Aller au contenu

Environnement et développement durable


acpnc

Messages recommendés

http://journalmetro.com/opinions/paysages-fabriques/838728/au-diable-le-developpement-durable/

 

Le gouvernement du Québec se targue à l’international d’être un leader en matière de développement durable et de lutte aux changements climatiques, mais les bottines ne suivent pas toujours les babines.

 

Parlez-en à la Commission scolaire de Montréal (CSDM), qui a récemment dû expliquer aux parents et aux enfants de l’école Saint-Gérard, dans Villeray, que la reconstruction de leur établissement scolaire devrait attendre… encore.

 

Pourquoi? Parce qu’après une saga de trois ans marquée par le stress des élèves déménagés et les négociations avec le ministère de l’Éducation, les plans proposés par les architectes de la nouvelle école ne convenaient pas au Conseil du Trésor. «Trop dispendieux», a-t-on répondu à la CSDM.

 

On a ainsi exigé de retrancher 3,1 M$ au projet, ce qui a forcé les architectes à retourner à la table à dessin et à retirer tout ce qui n’était pas «indispensable» à la nouvelle école. Ce qui a écopé : la majeure partie des mesures de développement durable pour réduire l’empreinte écologique du bâtiment. Québec a même permis que les exigences de son Plan d’action sur les changements climatiques 2013-2022 ne soient pas respectées.

 

La toiture verte sera donc remplacée par le minimum exigé par l’arrondissement, un toit blanc. Elle aurait pourtant permis de réduire significativement les îlots de chaleur, d’améliorer la qualité de l’air dans le voisinage et d’absorber les eaux de pluie afin d’éviter la surcharge des aqueducs municipaux.

 

La géothermie, qui aurait engendré des économies importantes de chauffage et de climatisation de l’édifice tout au long de l’année grâce à l’utilisation de la chaleur du sol, a été écartée.

 

L’éclairage DEL, devenu une norme dans plusieurs projets nord-américains, sera remplacé par de simples tubes fluorescents, moins performants et beaucoup plus énergivores. La fenestration sera également réduite à quelques endroits, diminuant l’entrée de lumière naturelle dans le bâtiment.

 

Les équipements mécaniques [peu agréables à contempler dans le paysage urbain] seront finalement installés sur le toit plutôt que d’être camouflés dans l’édifice. Une situation qui risque de provoquer une détérioration plus rapide des systèmes et une augmentation des frais d’entretien pour la CSDM.

 

Bref, je pourrais poursuivre encore longtemps la liste des aberrations.

 

Tout ça pour quoi? Sauver À TRÈS COURT TERME 3,1M$. Ça peut paraître beaucoup d’un point de vue comptable, je vous l’accorde. Mais pour en avoir discuté avec des architectes spécialisés dans le milieu scolaire, l’ensemble des mesures environnementales envisagées dans les plans initiaux aurait probablement été absorbé sur à peine 10 ou 15 ans… pour un édifice qui restera en place au moins 70 ans! Sans compter les bénéfices environnementaux.

 

Mais bon, le développement durable est une priorité du gouvernement du Québec, aime-t-on nous rappeler…

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/449858/laval-lance-un-non-categorique-au-projet-energie-est

 

 

Laval lance un non catégorique au projet Énergie Est

11 septembre 2015 |Alexandre Shields | Actualités sur l'environnement

L’île aux Vaches, dans la rivière des Mille Îles. Le pipeline Énergie Est franchira cette rivière qui sépare Laval de la Rive-Nord.

 

S’il n’en tenait qu’à Laval, le Québec fermerait définitivement la porte au pipeline Énergie Est de TransCanada. Son maire a d’ailleurs appelé jeudi à « bloquer » ce projet conçu pour exporter le pétrole des sables bitumineux, un message qui semble trouver de plus en plus d’écho dans le monde municipal.

 

 

« Des problèmes graves se produisent par centaines sur les oléoducs existants. Devant de tels risques, il s’avère injustifiable de permettre ce projet. La sécurité des personnes prime sur le reste et nous ne permettrons pas que la santé et la vie de nos citoyens soient mises en danger », a martelé le maire Marc Demers en dévoilant le mémoire particulièrement sévère rédigé pour les consultations de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) sur le projet Énergie Est.

 

 

Laval, troisième ville en importance au Québec, estime en fait que ce pipeline destiné au transport de pétrole albertain ferait courir des risques « à la population, à l’environnement et à l’activité économique régionale ».

 

 

Le tracé précis du pipeline sur le territoire lavallois « n’est toujours pas connu », constate la municipalité de 420 000 habitants. Mais selon les plans de TransCanada, le tuyau qui serait construit serait en fait une conduite secondaire servant à transporter du pétrole jusqu’à Montréal.

