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Solar Uniquartier (Projet global)


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il y a 31 minutes, Chuck-A a dit :

On n'a malheureusement pas appris de nos erreurs du passé (i.e. le manque d'école dans Griffintown...). :(

 

Surtout qu'on parle du même promoteur (Village Griffin avant le crash boursier de 2008 qui a réduit le projet, le site du Children's, Solar, métro Longueuil)...

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L'article de Radio-Canada

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1408155/ecole-marie-victorin-terrain-condos-longueuil-brossard

Les écoles, grandes oubliées du boom immobilier aux abords du REM

Jean-Philippe Robillard
Daniel Boily
Publié à 4 h 16

La Commission scolaire Marie-Victorin sur la Rive-Sud de Montréal prévoit devoir construire au moins six écoles au cours des prochaines années. Le hic, c'est qu'elle ne possède aucun des terrains nécessaires. Le temps presse, selon l’Union des municipalités du Québec (UMQ), qui exige que Québec finance l’achat de terrains.

La Ville de Brossard est engagée dans un boom immobilier sans précédent alors que des milliers de logements surgissent de terre autour du chantier du Réseau express métropolitain (REM).

Le secteur attire de jeunes couples comme Carlos Romero et Noémie Dufour.

On a acheté ici parce qu’on a aimé le concept d'avoir une vie communautaire, un quartier plus écologique. On voulait dans le futur pouvoir accéder à tous les services, en particulier une école.

— Carlos Romero

Pour l’instant, l’école primaire située à moins d’un kilomètre de leur condo déborde.

Construite en 2016, l’École Marcel-Gauvreau a depuis fait l’objet d’un agrandissement de 12 classes pour accueillir plus de 800 élèves.

Pour la présidente de la Commission scolaire Marie-Victorin (CSMV), Carole Lavallée, il faut agir.

À Longueuil et à Brossard, les terrains suffisants pour une école, c'est-à-dire un minimum de 12 000 mètres carrés, ça coûte entre 5 et 12 millions de dollars [...]. Les villes ne courent pas après nous autres pour nous donner des terrains, au contraire, déplore-t-elle.

De son côté, la mairesse de Brossard, Doreen Assaad, reconnaît ne pas disposer de terrains pour ériger de nouvelles écoles.

La Ville n’a pas de terrains pour les écoles. On doit en acheter. On essaie de transformer des choses existantes. Mais la réalité est qu’il n'y en a pas beaucoup de terrains qui restent ici, à Brossard.

— Doreen Assaad, mairesse de Brossard

Au cours des 15 prochaines années, le ministère de l’Éducation prévoit que la population étudiante augmentera de plus de 25 % à la CSMV.

Récemment, la commission scolaire a déposé au ministère une demande de financement pour la construction de trois nouvelles écoles à Brossard (deux primaires, une secondaire) et trois à Longueuil, sans savoir si des terrains seront disponibles ni qui les financera.

Une école dans une tour?

La ville de Longueuil fait aussi l’objet de nombreux projets immobiliers.

Selon les plans d’urbanisme (PPU), la ville affiche un potentiel de plus de 20 000 logements, en particulier autour du métro de Longueuil.

À tel point que la Ville a signé, en février 2018, une entente d’exclusivité avec un promoteur immobilier pour le développement d’une partie du centre-ville.

Le conseil municipal de Longueuil a donné son accord à une entente d'exclusivité avec le promoteur Devimco Immobilier afin qu'il puisse présenter un plan de développement majeur à la Place Charles-Le Moyne, peut-on lire au communiqué.

Toutefois, les documents publics ne précisent pas où seraient situées les futures écoles.

La mairesse de Longueuil, Sylvie Parent, a mentionné, lors d’une séance du conseil d’octobre 2018, que d’ici quelques années, il y aura donc deux nouvelles écoles dont nous serons fiers. Une au centre-ville et une dans le pôle Roland-Therrien.

La Ville a décliné une offre d’entrevue, mais une porte-parole nous précise par courriel qu’il est de la compétence du gouvernement du Québec et des commissions scolaires de voir à la prévision et au financement de la construction et de la rénovation des écoles sur le territoire du Québec [...] [L]a Ville de Longueuil travaille actuellement avec la commission scolaire sur plusieurs projets d’écoles, notamment dans les secteurs de l’arrondissement de Saint-Hubert et du boulevard Roland-Therrien ainsi qu’au centre-ville.

Carole Lavallée de la CSMV reconnaît qu’un promoteur propose d’héberger une école en location dans une tour.

