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Square Viger: réaménagement


swansongtoo

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Mise à part la question artistique (exemple brutaliste des années 70) , je crois que la solution structurale existante a des meilleurs chances de réussite que le parc plat proposé, à condition quil s'en sert correctement, mais, comme plusieurs, je me répète...

 

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Suggestion pour élever la discussion

 

Au lieu de continuer à répéter les memes déclarations, parfois juste un simple opinion, et si nous voulons élever le niveau de la discussion 'pour ou contre la demolition', je trouve cette article est un bon point de depart. Les arguments me semblent clairement expliqués, quoique vous ne serez peut être pas du même avis.

 

Alors si vous n'êtes pas d'accord avec les propos decrits dans le texte ci-dessus, veuillez apporter des arguments rationals contre.

 

https://vivrelepatrimoine.wordpress.com/2015/06/10/le-square-viger-entre-rupture-et-nostalgie/

 

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Le Square Viger : entre rupture et nostalgie

JUIN 10, 2015 ~ VIVRELEPATRIMOINE

 

L’heure est à l’audace, mais cela ne doit pas nécessairement se faire en rupture avec un esprit de conservation

 

Pergolas est du Square Viger © FVL juin 2015 docomomoquebec.ca

Pergolas est du Square Viger

© FVL juin 2015 docomomoquebec.ca

 

L’annonce a été faite. Après avoir couvert l’actualité patrimoniale de ce printemps 2015, le Square Viger se dessine, sous le trait des autorités municipales, un nouvel avenir en rupture avec son passé. Une nouvelle place publique remplacera l’aménagement de l’Agora conçu par le sculpteur Charles Daudelin, en continuité avec l’esprit de développement initié par la construction massive du CHUM. Ce lieu, mal-aimé comme bon nombre de gestes modernistes, sera t-il plus investi par les citoyens suite à sa nouvelle conception paysagère « sécuritaire » ?

 

L’avenir de cette place publique pose question. Le sujet fut d’ailleurs couvert par un large panel d’acteurs de la scène montréalaise. À commencer par les étudiants de l’UQAM, en DESS Architecture moderne et patrimoine qui en ont fait conjointement le sujet de leur projet d’étude et d’une exposition encore présente entre les murs du pavillon du Design (1440, rue Sanguinet). Un bon nombre de citoyens et d’organismes ayant à cœur la conservation du patrimoine montréalais se sont également mobilisés, comme en témoignent les Promenades de Jane en mai dernier ou la future programmation du collectif Montréal Explorations.

 

L’avenir de cette place publique fait donc débat. En tant que jeunes professionnels en conservation de l’environnement bâti, l’annonce de cette démolition prochaine ne nous laisse pas indifférents ! Nous vous proposons quelques-unes de nos réflexions, à la lecture du Communiqué du Concept d’aménagement du Square Viger, Un square-jardin pour tous, sécuritaire et convivial, diffusé le 5 juin 2015 par le maire de Montréal M. Denis Coderre et le responsable de la stratégie du centre-ville au comité exécutif de la Ville de Montréal, M. Richard Bergeron.

 

Plusieurs points nous interpellent. Focus sur cette proposition qui mêle étrangement nostalgie et innovation.

 

« […] redonner ses lettres de noblesse à cet espace urbain majeur […]» (paragraphe 1)

Ciblé comme objectif premier du projet, on peut se demander quelles sont les lettres de noblesse qui sont ici mentionnées. Ne vient-on pas dénigrer profondément certaines d’entre elles en supprimant une partie du passé de ce lieu ? L’aménagement de facture moderne qui cherchait à redonner sens à cet espace urbain défiguré par l’autoroute n’est-il pas effacé des archives physiques ? Quelle conception d’une mise en valeur peut être prônée par une telle démolition qui ne préserve qu’une icône (Le Mastodo) comme anecdote d’un passé bien mal investi ?

