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VIA Rail - Discussion générale ​


IluvMTL

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12 hours ago, p_xavier said:

afin de ne pas retarder la réalisation du TGF" lol.  Voir si c'était ça qui retarderait le TGF,

Ça serait de tuer la section Quebec-Montréal dans l'oeuf que de ne pas inclure les infrastructures nécessaires à son fonctionnement dans la reconstruction du tunnel. On aura pas 2 chances...

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https://quebec.huffingtonpost.ca/entry/via-rail-train-canada_qc_5cfa46dce4b0b08cf7ec9641

Le dossier des trains à grande fréquence de Via Rail au Québec avance... lentement

Mais au train où vont les choses, ce n'est pas pour demain que le projet va aller à fond de train.

Jordan Press
La Presse Canadienne
POLITIQUE
07/06/2019 07:45 EDT

OTTAWA — Des responsables fédéraux poussent pour que la Banque de l’infrastructure du Canada appuie le projet de train à grande fréquence de Via Rail, indiquent des documents déposés à la Chambre des communes.

La réponse du gouvernement à une question écrite du néo-démocrate Robert Aubin précise qu’à huit reprises, d’octobre à décembre 2018, des responsables du ministère des Finances ont rencontré des représentants de l’organisme fédéral indépendant pour présenter le dossier d’affaire au nom de Via Rail.

La compagnie de chemin de fer veut construire un nouveau réseau de lignes ferroviaires pour des trains de passagers en Ontario et au Québec. Le projet de plusieurs milliards de dollars vise à ce que ses trains ne soient plus obligés de céder le passage à des trains de marchandises sur des voies empruntées.

Le document indique qu’un dernier appel téléphonique, le 11 décembre 2018, portait sur le délai dont disposait l’organisme de financement des infrastructures pour achever l’examen d’un projet largement considéré comme pouvant être soutenu par la banque, mais que sur lequel Transports Canada doit encore se prononcer.

Le ministère des Finances a indiqué à M. Aubin qu’une série de modèles public-privé étaient toujours en cours d’évaluation «avec divers degrés d’investissement du secteur privé».

Les options incluent l’aide d’un partenaire privé pour la conception et la construction des nouvelles lignes, ou un accord plus large incluant le financement, l’exploitation et l’entretien.

Les libéraux ont créé la Banque de l’infrastructure du Canada en 2017, dans l’espoir d’utiliser 35 milliards $ du fédéral pour tenter d’attirer des investissements du secteur privé trois à quatre fois plus importants pour financer de nouveaux projets d’infrastructure d’intérêt public.

En pratique, cela signifie que les projets doivent respecter les objectifs de la politique fédérale, ainsi que ceux de l’administration qui héberge un projet particulier. Les projets doivent également être attrayants pour le secteur privé, ce qui signifie qu’ils doivent engranger des bénéfices pour les investisseurs.

«Notre rôle consiste à analyser les options afin de fournir des conseils confidentiels sur le plan commercial», a affirmé le président-directeur général de la Banque de l’infrastructure, Pierre Lavallée, dans un communiqué, à propos des réunions concernant Via Rail.

M. Lavallée a soutenu qu’il s’agissait d’une «pratique courante» et qu’elle impliquait souvent d’échanger des idées avec des acteurs externes.

Le président-directeur général n’a pas répondu à la question de savoir si des membres du personnel politique ou des ministres avaient contacté la Banque de l’infrastructure au sujet du projet.

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  • 3 semaines plus tard...
il y a 22 minutes, p_xavier a dit :

Un miracle s'est produit! Merci St-Jean-Baptiste pour veiller sur nous, pauvres canadiens français.  Merci à la BIC de financer d'autres études! Car nous n'en n'avons jamais assez comme la multiplication des pains.

https://www.theglobeandmail.com/politics/article-infrastructure-bank-to-support-vias-rails-expansion-plans-through/

Je ne connais pas bien ce sujet. Est-ce que ça va être vraiment bénéfique? 

