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REM (ligne A) - Discussion générale


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il y a une heure, p_xavier a dit :

C'est exactement le genre de chose qui arrive quand on a peur d'avoir peur. Dans ce temps-là, tu fais rien ou tu n'essaies rien. L'art de rédiger un titre accrocheur, semant un doute dans l'esprit. :duh:

Je trouve que c'est un peu trop souvent du sensationnalisme contagieux, voire poussé à l'extrême, utilisé un peu trop facilement par des journalistes...  :banghead:

Je retiens de cet article ces quelques paragraphes qui demeurent plutôt optimistes et positifs quant au projet du REM:

[...] Speaking for the Caisse, Emmanuelle Rouillard-Moreau said the model of Alstom trains chosen for the REM is much more robust than the model used in Ottawa. That train is more like a tramway, whereas the REM model will be more like a métro.

Siemiatycki [edit: Matti Siemiatycki, an associate professor in geography and planning for the University of Toronto’s School of Cities] said both Bombardier and Alstom have their issues, and he’s not convinced that the Caisse’s choice of trains could be problematic.

He said the trains chosen for the REM are similar to the trains in use in Vancouver’s Canada Line, which was inaugurated in 2009, with trains built by the company Hyundai Rotem. That project, which was also built by the Caisse, has been a resounding success, Siemiatycki said.

Rouillard-Moreau said the trains chosen for the REM have one of the best track records for reliability in the world. She added that automated light rail systems are known for their dependability and are in use in major cities including Vancouver, Paris, Rome and Barcelona.

She added that the Caisse is already testing its trains and equipment in cold chambers and will be conducting real-world testing on a closed circuit in the South Shore for 13 months starting at the end of the year.

Siemiatycki said the Caisse has proven in the past it can deliver transit projects that perform well.

They are one of the leaders, and now that they’re building in their own backyard; the pressure to deliver will be significant,” he said. [...]

Tsé.  Quand tu cherches des bibittes à une affaires... :stirthepot:

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2 hours ago, p_xavier said:

J'espère juste que la finition du REM sera de meilleure qualité que le SLR d'Ottawa.

Ça ne ressemblait pas à quelque chose de neuf quand je suis passé il y a 2 semaines.

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Beaucoup des problèmes du O Train sont attribuables à la réalisation de ce projet au plus bas prix possible: stations complètement exposées aux intempéries, quais beaucoup trop étroits dans les stations sous-terraines, utilisation de matériel tramway pour fournir un service de métro, construction du strict minimum de matériel roulant pour assurer le service prévu dans les études d'achalandage, terminus d'autobus massifs et mal conçus obligeant à de très longues marches exposées aux intempéries, phase 1 beaucoup trop courtes obligeant presque tous ses usagers à s'y rendre en bus via un de ses terminus, etc.

Tous ces risques ont été soulevés par de multiples observateurs bien avant la mise en service désastreuse de la ligne, critiques qu'OC Transpo balayait de la main. Ça m'inquiète beaucoup pour le REM: oui CDPQ Infra a fait des choix a priori plus adaptés (stations fermées et matériel métro éprouvé, par exemple) mais le REM est lui aussi le produit d'un exercice rigoureux d'ingénérie de réduction de coûts.

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https://rem.info/fr/actualites/usine-prefabrication-voussoirs

Visite dans l’usine de voussoirs à Saint-Eugène-de-Grantham

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Publiée le 16 février 2020

Bienvenue à Saint-Eugène-de-Grantham, près de Drummondville. C’est ici que sont fabriqués les « voussoirs », autrement dit les morceaux de béton utilisés pour la structure aérienne du REM. 

Plus de 200 employés de Béton préfabriqué du Lac (BDPL) sont mobilisés pour produire 4550 voussoirs, ce qui équivaut à 14,5 km de structure aérienne! Un travail technique et minutieux puisque chaque voussoir est produit sur mesure selon les besoins du chantier.

