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Environnement et développement durable


acpnc

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Le 2023-08-18 à 06:45, acpnc a dit :

taxe kilométrique

RIP Doordash, Uber, etc.
J'parle bien pour les endroits en périphérie des villes et plus loin, en ville t'as des options, mais juste en ville.

Et RIP le tourisme, principalement local.

Edited by Charlemagne
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il y a 35 minutes, Charlemagne a dit :

RIP Doordash, Uber, etc.
J'parle bien pour les endroits en périphérie des villes et plus loin, en ville t'as des options, mais juste en ville.

Et RIP le tourisme, principalement local.

Oui et non; Projet Montréal a fait interdire les restaurants de "malboufe" sur plusieurs rues à Côte-des-Neiges pour protéger les la santé des gens contre eux-mêmes.  Empêcher la livraison ne serait qu'une suite logique dans cette mentalité de tout contrôler.  Les seules options qui resteront seront santé et sans goût...

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Whitest white paint could help fight climate change

https://s.abcnews.com/images/Technology/whitest-white_cropped_1619281262373_hpMain_16x9_992.jpg?w=992

This is an Inside Science story.

Typical commercial white paints reflect only 80% to 90% of sunlight and fail to help buildings stay cool during the day. For the past six years, mechanical engineer Xiulin Ruan at Purdue University in West Lafayette, Indiana, and his colleagues sought to create whiter paints to cool buildings "similar to an air conditioner, but without the need of electricity," he said. They explored more than 100 materials, narrowing them down to 10 and testing roughly 50 different formulations of each material.

The one that performed best is based on barium sulfate, a compound used to whiten photo paper and cosmetics. Its molecular structure can make it highly reflective to solar wavelengths of light. When it does absorb energy from heat or other sources, it typically emanates it out at infrared wavelengths that zip unobstructed through air into outer space instead of heating its surroundings.

The scientists made sure the paint had a high concentration of barium sulfate particles of many different sizes. The wavelength of light each particle scatters depends on its size, so a wide range of particle sizes helps the paint scatter more light from the sun.

The new paint reflects up to 98.1% of sunlight, compared with the 95.5% of sunlight reflected by the researchers' previous ultra-white paint based on calcium carbonate. They suggest this white may be the equivalent of the blackest black, "Vantablack," made using carbon nanotubes, which absorbs up to 99.9% of visible light.

 

Outdoor tests of the new paint revealed it was the coolest on record, keeping surfaces 19 degrees Fahrenheit cooler than their surrounding surfaces at night, and 8 degrees cooler than surroundings under strong noon sunlight. It even worked in the middle of winter -- when the ambient temperature was 43 degrees F, it still managed to lower temperatures by 18 degrees F. (This latter quality suggests this paint might work best for hot climates that would benefit most from cooling, although Ruan noted they "may come up with dynamic paints that can switch properties for other climates in the future.")

The scientists estimate that if 1,000 square feet of roof were covered with this paint, it would provide a cooling power of 10 kilowatts, more powerful than the central air conditioners used by most houses. The scientists noted they could likely make the paint even whiter by increasing the particle concentration, although too high a concentration would make the paint easier to peel off. Ruan noted that painting 0.5% to 1% of the Earth's surface with their paint, for example by coating roofs, roads, unused land and so on, might even help stop global warming.

Barium sulfate is common and environmentally safe, and powders of it are roughly half the cost of the titanium dioxide powders often used in commercial white paints, Ruan said. The scientists also noted the methods they used to make their paint are compatible with commercial paint fabrication techniques, and can likely handle conventional outdoor conditions.

In the future, the researchers want to optimize and commercialize their paint for a wide range of applications, including buildings, automobiles and outdoor equipment. They would also like to develop colored versions, which won't achieve as much cooling but "can still provide significant energy savings compared to commercial paints of the same color," Ruan said.

The scientists detailed their findings online April 15 in the journal ACS Applied Materials & Interfaces.

Inside Science is an editorially independent nonprofit print, electronic and video journalism news service owned and operated by the American Institute of Physics.

https://abcnews.go.com/Technology/whitest-white-paint-fight-climate-change/story?id=77288471

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Minimisation des risques pour le climat | La Californie poursuit cinq géants du pétrole

Agence France-Presse

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PHOTO JESSICA RINALDI, ARCHIVES REUTERS

La plainte au civil a été déposée auprès de la Cour supérieure de San Francisco contre Exxon Mobil, Shell, BP, ConocoPhillips et Chevron, qui a son siège en Californie.