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Le communiqué de presse https://www.newswire.ca/fr/news-releases/le-gouvernement-du-canada-prend-des-mesures-pour-approfondir-l-examen-de-la-proposition-de-via-rail-concernant-le-train-a-grande-frequence-dans-le-corridor-quebec-toronto-803207263.html

Le gouvernement du Canada prend des mesures pour approfondir l'examen de la proposition de VIA Rail concernant le train à grande fréquence dans le corridor Québec-Toronto

NOUVELLES FOURNIES PAR

Transports Canada 

Juin 25, 2019, 10:14 ET

TROIS-RIVIÈRES, QC, le 25 juin 2019 /CNW/ - Un réseau ferroviaire de voyageurs modernisé doté d'une voie réservée améliorerait considérablement la circulation des personnes dans les régions les plus densément peuplées du Canada et dans le corridor de transport le plus achalandé, de Québec à Toronto.

Le ministre des Transports, l'honorable Marc Garneau, et le ministre de l'Infrastructure et des Collectivités, l'honorable François-Philippe Champagne, ont annoncé aujourd'hui que le gouvernement du Canada et la Banque de l'infrastructure du Canada verseront au total 71,1 millions de dollars en financement pour procéder à un examen plus approfondi de la proposition par VIA Rail d'un train à grande fréquence dans le corridor Québec-Toronto.

Les ministres étaient accompagnés de Cynthia Garneau, présidente et chef de la direction de VIA Rail Canada, et de Pierre Lavallée, président et chef de la direction de la Banque de l'infrastructure du Canada.

Le financement servira à établir une équipe de projet conjointe et à financer des travaux visant à préserver l'option de l'interfonctionnement avec les fournisseurs régionaux de transport en commun à Montréal et à Toronto.

L'équipe de projet conjointe, sous la responsabilité partagée de la Banque de l'infrastructure du Canada et de VIA Rail Canada, sera établie grâce au financement de 55 millions de dollars de la Banque de l'infrastructure du Canada. Cette équipe de projet conjointe examinera la possibilité d'établir un train à grande fréquence dans le corridor Québec-Toronto et mettra l'accent sur les activités suivantes tout au long de 2019 à 2020 :

  • finaliser les travaux juridiques et réglementaires liés aux évaluations de la sécurité et de l'environnement;
  • consulter les intervenants et les communautés autochtones;
  • examiner l'acquisition des terrains et des voies ferrées nécessaires;
  • réaliser l'analyse technique, financière et commerciale nécessaire à la décision d'investissement finale d'un train à grande fréquence dans le corridor.

Le reste du financement, soit 16,1 millions de dollars qui comprennent 5 millions provenant du budget de 2018, sera versé à Transports Canada et à VIA Rail Canada pour appuyer les contributions de VIA Rail Canada aux importants travaux réalisés par l'équipe de projet conjointe. Il financera également des travaux techniques visant à assurer l'interfonctionnement et l'intégration du train à fréquence élevée avec les voies utilisées par les fournisseurs de transport en commun locaux et régionaux à Montréal et à Toronto. Cela comprend des travaux sur les voies ferrées dans le tunnel du Mont-Royal, à Montréal, pour permettre aux trains lourds de VIA Rail Canada de circuler sur ce segment crucial du système de train léger du réseau express métropolitain (REM). Cette phase importante des travaux préliminaires doit être entreprise pour que les réseaux ferroviaires différents puissent se complémenter si le train à grande fréquence venait à voir le jour.

Comme c'est le cas pour tout projet d'infrastructure à grande échelle, l'adoption d'une approche progressive garantira une rigueur suffisante avant que le gouvernement du Canada ne puisse prendre une décision d'investissement finale à l'égard de la proposition de VIA Rail Canada. Ces travaux exploratoires constituent la prochaine étape responsable et exigeront l'apport d'experts de la Banque de l'infrastructure du Canada et de VIA Rail Canada, ainsi que de conseillers externes.

Un récent sondage du marché a révélé qu'il y a beaucoup d'intérêt sur le marché à l'égard de la proposition de VIA Rail Canada concernant le train à grande fréquence. Le gouvernement du Canada procède donc par étape pour s'assurer que les bonnes conditions sont mises en place afin d'obtenir le plus de succès possible et d'encourager la participation du secteur privé.

