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http://journalmetro.com/actualites/national/893823/lesperance-de-vie-des-bonhommes-de-neige/

Pour voir plus de détails et faire le jeu, il faut aller sur le site ci-haut.

 

 

20/12/2015 Mise à jour : 20 décembre 2015 | 19:01

 

L’espérance de vie des bonhommes de neige

Par Naël Shiab Métro

 

 

Alors que les chances d’avoir un Noël blanc s’évanouissent d’heure en heure à Montréal, la météo sera sans aucun doute un des sujets phares des repas de famille cette année.

 

Imaginons pour un moment le genre de conversations auxquelles vous pourriez faire face.

 

«Quand j’étais jeune, on avait de la neige en juillet, lancera sans doute votre mononcle Jean-Guy. Des Noëls verts, on ne connaissait pas ça, nous!»

 

Il se fera inévitablement contredire par votre matante Huguette: «Ben voyons! Rappelle-toi l’hiver 1967. On déballait nos cadeaux et l’herbe était encore verte dans le jardin.»

 

Votre grand-mère Jeanne ajoutera en hochant la tête qu’«on a plus les Noëls qu’on avait, ça, c’est sûr», tout en vous jetant un regard à la fois sévère et déçu. Parlait-elle des changements climatiques ou de votre refus d’aller à la messe de minuit?

 

«En tout cas, moi, je me souviens de la Tempête du siècle, en 1971, se rappellera la matriarche. La ville croulait sous la neige. Des gens sont morts. On ne voit plus ça aujourd’hui.»

 

«Est-ce que les bonhommes de neige vont disparaître?», vous demandera pour sa part votre neveu Guillaume, inquiet.

 

Pour vous permettre de briller entre une bouchée de tourtière et une cuillérée d’atacas, nous avons fouillé dans plus 140 années de données météorologiques d’Environnement Canada.

 

Cliquez sur chaque catégorie pour en apprendre davantage.

 

- Le mythe du mois de juillet

 

Force est de constater qu’il n’a jamais neigé à Montréal en juillet. Désolé, mononcle Jean-Guy. Les flocons les plus tardifs qui aient nargué les Montréalais étaient ceux du 29 mai 1907. Les plus précoces sont arrivés quant à eux le 20 septembre 1977.

 

Et si dans les films, une petite neige tombe toujours le jour de Noël, la situation est moins féérique pour les Montréalais. Depuis 1872, il a neigé environ une fois sur cinq pour le 25 décembre.

 

- Les Noëls blancs

 

Pour ce qui est des Noëls blancs, l’épaisseur de la neige au sol est mesurée depuis 1955 à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau. Et Matante Huguette a raison, il n’y avait pas de neige le 25 décembre 1967.

 

Mais la neige était tout aussi absente en 1956, 1957, 1964, 1971, 1979, 1988, 1994, 1996, 1998, 1999, 2006 et… 2014. Eh oui, nous avons la mémoire courte!

 

- La tempête du siècle (dernier)

 

Lors de la célèbre Tempête du siècle du 4 mars 1971, dont parlait votre grand-mère Jeanne, il était tombé l’équivalent de 55.59 mm d’eau sous forme de neige. Dix-sept personnes avaient perdu la vie et certains secteurs de la ville avaient été privés d’électricité pendant 10 jours.

 

Et bien ce record a été battu le 27 décembre 2012, lorsque Montréal a reçu l’équivalent de 59.74 mm d’eau. Heureusement, personne n’est mort cette fois-là.

 

Ce nouveau record pourrait s’expliquer par un phénomène très simple aux conséquences paradoxales : plus l’air est chaud, plus il emmagasine d’humidité. « Donc le potentiel d’avoir des chutes de neige très abondantes va en augmentant », explique André Cantin, d’Environnement Canada.

 

- Une neige qui font vite, très vite

 

Puisque la température de nos hivers oscille de plus en plus autour du point de congélation, la neige au sol risque de diminuer de façon significative, même si l’on en reçoit davantage, selon André Cantin d’Environnement Canada.

 

Le Consortium sur l’adaptation aux changements climatiques Ouranos prédit même que la période 2041-2070 connaîtra une période d’enneigement plus courte de 45 à 65 jours, comparativement aux années 1970-1999.

 

Donc, vous pourrez répondre à votre neveu Guillaume que les bonshommes de neige ne risquent pas de disparaître, mais que leur espérance de vie, par contre, va sans doute diminuer.

 

D’ailleurs, annoncez tout de suite à mononcle Jean-Guy, qui aime beaucoup parler de ses taxes, que ça va sans doute lui coûter cher. Dans son Plan d’adaptation aux changements climatiques, la Ville de Montréal souligne une augmentation de 29% des épisodes de gel-dégel au fil des hivers entre 1942 et 2015.