La préfabrication dans une usine locale nous permet d’avancer rapidement et de garantir la qualité puisque les voussoirs sont fabriqués dans un environnement contrôlé. Nous bénéficions également du savoir-faire de travailleurs expérimentés dans cette usine, qui a participé à d’autres grands projets comme le nouveau pont Champlain et l’échangeur Turcot.

Nous vous proposons de suivre en images la fabrication d’un voussoir, étape par étape.

 

 

Étape 1 : pliage de l’armature

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  • Des barres d’acier de grandeurs différentes sont utilisées pour former l’armature.
  • Les barres sont pliées avec précision directement à l’usine, à l’aide d’équipements spécialisés.
  • Elles sont ensuite identifiées et triées afin de faciliter l’étape suivante.

 

 

Étape 2 : assemblage des cages d’armature

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  • Dans une autre section de l’usine, on procède à l’assemblage des cages d’armature à partir des barres d’acier préalablement pliées.
  • Une fois complétées, les cages sont déplacées dans une zone d’entreposage temporaire.

 

Étape 3 : préparation avant le bétonnage

  • Après l’assemblage, la cage d’armature est déplacée dans le moule.
  • On installe tous les éléments nécessaires avec une immense précision : le travail d’arpentage est très important à cette étape afin de s’assurer que l’alignement est conforme.
  • On prépare le bétonnage en mode match cast, c’est-à-dire que le voussoir est bétonné contre le voussoir précédant pour un alignement parfait.

 

Étape 4 : bétonnage du voussoir

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  • Quand tout est prêt, on procède au bétonnage du voussoir.
  • Deux types de voussoirs sont fabriqués : les voussoirs typiques et les voussoirs sur pile. Ces derniers ont une forme légèrement différente car ils reposeront sur les piliers de la structure aérienne.
  • On peut voir sur la photo ci-dessus que le voussoir est bétonné directement sur le voussoir précédant (match cast).
  • On procède au décoffrage environ 12 heures plus tard. Un mélange de savon et de talc permet de séparer les deux facilement après l’opération!

 

Étape 5 : finition

20200123_BPDL_0048.jpg

  • Une fois l’étape du bétonnage terminée, le voussoir est déplacé dans une autre section de l’usine afin de procéder à la finition.
  • Cette opération comprend le meulage de finition, le nettoyage de la surface ayant servie au match cast et la correction de déficiences mineures.

 

Étape 6 : refroidissement

Quand le processus de finition est terminé, le voussoir est déplacé dans une section où il reposera environ 8 heures pour refroidir complètement.

 

Étape 7 : entreposage

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  • Les voussoirs sont finalement entreposés à l’extérieur où ils resteront jusqu’à leur transport au chantier.
  • Prochaine destination : l’Ouest-de-l’Île, où ils seront assemblés pour former la structure aérienne du REM!

 

Chiffres-clés : la fabrication des voussoirs

  • 200 employés de BPDL travaillent sur le projet du REM
  • 4550 voussoirs doivent être préfabriqués en 3 ans
  • Cela équivaut à 14,5 km de structure aérienne
  • 1400 voussoirs sont déjà complétés en janvier 2020
  • L’usine produit 34 voussoirs par semaine (28 typiques et 6 sur pile)

Infographie-voussoir.jpg

 

 

 

 

Timelapse : l'assemblage des voussoirs par les poutres de lancement

 

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On 2020-02-15 at 1:09 PM, cprail said:

Beaucoup des problèmes du O Train sont attribuables à la réalisation de ce projet au plus bas prix possible: stations complètement exposées aux intempéries, quais beaucoup trop étroits dans les stations sous-terraines, utilisation de matériel tramway pour fournir un service de métro, construction du strict minimum de matériel roulant pour assurer le service prévu dans les études d'achalandage, terminus d'autobus massifs et mal conçus obligeant à de très longues marches exposées aux intempéries, phase 1 beaucoup trop courtes obligeant presque tous ses usagers à s'y rendre en bus via un de ses terminus, etc.

