L’économie du Québec se porte bien

[Né entre les rapides]

Le taux d'emploi est d'environ 60%, comme en Ontario et en BC. S'il y a un problème au Québec, c'est sur l'île de Montréal qu'il se trouve. Les stats montrent que Montréal n'atteint pas son potentiel économique.

 

Sur ce point, il est important de souligner, pour ceux qui ne le savent pas, que les données telles que le taux de chômage

et le taux d'emploi sont calculées en fonction de la population résidente d'un secteur, par exemple l'île de Montréal, sans égard à leur lieu d'emploi. De la même façon, un résident de Laval occupant un emploi à Montréal fait partie des calculs concernant Laval, et non Montréal. Au total, pour Montréal comme pour la plupart des grandes villes du monde, une proportion importante des emplois s'y trouvant sont occupés par des personnes vivant à l'extérieur de celle-ci, et beaucoup plus que dans le sens inverse. Alors, quand on parle de la «mauvaise performance économique de Montréal» (ville ou île entière mais pas RMR), on devrait plutôt parler de la mauvaise performance d'une proportion significative de ses habitants. Et à l'inverse, on trouve des petites villes de banlieue (presque) exclusivement résidentielles (= pas d'emplois locaux) dont le taux de chômage est très bas et les revenus très élevés.

 

Par ailleurs, dans la comptabilité nationale, il y a un autre angle du vue qui tend à exagérer (plutôt qu'à diminuer) la performance économique d'une ville centre. Il s'agit du produit intérieur brut (PIB) par habitant: dans ce cas on prend la valeur ajoutée totale produite dans la ville (y compris par les personnes habitant à l'extérieur), et on divise ce montant par le nombre d'habitants résidents seulement! C'est pourquoi quand on compare les pib régionaux par habitant, la région administrative de Montréal (=l'île) surpasse largement celle de ses voisines (eg. Lanaudière), ce qui donne aussi une image trompeuse de la réalité. Une image bien plus juste est obtenue en considérant les données à l'échelle d'une RMR ou son équivalent fonctionnel.

[andre md]

Parc industriel? Voyons donc. On est pu en 1960.

 

D'accord je vais aller installer une usine juste derriere ta cour.

[andre md]

Sur ce point, il est important de souligner, pour ceux qui ne le savent pas, que les données telles que le taux de chômage

et le taux d'emploi sont calculées en fonction de la population résidente d'un secteur, par exemple l'île de Montréal, sans égard à leur lieu d'emploi.

 

Tu a raison la dessus la majorité de mes collegues de travail habitent a l'exterieur de l'ile de montreal. Ca fausse les données du chomage par villes c'est sure. Montreal a 10.8% de chomage mais il y a beaucoup de jobs a montreal meme. C'est que les pauvres habitent en ville.

 

Moi je ne suis pas economiste mais je me sert simplement de mes yeux et je vois partout des batisse vide et des pancartes a vendre/a louer dans les parcs industriel pas seulement celui de Lachine Dorval a Pointe-Claire aussi comme l'immense entrepot de Zellers vide sur le bord de la transcanadienne. Ou encore l'immense entrepot de la Baie d'hudson vide a Lachine. Walmart fournit le Quebec a partir de Cornwall et l'ex-Target meme chose et Tim Hortons a partir de Kingston. Pourquoi au juste surement une question de taxation. Heureusement canadian tire eux nous fournissent a partir de leurs immense entrepot flambant neuve a Les Coteaux.

Modifié 15 janvier 2016 par andre md

[acpnc]

Sur ce point, il est important de souligner, pour ceux qui ne le savent pas, que les données telles que le taux de chômage

et le taux d'emploi sont calculées en fonction de la population résidente d'un secteur, par exemple l'île de Montréal, sans égard à leur lieu d'emploi. De la même façon, un résident de Laval occupant un emploi à Montréal fait partie des calculs concernant Laval, et non Montréal. Au total, pour Montréal comme pour la plupart des grandes villes du monde, une proportion importante des emplois s'y trouvant sont occupés par des personnes vivant à l'extérieur de celle-ci, et beaucoup plus que dans le sens inverse. Alors, quand on parle de la «mauvaise performance économique de Montréal» (ville ou île entière mais pas RMR), on devrait plutôt parler de la mauvaise performance d'une proportion significative de ses habitants. Et à l'inverse, on trouve des petites villes de banlieue (presque) exclusivement résidentielles (= pas d'emplois locaux) dont le taux de chômage est très bas et les revenus très élevés.

 

Par ailleurs, dans la comptabilité nationale, il y a un autre angle du vue qui tend à exagérer (plutôt qu'à diminuer) la performance économique d'une ville centre. Il s'agit du produit intérieur brut (PIB) par habitant: dans ce cas on prend la valeur ajoutée totale produite dans la ville (y compris par les personnes habitant à l'extérieur), et on divise ce montant par le nombre d'habitants résidents seulement! C'est pourquoi quand on compare les pib régionaux par habitant, la région administrative de Montréal (=l'île) surpasse largement celle de ses voisines (eg. Lanaudière), ce qui donne aussi une image trompeuse de la réalité. Une image bien plus juste est obtenue en considérant les données à l'échelle d'une RMR ou son équivalent fonctionnel.

