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http://journalmetro.com/actualites/montreal/943856/energie-est-des-prises-deau-potable-menacees/

 

06/04/2016 Mise à jour : 6 avril 2016 | 16:41

 

Énergie Est: les prises d’eau potable menacées

Par Mathias Marchal Métro

Métro

 

Les prises d’eau de près de 3,2 millions de Québécois sont concernées par le projet de pipeline Énergie Est, selon un rapport de groupes écologistes publié mercredi et intitutlé Énergie Est : une menace à l’eau potable.

 

Pour arriver à ce chiffre, les environnementalistes ont analysé les 4600km du tracé envisagé par l’entreprise TransCanada, les quelques 3000 plans d’eau traversés et les municipalités qui pourraient être touchées en cas de fuite majeure dans un cour d’eau.

 

Sachant que lors de la fuite de la rivière Kalamazoo, en juillet 2010, la rivière a été polluée sur près de 60km, le rapport conclut que l’eau potable de 5 millions de Canadiens (dont 3,2 millions de Québécois) est à risque.

 

«À Kalamazoo, six ans plus tard, on trouve encore du pétrole lourd qui a coulé dans le fond de la rivière. Si ce scénario se répétait dans la région de Montréal, les prises d’eau potable qui sont dans les rivières et le fleuve pourraient être inutilisables pendant des mois, voire des années», lance Patrick Bonin de Greenpeace Canada qui a participé à l’élaboration du rapport.

 

«Les conséquences économiques et écologiques associées à une dégradation de la qualité de l’eau dans cette région ne s’arrêteraient pas là. Les activités de plaisance et le trafic commercial sur le Saint-Laurent pourraient être touchés, voire interrompus. Les entreprises agricoles et les industries qui dépendent de l’eau provenant d’une de ces rivières pourraient aussi en souffrir», mentionne le rapport.

 

De son côté TransCanada indique avoir investi un milliard de dollars l’an dernier dans la sécurité et l’entretien de ses équipements. «Énergie Est sera équipé des technologies les plus avancées en terme de détection, combinées avec d’autres mesures de sécurité incluant la surveillance aérienne et terrestre», indique Tim Duboyce, un des porte-paroles de l’entreprise albertaine. «Là où un pipeline passe par un cours d’eau ou un autre lieu sensible, nous utilisons un tuyau fabriqué d’une paroi plus épaisse que d’habitude. Pour traverser les cours d’eau principaux, nous favorisons l’application de forages directionnels horizontaux, ce qui permet d’installer le pipeline loin en-dessous des lits des rivières», ajoute-t-il.

1G$

 

En cas de déversement, la responsabilité de remboursement de TransCanada peut aller jusqu’à 1 milliard de dollars

 

Le document des groupes environnementaux mentionne aussi qu’en décembre 2015, l’Académie nationale des sciences des États-Unis a fait paraître une étude qui montre à quel point le bitume dilué coulait rapidement au fond de l’eau, une fois séparé du diluant censé faciliter son écoulement dans le pipeline.

 

«Pendant des années, les pétrolières ont nié que le bitume dilué coule et leurs plans d’urgence ne prévoient pas de mesures particulières à prendre avec ce type de produit pétrolier. Donc, non seulement le bitume dilué est presque impossible à nettoyer parce qu’il coule, mais les plans d’urgence sont inefficaces car ils ne prévoient pas de formation, de personnel et d’équipements adéquats pour le type d’intervention qui serait requise », ajoute M. Bonin.

 

Lors des consultations, TransCanada n’a pas précisé quelles quantités de bitume dilué pourraient transiter dans le pipeline capable de transporter jusqu’à 1,1 millions de barils par jour. Mais pour Greenpeace, il est acquis que ce type de pétrole circulerait en large quantité étant donné que l’Alberta n’a pas une capacité de raffinage suffisante pour traiter de telles quantités.

 

Actuellement, du bitume dilué circule très certainement dans la ligne 9B d’Enbridge vers Montréal, selon M. Bonin, qui pense que les plans d’urgence devraient être ajustés en conséquence.

 

Pour la Communauté métropolitaine de Montréal, ce rapport coïncide avec des constats qu’ils ont déjà fait, à savoir que «la menace à l’eau potable est effectivement un problème majeur du projet».

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http://journalmetro.com/actualites/national/942728/fuite-de-loleoduc-de-transcanada-au-dakota/

 

http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2011/05/17/5000-pipelines-fuite

 

04/04/2016 Mise à jour : 4 avril 2016 | 18:03

Fuite de l’oléoduc de TransCanada au Dakota

Par Ian Bickis La Presse Canadienne

Métro

 

CALGARY – TransCanada a fermé son oléoduc Keystone, en fin de semaine, à la suite d’un déversement survenu dans le Dakota du Sud, a indiqué lundi l’entreprise de Calgary.

 

Selon un porte-parole de TransCanada, c’est un propriétaire du Dakota qui a observé certains signes d’un déversement, samedi midi, et qui en a informé la compagnie. L’oléoduc, qui achemine environ 500 000 barils de pétrole par jour, a été fermé quelques minutes plus tard, a indiqué Mark Cooper. Une équipe a été aussitôt dépêchée sur place, a-t-il soutenu.