 

 

Ce pipeline traverserait donc le territoire du nord au sud, franchissant au passage les rivières des Mille Îles et des Prairies, deux éléments qui inquiètent particulièrement la Ville. Le mémoire rappelle ainsi que les deux cours d’eau constituent des milieux naturels de grande importance, mais aussi que la rivière des Mille Îles est caractérisée par une « biodiversité impressionnante ».

 

 

Eau à risque

 

 

Or, en plus de juger déficientes les informations de la pétrolière sur les traversées de ces cours d’eau, Laval déplore l’absence de détails sur la traversée de la rivière des Outaouais. La question est pourtant prioritaire. Cette rivière est en effet le tributaire des sources d’eau brute de la municipalité. La Ville souligne que les risques sont d’ailleurs bien réels. Selon un rapport produit par la firme Savaria Experts-Conseil, « la totalité des prises d’eau de la ville de Laval pourrait être affectée dans un intervalle de 8 h à 12 h ».

 

 

Laval constate en outre que le projet n’entraînerait « pas de gains notables » pour son économie. « Le projet sert d’abord les intérêts économiques des différents acteurs privés, dont TransCanada et les grandes pétrolières des sables bitumineux […] » Qui plus est, ce pipeline viendrait interférer dans la planification du territoire lavallois pour les prochaines années. Selon ce que précise TransCanada, une emprise permanente d’une largeur de 30 mètres est nécessaire pour son pipeline.

 

 

La Ville fait enfin valoir qu’en favorisant l’expansion de la production des sables bitumineux, ce pipeline « ne contribuera pas à réduire notre dépendance énergétique aux combustibles fossiles, ne réduira pas les émissions de gaz à effet de serre et n’aura pas d’impact positif sur la qualité de l’air, et conséquemment, sur la santé des citoyens ». Le mémoire déplore d’ailleurs que les pipelines « s’inscrivent dans le modèle économique encore dominant » basé sur les énergies fossiles, « donc non renouvelables ».

 

 

Fronde municipale

 

 

Par ailleurs, non seulement Laval « s’objecte » à la construction d’Énergie Est, mais la Ville entend aussi contribuer à la fronde municipale contre le projet. Déjà, les inquiétudes et les refus se font de plus en plus entendre dans le milieu municipal, a souligné jeudi le porte-parole de l’Union des municipalités du Québec, Patrick Lemieux.

 

 

« Il y a de plus en plus de municipalités qui expriment de sérieuses réserves ou qui s’opposent carrément au projet, a-t-il fait valoir. Il n’y a pas beaucoup de municipalités qui m’ont appelé pour me dire qu’elles appuyaient le projet. Disons que c’est plutôt le contraire. » Le regroupement doit d’ailleurs prendre position dans ce dossier au cours des prochaines semaines. Plus de 70 municipalités ont déjà signifié leur rejet du projet de pipeline, qui ferait passer plus du tiers de la production des sables bitumineux en sol québécois d’ici cinq ans.

 

 

Du côté de TransCanada, la fin de non-recevoir de Laval est perçue comme un appel au « dialogue », a réagi son porte-parole, Tim Duboyce. Selon lui, il est normal que les pipelines, « qui sont relativement nouveaux pour les gens », soulèvent des questions. Mais ils sont nécessaires, a-t-il insisté. « Si on prépare un projet de cette envergure, c’est parce que le marché et les compagnies de pétrole disent que ce sera nécessaire. Si on ne le fait pas, il y aura de plus en plus de pétrole qui va se promener dans des wagons-citernes qui vont passer directement dans les communautés. »

 

 

Le pipeline Énergie Est doit transporter 1,1 million de barils par jour, soit plus de trois fois la demande québécoise. Cette quantité équivaut à 1527 wagons-citernes. La production de ce pétrole émettra 32 millions de tonnes de gaz à effet de serre, soit l’équivalent de sept millions de véhicules.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://journalmetro.com/opinions/paysages-fabriques/838728/au-diable-le-developpement-durable/

 

Le gouvernement du Québec se targue à l’international d’être un leader en matière de développement durable et de lutte aux changements climatiques, mais les bottines ne suivent pas toujours les babines.

 

Parlez-en à la Commission scolaire de Montréal (CSDM), qui a récemment dû expliquer aux parents et aux enfants de l’école Saint-Gérard, dans Villeray, que la reconstruction de leur établissement scolaire devrait attendre… encore.

 

Pourquoi? Parce qu’après une saga de trois ans marquée par le stress des élèves déménagés et les négociations avec le ministère de l’Éducation, les plans proposés par les architectes de la nouvelle école ne convenaient pas au Conseil du Trésor. «Trop dispendieux», a-t-on répondu à la CSDM.

