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Gabriel Nadeau-Dubois dénonce une pluie d'injures après des critiques du mouvement indépendantiste

Le Huffington Post Québec | ParChristian Duperron

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Publication: 14/07/2015 13:40 EDT Mis à jour: 14/07/2015 16:22 EDT GABRIEL NADEAU DUBOIS

 

Dans une publication Facebook mise en ligne mardi, Gabriel Nadeau-Dubois déplore «un étrange phénomène de radicalisation dans le ton et le propos du mouvement indépendantiste québécois».

 

M. Nadeau-Dubois était de passage à l’émission 125, Marie-Anne, à Télé-Québec vendredi. Sur le plateau de l’animatrice Christiane Charette, il a été appelé à commenter la situation du mouvement indépendantiste, en compagnie notamment de Lucie Laurier, actrice, militante souverainiste et porte-parole du Mouvement Québec français. M. Nadeau-Dubois, lui-même souverainiste, a dénoncé certains dérapages du mouvement dans le passé, tout en nuançant son propos, soutient-il. Il a notamment affirmé que certains pouvaient manquer de sensibilité devant la diversité culturelle, tout en spécifiant qu'il s'agissait d'une minorité.

 

«À en croire la pluie d'injures que je reçois depuis vendredi, cela représente une "trahison" et une manifestation de "haine de soi"» note celui qui s’est fait connaître comme porte-parole de l’ASSÉ lors du Printemps érable en 2012. Il fait plutôt valoir que les questionnements, les débats et l'autocritique sont sains et nécessaires.

 

«Une telle attitude sectaire n'est pas le signe d'un mouvement en santé. Bien au contraire. C'en est inquiétant.» – Gabriel Nadeau-Dubois

«La hargne qui teinte les messages que je reçois me surprend, poursuit-il en expliquant ses inquiétudes. On parle de "traîtrise". Ai-je raison de sentir, depuis le débat sur la Charte, et plus encore depuis l'arrivée de Pierre-Karl Péladeau à la tête du Parti Québécois, une montée en puissance de ce genre de discours? Un durcissement de ton de la part de certains, qui s'attaquent avec véhémence (voire violence) à tout (sic) ceux qui émettent des réserves, font des nuances ou posent des questions?»

 

Pour évaluer la teneur des propos de Gabriel Nadeau-Dubois, vous pouvez visionner l’émission sur son site web. Le débat s'amorce autour de la 30e minute.

 

Voici le message complet transmis sur Facebook :

 

 

 

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VINCENT MARISSAL

 

LES CHAUFFARDS DE L’AUTOROUTE 2.0

VINCENT MARISSAL

LA PRESSE

 

« Suis-je le seul à remarquer un étrange phénomène de radicalisation dans le ton et le propos d’une certaine frange du mouvement indépendantiste québécois ? », demandait Gabriel Nadeau-Dubois, il y a deux jours sur sa page Facebook.

 

Non, Gabriel, tu n’es pas le seul. Je remarque aussi, comme mes collègues au demeurant, une montée de hargne chez certains indépendantistes, dont l’avatar est décoré du Oui de 1995, ce qui ternit d’ailleurs autant ce logo censé être positif que la cause qu’ils défendent.

 

Je remarque, moi aussi, une résurgence de ce type de militantisme sectaire et fielleux depuis l’élection de Pierre Karl Péladeau à la tête du Parti québécois. Ce dernier ne peut évidemment être tenu responsable de tous les écarts et autres dérapages de quelques crinqués des réseaux asociaux, mais de toute évidence, son arrivée a réveillé la « frange » dont parle Gabriel Nadeau-Dubois.

 

M. Péladeau entretient lui-même le ressentiment. Il semble que ce soit toujours la faute de quelqu’un si le Québec n’est pas indépendant, s’il est asservi au fédéralisme, s’il n’a pas tous les pouvoirs, etc. C’est la faute aux Anglais, aux fédéralistes, aux libéraux de Philippe Couillard et, évidemment, à Power Corporation, à Gesca ou à la famille Desmarais. M. Péladeau tombe souvent dans le « Nous contre eux », phénomène dont se plaint aussi Gabriel Nadeau-Dubois, qui est devenu la cible préférée de militants radicaux (je présume que ce sera moi aujourd’hui…) depuis qu’il a osé émettre quelques critiques nuancées sur le rapport entre le mouvement souverainiste et les minorités. Rien de surprenant. Avant lui, Pierre Céré a aussi été chahuté pour avoir tenu sensiblement le même discours. Sur Twitter et Facebook, Pierre Céré dit avoir subi un véritable lynchage 2.0 organisé et coordonné.

 

Alexandre Cloutier a déplu à bien des militants, lui aussi, y compris à certains de ses collègues députés, en répliquant à PKP lorsque celui-ci a dit que la démographie et l’immigration faisaient perdre une circonscription par année au PQ.

