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Complexe aquatique de Laval - 57 M$


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Je pense qu on peut mettre ce (beau) projet dans "projet en suspends" ca fait plus de 1 an qu il y a un gros trou et puis.... plus aucune activite et rien ne semble penser que ca va repartir.

je crois qu il y a des problemes de budget.

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Il y a 5 heures, Matt a dit :

Je pense qu on peut mettre ce (beau) projet dans "projet en suspends" ca fait plus de 1 an qu il y a un gros trou et puis.... plus aucune activite et rien ne semble penser que ca va repartir.

je crois qu il y a des problemes de budget.

Ouais, l'appel d'offre a été annulé l'année dernière et ils sont en train d'en préparer un autre et de voir comment ils peuvent réduire les coûts, je crois. Ça a commencé à 40M$, puis l'annonce officielle du projet proposait un coût de 60M$, et le plus bas soumissionnaire n'a pas pu faire mieux que 80M$, donc ils ont décidé de protéger les fondations et de garder ça "on hold"...

On a pas vraiment de nouvelles pour l'instant. Même la natation des JdQ 2020 doit être déplacée à Saint-Eustache à cause de ce fiasco.

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Il y a 1 heure, Kolev3000 a dit :

Ce que j'ai de la misère à comprendre c'est qu'avec la révélation que la Ville de Laval a 500 millions en surplus, où est le problème de payer 40 millions de plus pour avoir un beau bâtiment architectural?

Je ne suis visiblement pas au courant de tout les aspects de la situation, mais ça semble être une mentalité de née pour un p'tit pain.

Les dés semblent déjà pipé d'avance, à savoir qui va avoir un métro de surface (REM) qui va passer juste à côté, alors pourquoi pas mettre le paquet!

Vous en pensez quoi?

Une très bonne question, qui ouvre plusieurs angles de discussion:

1) Avoir les moyens de faire ou d'acquérir quelque chose n'est pas une condition suffisante pour décider d'aller de l'avant.  On peut avoir plusieurs usages alternatifs pour les ressources disponibles.

2) Le surplus affiché,  au montant de 500 millions$, doit être mis en relation avec d'autres obligations dont la ville sait qu'elle devra les assumer dans les prochaines années, par exemple de coûteuses réfections des réseaux d'aqueduc et d'égouts ou de bâtiments municipaux.  En consacrant une part plus grande que prévue du surplus affiché pour le Complexe aquatique, la ville diminuerait sa future marge de manoeuvre et s'exposerait à un risque de devoir augmenter les taxes --une perspective peu populaire.

3) Par contre pourrais-je dire, il se peut que la ville s'illusionne si elle "pense" qu'elle pourra obtenir un meilleur prix (des souimissions plus basses) dans le futur.  On observe très souvent, à Laval comme ailleurs, que les estimations faites avant d'aller en appel d'offre sont erronnées  --soit qu'elles soient fondées sur données historiques dépassées, soit qu'elles aient été délibérément rabaissées pour mieux faire avaler le projet aux contribuables-électeurs. 

4) Prendre la décision d'annuler un appel d'offre  pour examiner des moyens de réduire les coûts peut sembler être une marque de saine gestion des deniers publics, mais il n'est pas certain que le résultat sera positif.  Par exemple, il est fort possible que le marché de la construction sera encore plus tendu dans un avenir rapproché, avec des hausses de prix à l'avenant.

5) De tout ce qui précède, et ayant aussi réfléchi sur des situations semblables au Québec et ailleurs,  je pense que l'élément crucial se trouve au tout début du processus menant à l'annonce d'un projet, soit: la nécessité de disposer d'une estimation compétente et réaliste des coûts, et d'avoir le courage et l'honnêteté de les  présenter comme tels. 

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  • 1 année plus tard...
  • 3 mois plus tard...

Les Lavallois auront un complexe aquatique

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Le premier ministre François Legault était à Laval vendredi pour en faire l’annonce.

Les résidants de Laval auront un nouveau complexe aquatique intérieur, financé à hauteur de 69 millions à la fois par les paliers provincial, fédéral et municipal. Il devrait être construit et fonctionnel dans trois ans et sera situé à un jet de pierre du Cosmodôme.

Publié le 18 juin 2021 à 12h16

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2021-06-18/les-lavallois-auront-un-complexe-aquatique.php

Louise Leduc La Presse

Le premier ministre François Legault était à Laval vendredi pour en faire l’annonce, aux côtés notamment du maire de Laval, Marc Demers, qui a dit que cette nouvelle était attendue par ses concitoyens depuis plusieurs années déjà.

Le complexe aquatique intérieur comprendra principalement trois bassins aquatiques, des locaux techniques, des aires d’accueil, des espaces de services (vestiaires, toilettes, etc.) et de circulation, ainsi que d’autres lieux récréatifs (salles multifonctionnelles). « Nous donnons à nos jeunes et à nos athlètes les moyens d’êtres actifs et de pratiquer le sport qu’ils aiment », a dit M. Legault.

L’honorable Catherine McKenna, ministre fédérale de l’Infrastructure et des Collectivités, a déclaré pour sa part que « la pandémie nous a montré que sortir de chez nous et faire de l’exercice, c’est fondamental à notre santé mentale. Aujourd’hui, Ottawa, Québec et Laval investissent massivement ensemble pour construire un complexe aquatique à Laval. Ça va faire une différence concrète dans la vie des gens de Laval. »

Le maire Demers a précisé que la période des soumissions n’est pas encore terminée.

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  • 2 mois plus tard...

13 août 2021

Complexe aquatique: reports successifs pour le dépôt de soumissions

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Courrier Laval

Écrit par Stéphane St-Amour

 

La saga entourant le projet du complexe aquatique de Laval se poursuit.