(Los Angeles) La Californie a engagé vendredi des poursuites contre cinq des plus grosses compagnies pétrolières du monde, au motif qu’elles auraient causé des milliards de dollars de dégâts et trompé l’opinion en minimisant les risques pour le climat dus aux énergies fossiles, a rapporté le New York Times.

Cette action en justice fait suite à de nombreuses autres initiées par des villes, comtés et États américains contre des intérêts liés aux énergies fossiles en raison de leur impact environnemental, sur fond d’accusations de mener depuis des décennies des campagnes de désinformation.

La plainte au civil a été déposée auprès de la Cour supérieure de San Francisco contre Exxon Mobil, Shell, BP, ConocoPhillips et Chevron, qui a son siège en Californie. L’American Petroleum Institute est également visé, ajoute le New York Times.

« Pendant plus de cinquante ans, Big Oil [l’ensemble des géants du secteur] nous a menti, cachant le fait qu’ils savaient depuis longtemps combien les énergies fossiles qu’ils produisaient étaient dangereuses pour notre planète », a déclaré le gouverneur de l’État, Gavin Newsom, dans un communiqué vendredi.

« La Californie agit pour que les gros pollueurs rendent des comptes », ajoute-t-il, en confirmant les plaintes.

Les représentants des entités visées n’ont pas immédiatement répondu à des demandes de réaction de la part de l’AFP.

Ces compagnies et leurs associés ont « intentionnellement minimisé les risques posés par les énergies fossiles à la population, alors qu’elles avaient connaissance du fait que leurs produits pouvaient conduire à un réchauffement climatique significatif », cela depuis les années 1950, souligne la plainte, selon le New York Times.

« Tromperies »

La Californie demande la création d’un fonds pour faire face aux dégâts futurs provoqués par le changement climatique dans cet État, victime d’incendies de forêt, inondations et autres phénomènes extrêmes alimentés par le réchauffement planétaire.

« Les dirigeants des compagnies pétrolières et gazières savent depuis des décennies que la dépendance aux énergies fossiles allait provoquer ces résultats catastrophiques, mais ils ont privé l’opinion et les responsables politiques de ces informations en promouvant activement de la désinformation sur le sujet », ajoute la plainte longue de 135 pages, selon le journal.

« Leurs tromperies ont retardé la réponse au réchauffement planétaire », avec « un coût élevé pour la population, les biens et les ressources naturelles, qui continue à peser chaque jour », poursuit le texte.

Depuis le début il y a six ans environ de la vague de plaintes de ce genre contre les firmes pétrolières et gazières, le secteur a cherché à contrer les attaques en jouant sur la procédure pour éviter des procès.

Mais cet effort a connu un revers majeur en mai dernier quand la Cour suprême américaine a dans deux cas refusé d’examiner un appel, laissant de ce fait les plaintes suivre leur cours en justice.

Les poursuites s’inspirent de celles engagées avec succès contre les géants du tabac, ou contre l’industrie pharmaceutique dans le cas de la prolifération des opioïdes.

https://www.lapresse.ca/affaires/2023-09-15/les-petrolieres-ne-peuvent-pas-decarboner-plus-vite-que-l-economie-selon-shell-canada.php

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Anticosti ajoutée au patrimoine mondial de l’UNESCO

Émilie Bilodeau La Presse

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PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Anticosti compte plus de 1440 espèces de fossiles qui attirent des chercheurs de partout dans le monde.

(Montréal) L’île d’Anticosti et ses nombreux fossiles ont été inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, mardi. Il s’agit du troisième lieu au Québec, après l’arrondissement historique du Vieux-Québec et le Parc national de Miguasha, à être ajouté sur cette liste de sites uniques dans le monde.

Publié à 10h12 Mis à jour à 11h59

C’est la paléontologie extraordinaire de l’île qui a permis à Anticosti d’être nommée sur la Liste du patrimoine mondial lors de sa 45e session annuelle qui se tenait à Riyad, en Arabie saoudite, mardi.