 

«L’augmentation du nombre de cycles gel-dégel entraîne la dégradation accélérée des artères du réseau montréalais et l’apparition accrue de nids-de-poule, peut-on lire dans le rapport. Elle contribue également à la dégradation accélérée de certains ponts, tunnels et viaducs.»

 

***

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Je m'inquiète davantage pour les ours éveillés et les lièvres «à découvert» dans la forêt.

 

Pour mononcle Jean-Guy, il y a peut-être une lueur d'espoir, en ce que au rythme où vont les choses, il n'y en aura plus du tout, des cycles gel-dégel puisque le gel ne se produira plus.

 

Sur journal-metro: décevant que des villes québécoises «nordiques» n'apparaissent pas sur la liste. En effet, les effets des changements climatiques sur l'épaisseur de neige (inter alia) dans ces régions pourraient être différents.

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moins il va faire froid, moins les hivers vont être longs, plus l'économie va performer. L'hiver coûte cher pour rien. Sans hiver, une famille moyenne pourrait facilement économiser 3000$. Les jobs saisonnières disparaîtraient en grand nombre. Nos routes seraient moins scrap, etc . le réchauffement climatique va profiter à 2 grands pays, le Canada et la Russie. Le GDP des pays du nord va augmenter considérablement avec le réchauffement.

 

http://www.brookings.edu/blogs/planetpolicy/posts/2015/12/09-global-economic-costs-from-climate-change-worse

 

Global warming will hurt most economies, but boost Canada's, study says

http://www.cbc.ca/news/technology/climate-change-economy-1.3282446

Modifié par vivreenrégion
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moins il va faire froid, moins les hivers vont être longs, plus l'économie va performer. L'hiver coûte cher pour rien. Sans hiver, une famille moyenne pourrait facilement économiser 3000$. Les jobs saisonnières disparaîtraient en grand nombre. Nos routes seraient moins scrap, etc . le réchauffement climatique va profiter à 2 grands pays, le Canada et la Russie. Le GDP des pays du nord va augmenter considérablement avec le réchauffement.

 

http://www.brookings.edu/blogs/planetpolicy/posts/2015/12/09-global-economic-costs-from-climate-change-worse

 

Global warming will hurt most economies, but boost Canada's, study says

http://www.cbc.ca/news/technology/climate-change-economy-1.3282446

 

Je ne peux souscrire à cette vision purement matérialiste des choses. Comment pourrions-nous nous satisfaire pendant que les reste du monde souffrirait au point d'être menacé dans sa propre existence? Les pays nordiques ne sont pas sur une autre planète, mais bien dans un monde où tout est interrelié.

 

Les prévisionnistes ont démontré très souvent une vision ultra réductrice, en projetant l'avenir sans tenir compte qu'une foule d'autres réalités, aujourd'hui inconnues, se produiront aussi inévitablement. Donc la petite finalité qu'ils entrevoient dans leur boule de cristal, pourrait bien être toute autre et le beau scénario se transformer en un cauchemar insoupçonné.

 

Les changements climatiques sont une boite de pandore dont on est loin de connaitre tout le contenu. Il pourrait nous surprendre bien plus désagréablement qu'on le croirait à prime abord. Il ne s'agit pas ici d'être pessimiste, mais plutôt réaliste et surtout prudent. Parce qu'on pourrait envoyer le mauvais message, en banalisant une situation qui représente indéniablement un danger réel pour des milliards d'individus.

 

En première analyse, le nord pourrait peut-être paraitre gagner par défaut, mais si une grande partie du territoire au sud devient invivable, où iront les populations éprouvées? Comment remplacerons-nous aussi toutes ces terres et ces mers devenues stériles? Et sur quoi pouvons-nous capitaliser qui nous garantirait que le nord sera protégé d'autres calamités potentielles, que rien ne laisse actuellement présager?

 

Les changements climatiques sont une roulette russe avec laquelle l'humanité ne peut se permettre de jouer. Nous sommes déjà une menace à l'intégrité de la nature par notre simple expansion sur tous les continents et dans tous les habitats et écosystèmes, même les plus reculés. Et cela en excluant le réchauffement. Donc si on conjugue les deux phénomènes et qu'on ne fait pas le maximum afin de réduire notre maltraitance vis à vis de cette Terre, on risque de ne même plus parler d'économie dans 100 ans.

 

Dans tous les cas, ce n'est pas le monde que je souhaite léguer aux prochaines générations.