 

On a ainsi exigé de retrancher 3,1 M$ au projet, ce qui a forcé les architectes à retourner à la table à dessin et à retirer tout ce qui n’était pas «indispensable» à la nouvelle école. Ce qui a écopé : la majeure partie des mesures de développement durable pour réduire l’empreinte écologique du bâtiment. Québec a même permis que les exigences de son Plan d’action sur les changements climatiques 2013-2022 ne soient pas respectées.

 

La toiture verte sera donc remplacée par le minimum exigé par l’arrondissement, un toit blanc. Elle aurait pourtant permis de réduire significativement les îlots de chaleur, d’améliorer la qualité de l’air dans le voisinage et d’absorber les eaux de pluie afin d’éviter la surcharge des aqueducs municipaux.

 

La géothermie, qui aurait engendré des économies importantes de chauffage et de climatisation de l’édifice tout au long de l’année grâce à l’utilisation de la chaleur du sol, a été écartée.

 

L’éclairage DEL, devenu une norme dans plusieurs projets nord-américains, sera remplacé par de simples tubes fluorescents, moins performants et beaucoup plus énergivores. La fenestration sera également réduite à quelques endroits, diminuant l’entrée de lumière naturelle dans le bâtiment.

 

Les équipements mécaniques [peu agréables à contempler dans le paysage urbain] seront finalement installés sur le toit plutôt que d’être camouflés dans l’édifice. Une situation qui risque de provoquer une détérioration plus rapide des systèmes et une augmentation des frais d’entretien pour la CSDM.

 

Bref, je pourrais poursuivre encore longtemps la liste des aberrations.

 

Tout ça pour quoi? Sauver À TRÈS COURT TERME 3,1M$. Ça peut paraître beaucoup d’un point de vue comptable, je vous l’accorde. Mais pour en avoir discuté avec des architectes spécialisés dans le milieu scolaire, l’ensemble des mesures environnementales envisagées dans les plans initiaux aurait probablement été absorbé sur à peine 10 ou 15 ans… pour un édifice qui restera en place au moins 70 ans! Sans compter les bénéfices environnementaux.

 

Mais bon, le développement durable est une priorité du gouvernement du Québec, aime-t-on nous rappeler…

 

Le problème avec les gouvernements, c'est qu'ils dépensent à courte vue. Dans leurs esprits, le moins on dépense maintenant pour un projet, le plus on pourra dépenser dans d'autres projets, augmentant notre visibilité et nos chances d'être réélus. Les frais futurs seront partagé entre nos futurs gouvernements et les futurs gouvernements des autres partis. En gros, on empoche la visibilité dans le présent en payant moins cher chaque projet, et on partage les coûts futurs avec les autres partis. Au bout du compte, c'est la population qui paye.

 

Une approche en partenariat public-privé serait préférable dans un tel cas. Un entrepreneur privé qui devrait considérer les coûts totaux sur plusieurs années (ou même sur plusieurs décennies), et pas seulement les coûts initiaux, serait plus intéressé à investir davantage maintenant pour sauver de l'argent sur l'ensemble de la durée du partenariat. C'est gagnant-gagnant.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le problème avec les gouvernements, c'est qu'ils dépensent à courte vue. Dans leurs esprits, le moins on dépense maintenant pour un projet, le plus on pourra dépenser dans d'autres projets, augmentant notre visibilité et nos chances d'être réélus. Les frais futurs seront partagé entre nos futurs gouvernements et les futurs gouvernements des autres partis. En gros, on empoche la visibilité dans le présent en payant moins cher chaque projet, et on partage les coûts futurs avec les autres partis. Au bout du compte, c'est la population qui paye.

 

Une approche en partenariat public-privé serait préférable dans un tel cas. Un entrepreneur privé qui devrait considérer les coûts totaux sur plusieurs années (ou même sur plusieurs décennies), et pas seulement les coûts initiaux, serait plus intéressé à investir davantage maintenant pour sauver de l'argent sur l'ensemble de la durée du partenariat. C'est gagnant-gagnant.

 

Je suis d'accord, le PPP est une formule avantageuse dans des situations spécifiques. Malheureusement les politiciens cherchent, comme tu le dis, le maximum de visibilité parce que la politique est leur priorité, bien avant le service à la population. En se comportant ainsi ils n'agissent pas en bon père de famille et c'est bien sûr les payeurs de taxes qui se ramassent avec les factures et le gaspillage en bout de ligne.

 

Le bien commun devrait pourtant être le premier objectif. On ne devrait d'ailleurs jamais le perdre de vue car c'est le meilleur guide quand il s'agit de prendre les meilleures décisions au nom de la population. Mais le système est mal appliqué car les politiciens ont plutôt tendance à servir leur parti au nom de la population. Une contradiction qui les fait dévier largement du but premier et où le pouvoir rend finalement volontairement aveugle et sot.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 années plus tard...