Anticosti compte plus de 1440 espèces de fossiles qui attirent des chercheurs de partout dans le monde. L’étude de ces fossiles a permis de démontrer que les changements de climat et du niveau de la mer ont causé l’extinction de presque toute la vie océanique sur la planète à la fin de la période de l’Ordovicien (il y a entre 447 et 437 millions d’années).

Cet intervalle de l’histoire de la Terre n’était pas représenté, à ce jour, au patrimoine mondial de l’UNESCO.

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« L’île d’Anticosti nous aide à mieux comprendre comment le changement climatique et l’élévation du niveau de la mer à l’époque ont contribué à un moment décisif de l’histoire – la première extinction massive mondiale de la vie sur Terre », a expliqué Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada, dans un communiqué de presse. Celui-ci a d’ailleurs félicité les organisations qui ont mené une campagne pour que l’île soit ajoutée à la Liste de l’UNESCO.

La mairesse d’Anticosti, Hélène Boulanger, qui milite depuis plusieurs années pour que sa municipalité soit nommée lieu patrimonial, s’est également réjouie de l’annonce. Elle a toutefois mentionné qu’il reste beaucoup de travail à faire pour mettre en valeur les atouts de l’île et pour préparer l’accueil de touristes.

« Nous devons nous préparer à recevoir un nombre beaucoup plus important de visiteurs, et nos infrastructures d’accueil doivent être mises à niveau. Nous avons besoin d’une meilleure desserte en transport et d’une nouvelle offre d’hébergement, mais aussi d’autres infrastructures et services de base. Un Centre d’interprétation de calibre mondial permettra également d’accueillir les visiteurs, de partager les connaissances au public et de mettre en lumière la Valeur universelle exceptionnelle d’Anticosti », a indiqué Mme Boulanger, dans un communiqué.

L’île d’Anticosti est située au large du golfe du Saint-Laurent et a une superficie de 7943 km; 201 personnes y habitent de manière permanente.

D’autres réactions

Anticosti est un véritable joyau du Québec, du Canada, et du monde entier. Cette île extraordinaire nous dévoile des secrets au sujet de notre passé et de l’impact que le changement climatique a eu sur la Terre il y des millions d’années. Son inscription à la Liste du patrimoine mondial est un moment historique dont nous devrions tous et toutes être fiers !

Diane Lebouthillier, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne et députée pour Gaspésie—Les Îles-de-la-Madeleine

Faisant partie de notre Nitassinan, l’île d’Anticosti est d’une grande importance pour nos valeurs spirituelles, notre identité et notre culture. L’union des forces de nos communautés, municipales, régionales, gouvernementales et scientifiques a permis cette reconnaissance au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous souhaitons continuer cette collaboration pour la suite de l’aventure.

Jean-Charles Piétacho, chef innu de Ekuanitshit

Nous nous réjouissons de la reconnaissance d’Anticosti. Cela fera rayonner la culture innue ici et à l’international. Nous souhaitons continuer la collaboration avec les acteurs locaux, régionaux et nationaux afin de permettre la mise en valeur de ce site exceptionnel.

Réal Tettaut, chef de la communauté de Nutashkuan

Partout au Québec, ce sont des dizaines de milliers de personnes qui se sont mobilisées pour sauver Anticosti des forages pétroliers et gaziers, et soutenir sa candidature à l’UNESCO. Les générations actuelles et futures pourront remercier la mobilisation citoyenne qui a permis de protéger ce joyau collectif et d’assurer un avenir durable à la communauté de l’île.

Alice-Anne Simard, directrice générale de Nature Québec

Aujourd’hui est une journée historique. Anticosti est une île emblématique qui se distingue à l’échelle mondiale par l’abondance, la diversité et l’état de conservation des fossiles présents sur son territoire.

Benoit Charrette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, gouvernement du Québec

Une inscription sur la Liste du patrimoine mondial est synonyme de reconnaissance de la valeur universelle exceptionnelle d’un site et procure une visibilité d’envergure à l’échelle internationale. Anticosti devient ainsi le troisième site québécois à se voir attribuer par l’UNESCO cette distinction, avec l’arrondissement historique du Vieux-Québec et le parc national de Miguasha dans la péninsule gaspésienne.

Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, gouvernement du Québec

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  • 2 weeks later...