 

« […] répondre plus adéquatement aux besoins d’une grande diversité d’usagers.» (paragraphe 1)

Si une consultation publique a été mise en œuvre, quelle mobilisation a t-elle créé ? Quelles personnes furent réellement consultées ? Cette « diversité d’usagers » ne serait-elle pas synonyme de cette nouvelle population qu’induit l’emplacement du CHUM ? Que devons nous donc entendre par cette « diversité d’usagers » ? Intègre-t-elle les itinérants également ? Au détriment de quel type population cela se fait-il ?

Un contraste apparaît entre une nouvelle faune et des populations plus marginales, qui fut soulevé par Bernard Vallée en mai dernier, voyant dans la construction monumentale du nouvel hôpital le seul intérêt d’apporter un achalandage qui permettrait, au fil des années, de redonner vie au Square Viger tel que pensé par Charles Daudelin.

 

« Le square Viger fut le premier jardin public aménagé à Montréal au 19e siècle.» ; « […] renouer avec l’histoire fascinante de cet espace […] » (paragraphe 2)

Ne serait-ce pas ici la manifestation nostalgique d’un souvenir romancé ? Un souvenir d’une place publique idéalisée, en rupture avec l’esthétique moderne ?

 

« Le projet de réaménagement du square Viger, tout comme le recouvrement de l’autoroute Ville-Marie, contribuera grandement à consolider le lien entre le Vieux-Montréal et le centre-ville.» (paragraphe 3)

Cette ambition, louable de par son attention, ne pourrait-elle pas se faire autrement que par le sacrifice et l’abnégation d’un pan de l’histoire ? Ne pourrait-elle pas se faire conjointement avec l’histoire du développement de Montréal ? Cet énoncé est d’autant plus étonnant lorsque l’on pense aux nouvelles constructions adjacentes qui créent elles-mêmes des ruptures profondes avec le reste de Montréal…

 

« Tenant compte des principales suggestions faites par les citoyens en 2014 lors de la consultation publique […] » (paragraphe 4)

Toutes les opinions ont-elles été prises en compte ? Tous les regards consultés ? La majorité devrait-elle être synonyme de légitimité ? On aurait aimé savoir qui furent les porte-parole de telles opinions, de manière à comprendre la teneur d’une telle décision !

 

« […] l’espace sera réaménagé de façon à permettre une flexibilité et une variété d’expériences. Des lieux de détente et d’échanges, de même que plusieurs arbres et jardins horticoles seront aménagés et une place importante sera accordée à l’art public.» (paragraphe 4)

N’était-ce pas là le fondement même du projet de Charles Daudelin ? Faut-il rappeler que ce dernier projetait des installations festives et conviviales soutenues par un verdissement quatre saisons, dans l’objectif de faire de cette place publique un lieu agréable, vivant et investi, en dépit des contraintes instaurées par le mandat de la Ville qui souhaitait la création d’un lieu « fermé » ? Faut-il une fois encore préciser que cette belle intention d’insuffler de la vie à cet espace fut avortée par la ville elle-même ? L’espace sera-t-il alors davantage investi et approprié par la population montréalaise une fois l’Agora détruite ?

 

« Par ailleurs, la Ville a signifié son intention de procéder au démantèlement d’Agora qui, en raison de sa configuration, présente des risques majeurs en matière de sécurité. Elle fera place à une nouvelle agora, plus ouverte […] » (paragraphe 6)

Quelles sont les facteurs définissant une place sécuritaire ? Un espace ouvert permet-il réellement de répondre plus adéquatement à ces questions ? La place Émilie-Gamelin, récemment réaménagée, ne serait-elle pas en cela un contre exemple qui incite à la méfiance ?

 

« Consciente des enjeux entourant le partage de l’espace public et la présence de nombreuses personnes en situation d’itinérance dans le square Viger, la Ville de Montréal a mis sur pied un comité d’orientation […] dans le cadre de ce projet, ce comité s’assurera que des services d’interventions sociales bonifiés soient offerts aux populations vulnérables fréquentant le square.» (paragraphe 4)

Un tel projet ne peut avoir été réalisé, pensé et élaboré sans une sensibilité à ce problème de fond qui jalonne depuis toujours l’histoire de cette place. Mais quel en fut le degré de considération dans l’élaboration de ce projet ? La réponse de la Ville est évanescente et bien élusive. A-t-on réfléchi de concert avec les associations communautaires au nouveau concept d’aménagement du Square et aux « services d’interventions sociales » qu’il est nécessaire de mettre en place ? Comment la Ville pense-t-elle résoudre cet enjeu ? Car la présence des itinérants est bien plus ancienne que l’aménagement de Charles Daudelin et ne peut en trouver la seule cause. Le nouvel aménagement offrirait-il donc une solution plus pensée, justifiée et consciencieuse ? Ou bien ne fait-il que reléguer l’enjeu, une fois encore, à un temps post-scriptum ?