La date limite de réception des offres pour la proposition finale a été reportée à trois reprises depuis le printemps.

D’abord fixé au 1er juin, le dépôt des soumissions a été repoussé une première fois au 24 août, puis au 4 novembre avant d’être remis deux semaines plus tard, le 18 novembre.

L’information a été rendue publique le 12 août par l’opposition officielle, qui questionne la capacité de l’administration Demers-Boyer à mener à termes les grands projets.

Suspendu depuis l’annulation de l’appel d’offres initial lancé en 2018, en raison de soumissions dépassant de près de 50 % les coûts de construction alors estimés, le projet avait été relancé au printemps 2020 au moyen d’un appel de propositions sur le site du Système électronique d’appel d’offres (SEAO) du gouvernement du Québec.

Prix maximal retiré

C’est toutefois le retrait de la clause du Cahier des charges qui fixait un prix maximal de 72 M$, toutes taxes comprises, qui déconcerte le plus le chef de Parti Laval, Michel Trottier.

La Ville s’est rendue à la demande de soumissionnaires en retirant cette condition, peut-on lire dans un addenda daté du 14 mai et publié sur le site de SEAO. On y confirmait du coup un premier report pour l’ouverture des soumissions au 24 août.

Les soumissionnaires justifiaient leur demande par «le contexte de surchauffe actuelle du marché de la construction qui entraîne une forte augmentation de certains matériaux ainsi qu’une rareté de main-d’œuvre».

Ils ajoutaient que «sans le retrait» de cette clause, ils s’abstiendraient de soumissionner, sachant qu’il leur serait «impossible de déposer une proposition conforme».

Michel Trottier n’y voit rien de bon. «Le complexe aquatique, s’il finit par voir le jour, coûtera bien plus que les 72 M$ budgétés. Surtout que ce sont plus de 10 M$ qui ont déjà été dépensés en plans initiaux et fondations déjà vieilles de 3 ans. C’est de l’entêtement de la part de l’administration Demers-Boyer de continuer à mettre des efforts dans ce mégaprojet qui est voué à l’échec depuis le début et qui ne se veut rien d’autre qu’un gouffre sans fonds», dénonce-t-il.

Explication

Conseillère aux affaires publiques à la Ville, Myriam Legault explique que les reports pour le dépôt des propositions visaient à «augmenter les chances de garantir des soumissions». À cet égard, elle cite le souhait exprimé par les entrepreneurs déjà engagés sur d’autres projets et qui doivent composer avec une pénurie de travailleurs qualifiés.

Quant au retrait du plafond pour le prix des propositions, cela répondait à la demande faite en cours d’appel d’offres, «sans quoi il aurait été impossible d’obtenir des soumissions conformes aux critères d’admissibilité», écrit-elle dans un échange de courriels.

«Conséquemment, la Ville a dû revoir la méthode de calcul de la qualité et a développé une méthode de calcul du coût, assurant ainsi un système de pointage équitable pour le marché actuel et le maintien d’une concurrence», enchaîne Mme Legault, précisant «qu’une rationalisation du concept impliquant la proposition de pistes de solution pour optimiser les coûts de construction est exigée par la Ville dans le cadre de cet appel».

«Ces ajustements et différentes mesures mis en place par la Ville étaient donc nécessaires pour mener à bien le processus», termine-t-elle.

 

 

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  • 4 mois plus tard...
Il y a 6 heures, Maximus a dit :

Ils ont donc reporté la date limite de réception des offres pour la proposition finale a trois reprises pour avoirs plus de soumissions, et ils se sont ramassé avec une seule proposition quand même. Drôle de gestion ça..

C'est facile à dire après-coup.  Comme s'il avait été possible de connaître dès 2018 l'évolution des conditions du marché au cours des quatre ou cinq prochaines années.  Il importe de revisiter la trame des événements ayant donné lieu à la situation apparemment ridicule qui émerge maintenant.

 Le premier report des offres pour la proposition finale a été motivé par des soumissions qui dépassaient largement les estimations faites par la ville.  Ca me semble normal d'avoir agi ainsi, et la Ville de Laval n'est pas la seule à le faire. En même temps, on peut reprocher à la ville d'avoir utilisé des méthodes dépassées et inadéquates pour faire ses estimations.  Un montant sensiblement plus élevé aurait sans doute été plus réaliste, mais il se peut que dans ce cas la ville aurait tout simplement décidé de ne pas aller de l'avant; alternativement, il lui aurait fallu, politiquement parlant, retourner devant ses citoyens pour évaluer leur réceptivité à l'égard d'un projet plus cher, pour prendre sa décision en conséquence. La seconde erreur fut de "penser" (espérer?) que la prochaine ronde d'appels d'offre donnerait des résultats plus favorables (plus proches des estimations de la ville).  Les pressions inflationnistes dans l'industrie de la construction devenaient de plus en plus visibles, et il aurait fallu en prendre acte à temps.   Mieux vaut tard que jamais, mais il faudra payer plus que si on avait accepté la soumission de McGill Construction.  

Ceci dit, le montant définitif ne représente pas une hausse exagérée par rapport au prix initial.  Il n'y a pas de quoi en faire un drame.  C'est juste que ça paraît mal.  D'autres donneurs d'ordre prennent une approche différente: ils partent avec une estimation gonflée, et se réjouissent ensuite d'avoir obtenu des soumissions plus basses  -- comme si c'était un indice de bonne gestion.  Pas certain.

Ce qui me semble incontournable, c'est que les méthodes utilisées pour faire des estimations de coûts doivent être raffinées.  

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