Publié le 04 février 2019 à 06h51 | Mis à jour à 06h51

https://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201902/04/01-5213419-six-ex-ministres-de-lenvironnement-ecrivent-a-legault.php

Six ex-ministres de l'Environnement écrivent à Legault

François Legault... (Photo Adrian Wyld, PC)

François Legault

Photo Adrian Wyld, PC

La Presse Canadienne
Montréal

Six anciens ministres de l'Environnement du Québec unissent leurs voix pour demander par écrit au gouvernement Legault de faire adopter le projet de loi sur le climat soumis en décembre par l'auteur et metteur en scène Dominic Champagne au nom des signataires du Pacte pour la transition.

Dans une lettre transmise lundi au premier ministre et dont Le Devoir a obtenu copie, Clifford Lincoln, Lise Bacon, Paul Bégin, Thomas Mulcair, Daniel Breton et Isabelle Melançon favorisent l'adoption dès maintenant par l'Assemblée nationale du projet de loi visant à assurer le respect des obligations climatiques du Québec.

Cette proposition législative fixe des objectifs de réduction des gaz à effet de serre (GES) d'ici 2050 et suggère de les rendre obligatoires. Le projet de loi prévoit aussi d'obliger le gouvernement à faire en sorte que tous les règlements et lois adoptés par l'État québécois respectent l'atteinte de ces cibles.

Les six signataires décrivent leur initiative comme un geste sans précédent qui franchit la partisanerie politique afin de répondre à l'urgence climatique. Leur déclaration est accompagnée d'une lettre signée par 18 professeurs de droit de l'environnement qui appuient l'adoption du projet de loi.

 

Peu après l'élection de son gouvernement, M. Legault a eu un entretien avec Dominic Champagne, qui a ensuite dit avoir été agréablement surpris, ayant senti une volonté du premier ministre de répondre aux demandes.

Le Pacte de transition demande au gouvernement et aux citoyens de s'engager à agir rapidement pour freiner les dérèglements climatiques. Les adhérents relaient ainsi l'appel du GIEC, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, qui conclut qu'il reste deux ans aux États pour prendre des décisions fermes afin d'éviter un désastre irréversible.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 mois plus tard...

Et si l’argent poussait dans les arbres

Publié aujourd'hui à 4 h 01

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1172657/foret-urbaine-arbres-ville-argent-acfas-montreal

Les forêts urbaines aident à combattre les îlots de chaleur et assainissent l'air. Photo: Radio-Canada / Charles Contant

Étienne Leblanc

Ils purifient l'air, retiennent l'eau et rafraîchissent la ville pendant les canicules. On connaît les bienfaits que procurent les arbres en milieu urbain. Des chercheurs souhaitent convaincre les décideurs politiques que les investissements dans le verdissement des villes rapportent beaucoup.

Les arbres sont des pourvoyeurs de services depuis la nuit des temps. À l’échelle mondiale, ils nous permettent de respirer, de manger, de nous chauffer ou de nous soigner.

Dans les villes, les arbres réduisent la pollution de l’air, atténuent l’intensité des vagues de chaleur, réduisent les risques d’inondation et diminuent le bruit.

Ils contribuent à l'amélioration de la santé publique et fournissent une multitude de services dont profite toute la population.

Jérôme Dupras, professeur d'économie écologique à l'Université du Québec en Outaouais Photo : Radio-Canada / Etienne Leblanc

Jérôme Dupras, professeur en économie écologique à l'Université du Québec en Outaouais et chercheur à l'Institut des sciences sur la forêt tempérée (ISFORT), souhaite que les arbres soient davantage perçus comme des investissements rentables.

On montre à travers nos études que pour chaque dollar investi dans la forêt urbaine, on en retire entre 2 et 10 $ en termes de services publics.

Jérôme Dupras, professeur en économie écologique de l'Université du Québec en Outaouais

Il estime que les arbres devraient être considérés sur le même pied qu'une bibliothèque, qu'une digue pour se protéger des inondations ou que le réseau d'aqueduc pour transporter l'eau.

« Que ce soit l'aspect socioculturel, les activités récréotouristiques, le contrôle des eaux de ruissellement ou la diminution des coûts de climatisation, c'est une infrastructure au même titre que des infrastructures bâties », explique-t-il.

Arbres et santé publique

Normand Voyer, professeur de chimie à l'Université Laval Photo : Radio-Canada / Etienne Leblanc

Les preuves démontrant que la pollution de l'air nuit à la santé ne sont plus à faire. Le smog et la pollution atmosphérique nuisent non seulement à la santé respiratoire, mais contribuent au développement de problèmes cardiaques.

Les arbres permettent de purifier l'air et constituent un grand puits de CO2.