Milieux humides | Les destructions illégales se multiplient

Éric-Pierre Champagne

Les destructions illégales de milieux humides se multiplient dans toutes les régions du Québec même si ceux-ci sont essentiels à la biodiversité et à la lutte contre les changements climatiques. Entre 2018 et 2022, ce sont 3,3 millions de mètres carrés qui ont été rayés de la carte sans la moindre autorisation, a appris La Presse.

Publié à 0h47 Mis à jour à 5h00

En quatre ans, c’est donc une superficie équivalant à une fois et demie celle du parc du Mont-Royal qui a été détruite sans aucune autorisation ministérielle, révèlent des données du ministère québécois de l’Environnement, obtenues par La Presse en vertu de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels.

Toutes les régions sont touchées, même Montréal et Laval, où les milieux humides sont de plus en plus rares.

Les milieux humides jouent pourtant un rôle essentiel dans un contexte de lutte contre les changements climatiques, puisqu’ils captent d’importantes quantités de carbone, en plus d’assurer de nombreux services écosystémiques.

Selon le Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE), l’ampleur des superficies détruites illégalement au Québec est un « désastre écologique ».

Cette superficie est importante : elle représente en effet 22 % des superficies remblayées en toute légalité avec l’aval du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) depuis 2017.

Depuis six ans, le MELCCFP réclame en effet une compensation financière aux promoteurs qui veulent remblayer des milieux humides pour réaliser leurs projets. Une destruction est illégale lorsqu’un promoteur n’a fait aucune demande préalable auprès du Ministère. Selon une récente enquête du Journal de Montréal, Québec accepte 98 % des demandes qui lui sont présentées.

Toutes les régions touchées

C’est dans la région des Laurentides (632 598 m⁠2) que l’on retrouve la plus importante superficie détruite, suivie de la Montérégie (606 882 m⁠2) et de l’Estrie (536 576 m⁠2). Au total, ce sont 3 283 468 m⁠2 de milieux humides qui ont été détruits illégalement entre 2018 et 2022. Les promoteurs délinquants ont reçu un avis de non-conformité du MELCCFP. La Presse n’a pas été en mesure de confirmer combien avaient fait l’objet d’une sanction administrative pécuniaire ou avaient été condamnés à payer une amende à la suite d’une enquête pénale.

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Dans un rapport accablant dévoilé en avril dernier, le Vérificateur général du Québec relevait plusieurs lacunes dans la gestion du ministère de l’Environnement pour la conservation des milieux humides. Le rapport signalait entre autres que le Ministère ne possède pas toutes les informations concernant les milieux détruits illégalement, « telles que la superficie détruite et la remise en état des milieux par la suite ».

Ces milieux détruits s’ajoutent à ceux dont le remblayage a été autorisé par le MELCCFP en échange d’une compensation financière.

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PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

Vue d’un milieu humide restauré dans le parc de conservation du ruisseau de Feu, à Terrebonne

Depuis l’entrée en vigueur de la Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques, en 2017, Québec a autorisé la destruction de 14,9 millions de mètres carrés de milieux humides, dont 5,8 millions de mètres carrés ont été compensés par une contribution financière ou des travaux de restauration.

En date du 31 mars dernier, plus de 116 millions dollars avaient ainsi été versés au Fonds de protection de l’environnement et du domaine hydrique de l’État.

Les sommes recueillies doivent servir à des projets de création ou de restauration de milieux humides.

Au 31 mars dernier, moins de 2 % des sommes recueillies avaient été dépensées pour créer de nouveaux milieux humides.

« Un désastre écologique »

« C’est intolérable. C’est un désastre écologique qui survient en pleine crise de la biodiversité », a réagi Marc Bishai, avocat au CQDE, en prenant connaissance des chiffres obtenus par La Presse. « C’est ahurissant comme chiffre, c’est énorme. Ça montre qu’il est urgent de renforcer la capacité d’action du Ministère. »

Selon MBishai, le MELCCFP doit absolument se donner les moyens de réaliser son mandat. « Il manque de ressources, d’inspecteurs. Le Ministère utilise-t-il tous les outils à sa disposition ? », demande-t-il aussi, faisant référence notamment aux poursuites pénales, sous-employées, selon lui.

