Aller au contenu

Technoparc montreal


Messages recommendés

Publié le 21 décembre 2016 à 06h48 | Mis à jour à 06h48

Un investissement de 140 millions au Technoparc

Le centre de recherche industriel du secteur forestier quittera Pointe-Claire pour déménager au Technoparc, dans l'éco-campus Hubert Reeves, a appris La Presse. Une annonce officielle est attendue en 2017.

 

Pierre Lapointe, PDG de FP Innovations... (Photo fournie par FP Innovations) - image 1.0

Agrandir

Pierre Lapointe, PDG de FP Innovations

 

PHOTO FOURNIE PAR FP INNOVATIONS

 

Plus qu'un déménagement, l'investissement de FP Innovations a ultimement pour but de créer à Montréal un centre d'excellence internationale de biomatériaux visant à créer un effet d'entraînement en attirant dans son sillage une foule d'entreprises innovantes.

 

L'investissement de départ de FP Innovations atteindrait les 140 millions de dollars.

 

« Notre volonté, c'est de créer à Montréal un centre d'excellence international en matière de bioproduits à base de biomasse forestière. » - Pierre Lapointe, PDG de FP Innovations

 

Les biomatériaux forestiers proviennent du renforcement des plastiques par des fibres naturelles, selon la définition qu'en donne le laboratoire de biomatériaux de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Maillage entre les sciences du bois et la plasturgie, cette famille de produits fait l'objet d'un potentiel commercial élevé dans de multiples secteurs. Les filaments de cellulose sont un exemple de biomatériaux forestiers.

 

Actuellement, FP Innovations a une option d'achat sur un terrain représentant 30 % des 2,5 millions de pieds carrés que compte l'éco-campus Hubert Reeves au Technoparc. Les bureaux seront construits en hauteur, tandis que les usines-pilotes seront érigées sur un ou deux étages.

 

 

Depuis sa création en 2007, FP Innovations est installé sur un terrain de 1 million de pieds carrés à Pointe-Claire, angle Saint-Jean et Hymus, dans l'ancien Paprican.

 

Toutefois, la Ville de Pointe-Claire a, dans sa dernière révision de son schéma d'aménagement, fait changer le zonage du centre d'industriel à résidentiel, ce qui a pour conséquence de bloquer toute modification aux installations. Dès lors, il devenait nécessaire de déménager.

 

« Après avoir fait une étude de cinq ou six possibilités, on en est venus à une entente avec le Technoparc pour déménager l'entièreté de notre effectif de Montréal dans la section Hubert-Reeves. On a négocié l'achat du terrain. C'est un projet qui va tourner autour de 120 à 140 millions », indique au téléphone Pierre Lapointe, PDG de FP Innovations depuis décembre 2008.

 

AVENIR

 

Le Technoparc évoque son entente avec FP dans le mémoire qu'il a déposé à la consultation publique sur l'avenir du secteur manufacturier à Montréal.

 

« Ce qu'on travaille avec eux, c'est une technopole en biomatériaux et des technologies propres, confie en entrevue Mario Monette, PDG de Technoparc Montréal. Ça va amener d'autres entreprises. »

 

« Quand eux [FP Innovations] vont arriver, d'autres acteurs vont venir. On est en pourparlers avec beaucoup de monde. Il y a beaucoup d'appétit pour ce projet. » - Mario Monette, PDG de Technoparc Montréal

 

La présence du train de la Caisse de dépôt au Technoparc à compter de 2020 va aider FP Innovations dans sa volonté de créer un centre d'excellence, explique M. Lapointe.

 

« FP est une boîte internationale. On est partout. On a des employés à Shanghai. La proximité de l'aéroport [qui sera à deux minutes par train] est très importante dans notre décision d'être dans le Technoparc. »

 

M. Lapointe s'attelle à la finalisation du montage financier, qui ne semble pas le préoccuper outre mesure. « Regarder notre feuille de route, nous sommes très optimistes. »

 

FP a la possibilité de vendre sa propriété de Pointe-Claire, évaluée à plus de 10 millions.