 

Au terme du débat, les réponses citoyennes semblent nous dire une chose : l’habitant de proximité ne voit pas forcément en cette démolition une « mauvaise chose ». Si les personnes directement concernées ne sont pas attachées à l’identité de cette place publique, pourquoi et comment la conserver ? Ceci ne révèlerait-il pas un manque de cohésion, un contraste et une tension entre la Ville, qui se détache progressivement du lieu, et les experts et amateurs de patrimoine moderne qui en revendiquent l’importance dans l’histoire montréalaise ?

Notre réponse est la suivante : si Montréal souhaite s’affirmer comme Ville Unesco de Design, cela ne peut se faire par de telles ruptures. Au risque de bâtir un fantôme encore plus présent et contraignant par son absence, comme le témoignent certaines démolitions internationales parmi lesquelles figurent les Halles de Baltard (Paris) détruites en 1971.

La Ville se doit donc de prendre en charge la mise en valeur de tels lieux, d’en diffuser la valeur patrimoniale et de développer un discours cohérent avec celui des professionnels en conservation. Le 375e serait alors l’occasion de dévoiler la capacité de la Ville à innover tout en conservant. À bon entendeur… !

 

Nous vous invitons à être attentifs à l’actualité, et rendez-vous le 16 juin 2015 durant la séance d’information et d’échanges, une occasion pour chacun de s’exprimer et pour tous de saisir le pouls de l’opinion publique.

 

Pour enrichir la réflexion :

 

http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,42657625&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=25093

http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/2015/05/29/001-square-viger-375e-anniversaire-montreal-autoroute-ville-marie.shtml

http://ici.radio-canada.ca/emissions/c_est_pas_trop_tot/2014-2015/chronique.asp?idChronique=374938

http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/442244/square-viger-arretons-le-bulldozer

 

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Merci Iluv pour les apports au débat. Les deux documents sont d'un grand intérêt pour faire ressortir une série d'enjeux autour de la notion d'art public.

 

Comme le montrent ces textes, le discours "autorisé" sur l'art, aujourd'hui, est surtout produit par les départements universitaires d'histoire de l'art. Ce discours a deux a priori très forts :

i- même si on ne l'admet pas toujours, persiste une conception romantique de l'artiste créateur dont le "génie" serait trop souvent incompris ;

ii- une conception historienne de l'art, qui donne une grande importance à la succession des moments d'une oeuvre ou à la succession des courants artistiques.

 

Sur la base de ces deux a priori se maintient l'idée - plus ou moins admise explicitement - que l'art est quelque chose de sacré et que son histoire est comme une histoire sainte. Les courants qui se veulent révolutionnaires continuent eux-mêmes - peut-être eux surtout, paradoxalement - de défendre une telle conception.

 

L'avis de monsieur et madame tout le monde sera dès lors généralement écarté comme vulgaire, incompétent, irrationnel et populiste. Le fait qu'il s'agisse d'art public rend la chose étrange. L'art public devrait en effet convenir à un espace public, avant d'être un glorieux ajout au CV d'un artiste. Il devrait avoir des qualités qui en favorisent l'appropriation, et il devrait être minimalement solide, fonctionnel et durable pour justifier la dépense qu'il a entraîné. (Désolé, je suis vulgaire, je parle d'argent alors qu'il s'agit d'Art...)