« C’est pire que ça, en réalité », croit la biologiste Kim Marineau, présidente de la firme Biodiversité conseil, qui compte 30 ans d’expérience dans le milieu.

Selon Mme Marineau, les chiffres dévoilés par le Ministère ne représentent que la pointe de l’iceberg puisqu’ils tiennent seulement compte des infractions constatées par les inspecteurs du MELCCFP.

Kim Marineau ne s’est d’ailleurs pas montrée surprise par les chiffres obtenus par La Presse. « On le faisait autrefois [détruire des milieux humides], on le fait encore. La nouvelle loi sur les milieux humides [entrée en vigueur en 2017], ça n’a pas changé la mentalité des gens. Tout ce qu’ils veulent savoir [les promoteurs], c’est combien ça va leur coûter. Les compensations [exigées par le Ministère], ce n’est pas assez cher, ce n’est pas dissuasif. »

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PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Fossé de drainage creusé sans autorisation à Longueuil, en 2020, dans l’habitat de la rainette faux-grillon, une espèce menacée

De son côté, le directeur général de la Société pour la nature et les parcs au Québec, Alain Branchaud, persiste et signe : les contrevenants devraient être empêchés de soumettre de nouvelles demandes pour remblayer des milieux humides.

Les délinquants, il faut les restreindre dans leur capacité de faire des demandes. Ne pas pouvoir demander d’autorisation pendant deux, trois ans, ça fait réfléchir.

Alain Branchaud, directeur général de la Société pour la nature et les parcs au Québec

En réponse aux questions de La Presse, le porte-parole du MELCCFP, Frédéric Fournier, a précisé que « lorsqu’un manquement à la loi est constaté, plusieurs outils d’intervention sont disponibles et applicables selon la gravité des manquements. Parmi ceux-ci, notons les avis de non-conformité, les sanctions administratives pécuniaires, les poursuites pénales ou tout autre recours administratif comme les avis d’exécution ou les ordonnances ».

M. Fournier ajoute que le Ministère est aussi en mesure d’exiger plus rapidement des correctifs auprès des délinquants depuis l’entrée en vigueur, en avril 2022, de la Loi visant principalement à renforcer l’application des lois en matière d’environnement et de sécurité des barrages, à assurer une gestion responsable des pesticides et à mettre en œuvre certaines mesures du Plan pour une économie verte 2030 concernant les véhicules zéro émission.

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C'est dans le détail que l'on constate l'indolence crasse du Ministère de l'Environnement qui néglige totalement son mandat de protéger justement notre environnement et la biodiversité pour les générations futures.

Tandis que le climat s'alourdit et cause de plus en plus de dommages à la propriété et aux villes, le gouvernement abandonne ses responsabilités aux profits de promoteurs délinquants qui continuent à détruire l'équilibre de la nature comme si c'était une nuisance. 

Si le message ne passe pas au niveau des autorités et que cette dernière abdique son rôle de protecteur, qui le fera?

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Contenants de boissons | La consigne passera à 10 ¢ le 1er novembre

Jean-Thomas Léveillé

La consigne sur la plupart des contenants de boissons passera à 10 ¢ le 1er novembre et sera élargie à la totalité des contenants en aluminium de 100 millilitres (ml) à 2 litres (L), comme les canettes de jus ou d’eau pétillante, première étape de la modernisation du système québécois de consignation.

Ce qu’il faut savoir

La consigne sur la plupart des contenants de boissons prêtes à boire passera à 10 ¢ le 1er novembre, sauf pour les contenants de verre de 500 ml à 2 L, dont la consigne sera de 25 ¢.

La consigne sera élargie à tous les contenants en aluminium de 100 ml à 2 L.

L’élargissement de la consigne aux autres contenants de boissons de 100 ml à 2 L entrera quant à elle en vigueur en mars 2025.

Pour la majorité des canettes de boissons gazeuses et de bières, il s’agit donc d’une majoration de la somme payée lors de l’achat et remboursée lors du retour du contenant ; seules les grandes canettes de bière verront la consigne diminuer – les gens qui en ont en leur possession auront jusqu’au 15 novembre pour se faire rembourser la somme actuelle.

Cette uniformisation est mise en place pour simplifier le système de consigne, a expliqué jeudi Normand Bisson, président-directeur général de l’Association québécoise de récupération des contenants de boissons (AQRCB), l’organisme chargé de l’élargissement de la consigne.

