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Environnement et développement durable


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    La détérioration de l'environnement naturel ne concerne pas uniquement la pollution de l'air,  le réchauffement climatique et les conséquences de celui-ci.

    La pollution des mers et des nappes phréatiques, la détérioration des sols par des contaminants, l'érosion et l'usage excessif d'engrais, la déforestration, etc. sont aussi graves, même si leurs conséquences sont plus localisées.  Je souhaite vivement qu'on ne les perde pas de vue dans la lutte contre les "changements climatiques". 

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    il y a une heure, Né entre les rapides a dit :

    La détérioration de l'environnement naturel ne concerne pas uniquement la pollution de l'air,  le réchauffement climatique et les conséquences de celui-ci.

    La pollution des mers et des nappes phréatiques, la détérioration des sols par des contaminants, l'érosion et l'usage excessif d'engrais, la déforestration, etc. sont aussi graves, même si leurs conséquences sont plus localisées.  Je souhaite vivement qu'on ne les perde pas de vue dans la lutte contre les "changements climatiques". 

    Très vrai, on dit souvent que Montréal ne souffrira pas beaucoup des changements climatiques que certaines métropoles et régions en voies de développement, mais la ville souffrira de la pollution excessive engendrée par l'activité humaine : pollution atmosphérique, marine et des sols, surutilisation des sols, modifications du réseau hydrographique souterrain, monoculture, utilisation d'engrais, etc.

    Comme vous le savez, la Montérégie est le "grenier" du Québec, les terres les plus fertiles se trouvant notamment au sud de Montréal (MRC des Jardins de Napierville). Les rivières les plus polluées du Québec se retrouvent également en Montérégie. Les rivières transportent un mélange de pesticides et insecticides de plusieurs centaines de km2 de terres agricoles, de sels de déglaçage, de rejets résidentiels ou urbain, qui finit dans notre fleuve. Certains cours d'eaux de la région de Roussillon / Jardins de Napierville / Beauharnois-Salaberry / Haut-Saint-Laurent sont si pollués par les engrais et les pesticides que la faune aquatique est inexistante ou presque absente. 

    Aussi, en ce qui attrait de la pollution des sols et des nappes phréatiques, il suffit de penser aux lagunes de Mercier, un désastre écologique. 

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    • 2 months later...

    21:13 3 mai 2020 | mise à jour le: 4 mai 2020 à 08:21

    Par : Bob WeberLa Presse canadienne

    Alberta: dévoilement des règles concernant les parcs provinciaux «abandonnés»

    https://journalmetro.com/uncategorized/2443278/alberta-parcs/

    Photo: Jason Franson/La Presse canadienneLe premier ministre Jason Kenny et le ministre Jason Nixon

    EDMONTON — Les Albertains s’attendent à savoir lundi de quelle manière pourront-ils reprendre contrôle des 164 parcs provinciaux et sites récréatifs dont le gouvernement ne veut plus.

    Les détails de la décision, annoncée en mars, seront dévoilés malgré les inquiétudes de milliers de personnes, incluant des utilisateurs, des entrepreneurs, des municipalités régionales et les partis d’opposition.

    «La colère des Albertains par rapport à ce sujet est sans précédent, a dit Katie Morrison de la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP). Il est incroyable de voir que leurs inquiétudes sont ignorées.»

    Le ministre de l’Environnement, Jason Nixon, a affirmé que le gouvernement du Parti conservateur uni prévoyait fermer totalement ou partiellement 20 parcs provinciaux et céder la gestion de 164 autres à de tierces parties. Les sites pour lesquels aucun gestionnaire n’a été trouvé perdront leur statut de parc et redeviendront des terres de la Couronne, qui peuvent être revendues.

    Environ 16 000 hectares seront touchés — un petit nombre par rapport à l’ensemble du système de parcs, mais environ le tiers des sites gérés par la province. Les documents budgétaires suggèrent que cette décision permettra à la province de sauver environ cinq millions $.