Citations

« Je suis heureux que le gouvernement du Canada dirige ces travaux exploratoires supplémentaires sur le train à grande fréquence. Notre gouvernement soutient un réseau ferroviaire moderne destiné au service voyageurs qui a le potentiel d'accroître la fiabilité, la fréquence et le service et d'assurer la rapidité des déplacements dans le corridor Québec-Toronto. Cela permettra aux Canadiens de rendre visite à leur famille plus rapidement et de mieux relier nos entreprises, tout en réduisant la congestion routière et en offrant une solution de rechange peu polluante pour se déplacer. »

L'honorable Marc Garneau
Ministre des Transports

« Je considère ce partenariat innovant comme un exemple important de la façon dont la Banque de l'infrastructure du Canada peut collaborer avec des partenaires comme VIA Rail Canada dans le but de faire progresser les possibilités de projets qui sont dans l'intérêt du public. Déterminer la viabilité d'un train à grande fréquence est d'une importance primordiale pour le gouvernement du Canada. La Banque de l'infrastructure du Canada et VIA Rail Canada contribuent à cette prochaine phase des travaux de planification et de préparation de l'approvisionnement grâce à l'expertise inestimable qu'elles apportent. Ces travaux essentiels alimenteront la décision d'investissement finale à l'égard d'un futur projet de train à grande fréquence. »

L'honorable François-Philippe Champagne
Ministre de l'Infrastructure et des Collectivités

La Banque de l'infrastructure du Canada a le mandat de fournir des conseils sur les projets de transformation, et nous sommes fiers de notre partenariat avec VIA Rail Canada. Nous allons apporter notre expertise spécialisée en infrastructure et du financement novateur pour soutenir le travail de planification et de préparation à l'approvisionnement au cours des deux prochaines années.

Pierre Lavallée
Président et chef de la direction, Banque de l'infrastructure du Canada

« Le train à grande fréquence fait partie de la transformation que VIA Rail Canada prend en vue d'offrir un service ferroviaire voyageurs plus moderne et d'améliorer les liaisons, la durabilité et la mobilité au Canada. Une augmentation soutenue de l'achalandage depuis 2014, qui est attribuable à l'excellent travail de nos employés et l'excellent service qu'ils offrent, constitue la pierre d'assise de notre proposition de projet de train à grande fréquence. Nous sommes enthousiastes à l'idée de travailler avec la Banque de l'infrastructure du Canada à cette importante étape dans l'amélioration du service ferroviaire voyageurs qui bénéficiera à l'ensemble des Canadiens. »

Cynthia Garneau
Présidente et chef de la direction, VIA Rail Canada

Les faits en bref

  • Le marché du corridor Québec-Toronto représente le plus grand potentiel pour les services ferroviaires voyageurs interurbains au Canada, compte tenu des milliers de Canadiens qui prennent le train chaque année dans les régions les plus densément peuplées du Canada et le corridor de transport le plus achalandé.
  • Environ 72 % des voyageurs de VIA Rail Canada ont emprunté le corridor Québec-Toronto en 2018, qui représente 66 % des revenus du réseau.
  • L'achalandage dans le corridor Québec-Toronto est le plus diversifié; il est composé d'étudiants, de personnes âgées, de touristes et de voyageurs d'affaires qui ne voyagent généralement pas en train à l'extérieur de cette région.
  • La Banque de l'infrastructure du Canada a été créée à titre de société d'État en 2017 avec le mandat d'investir 35 milliards de dollars sur 11 ans pour attirer des investissements du secteur privé dans des projets d'infrastructure générateurs de recettes qui sont dans l'intérêt public.
  • La Banque de l'infrastructure du Canada, qui est supervisée par le ministre de l'Infrastructure et des Collectivités, travaille sans lien de dépendance avec le gouvernement du Canada pour aider les collectivités de tout le pays à construire encore plus d'infrastructures.

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  • 1 mois plus tard...

Hâte de voir la crisette de Labeaume.