 

L'oeuvre de Daudelin a son charme sur des maquettes. Je ne doute pas qu'elle soit significative de "l'évolution de l'artiste", comme dit un des textes. Je ne doute pas non plus qu'il soit un exemple typique du brutalisme, ou peut-être du néo-brutalo-baroquisme. Oui, tout ça est vrai. Il y aurait des thèses à écrire là-dessus... Mais cette oeuvre mal aimée n'a jamais joué son rôle d'animation ou d'embellissement d'un espace public. Elle a plutôt contribué à la dégradation de ce secteur de la ville.

 

Le respect de l'art, et la patience (un peu moins respectueuse) à l'égard du discours universitaire sur l'art, si souvent pédant et auto-référentiel, ne doit pas nous pousser au masochisme collectif qui consisterait à maintenir une erreur pour l'éternité.

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"Beauty is in the eye of the beholder" et je ne suis pas à l'aise de décider pour les autres, soit la majorité de notre société qui ne s'intéresse pas, en grande partie par une manque d'éducation dans la domaine des arts visuels et surtout de l'absence d'art public à Montréal. Il y a des tables dexperts pour ça et cette question a déjà été débattue avant d'accoder le contrat à l'artiste. On est daccord ou non, on n'aime on n'aime pas, du Picasso aux toilles en velour....ce n'est pas la question.

 

Quand on laisse un maire au passage pour 4 ans, a lui seul, décider de rayer une oeuvre, ou de permettre un cimetière pour animaux , sans consultation, dans un parc PUBLIC, j'ai un gros problème avec ca.

 

sent via Tapatalk

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C'est vrai qu'il y a un problème à laisser décider le maire à lui seul. Je suis d'ailleurs tout à fait contre cette histoire de cimetière pour animaux à l'Ile Ste-Hèlène, où le maire semble vouloir se mettre à quatre pattes pour complaire aux lubies d'un milliardaire.

 

Mais je n'accepte pas non plus la thèse relativiste que vous semblez employer, selon laquelle les arguments échangés dans l'espace public seraient vains et une perte de temps. L'argument relativiste me paraît encore plus problématique s'il aboutit, au bout du compte, à remettre le pouvoir de décision aux "experts". Oui, il y a des opinions plus éclairées de gens qui ont réfléchi sur tel ou tel enjeu. Mais les soi-disants experts, surtout en ces matières, ne sont pas nécessairement plus "rationnels" que les autres.

 

Car très souvent, les "experts" défendent avant tout leur propre intérêt. Les deux derniers textes que vous avez fournis sont de bons exemples de cela : ils sont en effet corporatistes d'un bout à l'autre. Des "experts" y jouent du coude pour qu'on reconnaisse leur autorité et qu'on respecte l'oeuvre d'un des leurs. L'analyse écarte d'emblée toute préoccupation venue du public, et même tout argument du type "un espace public se doit d'être apprécié et utilisé". On remplace cela par ce que j'appelle la sacralisation de l'art, fondement de l'autorité des "experts" en la matière.

 

Ce n'est pourtant ni le maire, ni les experts, qui devraient compter le plus ici, mais le public. Et depuis trente ans le public a voté avec ses pieds et choisi de ne pas fréquenter un endroit jugé peu sécuritaire et sur-bétonné. Si les experts en aménagement étaient candides, ils avoueraient sans doute eux-mêmes qu'ils vont rarement pique-niquer au carré Viger...

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Ce n'est pourtant ni le maire, ni les experts, qui devraient compter le plus ici, mais le public. Et depuis trente ans le public a voté avec ses pieds et choisi de ne pas fréquenter un endroit jugé peu sécuritaire et sur-bétonné. Si les experts en aménagement étaient candides, ils avoueraient sans doute eux-mêmes qu'ils vont rarement pique-niquer au carré Viger...

 

J'ai déjà exprimé l'argument, loin d'être futile, que l'absence de fréquentation du parc (ou surfréquentation par des marginaux ou des criminels) a peut-être aussi un peu à voir avec le relatif abandon de tout le quartier. Mais avec le renouvellement du secteur, qui dit qu'une "revampisation" avec une conservation ne ferait pas la job pas mal mieux que la blanditude proposée actuellement? On a semble-t-il même pas essayé de l'envisager. Voilà qui me dérange souverainement.