    Alberta Environment a promis de dévoiler lundi les directives concernant le fonctionnement des «partenariats».

    Des milliers de personnes ont signé des pétitions et des lettres pour manifester leur désaccord.

    «Des centaines d’entreprises albertaines dépendent des bénéfices économiques créés par l’accès aux parcs et aux espaces naturels de l’Alberta», a été écrit dans une lettre ouverte.

    «Nous incitons (le gouvernement) à renverser cette décision et entreprendre une consultation publique compréhensive et de bonne foi.»

    Le responsable des Municipalités régionales de l’Alberta a affirmé vendredi que certaines de ses inquiétudes ont été apaisées après une rencontre avec le ministre Nixon, mais il tient néanmoins à obtenir des assurances concernant l’impact de la décision sur ses membres.

    «Nos municipalités ne devraient pas avoir à payer le prix», a dit Al Kemmere.

    M. Nixon a affirmé que la décision avait pour objectif d’économiser de l’argent, moderniser les parcs et concentrer les dépenses sur les espaces naturels principaux de la province.

    Les opposants au projet soutiennent toutefois que M. Nixon refuse de discuter du plan.

    «Je ne qualifierais pas notre relation d’amicale», a dit Malin Schmidt, responsable de l’environnement au sein de l’opposition néo-démocrate.

    Il a noté que son bureau avait reçu plus de lettres sur les parcs que tout autre sujet, autre que la pandémie.

    «Il n’y a eu aucun signe permettant de croire que le gouvernement songe à modifier son plan.»

    M. Schmidt croit que les Albertains méritent d’avoir leur mot à dire au sujet d’un changement aussi important dans le système des parcs — surtout à une époque où la pandémie a sérieusement limité les capacités de dépenser.

    «Nous croyons sincèrement qu’il n’y a personne présentement en position pour accepter la gestion des parcs.»

    M. Kemmere a affirmé qu’une poignée de municipalités souhaitaient gérer les parcs, mais que cet intérêt avait été manifesté avant la pandémie.

    «Tout dépendra de la valeur (que le gouvernement) affichera et ce qu’ils sont prêts à investir. Mais nous espérons que cette situation ne se transformera pas en mécanisme pour rejeter les dépenses sur un autre palier gouvernemental.»

    Des partenariats pour la gestion des parcs publics ne sont pas nécessairement une mauvaise idée, a indiqué Mme Morrison. Elle croit toutefois que le public aurait dû avoir son mot à dire dans la définition des règles et que les parcs ne devraient pas pouvoir perdre leur statut.

    Le ministre Nixon a affirmé qu’aucun ancien parc ne sera revendu.

    «Je crois à cette affirmation à court terme, a dit Mme Morrison. Mais ce gouvernement a démontré qu’il était prêt à vendre des terrains publics.»

    Bob Weber, La Presse canadienne

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    Décidément le gouvernement conservateur d'Alberta continue ses actions rétrogrades vis à vis de l'environnement. Plus que jamais nous devons protéger les acquis environnementaux en augmentant les aires protégées et non le contraire. Surtout que l'industrie des sables bitumineux est un véritable désastre sur le plan écologique et qu'il contribue largement au déficit au niveau carbone de la province (et de surcroit du pays).

    Il faut ni plus ni moins qu'une révolution technologique orientée vers les énergies propres si nous voulons un jour mettre un terme au réchauffement climatique. Cela concerne tous les gouvernements, les provinces et la population en général.

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    • 2 weeks later...

    Le gigantesque fonds souverain de la Norvège bannit quatre pétrolières canadiennes

    Les pétrolières CNRL, Cenovus, Suncor et Imperial Oil sont montrées du doigt.