 

L'annonce officielle du déménagement est prévue en 2017. La construction prendra ensuite deux ans. Les bureaux seront aménagés dans un premier temps, suivra ensuite la construction des usines-pilotes.

 

FP INNOVATIONS EN UN CLIN D'OEIL

 

OSBL créé en 2007 de la fusion des trois instituts de recherche industrielle du secteur forestier au Canada (Paprican, Forintek et Feric)

 

SIÈGE SOCIAL : Pointe-Claire

 

EMPLOYÉS : 550

 

BUDGET ANNUEL : près de 100 millions

 

BUREAUX SECONDAIRES : Vancouver et Québec

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 années plus tard...

Plus de 100 millions investis au Technoparc Montréal

Un centre de données qui double de taille et un pôle d'innovation en sciences de la vie qui prend de l'expansion ; l'action ne manque pas, cet été, au Technoparc Montréal, dans l'arrondissement de Saint-Laurent. Sans compter l'arrivée du tunnelier du Réseau express métropolitain (REM) afin de creuser le tunnel en direction de l'aéroport.

ANDRÉ DUBUC - La Presse

La société américaine Vantage, qui a acheté le centre de données 4Degrés Colocation pas plus tard qu'en janvier 2019, est en train d'investir 215 millions au Québec.

Vantage Data Centers Canada est à bâtir un nouveau bâtiment de plus de 70 000 pieds carrés, sur l'avenue Marie-Curie, dans le Technoparc.

Les travaux effectués par le Groupe Montoni ont commencé à la mi-mai et devront durer tout au long de 2019. La valeur de l'investissement, réparti sur trois à quatre années, avoisinera les 90 millions. Le nouveau bâtiment a la possibilité d'offrir 10 mégawatts (MW) à sa clientèle.

« On ira graduellement par bonds de 2 MW au rythme de la demande. »

- Maxime Guévin, vice-président et directeur général de Vantage Data Centers Canada

Certifié Tier III, le centre existant mesure plus de 43 000 pieds carrés et a ouvert ses serveurs en septembre 2016. Il a nécessité un investissement de 40 millions au fil des ans. Son propriétaire d'alors, Vidéotron, a conclu la vente de ses deux centres 4Degrés Colocation, un à Saint-Laurent, et l'autre à Québec, à Vantage Data Centers en janvier 2019 pour la somme de 259 millions.

Parallèlement aux travaux à Saint-Laurent, la société américaine mène de front l'agrandissement de son centre de données de Québec, qui fera bientôt plus de deux fois sa taille originelle. Dans la capitale, ce sont 13 MW additionnels qui seront mis à la disposition de la clientèle. À terme, l'investissement frôlera les 125 millions, assure M. Guévin.

Le chef de file nord-américain des centres de données a visiblement d'autres visées au Québec. À la fin de février, il a acquis un terrain d'un million de pieds carrés rue Marie-Victorin, à Saint-Bruno-de-Montarville. Le détail suivra « en temps et lieu », a indiqué M. Guévin.

Pôle en pleine croissance

Le Centre d'innovation Néomed a souligné, hier, les débuts des travaux de sa phase d'expansion en présence de dignitaires des gouvernements locaux et supérieurs au Technoparc. Né des cendres du centre de recherche AstraZeneca, Néomed affiche complet depuis 2016, avec environ 350 personnes travaillant au sein de la communauté Néomed à Saint-Laurent.

La phase d'expansion prend la forme d'un bâtiment de 50 000 pieds carrés d'une valeur de 25 millions, qui sera voisin du bâtiment d'origine, au 7171, rue Frederick-Banting. Le fédéral, Montréal, Fonds de développement de l'économie sociale, Néomed et Desjardins Capital de risque mettent 1,5 million chacun. Le reste de la construction est financé par des prêts de Desjardins et d'Investissement Québec d'environ 8,75 millions chacun.

Dans un entretien, Pierre-Yves Desbiens, chef des activités, explique que le Néomed 2.0 offrira des espaces collaboratifs à la manière d'un WeWork des sciences de la vie.