 

Excellente intervention, réfléchie et très pertinente, comme tu nous a si agréablement habitués. Elle ouvre une perspective plus large sur la réalité, en la nuançant comme il se doit. Elle risque cependant de nuire à la vision pessimiste de certains, toujours les mêmes, qui carburent aux conclusions simplistes et aux solutions sommaires et superficielles. Ces derniers ne se gênent d'ailleurs pas à ridiculiser les propos d'experts reconnus dans les hautes sphères de l'économie, s'ils ne partagent pas leur négativisme. Même les politiciens qui font un bon travail et qui ont un parcours respectable, sont méprisés par ces petits égos qui croient tout savoir et mieux que quiconque.

 

Heureusement que l'extrême majorité de nos membres et visiteurs, sont mieux informés. Ils ne se laissent pas berner par cet excès de pessimisme, nourri de préjugés et aveuglé par une mentalité de capitalistes primaires, clairement dépassée. J'endosse donc l'analyse de Pierre Fortin, qui apporte un vent de fraicheur dans le discours économique et je retiens particulièrement ce paragraphe: "En 1960, le niveau de vie du Québec accusait un retard de 18 % sur celui de l’Ontario. Maintenant, le retard a fondu à 5 %. Et ce qui en reste s’explique entièrement par le fait que les Québécois choisissent librement de travailler moins d’heures par année que les Ontariens. Le mieux-vivre, c’est ici".

 

C'est véritablement un trait culturel qui fait de notre société distincte un monde à part en Amérique. Le québécois moyen est en réalité un épicurien avant tout https://fr.wiktionary.org/wiki/%C3%A9picurien, qui veut comme tout le monde s'enrichir, mais pas à n'importe quel prix et surtout pas aux dépends de son plaisir. Il prend donc sa retraite plus jeune et s'il travaille plus, ce sera dans le but de se gâter, tout en compensant éventuellement par des congés bien mérités. Cette joie et liberté de vivre prend racine dans notre histoire. Elle a façonné notre caractère par des valeurs moins matérialistes que la religion nous invitait justement à rejeter.

 

Les prêtres ne disaient-ils pas à une certaine époque, que le Seigneur préférait la fumée des encensoirs à celle des usines? On est effectivement partis de loin.

 

Aujourd'hui même si la religion a perdu son ascendant sur les masses, son influence perdure subtilement dans notre mémoire collective. Bien sûr nous sommes devenus de vrais consommateurs, mais notre objectif demeure individualiste et on se fout du PIB, à moins qu'il se définisse par Produit Invitant au Bien-être. Après tout n'avons-nous pas une seule vie à vivre? C'est sûr que nous voulons aspirer, comme toutes les autres nations, au développement économique et à l'enrichissement collectif. Nous réussissons d'ailleurs assez bien en la matière, mais à notre façon et sans l'urgence ni la pression caractéristique que d'autres sociétés se sont mises comme conditions.

 

Alors même si on avait à choisir entre deux mondes, on essaierait toujours de prendre le meilleur des deux, c'est dans notre nature. Puisque la vie est courte et passe très vite. On se dit qu'on n'aura peut-être pas le temps de devenir riche, mais on aura au moins pris le temps d'en profiter. Car comme dit la maxime: à quoi ça sert d'être l'homme le plus riche du cimetière?

[ERJ-Boy]

L'économie de Montréal a depuis longtemps commencée à être axée sur les services. C'est normal. Ce n'est pas les usines qui vont faire vivre la ville de Montréal mais bien les entreprises de services. À ce chapitre Montréal se porte très bien. Les industries se déplacent de plus en plus vers la banlieue de Montréal, qui grossit à vue d'oeil. On n'a qu'à rouler le long de l'autoroute 15 pour voir tout ce qui s'y construit.

[hockey19]

Revenu disponible par habitant: le Québec au dernier rang des provinces canadiennes.

 

Montreal est la seule ville a enregistrer un taux de croissance...c'est dommage que le potentiel à Montreal est restreint parce qu'il doit supporter le Québec.

 

Cc: Fortin

 

http://www.newswire.ca/fr/news-releases/revenu-disponible-par-habitant--le-quebec-au-dernier-rang-des-provinces-canadiennes-565632981.html

[andre md]

Les taxes enleve beaucoup d'argent sur le marché il ne reste plus grand chose a depensé quand le revenu disponible apres tout les taxes et deduction est de 26046$.

 

Taxes scolaire qui ont triplés depuis l'achat de mon duplex. Et les écoles tombent en ruine on fait quoi avec toute cet argent des taxes?????

[vivreenrégion]

Près de 75% des revenus proviennent des taxes foncières.