    Photo : La Presse canadienne / Jeff McIntosh

    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1702489/economie-climat-investissements-norvege-petrole

    Radio-Canada

    Publié à 8 h 58

    Le fonds souverain de la Norvège, le plus gros au monde avec près de 1500 milliards de dollars d’actifs, a placé sur sa liste noire 12 nouveaux groupes, dont quatre géants pétroliers canadiens.

    Le conseil d’éthique, organe consultatif qui guide le fonds dans ses placements, a recommandé le bannissement de Canadian Natural Resources (CNRL), Cenovus Energy, Suncor Energy et d’Imperial Oil, en raison de leurs émissions inacceptables de gaz à effet de serre.

     

    Le fonds a ajouté sur sa liste noire d’autres grands groupes exploitants des ressources naturelles, dont les minières Glencore et Anglo American, a annoncé mercredi la Banque de Norvège.

    L’exclusion du Suisse Glencore et du Britannique Anglo American mais aussi des producteurs d’électricité allemand RWE, australien AGL Energy et sud-africain Sasol est motivée par leur présence importante dans le charbon.

    Réchauffement climatique

    L’an dernier, le parlement norvégien a durci les critères d’investissement du fonds pour l’obliger à se désengager davantage des énergies fossiles, responsables du réchauffement climatique.

    Le brésilien Vale et l’égyptien ElSewedy Electric ont également rejoint la liste noire, accusés de dégâts graves sur l’environnement, de même que l’électricien brésilien Eletrobras, à qui il est reproché d’avoir violé des droits de la personne dans le cadre de la nouvelle centrale électrique Belo Monte.

    En revanche, deux autres sociétés, l’Américaine Aecom et Texwinca Holdings (Hong Kong) ont été réintégrées, la première n’étant plus impliquée dans la construction d’armes nucléaires, la seconde ayant liquidé une filiale accusée de violer les droits des travailleurs.

    Un exemple pour les investisseurs

    Censé faire fructifier les recettes pétrolières de l’État, le fonds norvégien pesait mercredi près de 10 250 milliards de couronnes (plus de 1400 milliards de dollars canadiens). Investi dans plus de 9000 entreprises, il contrôle l’équivalent de 1,5 % de la capitalisation boursière mondiale.

    Ses décisions d’investissements sont d’autant plus importantes qu’elles sont souvent suivies par d’autres investisseurs.

    Avec les informations de Agence France-Presse

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    Enfin, ça n'a pas de bon sang de continuer à exploiter les sables bitumineux. En réduisant la demande, on réussira peut-être a les forcer à adopter une transition verte.

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    • 2 weeks later...

    https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/202005/25/01-5274957-le-big-revele-des-malversations-dans-le-nettoyage-des-puisards-et-egouts.php

    Le BIG révèle des malversations dans le nettoyage des puisards et égouts

    Beauregard Environnement est un joueur majeur dans le marché du nettoyage de puisards et des vidanges de fosses septiques : elle opère sous une trentaine de noms différents, notamment Sani-Nord et Enviro Sani-Nord.

    Le Bureau de l’inspecteur général (BIG) de Montréal ordonne la résiliation de 12 contrats liés au nettoyage des puisards et égouts pluviaux, parce qu’une entreprise embauchée par la Ville aurait facturé des services fictifs et déversé illicitement les boues contaminées sur une terre agricole plutôt que de les envoyer dans un centre d’élimination accrédité.

    L’inspectrice générale Brigitte Bishop a déposé un rapport sur ces « manœuvres frauduleuses » au conseil municipal lundi.

    Le rapport cible l’entreprise Beauregard Environnement, qui a remporté avec des prix imbattables les appels d’offres pour plusieurs contrats de nettoyage à Montréal ces dernières années. Elle faisait notamment le nettoyage de puisards par siphonnage et récurait les conduits d’égouts pluviaux grâce à un système de jet d’eau à haute pression.

    Pleines de contaminants

    Les boues ramassées lors de ces opérations de nettoyage sont pleines de contaminants qui sont tombés dans les puisards sur la rue : essence, huile à moteur, produits antirouille, emballages plastiques de toutes sortes, déchets divers.