Seule exception : la consigne sur les contenants de verre de 500 ml à 2 L sera de 25 ¢.

Il faudra toutefois attendre 16 mois de plus pour que les bouteilles de vin et les contenants multicouches, qui servent notamment pour le lait et les jus, soient eux aussi consignés ; l’élargissement de la consigne à l’ensemble des contenants de « boisson prête à boire » de 100 ml à 2 L entrera en vigueur le 1er mars 2025.

Lieux de retour

Les équipements déjà en place chez les détaillants seront en mesure de recevoir les 300 millions de contenants supplémentaires, annuellement, que l’élargissement du 1er novembre générera, prévoit l’AQRCB.

« Durant l’année 2024, il y aura l’installation de nouveaux équipements en prévision de l’élargissement en 2025 », ajoute Normand Bisson.

En revanche, la réforme de la consigne prévoit que les détaillants dont l’établissement a une superficie inférieure à 375 mètres carrés (m2) ne seront plus tenus de reprendre les contenants consignés.

« On serait heureux qu’ils continuent de participer au système, pour une transition harmonieuse, et même dans le futur », a indiqué M. Bisson.

Cela serait particulièrement important dans de petites communautés où le seul commerce aurait moins de 375 m⁠2, afin de permettre aux habitants de retourner leurs contenants près de chez eux.

Tous les détaillants qui participent doivent reprendre l’ensemble des contenants consignés, on ne peut pas faire de discrimination selon les marques ou le type de matière.

Normand Bisson, président-directeur général de l’AQRCB

Un détaillant qui ne reprendrait plus les contenants consignés aurait l’obligation d’indiquer où se trouvent les points de retour les plus proches.

Les détaillants dont le commerce a une superficie supérieure à 375 m⁠2 auront quant à eux l’obligation de reprendre les contenants soit directement dans leurs installations, soit dans des installations distinctes, mais à proximité, ce qui permettra par exemple à des commerces situés dans un même secteur de se regrouper pour gérer ensemble un lieu de retour unique.

Par ailleurs, les fabricants n’auront plus l’obligation d’apposer la mention « Consignée Québec Refund » sur les contenants.

Élargissement jugé trop timide

L’élargissement qui entrera en vigueur ne va « pas aussi loin que ça aurait pu aller », a déclaré à La Presse Karel Ménard, directeur général du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets.

Les bouteilles d’eau en plastique auraient pu être incluses dans l’élargissement qui entrera en vigueur le 1er novembre, fait-il valoir, soulignant qu’elles sont faites de la même matière que les bouteilles de boissons gazeuses déjà consignées – le polytéréphtalate d’éthylène (PET), le plastique portant le numéro 1.

« Ça représente 1,2 milliard de contenants [par année], qui sont déjà acceptés par les gobeuses », plaide M. Ménard, ajoutant que les assujettir à la consigne aurait contribué à en réduire la consommation et à en augmenter le recyclage. « Le gouvernement a raté une belle occasion », dit-il.

L’organisation craint aussi que la seconde phase de la réforme de la consigne, prévue en mars 2025, soit à nouveau reportée sous la pression des opposants.

L’élargissement de la consigne voulu par le gouvernement de François Legault devait initialement entrer en vigueur à l’automne 2022 ; il avait ensuite été reporté d’un an, puis il avait été décidé de l’implanter graduellement.

« Ce ne sera pas [en] 2025 », avait déclaré à La Presse le ministre de l’Environnement Benoit Charette, en avril, avant de se rendre aux arguments des détaillants qui réclamaient plus de temps pour implanter le nouveau système.

Une campagne d’information sera lancée prochainement pour informer le public sur les changements qui entreront en vigueur le 1er novembre, indique l’AQRCB.

Le site web Consignaction, qui explique le fonctionnement actuel de la consigne, sera mis à jour d’ici là, promet l’organisme, qui invite entre-temps les gens à consulter son propre site.

Une version précédente de ce texte indiquait erronément que la consigne s’appliquerait le 1er novembre à l’ensemble des contenants de « boisson prête à boire » en aluminium de 200 ml à 2 L, alors qu’il s’agit plutôt des contenants de 100 ml à 2 L.

