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Phases 1 et 2 terminées en 2009 et 2010. Aucune information sur la phase 3...

 

Sur Google Maps, on peut voir que la dalle de béton est coulée et ne semble qu'attendre l'érection que la troisième phase.

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Peut-être la phase 3 ne verra-t-elle jamais le jour ?

 

 

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Empiètement dans un marécage: La Résidence des Philanthropes en infraction

Nathalie

 

Nathalie Villeneuve

Publié le 23 avril 2010

 

 

Au sud du parc Berthiaume-Du Tremblay, des bancs sont orientés vers un magnifique marécage riverain, en partie envahi par les grues et le chantier de la Résidence des Philanthropes. Des citoyens qui ont donné l’alarme ont vu juste: le propriétaire a empiété plus qu’il n’était prévu dans le milieu humide.

 

Au moment de la visite du Courrier Laval, le 14 avril, la clôture du parc était affaissée, près de la zone marécageuse, au nord-est de l'île Paton, à Chomedey. Des débris de construction débordaient au pied des érables. Une fois de plus, c’est un citoyen, qui a levé le drapeau rouge, en téléphonant au journal.

Tout est conforme…

 

Rejoint sur son cellulaire, le propriétaire du complexe résidentiel, Richard Gianchetti, a assuré qu’il avait toutes les autorisations pour effectuer du remblayage à cet endroit.

 

Le complexe comprendra, à terme, trois tours d’habitation totalisant 636 logements pour retraités et préretraités. Le projet intégrera un centre récréatif, actuellement en construction.

Deux avis

 

La présence de débris et l’empiètement dans le marécage du parc sont contraires à la Loi sur la qualité de l’environnement, confirme le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP). Cela a valu au propriétaire un avis d’infraction, délivré au début d’avril.

 

Il s’agissait en fait d’un deuxième avis d’infraction, pour le promoteur. Une plainte logée au MDDEP par un citoyen, en octobre 2009, a amené le Ministère à constater un remblayage plus important que prévu.

 

Le certificat d’autorisation, délivré en janvier 2004, «prévoyait qu’une section du marécage soit remblayée», indique Hélène Proteau, directrice régionale du Centre de contrôle environnemental du Québec.

 

Les fondations de la troisième tour du complexe résidentiel, présentement en construction, avancent dans le milieu humide. La chose était cependant prévue, précise Mme Proteau.

 

Toutefois, le lien hydrique entre la rivière des Prairies et le complexe est obstrué, alors qu’il devait être conservé. Un premier avis d’infraction a donc été délivré en décembre 2009.

Retirer les remblais

 

«On a demandé à M. Gianchetti qu’il retire les remblais. Le propriétaire s’est engagé à les enlever au printemps», explique la directrice. Malgré de nombreuses visites du Ministère sur les lieux, en février et en avril 2010, les remblais sont toujours en place. Mme Proteau note que le propriétaire avait commencé l’enlèvement des débris dans le marécage, le 20 avril.

Compensation

 

Le coup d’œil d’ensemble fourni par un cliché aérien du chantier suggère que le marécage est amputé environ du tiers de sa superficie. Le Ministère a avalisé le projet, en échange de mesures compensatoires.

 

Le promoteur procédera à de la plantation de végétation indigène en rive et à l’aménagement d’un ruisseau, entre la rivière et le bâtiment.

 

Pour le directeur du Conseil régional de l’environnement (CRE) de Laval, Guy Garand, une telle autorisation n’aurait jamais dû être donnée. Il s’agit non seulement d’un empiètement dans un milieu humide, mais également d’une infraction à la Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables, avance-t-il. «Pourquoi ne pas avoir construit dans l’espace de stationnement, en épargnant le marécage? demande-t-il. C’est l’année de la biodiversité. Là, c’est une atteinte à un écosystème fragile. La biodiversité est aussi importante que les changements climatiques.»

 

Source: CRE de Laval

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De l'argent jeté à l’eau

Nathalie

 

Nathalie Villeneuve

Publié le 21 mai 2010

 

En 1997, une subvention gouvernementale de 18 259 $ a été octroyée pour restaurer le marais du parc Berthiaume-Du Tremblay, situé en face de l’île Paton. Douze ans plus tard, le promoteur de la Résidence des Philanthropes a remblayé sans autorisation une partie sensible du site.

 

L’ouverture du marais sur la rivière, obstruée l’automne dernier, avait déjà été remblayée, dans les années 1980. Le Courrier Laval avait révélé, le 24 avril dernier, que le propriétaire du complexe résidentiel avait écopé deux avis d’infraction du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP), parce qu’il n’avait pas respecté les termes de son certificat d’autorisation et la Loi sur la qualité de l’environnement.

Creuser, planter

 

L’aide financière, octroyée en 1997 dans le cadre de l’entente Canada-Québec Saint-Laurent Vision 2000, visait la «mise en eau du marais par la création d’une ouverture sur la rivière et d’une sortie», est-il indiqué sur la fiche du projet, qui précise également l’échéancier des travaux: du 19 juin au 30 août de la même année. Le projet était piloté par la Société d’horticulture et d’écologie (SHEL) de Laval.

 

Selon les plans élaborés à l’époque, obtenus par le Courrier Laval auprès d’Environnement Canada, l’intervention réalisée il y a 12 ans visait notamment la restauration de la berge immédiatement au sud de l’actuel chantier du troisième édifice de la Résidence des Philanthropes, à Chomedey.

 

Sur une des cartes, il est spécifié qu’il s’agit de «recréer le lien d’origine avec la rivière [par le biais de] creusage, stabilisation et végétalisation».

Pas autorisé

 

«Le remblai à cet endroit n’était pas autorisé», confirme Pierre Robert, directeur de l’analyse et de l’expertise régionale, au MDDEP.

 

Le certificat d’autorisation délivré par le Ministère, en janvier 2004, prévoyait toutefois l’empiétement sur une partie du milieu humide. Le promoteur, Richard Gianchetti, s’est engagé à compenser cette perte en faisant planter des végétaux en rive et aménager un ruisseau derrière la résidence.

 

Les experts qui ont accordé le certificat étaient au fait de la restauration effectuée en 1997, affirme M. Robert. «On s’est assurés du maintien du lien hydrique», dit-il, en ne précisant pas de quelle façon cette exigence a été formulée au promoteur. Quoi qu’il en soit, cela n’a pas empêché un empiétement dans l’embouchure.

Plus en retrait?

 

N’aurait-il pas fallu demander que la tour d’habitation soit construite plus en retrait de la berge, afin d’éviter que cette zone restaurée soit à nouveau saccagée? «On ne peut pas présumer que tout le monde va déborder», répond Pierre Robert.

 

Le 22 avril, lors d’une visite sur les lieux, un inspecteur du MDDEP a constaté que le propriétaire avait retiré le remblai du site et qu’il avait enlevé les débris. Sans préciser si on a imposé une restauration quelconque du marais, M. Robert mentionne que tout a été fait «tel que demandé».

 

Le propriétaire, M. Gianchetti, n’a pas retourné les appels du Courrier Laval

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