« Nous voulons devenir un complexe d'innovation et de commercialisation en sciences de la vie et en technologies de la santé. »

- Pierre-Yves Desbiens

Environ 15 % de la superficie sera consacrée à de jeunes pousses inscrites à l'accélérateur d'entreprises. Le reste sera occupé par des entreprises rendues à un stade plus avancé de leur croissance, ce qui leur permettra de dégager des revenus. Néomed devrait dévoiler son locataire principal au cours des prochaines semaines.

Le projet d'expansion devait initialement voir le jour en 2018. Néomed a d'abord étendu ses tentacules à Laval, où il a ouvert un centre d'excellence en vaccins et en produits biologiques dans les anciens locaux de recherche et de développement de GlaxoSmithKline, au 525, rue Cartier.

Néomed fait aujourd'hui partie de l'organisation pancanadienne AdMare BioInnovations, qui regroupe le Centre de recherche et de développement des médicaments (CDRD) et Néomed.

Dans son communiqué, le centre d'innovation souligne l'arrivée prévue du REM au Technoparc en 2023, qui permettra de raccourcir le temps de déplacement en direction de l'aéroport et du centre-ville. Le pôle d'innovation est à sept minutes de marche de la future station.

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/201907/04/01-5232718-plus-de-100-millions-investis-au-technoparc-montreal.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_cinemaStandard__4249193_section_POS2

1653296-phase-expansion-centre-innovation-neomed.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 5 mois plus tard...

Communiqué de la Ville

http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,42657625&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=32305

La Ville de Montréal devient propriétaire des actifs de Technoparc Montréal

19 décembre 2019

Montréal, le 19 décembre 2019 - La Ville de Montréal devient aujourd'hui propriétaire des actifs de Technoparc Montréal, le plus grand parc de recherche scientifique du Canada. Elle prendra la relève de l'organisme, dont la notoriété est reconnue mondialement, en élargissant son modèle d'affaires à d'autres secteurs du territoire montréalais.

« Je remercie les membres du conseil d'administration qui, conjointement avec les villes de Saint-Laurent et de Montréal, ont su se montrer visionnaires, créatifs et innovants pour faire de Technoparc Montréal le parc de hautes technologies le plus prospère et durable au pays », a déclaré la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

« Le contexte économique et immobilier a grandement évolué depuis sa création. Grâce à l'obtention du statut de métropole, la Ville a désormais la capacité de jouer pleinement son rôle de moteur économique et de développer ses pôles d'emplois. Nous croyons fermement que le développement du Technoparc, dans le respect de son héritage, jouera un rôle important dans la croissance économique de notre ville », a-t-elle ajouté.

Depuis sa création en 1987, les villes de Saint-Laurent et de Montréal ont investi plus de 200 M$ pour soutenir l'ensemble des opérations de Technoparc Montréal ainsi que la planification et le développement de ses infrastructures. Grâce au temps et aux efforts consacrés par le conseil d'administration à la gestion et au développement de l'organisme, la population montréalaise reçoit un legs substantiel, dont la valeur des actifs au rôle municipal est de 35 129 602 $ pour un passif de 4 273 018 $.

La Ville garde pour objectif l'accélération du développement économique de Montréal, la création d'emplois de haut niveau technologique et l'émergence d'une synergie entre les différents pôles d'emplois. Le soutien au Technoparc est indéfectible depuis les 30 dernières années et il demeurera une priorité pour la Ville.

« Dans le cadre de sa Stratégie de développement économique 2018-2022, Montréal investira près de 560 M$ pour le développement économique de la Ville d'ici 2022. L'importance accordée à l'innovation et au virage numérique que doit prendre l'économie, mais aussi la priorité accordée au développement du savoir et des talents ainsi que de la mobilité durable dans ses pôles d'emplois viendront aussi accélérer le développement du Technoparc », a conclu la mairesse.