Ce qu'on nous a proposé, c'est une tour à cinq étages dans un premier temps. Ça serait un peu difficile de mettre des jeunes de 5 ans dans une tour de cinq étages. On a négocié et on est arrivés à quatre étages. Ce n'est pas ferme, ce sont des discussions.

Carole Lavallée, présidente de la Commission scolaire Marie-Victorin (CSMV)

Chez Devimco, aucun porte-parole n’était disponible.

Un comité d'urgence

Selon les règles budgétaires du ministère de l’Éducation, ce sont aux municipalités de veiller à ce que les commissions scolaires disposent de terrains.

À moins de circonstances exceptionnelles, et sous réserve de l’approbation du ministre, qui devra avoir obtenu au préalable les autorisations du gouvernement, peut-on lire, le ministère ne finance pas le coût d’acquisition du terrain puisque celui-ci relève de l’administration municipale.

La présidente intérimaire de l’Union des municipalités du Québec, Suzanne Roy, se dit préoccupée par la situation.

Au cours des dernières années, certaines difficultés ont été rencontrées par rapport à la concertation, à la planification, à la capacité à répondre à la demande d’ajout d’espace.

— Suzanne Roy, présidente intérimaire de l'UMQ

Un constat relevé également dans un rapport récent du vérificateur général du Québec qui a consacré un chapitre aux bâtiments scolaires.

Selon Mme Roy, une des solutions passe par le financement des terrains par Québec.

L’UMQ a adopté une résolution afin que le gouvernement du Québec prévoie le financement complet de l’achat de terrains à la valeur marchande pour la construction et l’agrandissement d’établissements scolaires, dit-elle. Par ailleurs, on voit de plus en plus de villes dire qu’il doit y avoir des réserves foncières pour d'éventuelles écoles.

Selon la présidente de la Commission scolaire Marie-Victorin, il faut mettre en place un comité d’urgence, un comité spécial du gouvernement du Québec [...] pour mettre ensemble de façon urgente tous les partenaires impliqués dans la construction des écoles.

D'après la mairesse de Brossard, les promoteurs immobiliers ont également une part de responsabilité.

Il faut un cheminement de la part du promoteur aussi, soutient Mme Assaad. De comprendre que ce n'est pas juste une perte de revenus s'ils intègrent des écoles dans leurs projets [et cèdent un terrain]. C'est plutôt un potentiel pour avoir un projet encore meilleur.

À Montréal, la mairesse Valérie Plante encourage les municipalités à prendre les devants dans la planification de futures écoles pour éviter d’être en mode rattrapage, comme dans le quartier Griffintown.

Il faut travailler en amont avec les promoteurs qui veulent venir faire des affaires à Montréal et de leur dire : ''En échange de ce beau privilège de venir construire, que nous donnez-vous pour la collectivité?'' Ils doivent participer au développement du bien commun, de la collectivité et non pas seulement à celui de l'individu qui achète un condo.

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C'est vraiment une aberration qu'on construise aujourd'hui des déserts scolaires, qui finiront pas coûter plus cher à toute la société à cause justement d'un manque total de vision sociale. Raison de plus pour comprendre que l'urbanisme doit précéder le développement par un sérieux travail en amont sur le territoire urbain, non seulement pour prévoir des écoles, mais aussi pour tous les autres services essentiels à une communauté.

Donc un règlement (ou une loi) provincial s'impose pour qu'automatiquement un pourcentage réaliste de terrains soient clairement dédiés et réservés aux services publics dans tout projet majeur avant l'octroi de permis municipaux. Beaucoup de villes agissent ainsi pour des parcs, il faudrait leur donner le pouvoir (et les budgets) de le faire pour les autres besoins en matière d'école et autres lieux jugés nécessaires pour les futurs résidents.

C'est en fait une question élémentaire de développement durable qui peut avoir un impact majeur à long terme sur la qualité de vie des citoyens.

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Il y a 10 heures, louisleonardo a dit :

L'ironie, c'est qu'on construit des logements près du transport en commun pour encourager l'usage de celui-ci, mais que les parents auront besoin d'amener leurs enfants en voiture à 1 km...

Si on construit les services plus près du centre du quartier et que l'on créé des corridors scolaires, on libère en grande partie les parents de la fastidieuse tâche de reconduire quotidiennement les enfants à l'école. Au niveau de la mobilité tout le monde y gagne, c'est ça le développement durable. En ce qui concerne particulièrement le Solar Uniquartier, on a déjà prévu d'immenses stationnements de surface sur deux des trois côtés. Donc amplement d'espace pour accommoder différents besoins si nécessaire et surtout désenclaver adéquatement cet espace coupé en partie du reste du territoire urbain.

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