« Un arbre, c'est un réacteur chimique extraordinaire qui va prendre le CO2 et qui va produire de l'oxygène, explique Normand Voyer, professeur de chimie à l'Université Laval. Quand on parle de pollution atmosphérique, la meilleure chose à faire dans les grands espaces urbains, c'est de planter des arbres. »

D'autres études montrent que la présence d'arbres en ville favorise une meilleure santé mentale pour ceux qui peuvent en profiter.

« Il y a une foule d'études sur des convalescences qui se trouvent accélérées chez les gens qui ont accès à des espaces verts, relate Jérôme Dupras. Même chose pour le développement psychosocial des enfants ou la possibilité de faire des activités récréatives, ça participe au bonheur humain. »

L'effet de la présence des arbres sur la santé humaine est transversal : d'une santé très physique jusqu'à une santé mentale.

Jérôme Dupras

Diversifier le couvert forestier

C'est connu, les arbres en milieu urbain n'ont pas la vie facile. Les chenillettes qui déblaient la neige en hiver, les cyclistes qui y attachent leur vélo et les abîment ainsi que la pollution atmosphérique grandissante transforment leurs fonctions chimiques.

Mais la plus grande menace depuis quelques années, ce sont les espèces invasives comme l'agrile du frêne. Le petit insecte venu d'Asie fait des ravages dans les villes de l'est du Canada.

L’agrile du frêne Photo : Associated Press / Département des ressources naturelles du Minnesota

À Montréal, plus de 12 000 frênes ont été abattus ou sont en voie de l'être afin de combattre l'agrile.

Dans la métropole québécoise, un arbre sur cinq est un frêne, alors que c'est un arbre sur six à Québec et à Gatineau. Quarante pour cent de la forêt urbaine de Montréal est composée de seulement trois essences, à savoir l'érable de Norvège, l'érable argenté et le frêne. Une situation qui rend la forêt très vulnérable à l'arrivée d'un insecte ravageur.

« Il y a pourtant une cinquantaine d'espèces indigènes et plus de 300 espèces différentes plantées, observe Jérôme Dupras. Donc, le mot clé ici c'est diversité. On doit diversifier notre forêt urbaine pour répondre aux pressions immédiates et à long terme. »

Des villes sans arbres dans les régions boisées

Hugo Asselin est expert en foresterie sociale à l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Photo : Radio-Canada / Etienne Leblanc

Il n'y a pas que les grandes villes qui peuvent bénéficier des effets positifs des arbres. Les petits centres urbains en région aussi.

Qu'on pense à Saguenay, Alma, Val-d'Or, Rouyn-Noranda, Shawinigan ou Mont-Laurier, ces villes se sont développées comme les grands centres : au rythme de l'étalement urbain, des boulevards larges et sans arbres, des grands stationnements de centres commerciaux et des cours d'école noires de bitume.

Spécialiste de la foresterie sociale à l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Hugo Asselin s'intéresse à ce phénomène.

« Les problèmes sont les mêmes dans les villes de région : les îlots de chaleur, l'étalement urbain, le fait qu'il manque de verdure dans la ville, énumère-t-il. On a beau être en plein cœur de la forêt boréale, en ville il n'y a pas tant d'arbres que ça. »

Hugo Asselin déplore le fait que plusieurs de ces villes sont devenues des îlots de béton dans la forêt.

« Il faut prendre la voiture pendant une heure pour aller en forêt alors qu'en principe on habite dedans », conclut-il.

  • Like 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

03:30 6 juin 2019By: Zacharie Goudreault

Ensemble Montréal réclame le verdissement des stationnements de la métropole

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2331809/ensemble-montreal-reclame-le-verdissement-des-stationnements-de-la-metropole/

 

L’opposition officielle à l’hôtel de ville demande à l’administration Plante de verdir l’ensemble des stationnements publics de la métropole d’ici cinq ans afin de lutter contre les îlots de chaleur en plus d’exiger du secteur privé d’emboîter le pas, a appris Métro.

Le parti Ensemble Montréal déposera une motion pendant la prochaine séance du conseil municipal, le 17 juin, afin de réclamer que l’administration de Valérie Plante «se dote d’un plan d’action visant la certification écoresponsable de tous les stationnements en surface de la Société en commandite Stationnement de Montréal sur un horizon de 5 ans».

Cet organisme gère pour le compte de la Ville quelque 3160 places de stationnement hors rue réparties sur 30 terrains de même que plus de 18 300 cases de stationnement réparties dans les rues de la métropole. 

Afin d’être éligible à cette certification, élaborée par le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRÉ-Montréal), un stationnement doit notamment compter de nombreux arbres, avoir des cases de stationnement plus petites et faciliter l’écoulement des eaux pluviales, par exemple en comptant un bassin de biorétention. L’organisme prône également la mise en place sur ces sites d’aménagements valorisant l’usage des transports actifs, comme des supports à vélo.