 

Je n'ai pas la certitude que ce serait vraiment bien, mais j'ai un problème avec ceux qui prétendent avoir la certitude du contraire, alors qu'on n'a pas exploré les solutions alternatives. Voilà qui me semble prétentieux et manquant de relativisme.

 

cela n'a rien de fanatique, au contraire.

Modifié par MtlMan
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Je considérais l'avis d'un group d'experts dans une domaine avant l'avis d'un maire populist. Puis il faut se fier des vues de la population aussi dans la domaine de design. Si on avait ecoutait les parisiens de l'époque, la Tour Eiffel sera longtemps démolie.

 

sent via Tapatalk

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Pour la Tour Eiffel, parmi les premiers à vouloir la détruire il y avait un assez grand nombre d'artistes, qui la jugeaient vulgaire... Par contre, le public ne l'a jamais désertée.

 

Rappelons aussi que le modernisme architectural, quand il avait la cote, a souvent été prêt à tout détruire sur son passage. Au nom de la Raison, et avec des "experts" à l'appui, Le Corbusier rêvait par exemple de détruire quasiment tout Paris, en le remplaçant par du béton... Il est d'ailleurs touchant de voir qu'on emploie aujourd'hui des arguments conservateurs pour préserver un monument brutaliste. (Ce qui revient à dire : "Nous, on avait le droit de démolir, mais il serait scandaleux qu'on nous démolisse à notre tour...")

 

Il y a deux ou même trois types d'enjeux, ici, que la discussion a d'ailleurs aidé à faire ressortir (je crois aux vertus des discussions...)

- qui doit décider ;

- selon quelle procédure ;

- en s'appuyant sur quels arguments.

 

Sur le "qui", je suis tenté de dire : le public devrait avoir un mot à dire, en dialogue avec les experts si on y tient. Mais je me méfie des experts en art contemporain pour les raisons dites dans les messages précédents. Ils sont souvent mus par leurs querelles d'école et leurs intérêts corporatistes (établir leur autorité en faisant taire les "ignorants"), avec un royal mépris pour des considérations pragmatiques ou pour le souci de plaire aux simples mortels qui n'ont pas de doctorat en histoire de l'art.

 

L'essentiel pour moi reste le but visé. Les citadins me semblent demander à un parc ou une place publique un peu de nature, d'ombre, de fraîcheur et de beauté, tout cela en un lieu agréable et sécuritaire. On est loin de l'avoir en ce moment, avec notre sinistre ode au brutalisme bétonné. Sans doute que l'environnement n'a pas aidé, mais je ne vois pas ce qui pourrait donner du charme à un lieu qui n'en a pas, ou rendre facile l'entretien d'une fontaine inutilement compliquée dans sa conception même.

 

J'avoue tout à fait, par contre, que le projet actuel ne semble pas promettre mieux et qu'il serait sans doute judicieux d'attendre qu'on ait au moins un projet potable avant de passer à l'acte.

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Il a été dit que l'évocation de remplacement présentée par la ville n'était qu'un concept embryonnaire. Il est clair que la Ville travaille sur le projet et que ce n'est pas une simple idée du maire, contrairement à ce que certains peuvent penser. On achève un des plus gros projets public (CHUM) qui drainera des milliers de gens dans le secteur. Nous avons donc un besoin urgent de verdure pour humaniser ce coin délabré, qui n'a de toute façon jamais joué le rôle pour lequel on a dépensé de grosses sommes à l'époque.

 

Je partage totalement les excellents arguments apportés par uqam+, je n'aurais pas pu mieux dire. Pendant que l'on s'objecte obstinément afin de conserver un espace non fonctionnel au nom de l'art, on laisse disparaitre des monuments historiques drôlement plus significatifs pour Montréal. Alors relativisons un peu. Ce que la population souhaite c'est un véritable parc, pas une oeuvre d'art bétonnée qui n'est rien de plus qu'un ilot de chaleur supplémentaire au coeur de la ville.

 

Je suis le premier à défendre le patrimoine et les arts en général. Mais chaque chose à sa place.

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