Technoparc Montréal en quelques faits saillants :

  • Plus de 200 entreprises, dont plusieurs chefs de file mondiaux en recherche technologique, aéronautique, TI et sciences de la vie ;
  • Plus de 7 000 emplois à fortes valeurs ajoutées ;
  • Avec l'arrivée du REM, il sera situé à seulement une station de l'aéroport et à 15 minutes du centre-ville de Montréal.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

6:54 19 décembre 2019

Par: Laurent Lavoie

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2408155/la-ville-de-montreal-officiellement-proprietaire-du-technoparc/

La Ville de Montréal officiellement propriétaire du Technoparc

Photo: Collaboration spéciale/Technoparc Montréal

Ce qui avait été annoncé il y a plus d’un an et demi est maintenant officiel: la Ville de Montréal devient propriétaire de Technoparc Montréal, organisme à but non lucratif dont la mission est d’offrir des terrains aux entreprises issues des domaines de la technologie, l’innovation et l’aéronautique.

L’administration Plante compte étendre le modèle d’affaires du Technoparc à travers la ville. 

«Le contexte économique et immobilier a grandement évolué depuis sa création [il y a trente ans]. Grâce à l’obtention du statut de métropole, la Ville a désormais la capacité de jouer pleinement son rôle de moteur économique et de développer ses pôles d’emplois», a déclaré la mairesse Valérie Plante par voie de communiqué. 

La ville-centre a cessé, en décembre 2018, son financement annuel de 2,6 M$ accordé à l’organisme, qui compte quelque 200 entreprises et plus de 7 000 emplois. 

Un rapport du contrôleur général avait fait état du manque de transparence ainsi que d’autonomie financière et foncière. 

Il était donc prévu de dissoudre l’OBNL et de rapatrier ses services à la Ville. 

Selon la députée libérale Marwah Rizqy et le maire de Saint-Laurent, Alan DeSousa, le ministre provincial de l’Économie et de l’Innovation Pierre Fitzgibbon a manifesté son intérêt face au parc industriel de plus de 196 000 m².

Son cabinet n’avait pas donné suite à nos questions au moment de publier.  

Technoparc Montréal a encaissé des revenus totaux bruts de 6,9 M$en 2018, alors que son taux d’inoccupation s’élevait à 4,6%.

35 M$

Le Technoparc compte sur des actifs au rôle municipal d’une valeur totale de 35 M$.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

ça me semble évident que l'idée c'est de recréer le success du technoparc dans l'est de l'ile avec le development d'un REM-est. Encourager les entreprises a déménager leur operation industriel dans le centre de la ville pour un site un peux plus en périphérie mais maintenant accessible TeC.

Imaginer un pole agro-alimentaire pour libérer les terrains autour de la future station du REM A40, un nouveau quartier et tant qu'as rêver peut-être connecter les 2 autoroute 15. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

Il y a 6 heures, Spiter_01 a dit :

ça me semble évident que l'idée c'est de recréer le success du technoparc dans l'est de l'ile avec le development d'un REM-est. Encourager les entreprises a déménager leur operation industriel dans le centre de la ville pour un site un peux plus en périphérie mais maintenant accessible TeC.

Imaginer un pole agro-alimentaire pour libérer les terrains autour de la future station du REM A40, un nouveau quartier et tant qu'as rêver peut-être connecter les 2 autoroute 15. 

Technoparc Montréal dans l'arrondissement Saint-Laurent bénéficie d'une localisation privilégiée qui peut difficilement être reproduite ailleurs.  Néanmoins, je reconnais qu'un meilleur accès en TEC pour des secteurs de l'est de l'Île les rendraient plus attrayants pour certaines entreprises (pas du même type toutefois que celles établies à SL).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2420679/technoparc-quebec-favorise-les-interets-prives-des-promoteurs-martelent-des-ecologistes/

Technoparc: Québec favorise les intérêts privés des promoteurs, martèlent des écologistes

12:26 16 février 2020
Par:  Henri Ouellette Vézina
Métro

17-08-28-vue-aerienne-technoparc-eco-cam
Photo: Gracieuseté/Technoparc MontréalUne vue aérienne du Technoparc, prise en octobre 2017

Alors qu’un jugement est attendu prochainement dans le dossier de la protection d’espaces verts au Technoparc Montréal, une association d’organismes environnementaux affirme que le ministère de l’Environnement du Québec n’a «jamais refusé» une demande de certificat d’autorisation d’un promoteur pour un projet de développement pareil. Le groupe réclame une enquête publique pour faire la lumière sur cette «situation inquiétante».

