griffintown Gallery sur le Canal - 14, 14, 14 étages

[acpnc]

Le graffiti dans nos sociétés occidentales est davantage un phénomène de pauvreté au niveau de la conscience sociale, auquel on répond trop souvent de manière passive, en ne réagissant de manière adéquate. D'un côté on ne responsabilise pas suffisamment les jeunes aux dommages matériels gratuits causés à autrui ou aux biens publics, par une véritable éducation sur le mieux-vivre en société. Et d'un autre on construit encore des murs accessibles et vulnérables qui prêtent facilement flanc à ces incivilités trop répandues.

 

Il y a définitivement toute une éducation à faire et des exemples à donner. Il faudrait donc que la réparation fasse véritablement mal et qu'on oblige le ou les responsables à rembourser le coût intégral des dégâts matériels. Je ne suis pas un partisan de dossiers criminels pour des erreurs de jeunesse qui ne menacent pas la sécurité publique. Mais je voudrais bien qu'une amende salée devienne une dette à payer pour les responsables, à la manière d'un prêt étudiant contracté par la Ville au nom du délinquant, et qu'il devra rembourser intégralement avant de pouvoir emprunter pour tout autre bien de consommation.

[Monsieur_MA]

À NewYork, j'ai l'impression que c'est là que tout a commencé

L'ors d'un voyage durant les années 80, Il y en avait tellement de graffitis sur les wagons de métro qu'il n'était pas possible d'en connaître la couleur d'origine.

Quelques années plus tard, le phénomène est apparu à Montréal avec beaucoup moins d'ampleur, fort heureusement.

 

Il faudrait être plus sévère pour ce genre d'actes de vandalisme.

[acpnc]

Au lieu de me sanctionner stupidement pour mon commentaire plus haut, que ces personnes apportent des arguments qui pourraient enrichir le débat. Comme je n'ai pas le monopole des bonnes idées, j'aimerais bien connaitre les leurs, en m'enrichissant de leurs points de vue et opinions. C'est pour cela que je déteste cette fonctionnalité qui n'apporte absolument rien de constructif ni de nouveau dans nos échanges. Sinon un silence désapprobateur que n'importe quel imbécile peut exprimer sans avoir à se justifier.

 

Qu'on me dise qu'on n'est pas d'accord, mais qu'on ne vienne pas me dire que mon propos n'est pas pertinent.

Modifié 13 juillet 2016 par acpnc

[vrioux]

Au lieu de me sanctionner stupidement pour mon commentaire plus haut, que ces personnes apportent des arguments qui pourraient enrichir le débat. Comme je n'ai pas le monopole des bonnes idées, j'aimerais bien connaitre les leurs, en m'enrichissant de leurs points de vue et opinions. C'est pour cela que je déteste cette fonctionnalité qui n'apporte absolument rien de constructif ni de nouveau dans nos échanges. Sinon un silence désapprobateur que n'importe quel imbécile peut exprimer sans avoir à se justifier.

 

Qu'on me dise qu'on n'est pas d'accord, mais qu'on ne vienne pas me dire que mon propos n'est pas pertinent.

Amen!

 

Et amen pour la facture salée aux cochons de murs. Si tu veux pourrir ton environnement, chie dans ton lit et reste dedans.

 

 

Édit : excuses aux âmes sensibles.

[acpnc]

On devrait ouvrir un fil sur le sujet (en arrêtant cette diversion), car le problème des graffitis est beaucoup plus complexe que sa simple dénonciation. C'est une plaie urbaine au dimension internationale propre à notre époque et il serait intéressant de connaitre les solutions appliquées ailleurs.

 

Alors retour à Gallery sur le canal, un projet qui notamment me plait beaucoup.

Modifié 14 juillet 2016 par acpnc

[mont royal]

Whenever I visit a nice clean little city, with no graffiti of any kind, I get the sense that I am in a community where little or no dissidence is accepted. It is increasingly obvious that we live in a world of haves and have-nots; the split between these two and the weakening of the middle-class is reaching a dangerous level, as a growing number of politicians can tap into this subterranean anger. We have seen the results of this with Brexit and with the rise of Trump, not to mention the rise of neo-fascist parties in the Netherlands, Poland, Hungary and the Ukraine, to name only a few.

 

So, while I find most graffiti to be usually ugly, I welcome it. It is a daily reminder that there are many youth out there whose lives are ugly, who feel disenfranchised, and who need a voice. Graffiti is often the only way that they can express themselves, and we need pay attention to it and deal with the root causes behind their frustration.

[denpanosekai]

No most graffiti is from middle-class kids with too much time on their hands. Spare us the PC BS.

[acpnc]

Whenever I visit a nice clean little city, with no graffiti of any kind, I get the sense that I am in a community where little or no dissidence is accepted. It is increasingly obvious that we live in a world of haves and have-nots; the split between these two and the weakening of the middle-class is reaching a dangerous level, as a growing number of politicians can tap into this subterranean anger. We have seen the results of this with Brexit and with the rise of Trump, not to mention the rise of neo-fascist parties in the Netherlands, Poland, Hungary and the Ukraine, to name only a few.

 

So, while I find most graffiti to be usually ugly, I welcome it. It is a daily reminder that there are many youth out there whose lives are ugly, who feel disenfranchised, and who need a voice. Graffiti is often the only way that they can express themselves, and we need pay attention to it and deal with the root causes behind their frustration.

 

Puisque l'on revient sur le sujet, je répondrai que j'apprécie ta position et ta sensibilité. Nous sommes en face d'un phénomène social qui dépeint certainement une forme de frustration. Mais il n'explique pas tout. Il y a aussi le phénomène des gangs de rue dont le graffiti fait partie de la culture et du marquage de territoire. Dans tous les cas il faut tenter de limiter les dégâts, en essayant d'aider à promouvoir une forme d'expression moins dommageable pour le bien d'autrui.

 

Donc éducation et répression selon la nature du cas, m'apparaissent être les deux avenues qu'il faut privilégier parallèlement.

[MDCM]

Puisque l'on revient sur le sujet, je répondrai que j'apprécie ta position et ta sensibilité. Nous sommes en face d'un phénomène social qui dépeint certainement une forme de frustration. Mais il n'explique pas tout. Il y a aussi le phénomène des gangs de rue dont le graffiti fait partie de la culture et du marquage de territoire. Dans tous les cas il faut tenter de limiter les dégâts, en essayant d'aider à promouvoir une forme d'expression moins dommageable pour le bien d'autrui.

 

Donc éducation et répression selon la nature du cas, m'apparaissent être les deux avenues qu'il faut privilégier parallèlement.

 

Oh là, on se lance dans du sérieux. Répression pour les gangs de rue ? Hum, oui c'est ce qui est fait (à part quelques projets fantastiques ds les communautés) et ça fonctionne cette répression?Non, parce que les jeunes qui joignent un gang le font pour les mêmes raisons.. la misère, l'ennuie, l'absence d'un exemple positif ou d'un héro dans la famille, le racisme et la répression aussi - ou encore l'inégalité des chances.

[Tonic]

Parlant de la phase 2? Comment dire que 20% sont déja vendus, la dame au bureau de vente n'est meme pas en mesure de nous montrer un plan........a part faire un depot, disons que c'est plutot 20% des unités reservées? non?