Modifié par acpnc
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moins il va faire froid, moins les hivers vont être longs, plus l'économie va performer. L'hiver coûte cher pour rien. Sans hiver, une famille moyenne pourrait facilement économiser 3000$. Les jobs saisonnières disparaîtraient en grand nombre. Nos routes seraient moins scrap, etc . le réchauffement climatique va profiter à 2 grands pays, le Canada et la Russie. Le GDP des pays du nord va augmenter considérablement avec le réchauffement.

 

http://www.brookings.edu/blogs/planetpolicy/posts/2015/12/09-global-economic-costs-from-climate-change-worse

 

Global warming will hurt most economies, but boost Canada's, study says

http://www.cbc.ca/news/technology/climate-change-economy-1.3282446

 

 

Au delà de l’aspect mercantile, l'article se base sur des théories économiques, comme toute la discipline de l'Économie en général, qui date de 2 siècles. Il y a 2 siècles, le ratio ressources naturelles vs humains était infiniment grand, donc on tenait pas compte des resources naturelles, des "externalités" comme on les appelle aujourd’hui, dans les théories économiques. Malheureusement pour les économistes, aujurd'hui ce ratio tend vers 0, mais les économistes ne veulent toujours pas les intégrer dans leurs calculs. Pourtant, cette analyse montre que si on en tenait compte, aucune industrie ne serrait "rentable" aujourd’hui.

 

Deuxième point relié au premier, il y a une forte corrélation entre GDP et energie primaire consommée, sauf qu'aucun économiste n'en parle. Voir par exemple ce post ici. Les courbes sur ce site parlent de la même chose. En gros, pas d'energie, pas de GDP. Le problème c'est que la majorité de sources d’énergie de l'humanité sont d'origine fossile, et manque de bol, elle sont toutes sur le point de s'épuiser. La plupart des prévisions "optimistes" montrent une décroissance à partir de 2030 jusqu'à un épuisement total vers 2100. Plusieurs experts de l'industrie en parlent, Mathieu Auzzanneau en France, Art Berman et Ron Patterson aux US.

 

Par exemple, on montre ici que le pétrole est sur un plateau depuis 2005, malgré des prix bas, malgré des investissements record de prospection, et malgré une sur-exploitation de l'OPEC. La plupart des sites d'exploitations pétroliers sont en déclin, sauf l'Arabie Saudite (qui semble-il va décliner d'ici quelques années). La gaz de schiste n'est pas rentable, il ne represente qu'une petite fraction de la consommation mondiale, et se base uniquement sur une dette qui gonfle de plus en plus. Il y a une superbe analyse là-dessus ici.

 

Tous les échanges commerciaux dans le monde fonctionnent en flux tendu aujourd’hui. Le pétrole est l’énergie de la mobilité, et on peut la remplacer avec rien d'autre. Une mine ne peut fonctionner aux panneaux solaires. Un bateau ou un avion ne peuvent fonctionner avec de l’éolien. A part quelques exceptions, on peut rien déplacer avec du nucléaire. Donc sans pétrole, ou moins de pétrole, je m'attends que les échanges mondiaux ralentissent fortement dans les prochaines années et décennies. Moins de flux commerciaux = moins de matière premières = moins de bouffe venant d'ailleurs. Donc forcement le GDP va baisser.

 

Pour finir on a bien vu à la COP21, on évite soigneusement de parler des "vrais" problèmes: la démographie galopante; et le consumérisme sauvage. C'est ça les vrais enjeux aujurd'hui. Le changement climatique n'est que le symptôme de ces "pressions" sur la planète. Dans le meilleur des cas, si toutes les propositions de la COP21 sont appliquées, c'est largement insuffisant par rapport à ce qu'il faudrait faire. Juste une exemple, le charbon est le 1er contributeur au CC, par environ 1/3 des émissions. Pour limiter le réchauffement, il faudrait arrêter toutes les centrales au charbon, et la majorité sont en Chine et en Inde. Quelles sont les chances que ça arrive?

 

Bref, je pourrais continuer longuement. Je doute que le réchauffement climatique soit un 'walk in the park'. Je doute overall que le GDP du Canada va augmenter à cause de ça, je pense plutôt qu'on va plutôt se taper l'inverse, et assez rapidement. On s'en sortira peut-être mieux que le reste du monde, surtout au Québéc à cause de l'hydro-electricité. Mais bon globalement d'ici 2050 je doute qu'on ait la même qualité de vie qu’aujourd’hui. Ça serra plutôt le mode de vie de nos grands-grands-parents, au mieux, si on a de la chance :)

Modifié par _FKS_
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Deux petits points sur mille--pour alimenter la discussion:

 

1) Re l'économique: il y a quand même eu le Britannique Malthus (1766-1834), qui établit un lien entre le niveau de population mondiale et la capacité LIMITÉE de la planète. Certes les avancées technologiques e.g. la «révolution verte» ont pu altérer les pronostics, mais le principe de base demeure.