Qu’est-ce que l’AQRCB ?

L’Association québécoise de récupération des contenants de boissons est l’organisme créé par les entreprises et organisations qui mettent sur le marché les boissons dont les contenants seront assujettis à la consigne élargie et qui sont chargées de mettre en place ce système, en vertu du principe de la responsabilité élargie des producteurs voulu par le gouvernement. Elle regroupe l’Association des brasseurs du Québec, le Conseil des industriels laitiers du Québec, l’Association des négociants embouteilleurs de vin, le Conseil de la transformation alimentaire du Québec et l’Association canadienne des boissons.

En savoir plus

  •  

     

    5 milliards
    Nombre anticipé de contenants consignés qui seront retournés chez les détaillants lorsque l’élargissement sera complet en 2025, soit le double du nombre actuel

    Source : AQRCB

     

     

    90 %
    Taux de récupération des contenants consignés que l’élargissement de la consigne devrait permettre d’atteindre, contre 73 % actuellement

    Source : AQRCB

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  • 3 weeks later...

La mairesse de Montréal intègre un groupe de l’ONU sur le développement durable

 
 
https://images.radio-canada.ca/q_auto,w_700/v1/ici-info/transit/16x9/valerie-plante-securite-routiere-zones-scolaires.jpeg
 
 

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, siégera aux côtés de plusieurs maires et mairesses en provenance des cinq continents. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Charles Contant

La Presse canadienne
Publié à 7 h 58 HAE

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, fera partie d'un nouveau groupe de l'Organisation des Nations unies (ONU) qui vise à renforcer la participation des collectivités à la mise en place d'un programme sur le développement durable.

Mme Plante sera membre du Groupe consultatif sur les gouvernements locaux et régionaux auprès de 19 autres élus. Parmi eux, on compte le maire de New York, Eric Adams, la mairesse de Rabat, au Maroc, Asmaa Rhlalou, ainsi que la mairesse de Paris, Anne Hidalgo.

Le groupe, formé de 15 élus locaux en provenance des cinq continents et de cinq élus nationaux, a le mandat de renforcer la participation des collectivités locales et régionales aux processus de planification intergouvernementaux et nationaux qui mèneront à la réalisation du Programme de développement durable 2030 et du Nouveau Programme pour les villes de l'ONU, peut-on lire dans un communiqué diffusé lundi par la Ville de Montréal.

Ma participation au sein du Groupe consultatif pour les autorités locales et régionales de l'ONU permettra à Montréal de s'inspirer des meilleures pratiques et de soutenir les décisions ambitieuses qui doivent être prises partout dans le monde pour minimiser les impacts des changements climatiques auprès des populations.

Une citation de Valérie Plante, mairesse de Montréal

Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a créé le groupe lors d'une première réunion avec les 20 membres du regroupement, le 6 octobre dernier.

Alors que nous réfléchissons aux moyens de rendre les institutions multilatérales plus efficaces et de relever les défis actuels et futurs auxquels sont confrontées nos sociétés et la planète, nous avons besoin des perspectives et de l'engagement des autorités locales et régionales, a déclaré M. Guterres, lors de cette réunion.

Le groupe travaillera pendant un an et rencontrera M. Guterres à trois reprises, peut-on lire dans un communiqué publié sur le site web des Nations unies. Le Programme des Nations unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) fournira un soutien administratif au groupe, y est-il indiqué.

Cette annonce survient peu après la conférence Adaptation Futures 2023, portant sur l'adaptation aux changements climatiques, qui s'est tenue à Montréal du 2 au 6 octobre dernier.

Mme Plante était aussi présente à la fin du mois de septembre à la semaine sur le climat à New York, la Climate Week, où elle avait notamment pris part à une table ronde sur la transition écologique au siège des Nations unies.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2018333/valerie-plante-onu-changements-climat

 

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⬆️ Encore moins de temps pour gérer sa ville. Je lui suggère de changer de profession si elle veut tant s'occuper de développement durable. Ici elle a été élue pour s'occuper de la ville de MONTRÉAL et à voir comment la gestion est déficiente à tous les points de vue un peu partout dans la ville et les quartiers on comprend qu'elle passe trop de temps sur des dossiers non-prioritaires qui ne font que booster son égo. Désolant.

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