Tous ces risques ont été soulevés par de multiples observateurs bien avant la mise en service désastreuse de la ligne, critiques qu'OC Transpo balayait de la main. Ça m'inquiète beaucoup pour le REM: oui CDPQ Infra a fait des choix a priori plus adaptés (stations fermées et matériel métro éprouvé, par exemple) mais le REM est lui aussi le produit d'un exercice rigoureux d'ingénérie de réduction de coûts.

Là où je m'inquiète le plus pour le REM est sa capacité limitée à supporter une hausse d'achalandage au fil des années. On risque de voir un exercice de densification des pôles résidentiels et commerciaux important le long des tronçons nord et sud du réseau pour une ligne qui offrira une desserte directe de plusieurs générateurs de déplacement massifs et du centre-ville, contrairement à la ligne bleue, telle qu'elle est présentement. Je pense qu'elle sera accessible à un bassin de population beaucoup plus large que la branche ouest de la ligne orange, laquelle commence à voir un accroissement de l'achalandage avec les nouveaux projets résidentiels à proximité.

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il y a une heure, paulwillyjean a dit :

Là où je m'inquiète le plus pour le REM est sa capacité limitée à supporter une hausse d'achalandage au fil des années. On risque de voir un exercice de densification des pôles résidentiels et commerciaux important le long des tronçons nord et sud du réseau pour une ligne qui offrira une desserte directe de plusieurs générateurs de déplacement massifs et du centre-ville, contrairement à la ligne bleue, telle qu'elle est présentement. Je pense qu'elle sera accessible à un bassin de population beaucoup plus large que la branche ouest de la ligne orange, laquelle commence à voir un accroissement de l'achalandage avec les nouveaux projets résidentiels à proximité.

Y'a pas d'inquiétude de la sorte à se faire... un nouveau réseau de transport complémentaire bien situé, ce sera toujours mieux de l'avoir que ne pas l'avoir. Si l'achalandage augmente, c'est plus de rentabilité; plus de sous -> plus de développement en transport au fil du temps. C'est toujours une problématique de logistique, des villes en développement. Ici on parle d'enfin construire un raccordement de l'aéroport aux réseaux de transport déjà en place, en plus de traverser Montréal à partir des banlieues... J'vois mal les points négatifs. Si vraiment y'a un besoin au niveau des fréquences à cause d'un grand nombre d'usagés, peut-être est-ce qu'ils pourront se permettre de commander d'autres flottes de voitures à ajouter au REM.

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Il y a 1 heure, paulwillyjean a dit :

Là où je m'inquiète le plus pour le REM est sa capacité limitée à supporter une hausse d'achalandage au fil des années. On risque de voir un exercice de densification des pôles résidentiels et commerciaux important le long des tronçons nord et sud du réseau pour une ligne qui offrira une desserte directe de plusieurs générateurs de déplacement massifs et du centre-ville, contrairement à la ligne bleue, telle qu'elle est présentement. Je pense qu'elle sera accessible à un bassin de population beaucoup plus large que la branche ouest de la ligne orange, laquelle commence à voir un accroissement de l'achalandage avec les nouveaux projets résidentiels à proximité.

Un REM qui peut durer aussi longtemps que la ligne orange aurait probablement coûté 15-20 milliards.

Je préfère donc à priori créer des projets plus simples et moins chers, mais plus souvent.

Mais bon, cela implique qu'il y a un investissement récurrent pour que mon système marche! 

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Oui et non... Alors qu'à Ottawa beaucoup des maux pourront être corrigés progressivement (augmentation du nombre de train et des fréquences de passage, réaménagement/relocalisation des terminus, construction de canopées au dessus des quais, etc.), il risque d'être bien difficile d'allonger les quais du REM pour accommoder la clientèle grandissante (voir l'exemple de la Canada Line). Rien d'impossible, mais certainement pas une sinécure.

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Dans tous les cas, les constructions sont déjà en cours. Quand les statistiques d'usages du REM seront sortis et qu'on aura vu les tendances d'augmentation d'achalandage annuel après un certain temps, on pourra en rediscuter. Pour le moment et les années à venir, c'est un bon projet qui était nécessaire, du moins si y'a pas une horde d'imprévus, mais pour l'instant j'reste optimiste.

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