    « Étant traitées dans les devis comme des matières résiduelles, leur élimination est strictement encadrée et doit être effectuée en respectant les dispositions de la Loi sur la qualité de l’environnement », précise le rapport du BIG.

    « Les boues doivent notamment être pesées et éliminées dans un centre d’élimination des matières résiduelles accrédité par le ministère de l’Environnement et de la lutte aux changements climatiques », poursuit le rapport.

    Beauregard Environnement est un joueur majeur dans le marché du nettoyage de puisards et des vidanges de fosses septiques : elle opère sous une trentaine de noms différents, notamment Sani-Nord et Enviro Sani-Nord. Lorsque ses dirigeants ont signé les contrats avec la Ville de Montréal, ils disaient aller se débarrasser des boues dans un site d’élimination en Ontario. La valeur des contrats totalisait 4,7 millions.

    Déversement illicite

    Mais l’enquête a démontré qu’à travers un sous-traitant, Beauregard Environnement a fait déverser pendant des années les boues contaminées sur une terre agricole dans le secteur de Saint-Hermas, à Mirabel.

    Le sous-traitant, François Pesant, possédait des camions et acceptait que les boues contaminées soient déversées sur sa propre terre agricole. Selon le BIG, les déversements se faisaient « illicitement ».

    Beauregard Environnement économisait ainsi des sommes considérables, en transport et en coût d’élimination.

    Surfacturation

    Les enquêteurs du BIG ont aussi constaté que l’entreprise avait facturé l’arrondissement de Pierrefonds-Roxboro pour des puisards qui n’avaient même pas été nettoyés. Dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, elle aurait facturé l’administration pour des tests qui n’étaient pas réalisés sur le réseau d’égout pluvial. Dans plusieurs cas, les autorités municipales auraient été facturées pour un poids de boues trop élevé par rapport à ce qui était réellement ramassé.

    L’inspectrice générale recommande de résilier 12 contrats où des malversations ont été constatées. Elle recommande aussi à l’arrondissement du Plateau Mont-Royal de résilier un 13e contrat pour lequel aucun manquement n’a été prouvé, sous prétexte que le lien de confiance est clairement brisé avec l’entreprise.

    À la lumière de l’enquête, l’inspectrice générale recommande à la Ville d’étudier la possibilité d’exploiter elle-même les sites d’entreposage temporaire pour les boues contaminées ou d’aménager de nouveaux lieux pour leur gestion.

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    • 2 months later...

    6:52 28 juillet 2020 | mise à jour le: 28 juillet 2020 à 16:55

    Par: François CarabinMétro

    https://journalmetro.com/actualites/national/2487191/pq-quebec-doit-stimuler-le-verdissement-des-villes-propose-st-pierre-plamondon/

    PQ: Québec doit stimuler le verdissement des villes, propose St-Pierre Plamondon

    Photo: Josie Desmarais/MétroLe centre-ville de Montréal

    Préoccupé par l’effet des changements climatiques dans les villes, le candidat à la chefferie du Parti québécois Paul St-Pierre Plamondon propose que Québec impose des objectifs de verdissement pour les futurs projets d’infrastructure.

    M. St-Pierre Plamondon, l’un des quatre candidats dans la course à la direction du PQ, craint l’accumulation des vagues de chaleurs au Québec, et particulièrement en milieu urbain. Depuis mai, Environnement Canada a lancé cinq avertissements de canicules dans la province.

    «Je pense que le gouvernement du Québec a une responsabilité», martèle l’avocat, en entrevue avec Métro.

    «Les températures observées dans les milieux urbains sont de loin plus élevées que dans les milieux ruraux», ajoute celui qui en est à sa deuxième course au leadership. Dans un rapport émis en mars 2017, d’ailleurs, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) statuait que l’ajout d’espaces verts dans des villes peut avoir «des bienfaits importants».