 

Cet incident survient alors que TransCanada tente de faire accepter au Canada son projet d’oléoduc Énergie Est, qui acheminerait vers l’est, sur 4600km, du pétrole de l’Alberta jusqu’aux raffineries et au port de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick.

 

La compagnie n’a pas déterminé encore la source du déversement au Dakota ni la quantité de pétrole déversé. TransCanada soutient que le déversement a touché «une petite surface», sans impact apparent sur l’environnement.

 

L’accident a été signalé à environ six kilomètres de la station de pompage de Freeman, située à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Sioux Falls, la métropole du Dakota du Sud. TransCanada dit avoir prévenu les propriétaires de la région et les autorités locales, de même que les agences gouvernementales concernées.

 

L’oléoduc Keystone transporte du pétrole de Hardisty, en Alberta, vers le Manitoba, à l’est, puis vers le sud, pour les marchés du Midwest américain et jusqu’à la côte du golfe du Mexique, pour raffinage ou exportation.

 

TransCanada a indiqué lundi qu’elle fermait jusqu’à au moins vendredi la section de l’oléoduc entre Hardisty et Cushing, en Oklahoma, et les terminaux de l’Illinois; la section américaine qui se rend jusqu’au golfe du Mexique demeure ouverte.

 

L’entreprise canadienne a subi un dur revers dans ses efforts d’expansion, en novembre dernier, lorsque le président américain Barack Obama a rejeté le projet d’oléoduc Keystone XL, qui devait relier Hardisty au Nebraska, où il rejoindrait l’oléoduc existant Keystone.

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http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/465530/energie-est

 

Énergie Est: une fois construit, l'oléoduc pourrait ne jamais être démoli

16 mars 2016 01h52 |Alexandre Shields | Actualités sur l'environnement

Joseph Zayed, le président de la commission chargée de mener une enquête et de tenir une audience publique sur le projet d'oléoduc Énergie Est de TransCanada, section québécoise.

Une fois construit, le pipeline Énergie Est pourrait bien rester enfoui dans le sol au Québec, et notamment sous les cours d’eau, des années après qu'il aura cessé d'être utilisé, selon ce qui ressort des audiences du BAPE portant sur le projet d’exportation de pétrole de TransCanada.

 

Qu’adviendra-t-il des 648 kilomètres de pipeline qui seront construits au Québec dans le cadre du projet Énergie Est, une fois que le tuyau ne sera plus utilisé ? La question a été posée par plusieurs citoyens depuis le début de l’évaluation du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), mais elle demeure pour le moment sans réponse.

 

« Une évaluation doit être faite » concernant la possibilité de démanteler le pipeline, a répété TransCanada lorsqu’interpellé au début de la deuxième semaine d’audiences du BAPE. Une telle évaluation doit ensuite être soumise à l’Office national de l’énergie, a précisé la pétrolière.

 

Un expert de l’entreprise albertaine a souligné que des portions du pipeline pourraient aussi être remplies de béton à la fin de son utilisation. Et dans le cas des terres agricoles, la situation devra être évaluée selon les particularités du terrain.

 

Si le pipeline est laissé en place dans le sol, est-ce que le propriétaire du terrain pour obtenir un « loyer » annuel, en guise de compensation ? « Ça peut être possible », a simplement indiqué la pétrolière. Mais pour le moment, cette idée de « loyer » versé aux propriétaires n’est pas encore confirmée pour la période d’exploitation du pipeline, prévue sur une période d’au moins 40 ans.

 

Selon ce qu’a également indiqué TransCanada, le démantèlement du pipeline Énergie Est pourrait être difficile dans le cas des traversées de cours d’eau. Quelque 860 cours d’eau du Québec doivent être traversés par le tuyau d’environ un mètre de diamètre, dont 117 rivières de plus de cinq mètres de largeur. Plusieurs rivières à franchir servent de source d’eau potable pour des municipalités.

 

Chose certaine, retirer le pipeline sous le fleuve Saint-Laurent, dans le secteur de Saint-Augustin-de-Desmaures, pourrait bien s’avérer impossible. Selon ce qu’a fait valoir la semaine dernière TransCanada, une fois installée dans un tunnel qui traversera le fleuve sur une distance de 3,5 kilomètres, la conduite sera fixée dans du béton qui sera injecté dans le sol.

Milieux naturels touchés

 

Par ailleurs, l’entreprise a reconnu lundi soir que son projet pourrait avoir un impact sur l’intégrité des milieux naturels au Québec. « Il va y avoir du fractionnement [avec Énergie Est]. On essaie de le limiter », dit Claude Veilleux, du Groupe Conseil UDA, collaborateur de TransCanada et lobbyiste pour l’entreprise.

 

Même si TransCanada a refusé de se conformer à la procédure normale d’évaluation environnementale pour son projet de pipeline Énergie Est, Québec lui a accordé en 2013 et en 2015 des permis pour mener elle-même des études fauniques en vue d’obtenir le feu vert pour la réalisation de travaux préliminaires. Des levés sismiques, dont certains effectués à l’aide d’explosifs, ont par la suite été autorisés.

 

Une prolongation de ces autorisations pour le fleuve Saint-Laurent a même été accordée récemment par le ministre David Heurtel, la veille du dépôt d’une demande d’injonction pour forcer TransCanada à respecter les dispositions de la Loi sur la qualité de l’environnement.

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