«Il y a urgence que la Ville s’adapte rapidement aux changements climatiques et par conséquence, on doit tout faire pour qu’on prenne des mesures rapidement pour réduire les effets des îlots de chaleur»,  a affirmé à Métro le maire de l’arrondissement de Saint-Laurent et auteur de cette motion, Alan DeSousa. 

En représentant de vastes surfaces minéralisées, les stationnements contribuent à la formation d’îlots de chaleur, qui peuvent créer des «inconforts, des faiblesses», voire des «troubles de consciences» chez certaines personnes, souligne la motion, qui se base sur les résultats d’une recherche menée par l’Institut national de santé publique du Québec.

La motion demande par ailleurs à la Ville de Montréal de créer un plan d’action de concert avec les arrondissements afin que ces derniers exigent, au moment de remettre un permis de construction à un entrepreneur, que tout nouveau stationnement de plus de 10 cases dans le secteur privé et institutionnel se conforme aux exigences de cette certification.

«On est prêts à partager notre expertise pour aider la Ville dans cette direction-là», a déclaré M. DeSousa, dont l’arrondissement a adopté dès 2009 une politique sur le stationnement prévoyant entre autres une réduction de la largeur minimale des cases pour les nouvelles constructions de même qu’une augmentation du verdissement de ces sites. 

La motion demande en outre à la Ville d’établir «un plan de financement» pour le CRÉ-Montréal afin que l’organisme soit en mesure de «traiter dans des délais raisonnables la hausse de demandes de certification» qu’impliquerait la mise en place des deux plans d’action réclamés.

«On veut s’assurer que des marais d’asphalte, il n’y en aura plus.» -Alan DeSousa, maire de l’arrondissement de Saint-Laurent

Plusieurs arrondissements ont adopté dans les dernières années des politiques visant à augmenter le verdissement des stationnements, notamment Rosemont–La Petite-Patrie, qui oblige tout nouveau stationnement d’au moins 10 places de compter un minimum d’espaces verts.

Moins de stationnements, plus de parcs
Si elle appuie l’intention d’Ensemble Montréal, la responsable des enjeux d’aménagement et de transport au CRÉ-Montréal, Tania Gonzalez, rappelle que «le meilleur moyen de réduire l’impact des stationnements, c’est de n’avoir aucun stationnement».

«On privilégie la réduction d’abord et avant tout pour ne pas créer des espaces minéralisés pour rien», a-t-elle ajouté, notant que la diminution du nombre de cases de stationnement peut contribuer à inciter davantage de personnes à opter pour le vélo ou le transport en commun pour se rendre au travail. 

Un constat que partage Philippe Apparicio, professeur à l’Institut nationale de la recherche scientifique.

«Un stationnement, c’est un espace minéral, donc ça contribue forcément aux îlots de chaleur. La question qu’il faut se poser, c’est a-t-on nécessairement besoin d’un stationnement?», a soulevé l’expert, qui estime que certains de ces sites pourraient être convertis en parcs afin d’«augmenter la densité urbaine».

«Il est grand temps de réduire l’espace public dédié aux véhicules privés […] Si on veut faciliter les déplacements en transport collectif ou actif, c’est ce qu’il faut faire.» -Tania Gonzalez, responsable des enjeux d’aménagement et de transport au CRÉ-Montréal

Interpellée par Métro, la Ville n’a pas voulu réagir à cette motion, qui sera débattue en séance du conseil municipal le 17 juin.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 17 heures, acpnc a dit :

03:30 6 juin 2019By: Zacharie Goudreault

Ensemble Montréal réclame le verdissement des stationnements de la métropole

Excellente idée. Et je suis surpris que cela vienne de l'opposition et non de Projet Montréal. Bref, je me fou de qui lance l'idée en autant qu'elle soit mise de l'avant.

  • Like 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 mois plus tard...

Des saules pour décontaminer l’eau issue des déchets

https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/201908/29/01-5239144-des-saules-pour-decontaminer-leau-issue-des-dechets.php

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Au lieu d’utiliser des produits chimiques et de payer pour décontaminer cette eau brunâtre issue des masses de déchets, elle sert à arroser des saules, plantés sur un dépotoir dans les Laurentides.

(Montréal) Le liquide brun pollué qui s’écoule des déchets des sites d’enfouissement est un souci environnemental. Mais une équipe de chercheurs et deux entreprises ont travaillé sur cette idée : pourquoi ne pas se servir d’arbres pour le décontaminer, mais aussi le récupérer pour faire pousser ces arbres encore plus ?