    Aux yeux de M. St-Pierre Plamondon, l’augmentation fulgurante des températures demande une modification «urgente des normes de développement immobilier». Un gouvernement péquiste élu sous sa gouverne inscrirait donc «dans tout projet d’infrastructure» des objectifs à atteindre en termes de verdissement.

    «Je pense à Royalmount: comment peut-on justifier ce projet-là alors que les budgets sont manquant vis-à-vis des crises climatiques. Je pense que c’est un enjeu où le gouvernement du Québec manque de leadership», commente-t-il.

    Le projet de développement Royalmount, auquel s’est longtemps opposé la mairesse de Montréal, est basé, comme son nom l’indique, dans Ville Mont-Royal. Aucun moyen pour Valérie Plante de s’y opposer.

    Interrogé au début de l’année sur la potentielle mise en place d’un moratoire sur le projet, la ministre responsable de la Métropole, Chantal Rouleau, avait avancé que cette pratique était impossible.

    Des fonds nécessaires

    Celui qu’on surnomme «PSPP» propose par ailleurs que Québec injecte directement de l’argent dans l’ajout d’espaces verts aux milieux urbains.

    «Ça nous prend un plan de verdissement, qui doit s’insérer dans le budget des infrastructures publiques», souligne-t-il.

    Au mois de mai, le parti d’opposition Québec solidaire avait lui aussi demandé qu’une portion – dans ce cas, 1% – du Plan québécois des infrastructures (PQI) soit adressé à des projets de verdissement.

    Montréal, un pôle en agriculture urbaine?

    Selon Paul St-Pierre Plamondon, le Québec manque également d’autonomie en matière d’agriculture et de capacité alimentaire. Il veut faire de Montréal un «leader mondial» en agriculture urbaine.

    «L’endroit où les chaînes d’approvisionnement vont casser en temps de crise, c’est le marché alimentaire», affirme-t-il.

    Pour faire de la métropole un pôle d’innovation, il faudra inclure à la table de réflexion les établissements d’enseignement supérieur et le milieu entrepreneurial, lance le candidat péquiste.

    La course à la chefferie du PQ se poursuivra jusqu’au 9 octobre. Le député Sylvain Gaudreault, l’historien Frédéric Bastien et l’humoriste Guy Nantel sont les adversaires de M. St-Pierre Plamondon dans ce concours.

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    • 1 month later...

    Le milieu des affaires et les écologistes du Québec trouvent un consensus « exceptionnel »

    À la veille du dépôt du Plan pour une économie verte (PEV), cet automne, le gouvernement Legault suivra-t-il leurs recommandations?

    Le transport est responsable de 43 % des émissions de gaz à effet de serre du Québec.

    Photo : iStock / Medvedkov

    Thomas Gerbet (accéder à la page de l'auteur)Thomas Gerbet

    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1733874/consensus-quebec-plan-economie-verte-pev-environnement

    Publié à 4 h 00

    À la demande du ministère de l'Environnement, des militants pour le climat se sont réunis avec des représentants de banques, de compagnies d'assurances, d'industries ou de chambres de commerce. Leur objectif : s'entendre sur des mesures concrètes pour atteindre les cibles de réduction des gaz à effet de serre (GES) au Québec. Radio-Canada a obtenu leur rapport confidentiel.

    On y a mis du cœur et de l'énergie, souligne la secrétaire générale et vice-présidente du Mouvement Desjardins, Pauline d'Amboise. Elle espère que le gouvernement reprendra ces propositions à son compte.

    On partage tous le même objectif, tout le monde sait qu’on doit effectuer une transition.

    Pauline d’Amboise, secrétaire générale et vice-présidente, gouvernance et développement durable, Mouvement Desjardins

    Même des entreprises concurrentes sont tombées d'accord. C'est exceptionnel, raconte une observatrice des travaux qui a signé une entente de confidentialité. Je n'ai jamais vu autant de sérieux dans une démarche.