«Des représentants du ministère nous l’ont avoué pendant leur témoignage en Cour. Ça ne s’est jamais fait de dire non à une autorisation d’un promoteur. Jamais! C’est vraiment choquant», explique à Métro le porte-parole de la Coalition verte, Campbell Stuart.

Son organisme a entamé le 3 février sa cause devant la Cour supérieure du Québec. Celle-ci l’oppose à la Ville de Montréal et au ministère de l’Environnement du Québec. M. Stuart affirme que cet aveu du gouvernement met au jour «un terrible scandale» au cœur même de l’administration appelée à protéger notre environnement.

«Nous savons maintenant que cette administration travaille pour les promoteurs et non pour l’environnement ni pour le public», insiste-t-il également.

La Coalition verte tente depuis 2016 d’empêcher la destruction de milieux naturels sur le site du Technoparc. Elle s’oppose à l’aménagement de l’Éco-Campus Hubert Reeves sur une partie de l’immense parc de recherche scientifique. La Ville de Montréal veut toutefois en faire un lieu de prédilection pour les entreprises spécialisées dans le développement durable et dans les technologies propres.

Une évaluation déficiente au Technoparc?

Dans le dossier du Technoparc, plusieurs membres de l’organisme dénoncent que Québec ait livré des autorisations en ne se basant que sur des «décomptes d’oiseaux faits par le promoteur en plein hiver»

Un développement immobilier massif détruira la plus grande «variété et densité d’oiseaux sur l’île de Montréal», dénonce aussi Campbell Stuart.

Le site est effectivement convoité par différentes entreprises. Le Groupe Montoni a entrepris l’an dernier la construction d’un immeuble dans le secteur, où transitera le Réseau express métropolitain (REM) en 2023.

«Les études que le gouvernement a en main sont largement insuffisantes. Elles manquent d’information et ne tiennent pas compte de la réalité. Ils n’ont pas pris le temps d’examiner la situation de près.» -Campbell Stuart, porte-parole de la Coalition verte

Appelé à réagir, le porte-parole au cabinet du ministre de l’Environnement, Louis-Julien Dufresne, a indiqué que le gouvernement ne commentera pas la situation, étant donné que le dossier est devant les tribunaux. «Nous allons laisser le processus judiciaire suivre son cours», a-t-il indiqué.

Une enquête et un moratoire réclamés

Peu importe l’issue du procès pour l’avenir du Technoparc – le juge doit rendre sa décision prochainement –, le regroupement estime qu’une enquête indépendante doit être lancée «immédiatement». L’objectif: faire la lumière sur la procédure de livraison des autorisations du ministère de l’Environnement.

«Il faut éveiller les consciences sur ce genre de pratiques. Et, surtout, demander à ce que ce soit rectifié rapidement», insiste M. Stuart. Il demande à ce que le public soit «impliqué» dans l’enquête.

Une fois lancée, celle-ci devra revoir la validité de «tous les certificats d’autorisation déjà émis», prévient la Coalition. Entre-temps, l’organisme somme aussi Québec d’imposer un moratoire sur la livraison de nouvelles autorisations. Le temps de terminer l’enquête et de corriger les manquements.

Montréal se dit proactive

Au début février, l’avocat de la Ville dans ce dossier, Éric Couture, indiquait que plusieurs efforts ont été faits au cours des dernières années afin de protéger des espaces verts et des milieux humides dans ce secteur.

«Notre administration a prouvé, par ses actions, que la préservation de la biodiversité est importante», indique l’attachée de presse la mairesse de Montréal, Geneviève Jutras. Elle affirme que les nombreuses acquisitions de terrains effectuées par la Ville ces derniers mois dans le cadre du projet du Grand parc de l’Ouest parlent d’elles-mêmes.

Montréal est devenue propriétaire du Technoparc Montréal en décembre.

Un an plus tôt, la Ville avait toutefois choisi de ne plus subventionner l’organisme responsable de ce parc scientifique. Un rapport du contrôleur général avait effectivement souligné son manque de transparence et d’autonomie financière.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



×
×
  • Créer...