Publié à 10h43

 

Stéphanie Marin
La Presse canadienne

C’est exactement l’objectif d’un projet novateur de phytotechnologie, mis au point au Québec : PhytoValix.

Au lieu d’utiliser des produits chimiques et de payer pour décontaminer cette eau brunâtre issue des masses de déchets, elle sert à arroser des saules, plantés sur un dépotoir dans les Laurentides. Non seulement ces arbres filtrent et nettoient ce liquide appelé lixiviat, mais ils s’en nourrissent et il est prévu qu’ils poussent d’autant plus. Les tiges des saules seront ensuite utilisées pour confectionner des murs antibruit végétaux. Un projet pilote qui est un exemple frappant d’économie circulaire, et qui a reçu l’aval du ministère de l’Environnement du Québec.

PhytoValix a été dévoilé jeudi matin à Sainte-Sophie, près de Saint-Jérôme dans les Laurentides, là où se trouve le site d’enfouissement désormais orné de plus de 100 000 saules. La mairesse de Sainte-Sophie, Louise Gallant, était présente tout comme la ministre Marguerite Blais qui est la députée de Prévost.

« Au Canada, je crois que c’est une première d’utiliser les saules pour le traitement du lixiviat », dit Yves Comeau, l’un des chercheurs impliqués dans le projet, qui est aussi professeur de génie à l’École Polytechnique de Montréal, avec une expertise en traitement des eaux usées.

« Et c’est très prometteur », soutient-il.

Les phytotechnologies incluent toutes les utilisations de végétaux destinées à résoudre des problèmes environnementaux comme la décontamination des sols et le traitement des eaux usées.

Et ici, il est question d’une application toute particulière de cette « technologie verte » pour traiter par bio-filtration le lixiviat, ce liquide issu des déchets qui s’écoule avec la fonte des neiges ou après la pluie.

Le procédé pourrait d’ailleurs être utilisé ailleurs au Canada et aux États-Unis – et même dans d’autres pays. Waste Management, le propriétaire du lieu d’enfouissement technique où le projet pilote se déroule, possède plus de 250 sites, surtout au sud de la frontière, mais aussi en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique.

Exit les produits chimiques : on peut mettre les arbres à contribution

Ce projet est le résultat du travail de chercheurs en botanique et en ingénierie, et de deux entreprises commerciales : Waste Management et Ramea phytotechnologies. Cette dernière confectionne notamment des murs antibruit végétaux. Ensemble, ils ont mis au point ce procédé de phytotechnologie.

« On voulait redonner à l’agriculture des terrains qui ont servi à l’enfouissement pendant des années », a lancé d’entrée de jeu Ghislain Lacombe, le directeur de l’ingénierie et de l’environnement chez Waste Management, en entrevue avec La Presse canadienne. En plus de vouloir protéger l’environnement, il voulait aussi aider une entreprise locale, Ramea, dit-il.

Le site a servi à enfouir des déchets depuis les années 1970 et certaines portions en reçoivent toujours. Des sections de ce site affichent complet et sont depuis protégées par de multiples membranes et recouvertes de foin.

Mais à l’été 2018, quelque 160 000 saules à croissance rapide y ont été plantés, sur neuf hectares.

Cet arbre est le « matériel de prédilection » de Michel Labrecque, chercheur à l’Institut de recherche en biologie végétale du Jardin botanique de Montréal, affilié à l’Université de Montréal, où il enseigne également. Les phytotechnologies sont sa spécialité.

« Les saules se multiplient facilement, se bouturent bien et ont une grande capacité d’absorber des contaminants », explique-t-il en entrevue. Et leur production est très uniforme.

Ils sont aussi des puits de captation de carbone, ce qui réduit les émissions GES, ajoute M. Lacombe.

Un super-champion, quoi.

Sans les saules, les gestionnaires de sites d’enfouissement doivent traiter le lixiviat avant de le rejeter dans les rivières. Le liquide est d’abord récupéré dans de grands bassins de stockage, puis envoyé dans des réacteurs biologiques avec des produits chimiques. Les normes environnementales au Québec pour cette matière sont de plus en plus sévères et entraînent des coûts importants.

Pour Waste Management, le procédé lui permettra entre autres d’épargner sur ses coûts de traitement de ce lixiviat. Ils seraient réduits de 25 à 30 %, selon les projections du projet pilote, estime M. Lacombe. Le procédé ne peut toutefois fonctionner en hiver, prévient-il.

Le lixiviat mis à contribution

Le projet ne s’arrête pas là.

Au lieu de considérer le lixiviat comme un déchet, il servira à faire pousser les saules. Car il contient des nutriments qui nourrissent ces arbres, dont de l’azote et des minéraux. « Pas besoin de le traiter, on peut arroser directement avec lui », dit M. Lacombe.