    À la fin de l'année dernière, 75 représentants de la société civile ont été invités par Québec à réfléchir ensemble et à définir des mesures concrètes et réalisables pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris sur le climat, soit de réduire les émissions de GES de 37,5 % d'ici 2030 par rapport à 1990.

    Les groupes de travail sont convaincus que le Québec possède tout le potentiel pour atteindre, voire dépasser ses cibles et objectifs climatiques.

    Extrait du rapport

    Des membres diversifiés pour représenter le Québec

    La collaboration a été très franche et ouverte, explique la directrice générale de l'organisme Vivre en ville, qui a coordonné un des groupes de travail. Elle rappelle que tout le monde a travaillé bénévolement durant plusieurs mois.

    Des experts de plusieurs ministères ont aussi été dégagés et disponibles pour accompagner les groupes de travail.

    C’est un exercice de concertation sans précédent sur ce sujet-là. Il y a une intelligence collective qui s'est exprimée. Avec cette collaboration, on aboutit à un résultat plus robuste.

    Jeanne Robin, directrice principale, Vivre en ville

    Ils ont fait partie des groupes de travail :

    Hydro-Québec, Énergir, Union des producteurs agricoles, Conseil du patronat du Québec, Association de l’industrie électrique du Québec, Fédération des chambres de commerce du Québec, Bureau d’assurance du Canada, groupes écologistes (Équiterre, Fondation David Suzuki, ENvironnement JEUnesse...), municipalités, universitaires, un cardiologue du CHUM, Association québécoise de la production d’énergie renouvelable, Caisse de dépôt et placement du Québec, Fonds de solidarité FTQ, Banque Nationale, Mouvement Desjardins, Investissement Québec, Fondaction...

    Les groupes de travail auront largement contribué à la préparation du PEV [Plan pour une économie verte] et de son plan de mise en œuvre.

    Benoit Charette, ministre de l'Environnement du Québec

    10 exemples de recommandations qui devraient inspirer le PEV

    Les recommandations adhèrent à la volonté d'électrifier massivement l’économie du Québec en misant sur l'hydroélectricité, richesse renouvelable du Québec.

     

    100 % des nouvelles ventes de voitures devront concerner des modèles électriques ou hybrides rechargeables d'ici 2030

    Nouveau système d'incitatifs/pénalités à l'achat de véhicules en fonction du profil d'émissions de GES

    Investissements en transport en commun du même montant que ceux dans le réseau routier dès 2022 (actuellement, c'est trois fois moins)

    Carboneutralité exigée dès 2022 pour les bâtiments neufs résidentiels et institutionnels, dès 2030 pour les bâtiments neufs commerciaux

    Aucune perte nette de superficie de la zone agricole entre 2020 et 2030

    Végétalisation de 100 % de l’ensemble des cours d’école en 2030

    Réduction de la quantité de matières éliminées par personne, pour atteindre 500 kg en 2022 et 350 kg en 2030

    Implication du privé dans le financement des investissements verts, pour ne pas se reposer uniquement sur les fonds publics et les subventions

    20 % de bioénergies peu émissives, produites localement, dans l'essence d'ici 2030

    60 % en moyenne des aliments frais consommés seront locaux ou biologiques d’ici 2030

    De nombreuses autres recommandations sont présentes dans le rapport. Les groupes concluent que tout cela ne sera possible que si le gouvernement montre lui-même l’exemple en se donnant un objectif encore plus ambitieux de réduction des GES à l'égard de ses propres ministères.

    Un système de reddition de compte indépendant de ces actions devrait aussi être mis en place. À l’échelle des citoyens, afin de mobiliser la population, l’accent devrait être mis sur l’éducation à l’environnement dans les écoles, dès le plus jeune âge.

    La dizaine de membres des groupes de travail que nous avons interrogés ont tous signifié vouloir poursuivre cet exercice de consultations de manière régulière.

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