 

2) Re avantages présumés pour les régions nordiques à la «faveur» du réchauffement climatique: outre le caractère immoral de cette perspective, je ne serais pas si optimiste concernant le Québec, considérant la possibilité que ledit réchauffement s'accompagne d'une diminution des précipitations (pluie et neige combinées), ce qui réduirait le potentiel des rivières qui font tourner nos barrages hydro-électriques. Le bassin du Saint-Laurent serait aussi affecté, avec une avancée vers l'intérieur des eaux salées; quant aux effets sur la navigation au niveau de Montréal par exemple, le résultat est ambivalent, selon la prédominance de i) le rehaussement du niveau des mers, ou ii) l'abaissement du niveau des Grands Lacs en amont. Par ailleurs, l'adaptation de la faune et de la flore à des changements trop rapides pourrait s'avérer fort problématique.

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Pour les Grands-Lacs, le niveau est en hausse. ils sont tous au-dessus de la moyenne de 1914-2014.

 

C'est exact! Mais les niveaux supérieurs observés au cours des 4-5 dernières années font suite à une dizaine d'années de basses eaux qui avaient semé l'inquiétude. Aujourd'hui, on est optimiste pour le court terme, mais la poursuite d'un réchauffement généralisé de la planète pourrait bouleverser la donne. Non pas que le climat changera brusquement, mais ce changement est apte à induire des modifications comparativement rapides aux courants océaniques qui à leurs tours dictent le climat de segments entiers de continents. Ainsi, l'incertitude prévaut--et la crainte qui l'accompagne. Chose certaine cependant, tout mouvement substantiel du niveau de l'eau, en hausse comme en baisse, serait problématique. Dans mon commentaire précédent, j'avais évoqué la possibilité d'une baisse, sans mentionner celle d'une hausse. Alors merci de m'avoir souligné la tendance actuelle sur les Grands Lacs. (Note: pour plus de clarté, rappelons que ce segment de la discussion portait spécifiquement sur le niveau des Grands Lacs car, en ce qui a trait au niveau des mers, il est certain que le réchauffement climatique entraîne une hausse.)

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En dépit des sceptiques, c'est le plus grand défi de notre génération (et des suivantes), parce que les changements sont insidieux et risquent de se faire nettement sentir quand il sera véritablement trop tard pour intervenir. Plus que jamais ici, il faut appliquer le principe de précaution, parce que les effets potentiels dépassent déjà nos capacités à intervenir efficacement et dans des délais raisonnables.

 

On voit déjà localement des conséquences néfastes, avec des épisodes de smogs jamais enregistrés dans certaines grandes villes du monde. Ce sont des signes spectaculaires que l'on peut néanmoins considérer comme avant-coureurs, et qui mettent déjà à mal la croissance économique de certaines régions du monde. La Chine en est d'ailleurs un des exemples probants, qui démontre clairement les limites d'un développement économique tout azimut, devenu insoutenable. Dirons-nous bientôt que le miracle chinois est devenu son pire cauchemar?

 

Une chose est sûr, il y a une inertie formidable pas seulement en Chine, mais aussi dans le monde en général et surtout aux USA, les plus grands pollueurs de la planète jusqu'à nos jours. Les dirigeants politiques seront donc confrontés à des décisions qui seront nécessairement impopulaires, à mesure que les évidences se feront sentir. On peut même affirmer que si jamais les Républicains prenaient le pouvoir, ce serait la plus mauvaise nouvelle pour l'ensemble du monde. Car ces derniers puisent leur base électorale dans le plus grand noyau de climato-sceptiques de la planète.

 

Déjà que ces derniers (les Républicains) sont grandement responsables de la montée radicale de l'islamisme, avec leurs guerres aveugles qui ont complètement déstabilisé toute une région. Elle est même devenue une menace internationale qui ne connait plus de frontière et qui sera extrêmement difficile à éradiquer.

 

On peut alors affirmer qu'ils sont encore moins préparés à faire face à l'autre défi drôlement plus colossale, celui du réchauffement climatique. Ce dernier exige déjà une ouverture d'esprit maximum, et les obligerait à reconnaitre leurs propres responsabilités nationales dans le phénomène mondial, toutes proportions gardées. Mais la plus haute marche est à venir, car c'est une remise en question complète de leur sacro-saint modèle de développement économique, qu'on appelle encore le rêve américain, qu'il faudra renier.

 

J'en conclue que la réponse immédiate et incontournable est en grande partie dans les mains de la classe politique américaine, et à ce niveau les électeurs de la plus grande puissance du monde, ne peuvent pas se payer le luxe de se trumper.

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