Quant aux arbres, leur productivité est plus grande, souligne Yves Comeau, qui ajoute que « présentement, les saules semblent très bien réagir au lixiviat qu’on ajoute », même s’il contient des produits chimiques.

Parmi les éléments qui seront vérifiés lors des études en cours, il sera testé à quel point le lixiviat favorisera la croissance des saules, souligne M. Labrecque.

Le projet l’enthousiasme : « C’est une façon de démontrer qu’il y a des applications réelles à la recherche que l’ont fait et qu’elle peut être utilisée dès maintenant dans des situations réelles. »

Utilité commerciale

Les tiges des saules, qui peuvent atteindre une hauteur de plus de six mètres après trois années de croissance, seront récoltées par Ramea phytotechnologies pour la fabrication de clôtures et de murs antibruit, complétant ainsi la boucle de l’économie circulaire.

On peut déjà voir ces murs de bois de Ramea en bordure d’autoroutes au Québec ou autour de projets résidentiels.

Non seulement ils sont jolis, mais ils réduisent l’utilisation de matériaux non renouvelables. Les résidus de fabrication servent aussi à faire du paillis.

« Notre objectif, c’est de pouvoir commercialiser cette technologie-là, pour l’implanter et la développer ailleurs au Canada et en Amérique du Nord, indique le président de Ramea phytotechnologies, Francis Allard. Ce projet, c’est la démonstration d’une économie circulaire. Et on solutionne plusieurs problématiques environnementales dans un même projet. »

Pour sa compagnie aussi, cela a le potentiel de réduire les coûts de production, si la récolte peut se faire à tous les deux ans au lieu de trois, par exemple.

« C’est gagnant pour tout le monde », renchérit M. Lacombe. Son entreprise d’ailleurs n’est pas obligée par la loi de faire quoi que ce soit avec ses terrains : elle le fait par souci environnemental.

« On est vraiment fiers, dit-il. Les employés à Sainte-Sophie, tout le monde veut participer. Tout le monde s’identifie à ce projet-là. C’est très rassembleur. »

Le volet scientifique de PhytoVaLix est encadré par une équipe d’une vingtaine de chercheurs et étudiants s’intéressant au traitement des eaux usées et à la biologie végétale, de même que par l’équipe technique de Ramea phytotechnologies. L’objectif de la recherche est de valider la performance de cette technologie.

Les résultats de l’étude scientifique en cours seront connus dans deux ans, c’est-à-dire autour de la récolte des arbres matures, soit à l’automne 2021.

Le projet est financé par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), le Consortium de recherche et innovations en bioprocédés industriels au Québec (CRIBIQ), Ramea phytotechnologies et Waste Management.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 semaines plus tard...

Montréal veut réduire ses émissions de GES de 55 % d’ici 2030

https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/201909/23/01-5242430-montreal-veut-reduire-ses-emissions-de-ges-de-55-dici-2030.php

 

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a annoncé au Sommet de l’ONU sur l’urgence climatique qu’elle visait une réduction de 55 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.

Mis à jour le 23 septembre 2019 à 11h49 Publié le 23 septembre 2019 à 11h30

 

Éric-Pierre Champagne
La Presse

Rappelons que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a fixé une cible de réduction de 45 % des émissions de GES d’ici 2030, et de s’engager à être complètement carboneutres d’ici 2050.

La mairesse Plante s’est engagée à aller plus loin pour sa ville alors qu’elle prenait la parole à New York au nom des villes de la planète.

« J’ai demandé à un panel d’experts et de scientifiques de développer un plan de réduction de 55 % de nos émissions d’ici 2030 et je suis prête à aller plus loin. »

Selon la mairesse, « la recette est bien connue ». « Les villes le savent. Il faut miser sur la mobilité durable par une offre de transport actif et collectif améliorée, mettre fin à notre dépendance à la voiture solo et électrifier les transports. »

Valérie Plante a insisté sur l’importance des villes et du secteur privé dans la lutte aux changements climatiques.

« S’il y a une chose que vous devez retenir de mon intervention aujourd’hui c’est que les villes agissent déjà, elles sont prêtes à en faire plus, et doivent absolument être à la table de discussion et pouvoir compter sur le soutien des États et la collaboration du secteur privé si nous souhaitons atteindre la carboneutralité. »

La mairesse a aussi rappelé l’importance de la biodiversité et de protéger les espaces verts. Une des solutions, a-t-elle rappelé, est d’accroître la superficie des espaces verts protégés en milieu urbain.

Elle a vanté à ce sujet la décision de la ville de bloquer un important projet immobilier « qui aurait ajouté 10 000 voitures sur les routes ».

« Plutôt que de détruire des centaines d’hectares d’espaces naturels et de milieux humides, nous allons créer le plus grand parc urbain au Canada, huit fois la taille de Central Park. »

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...