 

Est-ce que ces militants ont le monopole de la détestation de tous ceux qui ne pensent pas comme eux ? Bien sûr que non (à ce stade-ci de la chronique, ils ont toutefois déjà cessé de lire pour mieux me détester), mais ils sont très visibles, ces jours-ci, sur les réseaux sociaux.

 

Leur fiel n’est d’ailleurs pas réservé uniquement aux « traîtres » des autres clans (ou présumés appartenir à un autre clan). Même à l’interne, ça joue dur et on ne tolère pas la dissidence. Julie Hébert, étudiante en droit et présidente d’un comité régional des jeunes du PQ à Montréal, a elle aussi eu droit au peloton d’exécution virtuel parce qu’elle a osé sortir du rang lorsque PKP a offert ses « sympathies » à Philippe Couillard à l’annonce de la mort d’Arthur Porter. On lui a suggéré de changer de parti, d’arrêter de brailler, on lui a reproché son manque de loyauté, etc. Mme Hébert a, apparemment, commis le péché de ne pas avoir appuyé PKP dans la course à la direction. « En démocratie, faut savoir se rallier », lui a écrit un autre péquiste sur Twitter. Ce n’est pas faux, mais une vraie démocratie tolère la dissidence, le doute et les questions.

 

Que Gabriel Nadeau-Dubois, donc, se fasse planter après son passage à l’émission 125, Marie-Anne n’a rien de surprenant.

 

Il faut toutefois mettre les choses en perspective et se méfier de l’effet grossissant des médias sociaux. En particulier de Twitter, qui demeure plutôt confidentiel, avec moins de 15 % de Québécois inscrits. Une tempête sur Twitter, c’est impressionnant, mais les vagues sont tout de même circonscrites dans un bassin restreint.

 

En fait, ce n’est pas le ton hargneux des militants au créneau qui étonne et déçoit dans une affaire comme celle impliquant Gabriel Nadeau-Dubois, c’est le silence de la très grande majorité des autres qui n’osent intervenir pour appeler à plus de nuance.

 

Twitter, c’est comme une autoroute : on ne remarque que l’enragé qui coupe tout le monde, le doigt d’honneur porté bien haut et la pédale au fond, alors que la majorité reste bien coite derrière son volant en écoutant le dernier bulletin météo.

 

Cela dit, je suis d’accord avec Gabriel Nadeau-Dubois : ce genre d’enragé nuit terriblement à l’image du PQ et ne fait rien pour faire avancer la cause.

 

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Pour évaluer la teneur des propos de Gabriel Nadeau-Dubois, vous pouvez visionner l’émission sur son site web. Le débat s'amorce autour de la 30e minute.

 

http://125marieanne.telequebec.tv/emissions/details?episodeNo=33&friendlyUrl=Émission%2033?utm_source=twitter&utm_medium=socialShare&utm_content=web&utm_campaign=ShareButtons

 

 

 

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Le PKP(Q) devient insupportable. Il a déjà été un parti de gens intelligents et cultivés. Avec des convictions solides, qui ne plaisaient pas à tout le monde, mais c'était justement ceux qui réagissaient de façon agressive à leur endroit qui démontraient leur propre nanisme intellectuel. Cette fois, les petits suiveux du Berlusconi québécois sont en train de donner raison à ceux qui associaient systématiquement souveraineté avec racisme (ce qui était faux, à cette époque).

 

Quelle gâchis, et quels imbéciles.

 

Vous pourrez dire ce que vous voudrez sur les idées économiques de QS, mais au moins, eux, ne tombent pas dans le piège abject de l'identitarisme sectaire.

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MTLMan Lorsque je lis votre commentaire, je trouve que vos comparaisons sont pour le moins toutes aussi boiteuses, ce qui contribue largement à l'inflation verbale de part et d'autres.

Par exemple, de comparer PKP à Berlusconi, c'est comme de comparer Couillard à Lord Durham :-)

 

De plus, je vous ferai remarquer qu'un solide noyau d'environ 60% des Québécois étaient d'accord avec presque la totalité de la charte,et ce, même s'ils n'étaient pas de la même formation politique.(dont plusieurs fédéralistes). C'est pas en se traitant mutuellement d'imbéciles qu'on arrivera à quoi que ce soit.

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Ca résume bien ce que je pense (PKP un baril de poudre avec du monde alentour qui jouent avec des allumettes )comme a dit l'artiste Marc Séguin a l'émission 125 marie-anne aujourdhui.

 

MTLMan Lorsque je lis votre commentaire, je trouve que vos comparaisons sont pour le moins toutes aussi boiteuses, ce qui contribue largement à l'inflation verbale de part et d'autres.

Par exemple, de comparer PKP à Berlusconi, c'est comme de comparer Couillard à Lord Durham :-)

 

De plus, je vous ferai remarquer qu'un solide noyau d'environ 60% des Québécois étaient d'accord avec presque la totalité de la charte,et ce, même s'ils n'étaient pas de la même formation politique.(dont plusieurs fédéralistes). C'est pas en se traitant mutuellement d'imbéciles qu'on arrivera à quoi que ce soit.

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