surtout si on le fait près des grands centres.

 

A la lumière de ce que nous connaissons aujourd'hui, tout esprit lucide opposerait un veto ferme à toute ouverture à Énergie-est, où le Québec a si peu à gagner et tellement à perdre. Plus que jamais le principe de précaution doit nous guider dans nos décisions, parce que les risques qu'on nous demande d'ignorer, sont tout simplement inacceptables et contraires au principes du développement durable et de la bonne gestion de notre territoire.

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Même si l'analogie de ToxiK était bonne, on serait tout de même très bien placés pour faire la morale aux Albertains.

 

 

Publié le 27 juillet 2016 à 16h30 | Mis à jour le 27 juillet 2016 à 16h30

Les ménages montréalais champions canadiens en matière de GES

 

La Presse Canadienne

VANCOUVER

 

Les ménages montréalais génèrent en moyenne près de quatre fois moins de gaz à effet de serre que ceux d'Edmonton, indique une étude de l'Université de Colombie-Britannique rendue publique mercredi.

 

L'étude porte sur les émissions d'un foyer moyen dans plusieurs grandes villes un peu partout au Canada, de 1997 à 2009. Elle s'appuie sur des facteurs tels que le climat, la densité de la population et le type d'énergie consommée pour le chauffage et l'électricité.

 

Les ménages montréalais trônent au sommet du palmarès, ne générant en moyenne que 5,4 tonnes de gaz à effet de serre (GES) par an grâce à l'utilisation répandue de l'hydroélectricité. La forte densité de la population dans la métropole québécoise permettrait également aux automobilistes de minimiser leurs déplacements et, ainsi, de modérer leur consommation de carburant.

 

La ville d'Edmonton, suivie de près par Calgary, occupe le dernier rang au pays avec une moyenne annuelle de 20,7 tonnes de GES par ménage, notamment en raison de son utilisation du charbon et de l'éparpillement de sa population. Les températures très froides de ces deux villes albertaines expliquent aussi leur importante consommation d'énergie pour garder les maisons au chaud.

 

[...]

 

«Les implications de notre analyse sont assez simples, avance le rapport. Si nous encourageons la densification urbaine et la mise au point d'énergies qui génèrent peu de dioxyde de carbone, les ménages produisent moins de GES.»

 

«Une personne qui vit à Montréal peut marcher jusqu'à l'épicerie, accompagner à pied ses enfants jusqu'à l'école. Elle n'a pas à se rendre partout en automobile, tandis qu'à Edmonton, c'est malheureusement le cas», a expliqué le professeur Sumeet Gulati, un des auteurs de l'étude.

 

[...]

 

Palmarès des émissions moyennes de GES par ménage

 

  • Montréal: 5,4 tonnes
  • Vancouver: 7,2 tonnes
  • Winnipeg: 8,1 tonnes
  • Toronto: 9,6 tonnes
  • Regina: 16,3 tonnes
  • Calgary: 18,2 tonnes
  • Edmonton: 20,7 tonnes

 

http://www.lapresse.ca/environnement/pollution/201607/27/01-5004978-les-menages-montrealais-champions-canadiens-en-matiere-de-ges.php

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En fait non, l'analogie de ToxiK n'était même pas bonne du début (je sais c'est de l'acharnement à ce stade) car la comparaison del'utilisation de la cigarette au pétrole est fallacieuse. Plusieurs individus n'ont pas le "choix" d'avoir une empreinte de carbone. Les aliments que l'on mange sont transporté par camion, doit on crever de faim en attendant l'avènement du transport électrique des aliments? Doit-on bannir des industries régionales qui polluent en sacrifiant ainsi un revenu important pour la démographie déclinante des régions québécoises? Doit-on reléguer aux oubliettes les habitants des zones connexes à Montréal qui ne bénéficient pas d'alternatives de transport qui n'utilisent pas le pétrole?

 

Soyons conséquent, le pétrole n'est pas un fléau que la plupart des individus consomment par choix tel une cigarette.

 

Ceci étant dit, le Québec est chanceux dans l'optique où sa population bénéficie de l'abondance d'une source d'énergie renouvelable. Le degré avec lequel il utilise cet avantage peut faire place d'une discussion (*ahem* ToxiK), mais il reste que le Québec consomme beaucoup moins de pétrole, qui reste le vecteur principal de l'économie mondiale disons-nous le.

 

DEUXIÈME "ceci étant dit". Cette discussion porte sur le danger de la circulation de pétrole dans un oléoduc qui passerait par plusieurs cours d'eau important et qui aurait la possibilité d'affecter, avec un grand préjudice, la majorité de la population québécoise.

 

PS : Ceci aurait été une meilleure analogie. Le pétrole c'est comme le fast food. Le Québec vit sur une ferme. Dès lors il profite de beaucoup d'aliments frais et bon pour sa santé. Son voisin ne profite pas de cet avantage car il n'habite pas sur une ferme (le ROC). Dès lors, le Québec mange une moins grande proportion de fast food dans son alimenation par rapport à son voisin. Il lui dit en passant qu'il serait bien qu'il arrête de lancer ses déchets (issus de sa consommation de sa fast food) sur son terrain puisque ses vaches pourraient le manger, et sa nuirait grandement à sa qualité de vie en tant que fermier. Le Québec lui dit en passant (MAIS CE N'EST PAS SON ARGUMENT PRINCIPAL) que ça serait même bien pour sa santé s'il mangeait moins de fast food. Son voisin lui répond que ça lui coûte moins cher de manger du fast food, et que c'est plus pratique pour lui.

 

Voilà :P

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