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Train à grande fréquence: l'abandon du tronçon Montréal-Québec bénéfique pour VIA Rail

PHOTO RYAN REMIORZ, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

ANDY BLATCHFORD
LA PRESSE CANADIENNE

Mis à jour à 12h05Publié à 12h05

 

 

L'abandon du tronçon Montréal-Québec serait bénéfique pour le projet de VIA Rail d'un train à grande fréquence dans le corridor Québec-Toronto, indique un document interne du gouvernement fédéral.

Étiqueté secret, ce document a été obtenu par La Presse canadienne en vertu de la Loi d'accès à l'information.

La publication de cette note intervient à un moment où VIA cherche à obtenir du soutien financier pour la construction de nouvelles lignes ferroviaires qui permettraient d'offrir une plus grande fréquence des trains, de réduire la durée des trajets et de séparer les activités ferroviaires de transport de passagers et de marchandises.

Une évaluation réalisée pour le compte de Transports Canada juge que l'inclusion d'un tronçon entre Montréal et Québec nuirait à la rentabilité du projet, selon un document d'information préparée au début de l'année pour le sous-ministre des Finances, Paul Rochon.

Cette étude, réalisée par la firme EY, recommande que le tronçon québécois fasse l'objet d'un nouvel examen « en raison de son coût en capital élevé et de ses résultats médiocres sur le plan opérationnel », peut-on lire dans le document fédéral.

Une des clés de la réussite du projet consiste à trouver un moyen de le rendre plus attrayant pour les investisseurs du secteur privé.

Le document explique que VIA a présenté une argumentation optimiste pour son projet de train à haute fréquence.

« Via prévoit que le projet récupérera ses coûts en capital et générera un excédent net le long de son réseau entre Toronto et Québec en raison d'une augmentation substantielle de l'achalandage et des revenus », indique la note de synthèse remise à M. Rochon.

Selon l'étude, le projet nécessite des dépenses de 4,4 milliards, dont 1,14 milliard pour le tronçon Montréal-Québec. Afin de le financer complètement, VIA devra aussi trouver un investissement privé. L'entreprise devra assurer à ces investisseurs potentiels que leur projet leur permettra de gagner de l'argent.

Une porte-parole de VIA Rail, Marie-Anna Murat, a indiqué par courriel que les études citées dans la note de service semblaient faire référence à la proposition initiale soumise par VIA Rail au gouvernement en 2016.

Elle a ajouté que cette étude n'a pas été menée pour VIA.
 

Parvenir à réaliser un bénéfice serait tout un retournement de situation pour la société d'État.

Par exemple, dans son rapport annuel de 2018, VIA reconnaissait que son service Montréal-Ottawa-Québec avait enregistré un déficit de près de 93 millions après avoir transporté en moyenne environ 49 000 passagers par semaine.

Le déficit du service entre Québec, Montréal et Ottawa s'est élevé à près de 24 millions, l'an dernier. Environ 17 000 personnes en moyenne empruntaient ce train chaque semaine.

Peu rentable

Selon Matti Siemiatycki, un professeur de l'Université de Toronto, les recherches ont démontré que les lignes ferroviaires à haute fréquence et à haute vitesse ne recouvrent que rarement leurs coûts d'investissement et d'exploitation.

Il croit que l'analyse de VIA est très optimiste.
 

M. Siemiatycki concède que l'entreprise se retrouve dans « une situation difficile ». Il la félicite pour avoir tenté de trouver un moyen de faire avancer le projet. Celui-ci présente de bons arguments d'un point de vue environnemental et social, mais il demeure difficile de le définir comme une bonne occasion d'affaires.

« Il sera intéressant de voir si elle peut trouver des investisseurs qui vont réellement risquer leur propre capital privé sur ce qui semble être une proposition à risque assez élevé », a-t-il dit.

Le document d'information fédéral cite également une analyse distincte précédente, selon laquelle le projet à haute fréquence pourrait réduire la dépendance de VIA au financement public dans le corridor, surtout si seule la partie Toronto-Ottawa-Montréal était complétée.

Il y a quelques semaines, le gouvernement a annoncé qu'il donnerait à VIA, une somme de 71 millions afin de lui permettre de mieux analyser la rentabilité du projet. Une partie du financement proviendra de la Banque canadienne d'infrastructure

https://lp.ca/94mSQA

 

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